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03 Je reviens sur le thème du lâcher prise mental face aux interprétations
parce que c’est une clef de bien-être tout comme le fait de suivre l’envie du
moment.
Ces deux positionnements ont les mêmes conséquences, celle d’amener la
fluidité, la souplesse d’esprit, la simplicité et la libre circulation de
l’énergie en soi.
Ils répondent au même principe d’ouverture que la peur de
l’inconnu peut révéler.
Je pensais tout à l’heure à la peur du manque qui
touche tout le monde et je me disais que les dirigeants de multinationales, de
pays vont pouvoir mieux réfléchir à l’idée éventuelle de remplacer les humains par
des robots qui semble être une option
envisagée ou le rêve de quelques uns qui s’en sont vantés publiquement.
C’est
sûr qu’un robot n’a besoins ni de nourriture, ni de divertissement ni
d’être manipulé puisque c’est sa fonction.
En ce sens, comment pourraient-ils
perdurer, comment leur hégémonie pourrait durer s’il n’y a pas de sensation de
pouvoir. Qu’ils trouvent la satisfaction dans le pouvoir de posséder, d'accumuler des biens ou dans
celui de dominer, que devient ce pouvoir face à des machines qui de fait,
exécutent leur volonté ?
Ce pouvoir ne peut s’exercer que sur des êtres
vivants, conscients ou inconscients, des êtres dotés d’émotions. C’est là
qu’est la force de chacun. Et en ce sens savoir accueillir les émotions est une
clef de libération, de souveraineté.
Si
on transpose cela à l’intérieur, on perçoit l’importance de chaque aspect de
l’être et on peut se demander si le facteur commun à ces deux constats est
l’importance, la valeur, des émotions, qui sont l'expression du mouvement, de la communication, l'importance aussi des stratégies de survie, de chaque
cellule qui même si elle se transforme, même si elle se régénère est
essentielle à la cohésion de l’ensemble.On voit l'importance de la fluidité, de la liberté de mouvement, de la communication authentique.
Un
système basé sur les échanges qu’ils soient économiques ou relationnels se
fonde sur deux acteurs conscients, deux intelligences. On reconnait de plus en
plus celle des animaux parce qu’on connait la relation qui existe avec les
animaux domestiques, leur sensibilité, leur capacité à interagir avec nous.
[ (1 04) Et je viens de faire l'expérience de la communication avec des animaux dits sauvages puisque deux sangliers sont venus ce matin, manger des glands sous le chêne. Là c'est une belle leçon en lien avec la vibration qu'on émane...]
Je
reviens de ma ballade à vélo pour aller chercher de l’eau de source et la paix
de la nature est toujours perceptible. On dirait même qu’elle est contagieuse
parce que j’aie croisé une personne qui était engagée sur le pont en scooter et
après avoir râlé 2 secondes parce qu’on ne peut pas passer à deux, j’ai reculé pour le
laisser passer. Il m’a fait un signe de remerciement et je me suis dit que je
continuais de projeter mes peurs sur l’extérieur. Mes peurs, mes raideurs, mes
doutes, les incertitudes quant à l’avenir que la vue du ciel gris et la pluie
font ressortir. Puis c'est le fait qu'il me remercie qui m'a fait penser que l'ambiance avait changé par cette situation. On sent que chacun prends sur lui.
Par moment je me dis que c’est logique que le ciel soit ainsi
puisque l’annonce de la poursuite du confinement a nécessairement suscité de
l’impatience, du découragement tout autant que de la peur.
C’est là où on peut
voir l’impact des infos, du focus, sur notre état d’être parce que si on place cette
situation dans un autre contexte, la perception et les sensations ne seront pas
du tout les mêmes. En effet, ce chômage imposé à la population peut être perçu
tout autant comme des vacances dans sa forme que comme un emprisonnement si on
est accroché aux peurs qui remontent. Là encore, l’idée qu’on se fait de la
réalité influence directement le vécu.
J’ai
envie de pleurer mais ça ne sort pas encore. Je vais regarder des chaines
d’humour. Même si ça peut être perçu de l’intérieur comme une stratégie
d’évitement, ce qui m’importe, c’est de suivre l’élan du moment.
Je remarque
que je réagis avec colère face aux aberrations des dirigeants quand je vois
certains posts sur facebook.
Quelque part, même si nourrir le ressentiment
plombe le moral et amplifie le sentiment d’impuissance, exprimer la colère sans la ressasser non plus, est une façon de permettre à l’énergie de circuler.
Tant
qu’on ne culpabilise pas sous prétexte qu’on veut ‘rayonner’ l’amour parce
qu’on sait que c’est bénéfique pour le corps, le système immunitaire, tant
qu’on laisse passer l’énergie sans s’y accrocher, cela ne peut que faire du
bien.
Non seulement sur le moment mais aussi parce que c’est ce qui nous permet
de reconnaitre et d’affirmer nos besoins fondamentaux.
Je
dis souvent que le positionnement au centre est essentiel mais nous devons
aussi nous positionner vis-à-vis de l’extérieur, affirmer nos choix. On a
réduit ça au fait d’aller voter mais sans donner aux gens les moyens de faire
un choix qui corresponde à leurs valeurs. Lâcher les rôles de victime,
bourreau, sauveur se situe au niveau du système de pensée, ce sont des
croyances qui nous limitent et nous enferment dans une personnalité prédéfinie.
Ce
désir de tomber les masques va entrainer des réactions et du déni, on ne verra
pas que nos nouveaux modes de pensée sont plus proches du conditionnement que
de l’expression de notre vrai moi. En ce sens, apprendre à observer sans juger
va nous permettre de voir ces nouvelles stratégies ou comment elles se
transforment en nouvelles injonctions adressées au mental.
Oser dire ce qu’on
pense et ce qu’on ressent face à une situation est important, cela nous permet
de nous ancrer dans notre être, dans notre corps, dans la vie. Quand on s’est
identifié souvent inconsciemment au personnage de sauveur vis-à-vis du parent
qu’on a considéré comme la victime dans le couple, il n’est pas si facile de
voir les schémas de pensée et les stratégies qui en découlent.
Là encore l’observation
détachée va nous aider à les voir. Par exemple, si comme moi on s’est identifié
au rôle de sauveur vis-à-vis d’une mère trahie, on va souffrir avec elle au
point de se mettre à fumer par exemple. C’est une sensation qui vient à propos
de cette addiction et puisque la mémoire traumatique se construit sur des
sensations, des impressions, donc des odeurs, il se crée des associations
d’idées à notre insu.
Autant dans cette façon de partager la souffrance,
d’êtres sensible à la souffrance de nos parents au point qu’on ne fait plus la
différence entre leurs émotions et les nôtres, autant par les stratégies qu’on
va adopter. Et c’est clair que la clope a un effet apaisant mais est-ce ce qui
la compose ou la façon d’inhaler ?
Ce que je dis ici vient spontanément
sans qu’il y ait eu tout un raisonnement, c’est une piste qui s’ouvre.
Puisque
les stratégies, les croyances se mettent en place dans notre psyché durant
l’enfance, il est clair que ce qu’on vit avec nos parents aura une importance
capitale et comme on ne sait pas encore raisonner, comme on ne peut pas
exprimer notre ressenti dans l’instant, tout est traité par l’instinct de
survie et sur tous les plans.
Notamment au niveau affectif et c’est cela qui va
inscrire en profondeur les schémas inconscients, en faire des modes de
fonctionnement qui seront validés par les sentiments.
En ce sens pouvoir
prendre du recul sur nos pensées, c’est ce qui nous permet de faire des choix,
d’établir nos valeurs en conscience sans être influencé par les liens affectifs
douloureux.
La façon dont les jeunes d’en haut traitent leur enfant me fait
beaucoup réagir puis réfléchir. C’est clair que lorsque je parle d’abandonner
les jugements à leur égard, c’est pour pouvoir prendre du recul
émotionnellement, retrouver la paix intérieure qui permet d’être lucide, de
raisonner en conscience.
Ma vision
devient plus sereine quand à mes propres mode de fonctionnement mais au
lieu d’essayer de leur parler pour leur donner mon point de vue, je réfléchis à
ce que je veux nourrir en moi, comment je peux élever l’enfant en souffrance à
l’intérieur.
Ce qui revient à se détacher des modes de pensées et à accueillir
les émotions. Ou à juste être comme présente à ce qui se passe en moi. Et je me
dis que le parent, c’est celui qui peut aider l’enfant à mettre des mots sur
ces émotions, qui peut donner à l’enfant le sentiment de confiance nécessaire
afin qu’il puisse s’exprimer librement.
Quand l’enfant peut s’exprimer avec des
mots, il saura aborder ses peurs et y apporter des réponses en conscience parce
qu’il aura appris à le faire, à faire face à ces émotions en toute sécurité.
Et
c’est ce qu’on peut vivre à l’intérieur en accueillant les sensations
simplement sans s’attacher aux pensées qui émergent en même temps, pensées qui
s’expriment à travers les jugements, le mode binaire qui est le système par
défaut utilisé en mode survie, automatique pendant l’enfance.
C’est
prendre en charge la détresse intérieure et devenir responsable de ses propres
ressentis. Là encore, l’effet miroir le permet et on prend conscience aussi
qu’on ne peut pas essayer de raisonner les autres parce que chacun est
responsable de lui-même. Parce que chacun a son propre point de vue.
Par moments je me dis que le fait que je n’essaie pas
d’intervenir pour aider l’enfant puisque j’ai la sensation qu’il est traité en
objet, en objet affectif et parfois même en objet de foire quand ils le laissent
crier, courir à se taper dans les murs…c’est une forme de lâcheté.
Mais je
repense aussi au fait qu’essayer d’intervenir sous le coup de l’émotion
n’apporte rien de bon et au contraire, celui a qui on essaie de parler va se
braquer, s’affirmer dans ses positions si on cherche à le convaincre.
C’est
ce qui m’empêche de réagir et dans un sens ça n’est pas plus mal. Je ne me dis
pas non plus que l’âme choisi ses parents mais juste que chacun est responsable
de ses choix. Je ne m’interdis pas non plus de parler au père qui semble un peu
plus lucide ou moins attaché viscéralement à cet enfant mais seulement si je
sens le calme et l’élan de le faire.
Et
je ne bloque pas non plus les jugements, les réactions quand je suis chez moi.
J’apprends à accueillir les émotions lorsque l’enfant crie, lorsque je vois les
volets fermés et quand je me dis que cet enfant a besoin de lumière, de courir
dehors.
Cela me renvoie encore à prendre en considération ces réactions
intérieures qui s’appliquent aux stratégies que j’ai utilisées pour faire taire
l’enfant en moi. L’enfant dans le sens de spontanéité, capacité à exprimer les
émotions, celles qui émergent lorsque je vois les conséquences de certaines
stratégies mortifères.
C’est
clair aussi que lorsqu’on n’a pas pris l’habitude d’accueillir les émotions, on
va cafouiller. Par exemple on aura tendance à se raisonner ou à vouloir faire
en sorte que l’extérieur change pour ne pas faire face à nos blessures.
Pour
ça, il y a l’argumentation, le fait de projeter ses auto-jugements sur
l’extérieur, son mal-être aussi et quand on se rend compte que c’est la
vibration qui agit sur la vision et la matière, on sera encore plus dans le
déni de nos souffrances, des émotions.
Puis
peu à peu on aura confiance en soi, en cette capacité d’accueil, on passera par
une phase de retour à soi en cafouillant aussi un peu. On voudra que les vagues
émotionnelles passent le plus vite possible, on opposera encore de la résistance.
Et chaque fois, on comprendra un peu mieux le sens de ce qu’on perçoit comme
juste intuitivement.
On comprendra mieux ce qu’est l’amour parce qu’on aura
plus de patience, plus de courage, plus de confiance.
On aura pris l’habitude
de se détacher de ce qui est perçu et on relativisera davantage, on ne sera
plus dans les drames.
Les schémas de pensées automatiques seront remplacés par
davantage de lucidité. Et parfois on sera sur d'une seule chose c'est qu'on n'en sait rien.
En prenant conscience des difficultés à devenir
responsable de ce qui se vit en soi, on aura moins tendance à juger les autres,
à les critiquer, on aura plus de compassion pour ceux qui sont dans les
extrêmes.
Mais cela ne sera pas non plus le fruit de raisonnement, c’est juste
une vision née de l’expérience de l’abandon du jugement envers nos propres
schémas de pensées et réactions. Un sentiment qui n’est pas non plus de la
condescendance, une posture, mais plutôt un constat, une forme de compassion qui nait
lorsqu’on peut comprendre par où passe l’autre puisqu’on l’a vécu aussi. Mais
cela ne m’empêche pas non plus de savoir ce qui est juste autant pour moi que
dans la société. Et quand j'accueille les pensées qui me viennent sur le choix de la majorité aux dernières élections présidentielles, quand je laisse passer la colère, le découragement, je reviens à mon seul pouvoir, la responsabilité de ce que je suis, de mes pensées, émotions, choix.
Après, projeter ma colère sur les gens qui abusent, sont
injustes…n’est pas ce qui soignera mes blessures mais quand je reviens au
calme, je peux savoir par exemple pour qui voter.
Être juste envers soi, envers
son entourage, dans la relation aux autres et accepter les règles du jeu en
faisant ce qui est juste au moment opportun, est la voie de la raison à mon
sens.
Les politiciens jouent sur les peurs et ressentiments des gens et c’est
avec des slogans, des postures qu’ils se font élire mais on peut aussi utiliser
son discernement, admettre que chacun a un rôle à jouer et voter pour ceux qui
portent nos valeurs. Là aussi, ça demande de voir au-delà des apparences, de
lire les programmes, d’affuter son discernement et de savoir ce qu’on veut
vraiment.
Et c’est justement en lâchant les rôles, en allant dans ses
profondeurs, en accueillant nos émotions refoulées, qu’on reconnait nos
valeurs, notre essence, notre vrai moi qui seront plus aisés à manifester, déjà
au quotidien, dans la relation aux proches.
On cesse de critiquer pour
critiquer mais on se donne le temps de chercher, de comprendre et de se
positionner.
Chacun de nos choix est politique et très souvent le fait de
s’abstenir de voter est l’expression du manque de confiance en soi/les autres,
du manque de connaissance de soi, du manque de foi en la vie/les autres.
Certaines personnes ressentent l’élan à agir pour l’ensemble, en leur nom afin
de mettre en œuvre un projet qui serve le bien commun mais elles ne sont pas
mises en avant par les médias.
C’est à chacun de se faire sa propre opinion et
de voter en conscience non pas comme si on jouait aux courses en sélectionnant
celui dont on est sûr qu’il sera gagnant mais en connaissance de cause et pour
affirmer ses propres valeurs.
Mais tout comme le fait de devenir responsable de
ses mondes intérieurs demande de la détermination, de la patience, du temps,
assumer ses choix vis à vis de la société, procède des mêmes valeurs.
Se
laisser guider par l’élan de l’instant aide le mental à aller vers les infos
qui lui sont bénéfiques dans la mesure où elles permettent de relativiser,
d’avoir une vision élargie des faits et par-dessus tout le lien de confiance
entre mental et intuition se fortifie.
Je me connecte au chêne près de chez moi
quand je n’ai pas l’élan de sortir et sa forme, le symbole qu’il porte, sa
droiture, son ancrage, l’équilibre entre racines et branches qui s’élèvent
aussi haut que les racines vont en profondeur me soutiennent sans même avoir
besoin de penser à tout ce qu’il représente pour moi.
Cette vidéo vient
confirmer mon intuition et ce n’est pas par hasard si elle apparait devant moi.
Les
liens mystérieux qui unissent l’arbre et l’homme vus par un chercheur atypique
Bon je n'ai pas encore écouté la vidéo en entier mais je mets quand même le lien parce que le titre en dit suffisamment et je viens juste d'écouter 2mn qui confirment mon ressenti.
Je
viens de demander à l’âme ou au corps ou à l’énergie du désir de m’orienter
vers ce qui réjouit et je trouve une chaine où il y a plein de vidéos
d’émissions québécoises que j’aime, cool.
Par contre la curiosité m’a poussée à chercher
des infos pour voir où en est le truc et la colère est montée face aux luttes
d’ego des ‘dirigeants’. Au lieu de se
réjouir de l’aide humanitaire venue de Chine et de Russie ou encore du
Venezuela, l’autre abruti trouve à redire, à dénoncer une mise en scène !
Au lieu d’y voir une occasion de considérer les pays comme étant tous égaux, solidaires, ça
se bat pour être perçu comme un sauveur ! C’est d’un pathétique !
Puis
en fin de journée ou plutôt maintenant(31 03), je tombe sur ce tirage via Lulumineuse
dont j’ai rajouté les liens sur la page d’accueil avec son accord :
"Je
vois un soleil au niveau de plexus solaire. Cultiver le sérieux, le dévouement
et le service fait partie de vos préoccupations et sachez que vous êtes
grandement remercié de l'aide que vous apportez au monde. Mais ce que nous
avons le plus besoin en ce moment est le rayonnement maximal de toute lumière
ici présente sur Terre. La joie est un fondement du rayonnement intérieur via
le plexus solaire, relié au grand soleil central. Nous vous recommandons de
cultiver l'humour et surtout l'humour de soi-même dans ces périodes mouvementés
où vous avez parfois tendance à vous juger ou à vous mésestimer. Préserver et
élevez vos vibrations en vous regardant d'un autre plan, comme un observateur
extérieur venu d'une autre sphère. Considérez l'infiniment grand à la même
échelle que l'infiniment petit. Tout ce qui peut vous faire sourire de
l'intérieur est une éclosion d'énergie pour chaque être vivant de la Terre.
Nous voulions que vous vous considériez comme le centre de vos priorités, la
plus belle plante à choyer, la bougie la plus précieuse du monde. Car nous
sommes tous unis à cette flamme originelle. "
"La guidance du Moi via Lulumineuse"
C'est clair que je vois maintenant ma rigidité qui fait partie des qualités du chêne dans le sens de droiture mais il y a aussi la souplesse des branches dans ce symbole vivant.
Tout comme d'ailleurs la vision des sangliers ce matin (1 04), la communication avec eux, me ramène à cette rigidité, cette brutalité parfois dans le propos...ce manque de compassion envers moi-même...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photo en tête d'article: Valérie Muñoz, les autres Lydia