"Être centré", c’est aussi perdre l’habitude de penser à la place des autres. Il a
fallu que je passe plus d’une heure au jardin pour me rendre compte que j’avais
encore projeté ce que je suis/pense sur les autres.
J’essaierais de me souvenir que
commencer une phrase par : « j’imagine que… » en essayant de
penser à la place de l’autre, est une forme de projection de conscience qui est
inappropriée et peut mener à des quiproquos.
Je savais déjà que j’avais du mal
à écouter l’autre mais je n’avais pas tout à fait conscience de cette tendance
qui maintenant que je l’ai relevée s’avère être récurrente, à carrément penser
à sa place.
Non seulement c’est un manque de respect mais en plus c’est
complètement erroné puisque chacun est un sujet unique. Même s’il existe des stratégies
de survie, des croyances, des rôles, des conditionnements et donc des modes de
pensée similaires, automatiques, chacun les utilise selon sa personnalité, son
vécu, ses expériences et ce qu’il en a conclu.
C’est un peu le travers de ces
"modèles psychologiques" parce qu’ils on tendance à généraliser tout comme les
classements des maladies qui tiennent compte uniquement de l’aspect physique ou
physiologique des symptômes.
On peut même élargir ça aux théories en tous
genres. Mis à part les approches scientifiques qui se fondent sur des
statistiques en prenant en compte l’ensemble des facteurs déterminants d’une
question, le reste est plus proche de la croyance que de la vérité.
Déjà,
arriver à exprimer ce qu’on pense peut être parfois compliqué tout comme ce qu’on ressent alors essayer de
se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de penser pour lui/elle, est pure
illusion.
Heureusement
que je ne suis plus autant identifié au mental ou à ses modes de fonctionnement
parce que j’aurais été submergée par la honte, la culpabilité.
Cette
supposition insensée m’apparait tel quel seulement maintenant et après avoir
entendu le jeune en question me raconter sa version des faits, de cette fameuse
chasse au sanglier nocturne. C'est en l'écoutant que j'aie pris conscience de mon erreur parce que sa perspective n'avait rien à voir avec ce que je supposais. Mais sur le coup, j'ai plus ou moins laissé ça de côté continuant à suivre l'élan du moment.
Je commence à repérer peu à peu les mots utilisés
par les personnages de victime, bourreau et sauveur et c’est utile pour
justement revenir au centre, à la raison ou à la conscience neutre, lucide. Pour revenir directement à l'écoute.
Je
m’amuse à reconnaitre le vocabulaire de la victime qui utilise souvent les
termes de « jamais, toujours, encore », victime ou bourreau qui
accusent, condamnent, qui comme le sauveur d’ailleurs ont un langage
extrémiste, dramatique, radical.
Repérer pour mieux se détacher et prendre du
recul. Mais rester au niveau du mental, du raisonnement et de la logique peut empêcher d'aller en profondeur et on peut se perdre.
Déjà plusieurs fois, les expressions comme « tourner 7 fois sa
langue dans la bouche avant de l’ouvrir » ; « prendre le temps
de réfléchir avant de parler, prendre le temps de se pauser au lieu de
foncer » ; « prendre l’habitude de se centrer » revenait de
temps en temps.
Mais comme souvent même les voix internes qui sont pourtant
douces ne sont pas écoutées...
Je réalise à la fois que je ne sais pas écouter ce
qu’on me dit ni trop ce qui est perçu à l’intérieur mais ce qui me rassure, c’est
que ça ne crée pas trop de dommages au niveau de l’ego ou du mental. Niveau ressenti ou émotionnel ça fait ressortir de la culpabilité que je ne veux pas voir. C'est déjà pas mal d'être consciente que ça bloque et de ne rien forcer.
Cela explique
peut-être pourquoi j’ai été inspirée ces derniers jours à envisager la vie
comme un jeu. C’est clair que le fait de dramatiser est typique des rôles du
triangle de Karpman et le fait de s’y identifier pourrit littéralement la vie.
Là encore, la force des croyances ou plutôt de l’identification au mental, aux
stratégies, donne de l’intensité au ressenti créant une vision faussée de la
réalité.
Parfois je me dis que cet usage de médicaments ne me facilite pas la vie en ce sens parce que lorsque l’effet passe, je suis beaucoup plus calme et silencieuse. Mais d’un autre côté, comment reconnaitre et lâcher les conditionnements, apprendre à laisser passer les vagues émotionnelles si elles ne s’expriment pas parc que ce silence est souvent juste une forme de conditionnement, une habitude à ne pas vouloir faire de vagues.
Là encore,
l’effet de la dualité est démontré dans sa version révélatrice et la stratégie de fuite semble faire partie d'un plan inconscient pas si négatif.
Je vois aussi que souvent quand je lis des commentaires de remerciements, j’ai
tendance à glisser, à passer du témoignage à "celle qui sait". Apparemment 5
heures de sommeil n’ont pas suffit à équilibrer le choc émotionnel de
l’info « stratégie
guerrière » pour régler le problème de l’intrusion des sangliers. Et vient s'ajouter cette culpabilité qui même si elle n'est pas prise au sérieux crée des réactions internes.
J’ai
bien senti que ça créait du stress en
moi, des questions, des doutes, que ça m’avait coupé la faim hier soir,
réveillée trop tôt et en sueur ce matin et malgré que je sois convaincue que
"l’écoute" du ressenti soit la meilleure façon de revenir à l’équilibre, à la
paix, la raison, il y a encore de la résistance et ça reste flou dans la façon d'aborder les choses. Mais c'est justement ce genre de situation, qui m'amène à prendre du recul et à être plus à l'écoute de ce qui se dit, se ressent à l'intérieur.
Parmi les pensées qui s'expriment, il y a celle que je pourrais qualifier d'expression de la culpabilité mais comme elle n'a pas un ton agressif, je le prends plutôt comme une invitation: souviens toi que
chaque fois que tu "donnes un conseil", celui-ci s’adresse d’abord au mental ou à
toi-même.
Depuis
quelques minutes, j’ai des sensations de brûlure dans le dos. Je vide le mental
des pensées que ça fait émerger et pour le moment aucune émotion n’apparait. Il
y a bien un peu de culpabilité par rapport à la clope et par le fait que je sois
sortie sans mettre le foulard sur le nez. Même si ça peut sembler insuffisant
comme barrière physique c’est déjà un symbole qui aide le mental à ne pas focaliser sur la peur puisque pour le moment ça déclenche des stratégies d'évitement, de fuite et de déni.
Je me
contente d’observer cela sans en rajouter et sans nier ce qui se passe au
niveau des pensées et réactions émotionnelles qui pourraient se manifester.
Un
peu de tristesse semble se manifester mais elle peut tout aussi bien venir de
ce qui a été perçu ce matin, comme un sentiment d’avoir été excessive dans mon
interprétation des faits, mon délire même, si je me fie à ce que le voisin a
exprimé de cette expérience.
Là encore, revenir au centre. Le manque de
sommeil, le stress détourné en dérision, m’amènent à parler au corps physique, à
être honnête avec lui.
Je ne lui ai pas encore parlé de cette culpabilité ou du
moins je ne lui ai pas adressé puisque ce geste est physique et qu’il est
inutile d’en rajouter. Je ne veux pas lutter non plus pour arrêter de fumer
mais plutôt essayer de revenir à l’observation quand l’envie se manifeste, voir
ce qui émerge si je contrains cette envie.
Puis je crois aussi que je suis
fatiguée autant par le fait qu’il semble que j’accumule le stress en évitant de
le sentir au moment où il se présente que par le manque de sommeil. Psychologiquement fatiguée de tout
décortiquer. On verra la suite.
Difficile
de faire la part des choses entre projection de la peur, réalité, fiction du
coup je ne m’en soucie pas plus que ça ou je n’en rajoute pas. Juste
l’honnêteté, la transparence. Difficile aussi de ne pas focaliser sur la
sensation et le risque de prendre un bout de cachet ne sera pas une option
impossible ou à critiquer si j’en ressens l’élan et quelle qu’en soit la
motivation.
Bout de cachet pris et tant pis même si c’est du déni, du rejet, je ne me sens pas capable de ressentir la peur, de changer mes habitudes brusquement d’autant plus que ça commence par la libération des croyances et conditionnements donc au niveau du mental. pas non plus la peine de rajouter de la culpabilité d'être dans le déni alors que j'ai moins peur de la peur.
5 04 "C’est la vib' qui compte !" J’ai mis un point d’exclamation parce que c’est en observant l’acharnement du voisin à laisser son appareil soi-disant sensé éloigner les taupes par des ultrasons malgré que je lui ai dit que j’avais trouvé des insectes et une chenille morts en travaillant la terre à proximité de cet appareil que la colère est montée.
Je ne sais pas si c’est son entêtement qui m’agace le plus parce que non seulement la taupe ne part pas mais elle semble le narguer en continuant de naviguer dans son jardin ou
si c’est parce qu’il ne tient pas compte de ce que je lui ai dit.
La colère est
passée et j’utilise cet incident pour revenir à cette vib', à la qualité de ce
que je vibre, la pureté, dans le sens d’authenticité, et puis au centrage avant
d’agir, quand je commence à critiquer, à me critiquer, parce que c’est sournois.
Hier
en observant l’état d’être, comment je me sentais de plus en plus mal, j’ai pu
voir et sentir comment l’idée que je me fais de moi-même, le fait de douter
suite à l’interprétation injuste des faits, m’a finalement miné le
moral en profondeur.
Là encore la vibration n’est pas perceptible par sensation
comme on pourrait s’attendre à vibrer littéralement mais par l’observation, on
en voit les effets comme ce qui se passe lorsqu’on jette un caillou dans l’eau. On reconnait l’onde, l’énergie qui agit par ces ronds qui se propagent dans l’eau.
Ce qui
pour nous revient à parler de l’état des pensées, des émotions associées lorsqu’ensemble
elles forment des croyances. Ce sont "nos ronds dans l’eau", les marques de l’effet
de la vibration qu’on génère.
Et plus on lâche prise sur les pensées/émotions
associées, celles qui forment les croyances plus on permet à la vibration d’être pure, dans le sens d'expression directe, de qualité de fréquence et les pensées émotions s’exprimeront
en conséquences, encore comme la marque de la qualité de cette vibration.
Il
y a aussi la peur de la maladie, l’autocritique pour l’usage de clope, la folie de ce geste puisque la fragilité pulmonaire est un facteur aggravant en cette période. Parce
que même si les traces d’avions ne sont pas visibles lorsque le ciel est dégagé
ou sans ces nuages parallèle, la couleur du ciel est rarement bleu ciel
justement, un bleu typique à la fois profond et clair.
Bon là aussi, la
question à me poser, c’est qu’est-ce que je fais de cette info ? Et en me posant au
centre, je reviens à l’importance de choisir la fluidité dans l’action.
De l’idée
à l’action, sans douter. Que ce soit
celle de sortir en se mettant un foulard sur le nez et la bouche comme je le
fais selon l’état du ciel et surtout pour le goût amer que ça me laisse ou celle de sortir sans.
Je ne sais
toujours pas si ce goût est une réalité extérieure ou intérieure, mais
plusieurs fois j’ai noté que je le sentais alors même que je n’avais pas de
pensées de peur ou de suspicion au sujet des épandages.
Peu importe, ce qui compte, c'est d'utiliser ces circonstances pour continuer d'apprendre à laisser sortit et passer ce qui émerge. Les pensées de colère, les critiques, les jugements que je projettent vers l'extérieur sont à prendre pour moi-même; Dans le sens où elles sont l'expression de ce qui est refoulé en moi mais qui par le biais du mental se manifestent quand même.
Peu importe, ce qui compte, c'est d'utiliser ces circonstances pour continuer d'apprendre à laisser sortit et passer ce qui émerge. Les pensées de colère, les critiques, les jugements que je projettent vers l'extérieur sont à prendre pour moi-même; Dans le sens où elles sont l'expression de ce qui est refoulé en moi mais qui par le biais du mental se manifestent quand même.
La
colère extériorisée a ici son importance, celle de revenir à la conscience qui
observe et à sentir comment ça change mon état d'être, mes pensées, ma façon de bloquer sur les sensations ou pas.
Puis
un message important aussi, "si tu ne veux pas que les choix des autres t’affectent
concentre toi sur ce que Tu veux et fais ce qu’il faut pour cela". En l’occurrence,
revient au centre et laisse passer les vagues de colère, de peur…
J’ai
mis de la musique du Brésil pour aider à revenir à plus de calme, de
neutralité. Plusieurs fois hier, un seul mot venait me calmer « focus ».
Ce qui veut dire que c’est là le meilleur moyen de rassurer le mental, de ramener le focus vers l'intérieur et juste laisser faire, être, sans s'attacher à quoi que ce soit.
Impossible de le faire taire, de l'empêcher de cogiter mais en le laissant être, parler, sans chercher à le changer, déjà, ça va beaucoup mieux. D'où l'intérêt des méditations, celles où on laisse passer le flot des pensées. C'est comme une vidange naturelle pour le mental qui bénéficie à l'être tout entier.
Impossible de le faire taire, de l'empêcher de cogiter mais en le laissant être, parler, sans chercher à le changer, déjà, ça va beaucoup mieux. D'où l'intérêt des méditations, celles où on laisse passer le flot des pensées. C'est comme une vidange naturelle pour le mental qui bénéficie à l'être tout entier.
Je reviens du jardin et une fois de plus, je constate comment ce contact équilibre naturellement le mental, et par conséquent l'émotionnel puisque je suis de fait dans l'observation, la position de l'élève qui apprend, qui est heureux d'apprendre, de le faire en sachant que la nature est le maitre et qui se réjouit de récolter les fruits de cette collaboration. Quand j'y suis, le mental cogite encore mais peu à peu, il revient à plus de calme, à une logique simple, à une vision plus objective, plus juste.
Cette expérience m'a montrée encore une fois l'impact de la culpabilité, la façon dont la transparence, la sincérité avec soi-même et l'acceptation, changent doucement la perception, les sensations, la vibration. Davantage de clarté, de légèreté sans avoir nié ce qui se présentait. C'est déjà beaucoup et largement suffisant.
La
transparence et l’honnêteté en l’occurrence, c’est entendre à la fois la voix
qui dit « oh la honte d’être dans la projection, l’abus de pouvoir dans le
fait de penser à la place de l’autre » puis celle qui répond « on s’en
fout de ce que pense les autres de nous » et celle qui finalement
reconnait que ça compte en disant « ben non, on ne s’en fout pas tant que
ça ». Idem pour l’image qu’on donne de soi quand toutes les vox internes
ont donné leur point de vue sans qu’on en retienne une plus que l’autre, une
détente intérieure se met peu à peu en place pour finir par une sensation de
cohérence, de paix et d’unité.
Une sensation qui se traduit par le sentiment de
paix et par des pensées moins nombreuses et même par le silence. Le sentiment d’être
une équipe forte par la complicité, l’amitié qui s’installe un peu plus à
chaque fois que la transparence, l’écoute et le respect mutuels se manifestent.
Toute cette cogitation, ces questions, ces projections extérieures pour m’amener
à reconnaitre chaque voix interne, à leur laisser la libre expression et à
contempler le déroulement d’une conversation qui touche à la blessure originelle.
Celle qui montre le manque d’amour de soi qui s’exprime par le rejet de
certaines d’entre elles, le déni de soi par la façon dont elles sont repoussées
ou projetées vers l’extérieur sous forme d’accusation, de reproches ou de
"penser à la place de l’autre".
Comment la dérision, le fait de minimiser
certaines pensées est une forme de violence, de manque de reconnaissance et d’acceptation.
Derrière cela se cache et se révèle le déni, la brutalité, le rejet des
différences, l’intolérance, la volonté de contrôle.
Et il suffisait juste de
leur donner la parole sans s’attacher à aucune d’elles, sans vouloir donner
raison à l’une plus qu’à l’autre pour que l’amour circule librement.
Dans cette
observation, ce qui est intéressant à noter, c’est que la conversation se passe dans le calme, chaque voix s'exprime comme dans une conversation entre personnes qui s'aiment, se respectent ou dont le but est commun, s'entendre.
Finalement, toutes les stratégies utilisées, déni, rejet, partent d’une idée de
base faussée, d’une perception interprétée par le passé à un moment clef qui a
mis en activité les modes de défense. Une perception d’alors qui était fondée
sur des faits vécus dans l’incompréhension, la solitude, entrainant l’élaboration
de croyances et de stratégies de repli, de défense.
C’est aussi pour cela que
le fait de donner la parole à ses voix exprimant les sentiments vécus dans l’enfance,
restaure la communication et la bienveillance par l’écoute silencieuse, par le
seul fait de laisser parler ces voix du passé.
Et ces voix n’attendent qu’une
chose c’est d’être entendue, rassurée dans leur seul droit à exister. Ce qui me
ramène aussi à la sensation que j’éprouve quand j’entends l’enfant d’en haut
dire « papa ? » avant même qu’il ne pose une question.
Il y a
dans l’intonation un point d’interrogation avant même que la question soit
formulée.
Je me dis à la fois "quelle responsabilité pour le parent" avant de
ressentir que l’enfant ne fait que tester son père. Il semble juste vouloir
attirer son attention. Une façon de dire: "tu es là pour moi ?"
C’est de l’ordre du ressenti et encore une fois je ne
vais pas penser à la place de l’enfant mais la façon dont ça résonne en moi, me
renvoie précisément à ce qui se passe à l’intérieur et comment très souvent, je
fais diversion pour ne pas entendre ces voix apeurées au dedans.
Ce qu’explique
aussi Magali dans les messages qu’elle reçoit de Miriadan lorsqu’elle parle des
égrégores qui sont comme nos propres enfants. Le truc c’est juste de laisser s’exprimer
les voix et de constater comment ça s’apaise naturellement une fois qu’on
arrive à l’idée, à l’impression du manque d’amour.
C’est à la fois une idée et
un fait tant qu’on ne veut pas écouter ces voix d’enfant en soi et tant qu’on
croit qu’elles veulent qu’on leur réponde. D’ailleurs comment expliquer l’amour
à un enfant si ce n’est qu’en lui donnant l’occasion de le ressentir par cette
attention bienveillante.
Quelques
points positifs de cette expérience, c’est le fait que ce soit finalement
possible de toucher les blessures d’enfance, (déjà à travers les voix, le mental), qui sont des interprétations des
faits, donc des idées et par le fait, qu’elles ne soient pas douloureuses ou si
profondes dans le sens d’intouchables et difficiles d’accès ou encore
indélébiles.
Puis la simplicité de l’accueil, la façon dont la seule attention
bienveillante, qui ne juge pas, soit suffisante à changer à la fois la vibration
du moment et l’idée qu’on se fait de tout le processus.
Quand le mental s’emballe
c’est parce que cette blessure est tout prêt, accessible, elle se manifeste par
des pensées d’incompréhension, de jugement, d’accusation, de critique, d’autocritique,
qu’on peut considérer comme "un appel au secours de l’enfant en soi".
L’enfant
dans le sens d’aspect spontané, sensible, vulnérable et en demande d’attention.
L’enfant ou vrai moi que les stratégies ont dissimulé et qui face à des
situations difficiles peut s’exprimer via les émotions, les pensées, donnant
ainsi l’occasion de percevoir à la fois l’aspect mature masculin en soi(observateur neutre) et l’aspect
mature féminin(capacité d'accueil). Chaque fois qu'on accueille ces voix, on peut sentir qu'on est complet, entier, intègre, capable d'aimer et ça c'est le pouvoir de tout ce que nous sommes
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées