12 04 J’écris ce qui suit
avant de publier ce que j’ai vécu les 10 et 11 parce que je suis déjà passée à
autre chose émotionnellement, mais avec le recul, je peux voir comment la dualité et ses
mécanismes procèdent pour que nous puissions devenir autonomes et souverains,
depuis l’unité intérieure, la reconnaissance que tout est en soi.
J’ai
parlé de la sensation que nous étions en train de lâcher le rôle de sauveur
individuellement et collectivement. Évidemment ça se perçoit en étant face aux comportements apparemment insensés des gouvernements qui arrivent en même temps que les fêtes Pascales. L'invitation à observer notre rapport à toutes formes d'autorité et à possiblement lâcher le rôle du sauveur.
Cela demande de prendre du recul sur les
informations, de poser un regard objectif sur ce qui est, puis de faire
fonctionner sa raison, tout en percevant les choses au-delà des apparences.
C’est le fait de prendre du recul sur nos propres réactions, d’accueillir nos
peurs, ou déjà de les reconnaitre au niveau mental et de ne pas les nourrir, qui
permet de s’élever vibratoirement et d’être moins perméable aux énergies, aux
ambiances extérieures.
Même quand on sait qu’elles sont des reflets de nos
propres limites, souffrances, stratégies de traitement de la peur, ça n’est pas
toujours facile d’oser y faire face en substance.
Du moins, ça n’est pas encore
un réflexe naturel, une habitude, et je commence par observer les résistances,
par apprendre à lâcher prise sur les pensées et par accueillir la peur dans des
situations relativement aisées.
Aisées dans le sens où elles sont accessibles
facilement et dont la moindre résistance fait qu’elles sont moins intenses.
Pour
mon cas, c’est la situation de dépendance aux cachets qui catalyse à la fois
une peur liée à l’idée que j’aie manqué d’amour et représente la solution de
survie la plus rapide. Déjà constater cela, voir comment la représentation
qu’on se fait des choses est déterminante va aider à changer cette imagerie
interne qui nous enferme et nous protège en même temps.
Le
rôle de sauveur est fondé sur l’idée du manque et du besoin d’amour qui sera
obtenu par la reconnaissance extérieure, par le faire, par les actions que nous
allons mener afin de recevoir cet amour. Cela engendre des stratégies
inconscientes et tout un arsenal de croyances sont activées générant un
comportement stéréotypé.
Le
sauveur est aussi généré par la victime, il se déploie depuis le vécu, depuis
l’enfance et la vision binaire qui sépare les humains en "bons" et en "méchants".
C’est le mental inconscient qui vient au secours de l’enfant en soi et la raison
qui stimule les comportements qui visent à aider les autres. Ou l’inconscient
qui établit des barrières autour de l’enfant blessé, sur le plan sensoriel et
le mental qui projette le mal-être issu de la vision binaire par l’accusation.
Les blessures de l’enfant ne sont pas accessibles à la fois parce que les
réflexes de survie sont générés automatiquement et parce qu’ils sont validés
par le mental sécurisé par cette vision basique des choses, par cette vision
qui classe les autres dans des cases.
Le
sauveur veut faire le bien autant par nature parce que notre essence est amour
et parce que le fait de vouloir contribuer au bien-être est naturel, voire
vital parce que l’amour, l’énergie se déploie de façon exponentielle par
nature.
Mais
dans cette optique, les pensées négatives, les émotions négatives vont être
interdites. Le sauveur a tellement souffert en tant que victime qu’il ne
supportera pas de faire le mal et il s’imposera une discipline de fer, un
contrôle permanent sur ce qu’il ressent et sur ses pensées perçues comme
injustes.
La peur de se sentir coupable va conditionner ses actes, ses pensées
et limiter son potentiel, celui de savoir qui il est au-delà des masques. Il devra sacrifier ses propres besoins pour prendre
soin des autres et même s’il voulait prendre soin de lui, il se connait si peu,
si mal, qu’il les ignore. Du moins il connait ceux qu'on lui a transmis et qui sont relatifs aux besoins de base du corps physique. Besoins qui varient selon les époques, les modes, les prises de conscience, les recommandations médicales...
L’estime
de soi est dépendante de ses actes et de ses pensées qu’il veut positives tout
comme les émotions. Il associe le bonheur au faire, à l’accomplissement de sa
vocation, de sa mission de vie, lorsqu’il est croyant ou spirituel.
Ce
que je dépeins ici n’est pas mauvais en soi, c’est juste une série de
comportements conditionnés et limitants qui empêchent de savoir qui on est
véritablement, qui nous maintiennent dans la lutte, le besoin de contrôle et la
souffrance.
C’est un personnage conditionné qui nait de l’idée du manque
d’amour et qui croit que l’amour se mérite, qu’il faut agir pour cela et que plus
on souffre, plus on est récompensé. Ainsi, le sauveur croit qu’il doit porter
les fardeaux des autres, il pense ressentir la souffrance des autres sans se
rendre compte que c’est l’enfant en lui-même qui résonne vibratoirement avec
l’état d’être de l’autre.
Il est pris au piège dans ce jeu de rôle parce qu’il
peut sentir un léger soulagement lorsqu’il est remercié par ceux qu’il a aidé.
Ce qui va l’amener à toujours en faire plus pour satisfaire les besoins des
autres, de son conjoint, de ses enfants, des personnes qu’il assiste, au mépris
de ses propres besoins. Il croit soulager sa propre souffrance mais comme les
émotions refoulées sont vivantes, comme elles ont besoin de s’extérioriser,
lorsqu’il se trouve dans une situation ingérable, il sera submergé.
Ce
qui va encore plus renforcer les stratégies, les croyances, les souffrances,
l’incompréhension, le sentiment d’échec, la confusion.
Le
désir de contribuer, le goût d’aller vers les autres est naturel et bénéfique
mais si on le fait dans cette optique, par besoin, par nécessité, on s’enferme
dans des croyances, dans le triangle dramatique, sans se rendre compte qu’on
devient le bourreau de notre système émotionnel et du mental, sans se rendre
compte que nous sommes agis par les mécanismes inconscients automatiques gérés
par le cerveau reptilien. On ne voit pas que ces stratégies sensées protéger
l’enfant en nous l’étouffent et entretiennent les souffrances, les croyances
limitantes.
Qu’on
ait été victime ou pas, tant qu’on perçoit les choses en termes de "bien" et de
"mal", de "méchants" et de "gentils", on est agit par des mécanismes inconscients et
on ne sait pas qui on est réellement. On s’identifie à un personnage, à des
stratégies automatiques, sans même s’en rendre compte.
Dans son système de
croyances inconscientes et celles qui sont validées par la raison, valorisées aussi par la société, le sauveur
n’a pas le droit à l’erreur, il est rempli d’interdits, censure son moi
véritable, l’expression spontanée en lui, il s’interdit de rêver sauf dans le
cadre autorisé par les religions ou s’il s’intéresse à la spiritualité, il
imaginera un monde idéal où les méchants n’existent pas puisqu’ils sont en
enfer.
Il attend un sauveur extérieur, le retour du christ, l’arrivée massive
d’extra-terrestres.
Il perçoit l’existence d’autres êtres, d’autres mondes,
d’autres réalités mais les interprète toujours selon la logique du bien et du
mal.
Ceci
dit, je ne juge pas, je constate simplement ce qui se vit en moi dans ce jeu de
rôle qui a été mis en évidence lorsque j’ai cru avoir contracté le virus. Là
encore, je ressens des drôles de sensations qui pourraient être assimilées aux
symptômes décrits mais comme ceux-ci sont ressentis depuis près d’un an, je n’y
attache pas plus d’importance que ça.
Je reviens plutôt à l’observation neutre,
à l’ouverture, à la vision objective des effets des croyances, de la peur, sur le corps physique.
Je
ne force rien dans le désir d’abandonner les rôles, les croyances inscrites
dans les gènes, ou transmises de génération en génération, ni les stratégies de
fuite, de déni…
Je
perçois au-delà de tout cela, le potentiel de chaque corps et le lien entre la
façon dont je traite les infos et l’effet dans la réalité, la sensation, les
pensées, l’état d’être.
Je perçois autant les limites que les fonctions ou
potentiel illimité des corps physique, mental et émotionnel. Tout comme celles
des stratégies, des rôles, des croyances et des conditionnements.
Je
constate comment la vision change lorsque je focalise l’attention du mental sur
un objet ou un autre et comment le fait d’observer objectivement crée une forme
d’ouverture, la capacité à percevoir au-delà de la notion de bien et de mal.
Comment cela ouvre les perspectives, modifie l’état d’être et la représentation
que je me fais des choses.
Comment en changeant l’image que j’aie d’une chose,
d’un concept, une sensation d’ouverture est ressentie et la perception
s’élargit.
Comment cela impacte aussi directement ma capacité à accueillir
l’émotion et à pouvoir en comprendre le message.
Comment
le fait de prendre l’habitude de me tourner vers l’intérieur renforce le
sentiment d’unité, révèle la puissance du mental et de l’émotionnel.
Ils ne
sont plus perçus comme des simples outils mais comme des intelligences au
potentiel plus ou moins bridé.
Le potentiel de chacun d’eux est illimité et on
en perçoit les capacités à mesure qu’on apprend à observer dans le détachement.
Les sens sont aussi perçus comme des moyens de capter l’information et selon la
façon de les traiter soit par les mécanismes automatiques soit dans
l’ouverture, l’accueil, comment ils s’affinent et perçoivent au-delà de la
forme.
Mais je n’en suis pas encore à explorer leur capacités
extrasensorielles, du moins pas tel que c'est décrit généralement, je constate seulement comment le fait de lâcher les
automatismes mentaux, les croyances, permet de percevoir au-delà de la forme,
de la vision binaire. Et c'est déjà tout un univers qui s'offre à moi.
Comment chaque système de croyances modifie la perception
du réel et l’interprétation qu’on s’en fait, comment c’est très lié. Et comment
en lâchant ces systèmes on s’ouvre sur une perspective beaucoup plus large,
plus affinée, plus sensible. A mon avis, c'est cela développer les sens ou utiliser les facultés extrasensorielles. Et comme c'est exponentiel, tout est question d'ouverture.
Le
sauveur envisage le mental comme un juge honnête, la raison comme son
gouvernail et son protecteur. Ce qui en soi n’est pas tout à fait faux, de ce
point de vue.
Mais dans l’accueil des émotions, l’écoute de l’enfant en soi,
l’ouverture d’esprit, le mental apparait comme une intelligence exponentielle dont
le potentiel est illimité.
Dans son aspect créatif et sa capacité de projection
en association avec le corps émotionnel, dans la cohérence et l’alignement
intérieur ou l’expression du vrai moi, il est perçu comme un voyageur capable
de franchir les frontières supposées de l’espace et du temps.
On dit que le
fait d’être dans le passé ou de se projeter vers le futur est ce qui nous
empêche de goûter à l’instant présent mais on ne voit pas tout le potentiel
dans cette faculté. L’imagination est un outil formidable, capable de produire
les plus belles œuvres et les artistes en témoignent.
Les
méditations guidées sont aussi un moyen d’utiliser cette fonction mais ça reste
limité puisqu’il s’agit de prendre une direction donnée, de suivre une voix
extérieure.
La
méditation qui consiste à juste observer, à laisser passer les pensées sans s’y
accrocher nous permet d’aller au-delà de la vision binaire et d’être ouvert,
réceptif.
On va peu à peu suivre l’élan, l’idée, partir en voyage sans carte,
sans objectif, juste en se laissant porter par l’imaginaire. Des images se
forment, un mouvement nous emporte, on est en projection de conscience sans
même l’avoir voulu.
J’ai
eu l’occasion de faire un voyage dans la peau d’un aigle il y a quelques temps
parce que j’avais fumé un pétard et parce que la musique m’avait donné l’élan
de partir. J’ai mis ça sur le compte de l’effet du produit mais en fait, le contexte
de cet état de voyage conscient, c’était juste la détente, autant mentale que
physique, procurée par le produit et la musique a été le déclencheur.
Je
dis ça parce qu’hier, en cliquant sur le lien de "la boite à idées" de Lulumineuse, il était écrit que la réponse était dans le 6ème
chakra. En lisant cela, je me suis dit que je ne connaissais pas vraiment ce
centre et si je ne cherche pas à en savoir plus c’est parce que ça parait de
plus en plus évident que c’est encore une question de degré de conscience.
Le
mental peut être utilisé selon différentes croyances et plus on l’observe plus
on constate qu’il a toute une gamme de potentiel dont celui de la projection, de
l’imaginaire. Tout le monde le sait et utilise l'imagination mais l'aborder par le biais de l'énergie, dans la libération des croyances, c'est autre chose. Je me suis souvenue que Lulumineuse avait fait des articles au
sujet des chakras et j’ai cliqué sur l’audio du 6ème.
[Il
a fallu que je tombe sur cette invitation pour regarder ce qu’elle dit à propos
des chakras. Comme je l’ai dit plusieurs fois, je suis l’élan et j’aime
apprendre par moi-même. Et surtout comprendre comment ça fonctionne de l’intérieur.
Du coup je n’ai pas écouté les autres mais pour ceux qui le voudraient je mets
le lien en dessous.]
« L’aventure
des 7 chakras »
http://www.lulumineuse.com/pages/l-aventure-des-7-chakras.html J’ai donc
fermé les yeux et me suis laissée aller. Je me suis à nouveau retrouvée à voler
au dessus d'un paysage vallonné, dans la peau d’un aigle. Même si cela m’était suggéré par
la voix de Lulumineuse, elle n’a fait que déclencher le processus et j’étais
bel et bien dans la peau de l’aigle avant même qu’elle ne le désigne. Ceci m’a
ramené au potentiel immense du mental dans son aspect imaginaire qui fait appel
aux deux lobes du cerveau et au souvenir que ce sont ces voyages ou décollages
du mental ou sortie de corps qui m’avaient aidé à endurer les abus sexuels de
mon père dont je ne gardais ainsi aucune image. Dans
un moment où je prends de plus en plus conscience de l’effet des croyances sur
l’état d’être et où je perçois comment le mental panique, tourne en boucle ou
se pose mille questions, se souvenir de sa capacité à rêver, à se projeter,
cette info est venue comme une grande bouffée d’oxygène. Là encore, le rôle de
sauveur est caractérisé par le contrôle permanent du mental sur les pensées
dites négatives et sur la rétention des émotions associées à ces pensées et dans
ce contexte, il est difficile de lâcher prise et de faire confiance au corps
émotionnel, au corps physique.
Pouvoir ressentir les bienfaits de ces
projections sans chercher à aller quelque part, sans vouloir fuir la réalité,
juste en étant conscient de ce potentiel, est très libérateur pour le mental.
J’ai pu sentir comment cela avait allégé considérablement la vibration, comment
cela m’a élevée au-delà des apparences dramatiques et par-dessus tout comment
le fait de reconnaitre le mental comme un partenaire, un ami, me ramène à la
puissance de ce corps, à son potentiel infini.
Visualiser pour créer est mal
compris parce qu’on occulte le rôle de l’émotionnel qui est un partenaire et
c’est l’intention, la vibration qui est captée/rayonnée. Pouvoir observer et lâcher les mécanismes des rôles, permet d'élever la vibration, ce qui change peu à peu les expériences, la vision qu'on a d'elles. Les croyances du sauveur fondées sur la notion de devoir, de sacrifice, d'illégitimité, font qu'on n'ose même pas visualiser. On aura tendance à croire que c'est impossible, pas à notre portée ou que c'est un processus difficile. C'est aussi ce qui est intéressant dans le fait de contacter l'enfant en soi, d'être ouvert et de lâcher les étiquettes, conditionnements parce qu'alors, on retrouve les facultés innées de l'enfant. Oui ça peut sembler bien compliqué mais ce sont justement toutes les croyances et étiquettes qui rendent confus des mécanismes naturels que les enfant utilisent sans le savoir. Nous avons actuellement l'occasion d'aller au delà de ces schémas qui ont crée des relations humaines et un monde en souffrance.
La
victime se sent mieux quand elle passe de l’identification à la victime à celle
du sauveur et elle va ainsi pouvoir mesurer, sentir, la force de l’amour, sa
puissance, sa valeur. Elle sera à la fois confortée par ce positionnement et
dans son intuition quant à ce qu’est l’amour, comment il peut s’épanouir dans
la relation d’aide et sa motivation est autant liée à la nature de l’être
qu’elle relève des stratégies.
Elle prendra confiance dans sa capacité d’aimer,
dans sa propre valeur et renforcera son système de croyances jusqu’au jour où
celui qu’elle aide va avoir un comportement qui va la décevoir. Parce que dans
ce positionnement, il y a beaucoup d’investissement et des attentes
proportionnelles à l’énergie qu’elle donne. Elle culpabilisera en pensant
qu’elle a fait quelque chose de mal, qu’elle n’a pas assez donné puis se
révoltera aussi par moments mais la colère sera le plus souvent dirigée sur
elle-même.
On peut voir comment les aidants, infirmiers ou autres sont parfois
stigmatisés et rejetés parce qu’ils sont potentiellement porteur du virus. C’est
en ce sens que je parle de prise de conscience collective quant au rôle de
sauveur. Où chacun peut observer son mode de fonctionnement et percevoir ce qui
le pousse à agir en ce sens.
Ceci dit, il n’est pas question de s’empêcher mais
juste d’observer en toute honnêteté et transparence afin de sentir l’intention
qui nous motive. Là encore on verra que c’est un mélange de pulsion d’amour pur
et une réaction relative aux rôles.
Ce qui me guide, c’est l’élan spontané et
quand je me rends compte que j’agis dans ce mode de fonctionnement ou selon la
stratégie du sauveur, j’en prends juste note.
Souvent quand on prend conscience
de la force de l’intention/vibration et encore plus quand on s’est identifié
aux rôles, c’est de sombrer dans la culpabilité et d’avoir tendance à se
renfermer, à ne plus oser agir.
En suivant l’élan spontané sans le freiner,
sans douter de sa pertinence, on pourra avec le recul, observer ce qu’il nous
enseigne. Autant à propos des rôles, de l’attachement aux croyances que
vis-à-vis de l’essence même de l’être qui par nature est amour, qui est de ce fait poussé à aller
vers l’autre. On le voit clairement chez les enfants très jeunes tout comme
chez les animaux comme les chiens. Les caractéristiques spécifiques de ces deux
êtres, c’est l’authenticité et la spontanéité qui se perd à mesure qu’ils
grandissent adoptant les codes des adultes.
15h
Il y a comme un sentiment de gratitude dans l’air, une paix, un silence qui
fait du bien. C’est comme si la nature et les gens étaient au repos. Autant
vendredi l’ambiance était morose autant aujourd’hui tout semble beaucoup plus
léger, aérien même.
Ceci dit, c’est un sentiment intérieur mais ça semble se
refléter à l’extérieur.
J’ai été étonnée que la voisine d’en haut me dise
qu’ils avaient pris conscience du bruit que générait leur enfant et de la gêne
que ça pouvait m'occasionner. Là encore, le non jugement, la sincérité et
l’accueil de l’enfant en soi change les choses naturellement.
Quand j’étais au
jardin, un idée revenait souvent, c’est le fait que « ce qu’on l’on fait à
soi-même c’est comme si on le faisait aux autres ». Que ce soit positif ou négatif. Pas seulement d’un
point de vue vibratoire mais aussi du fait que nous soyons tous issus et partie
intégrante de la même conscience.
Cela devient de plus en plus évident et ça
répond à l’accueil du sentiment d’illégitimité qui génère les croyances,
l’attachement au rôle de victime, de bourreau et de sauveur.
Une réponse à une
question évoquée lors d’une de ces conversations avec l’enfant intérieur et les
aspects qui se croient indignes...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées