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03 J’ai encore envie de partager mon expérience/point de vue, alors je suis cette envie et
surtout parce que c’est peut-être ce qui vous aidera à prendre conscience que
vous avez tout en vous pour trouver vos réponses et reconnaitre la guidance,
l’intuition.
La
situation actuelle oblige factuellement chacun à faire face à ses émotions, ses
peurs, ses réactions mais si on prend du recul, on va se rendre compte que la
vie nous y a préparé depuis longtemps.
Le fait de devenir conscient des
différents conditionnements transmis de génération en génération, le fait aussi
d’être inondé d’info a eu un effet initiatique. On pouvait apprendre à
reconnaitre les différents états d’être face à ce qu’on lisait et les réseaux
sociaux nous ont préparé à sentir l’effet de l’ensemble, des infos relayées par
nos amis, sur notre état d’être personnel.
Les multiples sites d’infos
alternative nous ont appris à cultiver le discernement et maintenant qu’on lit
tout et son contraire on peut utiliser à la fois notre bon sens et nos sens
tout court, notre ressenti, pour s’orienter au jour le jour.
Avec
le recul du temps, je constate que la source ou l’âme ou simplement le
néocortex m’ont donné l’occasion de percevoir au-delà de la forme, d’écouter le
cœur, l’intuition et d’utiliser l’effet de résonance pour faire le tri entre ce
qui me parlait ou pas quand je lisais les messages venus d’entités, d’autres
mondes, dimensions.
Si
on considère les choses par le biais de dimensions on peut dire que nous sommes
immergés collectivement dans la quatrième, celle des mondes subtils qui depuis
un humain concernent autant les pensées, le mental que les émotions et les
sentiments. On peut faire le lien entre les deux et au-delà comprendre, sentir la loi de résonance.
On apprend à discerner ce qui nous élève vibratoirement et ce qui
abaisse notre fréquence à travers le corps physique. On a pu aussi ressentir si
nous avions des attentes, si nous placions nos espoirs en un sauveur extérieur.
C’est clair qu’il existe des mondes invisibles, et par ce constat on peut voir
que nous projetons notre vibration/état d’être du moment vers l’extérieur. On
peut le constater parce que ça modifie aussi notre vision des choses. On peut
reconnaitre l’effet des projections psycho-émotionnelles et à travers elle,
apprendre à revenir à la pure vibration. A celle qui nous fait simplement du
bien.
Que cela se manifeste par la lecture d’un message qui nous dit que la
terre ascensionne ou que des anges nous soutiennent ou encore que le christ est
en chacun, ou la capacité d’aimer, de rayonner l’amour, tout cela nous permet
de cultiver l’espérance.
Et par ce biais de savoir que nous sommes
énergétiques, vibratoires, soutenus, en connexion de cœur à cœur ou par la loi
de résonance avec des êtres, des énergies, des égrégores de même fréquences.
Oui je sais je me répète encore et encore mais cela est essentiel parce que ça
révèle notre potentiel infini qui peut s’exercer à tout moment.
Constater
que notre façon d’aborder les choses, selon la représentation qu’on s’en fait
impacte directement sur notre état d’être est un savoir essentiel que nous
avons eu l’occasion de développer au moins depuis 2012.
La
rencontre avec les 7 personnalités que j’aie vécue en 2012, le 21 décembre
marquait pour moi, la fin de la séparation entre les dimensions. Non pas
qu’elle était réelle mais plutôt parce que je n’en avais pas encore conscience.
Après, ma façon d’interpréter ces visions a évolué à mesure que j’ai lâché les
croyances et conditionnements. Je parle de ça parce que c'était une étape importante dans l'évolution de la compréhension de soi et des mondes subtils que je ressentais seulement jusque là.
Maintenant plutôt que de croire encore qu’elles
étaient des expressions de vies passées, je pencherais plutôt pour une autre
interprétation. En considérant l’adn humain, le phénomène de projection
psycho-émotionnel qu’on retrouve à travers les rêves et la loi de résonance, je
me dis qu’elles étaient ou sont l’expression à la fois des ancêtres de mes deux
lignées et l’état vibratoire de l’époque. Chacun d’eux représentait un
archétype, une manifestation de mes croyances d’alors et des stratégies
employées pour éloigner les souffrances internes, les rôles joués.
Il y a d’une
part la représentation imagée d’un aspect psycho-émotionnel et d’autre part,
selon le principe de dualité, le potentiel qui est porté en ces
manifestations.
Les qualités que je peux développer et par le constat du
principe de dualité perçu comme une dynamique, révélatrice, la compréhension
que c’est au point zéro que ce potentiel se cultive.
Autant par le fait de
lâcher le jugement, le mode binaire qui permet de se détacher des rôles,
conditionnements et croyances que par l’accueil des émotions qui remet les
compteurs à zéro.
Dans le sens où ces mouvements internes révèlent les valeurs
qui nous sont chers, ces valeurs qui constituent l’essence de l’être, de la
source, de la vie.
Et la façon dont peu à peu, par ce détachement, on retrouve à
la fois le sens et la direction de notre chemin de vie.
Le
mental a besoin de comprendre les choses pour changer son point de vue, se
remettre en question, en douceur. Il est perçu comme un outil de compréhension,
un récepteur/émetteur capable à tout âge de capter les messages de l’âme,
d’avoir accès à la sagesse accumulée au fil de l’expérience humaine.
La somme
des leçons tirées des expériences, les connaissances essentielles au sujet de
ce que nous sommes, est en quelque sorte notre patrimoine commun.
La conscience
Une dont nous sommes tous issus est comme un réservoir de connaissances, de
potentiels en latence et c’est par le mouvement qu’on y accède, par le
mouvement de la conscience individuelle qui a le désir de savoir.
Ou par l’âme
qui selon moi est la manifestation de la vie, des flux, des énergies, l’aspect
matériel des choses, le désir d’explorer, de connaitre concrètement à travers
l’expérience, par les sensations, le ressenti.
Lorsqu’on
parle de guérir l’enfant en soi, il s’agit de mon point de vue de retrouver les
qualités propres à l’enfant et de les manifester en conscience, en connaissance
de cause. C’est cela être adulte, souverain.
Puis
au sujet des émotions à accueillir, une fois que le mental a compris l’intérêt
du lâcher prise, qu’il ne craint plus les émotions parce qu’il a compris que ce
sont des indicateurs et du carburant, il ne bloque plus tant le flux.
L’absence
de résistance mentale permet de voir que ces énergies s’équilibrent rapidement
et changent radicalement le présent et la suite.
Maintenant, le seul fait de
revenir à la détente psychique et physique suffit à rendre les émotions fluides
ou plus douces. Au point que j’en arrive à me dire qu’elles ne sont plus
obligées de se manifester avec violence. Non pas qu’on devient insensible mais
plutôt parce que le flux de l’énergie n’est plus interrompu entre l’idée et le
geste qui se manifeste en confiance.
La confiance parce qu’on sait que ce sera
nécessairement juste puisque le geste émane de l’équilibre interne, de
l’impulsion de vie. Tout comme lorsqu’on attend que les émotions, réactions
s’apaisent pour raisonner ou agir, la spontanéité de l’enfant retrouvée,
associée à la connaissance, l’amour se manifeste naturellement.
Et
d’ailleurs, c’est ce qu’on peut voir au travers des mouvements des personnels
hospitaliers. La notion de héros perçus par la victime en soi ou par la
personne qui prend conscience de ces jeux de rôles peut apparaitre comme un jeu
qui sonne faux.
Mais c’est oublier que nous sommes amour et que l’élan du cœur
n’a pas besoin d’être raisonné, il est.
Là encore, l’intention et la façon
d’agir font la différence.
Celui qui s’identifie au sauveur cherchera son
intérêt à agir, verra l’opportunité à saisir, les fruits qu’il en tirera
matériellement, et en terme de gloire, que ce soit conscient ou non.
Celui qui
suit l’élan du cœur agit par nature, sans se poser de question. Même si des doutes
peuvent l’assaillir, il ne doute pas de son élan à agir. Il agit par instinct
sans penser aux conséquences, ni aux risques ni aux éventuels retombées
positives.
Ce qui ne veut pas dire non plus que celui qui agit après avoir
réfléchit soit moins "bon" que celui qui suit son cœur, c’est une question de
positionnement, de personnalité, de connaissance de soi, de degré de
conscience.
Celui qui agit selon l’élan du cœur est aligné avec l’énergie de
vie en lui et il a conscience ou pas de la relation entre les êtres. Il peut le
sentir intuitivement et accorde de l’importance à l’amour.
Celui qui agit en
stratège vise ses seuls intérêts et là encore on peut se dire que la différence
est infime. Mais avec un peu de recul ou pas mal de recul on se rend compte que
chacun d’eux participe à sa façon à l’élévation de conscience.
L’un par
empathie, l’autre par égoïsme mais les deux apportent à l’ensemble.
L’un révèle
la force de l’amour par l’exemple et l’autre la révèle aussi parce qu’il oblige
chacun à faire des choix, à être présent à lui-même, à devenir responsable et à
connaitre ses priorités, à affirmer ses valeurs.
Quand
je pense aux personnes que je juge de premier abord comme des criminels, ou
même à ceux qui font les pires horreurs, il y a toujours un moment où j’ai de
la compassion parce que je me dis qu’ils soient conscient ou pas des
conséquences de leurs choix, ils œuvrent toujours pour le bien de l’ensemble.
Qu’ils le veuillent ou non, ils travaillent pour la lumière/ouverture de conscience.
Certains le font
en montrant les extrêmes et leurs conséquences amenant les individus à plus de
conscience, de solidarité et même ceux qui agissent pour des forces obscures
parce qu’ils projettent leur mal-être sur l’ensemble sans pour autant être
mieux.
Sans être conscient qu’ils se font plus de mal à eux-mêmes en cultivant
l’ignorance, le déni et la violence ou même en pensant qu'ils ont La connaissance.
Ils ne sont pas conscients que nous sommes
issus de la même conscience et que la loi de cause à effet les amènera à
ressentir les conséquences de leurs choix, que chaque acte posé envers l'autre et vécu simultanément à l'intérieur. Je ne vais pas aller jusqu’à les
remercier mais il est clair que ce qui se passe en ce moment oblige chacun à se
regarder en face et possiblement à se trouver au-delà des masques justement.
Tout comme le boxon en haut m’a permis de voir pas mal de choses en moi et
notamment la difficulté à être centré quand le mental se tourne vers
l’extérieur, à sentir comment le fait d’être focalisé à l’intérieur diminue le
bruit ou ne me dérange plus.
Je peux expérimenter la force des croyances et
leurs limites par cette situation, par celle de la société et celle de l’état
du ciel, de la température.
A ce sujet, j’avais mal au dos hier et je peinais à
respirer par le ventre puis en accueillant les peurs que ça suscitait, peu à
peu je suis revenue au simple bon sens, la chute des températures qui fait que
j’ai juste attrapé "un coup de froid"comme on dit. Ben oui, un appart sans chauffage et des températures basses pour la saison, le manque d'attention et bing, un rhume.
Là encore soit je cultive la
peur de la maladie en cherchant des infos pour comprendre les effets de la
maladie, auquel cas, je nourris la peur, le doute, soit j’accueille et attends
d’avoir l’esprit calme pour capter la voix de la sagesse.
Elle vient de temps
en temps me ramener à la raison par des
phrases comme « est-ce que ce confinement change tes
habitudes ? » je peux aussi constater comment mon état change selon
mon point de vue et ainsi entendre les peurs qui sont derrière les sensations.
Une autre phrase qui témoigne à la fois de la peur qui se manifeste et du
lâcher prise mental : « c’est normal, c’est flippant mais c’est
normal ».
Et là je reviens à l’idée/sensation que je suis à la fois ce qui
vit la peur et ce qui peut l’observer ? Cela vient d’un coup sans que j’y
ai réfléchit nécessairement. Une fois de plus, j’ai choisi la confiance,
l’ouverture. Et c’est de cette façon que l’amour et la lumière grandissent et
nourrissent de l’intérieur.
Une image revient aussi régulièrement, c’est celle
de la croix remplacée par le cercle. Mais l’un comme l’autre ont un centre et
celui-ci représente l’être. La croix c’est l’apprentissage fondé sur les rôles
de victime, bourreau sauveur régit par la loi des contraires, par les notions
de mérite, de punition et de récompense où le sacrifice est perçu comme une
perte, une lutte, une souffrance et où il représente le summum d’un individu. Considérant que la souffrance est nécessaire pour comprendre, pour se tourner
vers le ciel, en fait s’échapper de la condition humaine en rejetant le corps
physique. Et selon la notion de mérite, le sacrifice est perçu comme le don de
soi jusqu’à la mort où la gloire est placée dans un futur hypothétique,
invisible. D’autant plus invisible qu’il passe par les souffrances du corps
physique.
L’idée du cercle est davantage centrée sur la connaissance de l’être
véritable, de l’origine cosmique et surtout de la notion de fractale où le
divin est intérieur, où la transcendance est la capacité à prendre du recul
dans l’instant, à s’élever au-delà des conditionnements, des croyances à
revenir au centre et à accueillir les mouvements internes.
Il ne s’agit plus de
gagner l’amour en sacrifiant le corps mais d’embrasser tous les aspects de
l’être, de l’humain, du corps physique, de contempler l’unité, de réaliser que
chaque aspect est précieux que l’harmonie est constante, qu’elle est le
principe même du maintient de la vie, de son épanouissement. Et que le pouvoir
créatif de l’humain se situe dans la reconnaissance du soleil intérieur…
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées