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04 « On
apprend toujours de ses "erreurs" », voilà la phrase qui me vient après
avoir constaté que j’avais fait bien des détours pour oser écouter l’enfant en
moi.
Dans un sens, tous ces détours m’ont permis de mieux comprendre plusieurs
choses et notamment comment fonctionnent les énergies et c'est pour ça que j'ai mis des guillemets autour du mot erreur.
Déjà, tout comme les
émotions, elles ne peuvent être ni contenues, ni manipulées indéfiniment. La
manipulation passe par la sphère mentale principalement et comme les croyances
sont constituées et nourries par l’énergie des pensées et des émotions qui leurs
sont associées, ces deux corps peuvent être sujets à manipulation.
On
le voit très bien au travers des médias et des effets d’annonce qui impactent
directement l’opinion publique. Si je parle d’opinion publique c’est pour
évoquer cet esprit de masse qui suit par ignorance l’avis de ceux qu’il estime
supérieur à lui.
Malgré
les termes employés, il n’y a pas de mépris dans ce que je dis c’est juste un
constat, une réalité qu’on peut vivre aussi en soi.
Lorsqu’on
est identifié au mental, ou plutôt aux croyances et aux pensées conditionnées, habitué à fuir les émotions, on ne se rend même pas
compte à quel point on est manipulé et manipulable.
On l’est déjà de
l’intérieur parce qu’on laisse nos croyances et nos conditionnements gérer nos
mondes internes.
On
nous a appris à contenir les émotions dites négatives et à s’interdire des
pensées de même type. C’est cette tendance qu’on retrouve dans la plupart des
médias où les journalistes sont tenus de répéter les discours et les éléments
de langage de la pensée dominante sous peine de perdre leur job.
Quand on
transpose cela à l’individu, à ses mondes intérieurs, on peut voir le même
procédé. Les conditionnements et croyances font la loi parce qu’ils semblent
justement répondre à la peur de la mort, du manque, de la perte.
Et si on a
conscience de l’aspect énergétique de l’être, on continue de percevoir cela par
ce même angle, ce "prêt à penser", à agir, inculqué à la fois par les parents, la
société mais aussi soutenus par nos gènes, par les mécanismes de survie gérés
par le tronc cérébral.
Ces
systèmes, cette façon d’appréhender les pensées et les émotions, nous enferme et
nous prive à la fois du bien-être, de la connaissance intime de soi et par
conséquent de la souveraineté, de l’autonomie. Souveraineté de penser, d’être
et d’agir.
La situation de confinement actuelle montre les conséquences de
cette ignorance, de la méconnaissance de qui nous sommes réellement et de la
capacité de vivre selon son propre élan, sa propre vision du monde, quoi que
vivent les autres.
Ce besoin d’être guidé par des instances supérieures,
qu’elles soient humaines ou extra-terrestres, anges, archanges…inclus, nous
rend esclave, aveugle, impuissant et malheureux.
Considérer
les pensées et les émotions comme des énergies, voir et sentir comment les émotions
nous guident, nous enseignent et nous donnent l’élan, la force de vivre selon
notre propre vision/vibration/désir, permet de démystifier pas mal de
croyances.
Les émotions expriment par l’effet duel ou le contraste offert par
la dualité, notre positionnement interne du moment, ou le degré de pureté de
l’énergie d’amour qui circule en nous.
Si
je parle de pureté, c’est justement parce que la dualité a posé l’hypothèse que
la peur est l’opposé de l’amour. Non pas comme une vérité absolue mais comme
une hypothèse d’expérience, un moyen de connaitre les énergies, les différences fréquences et surtout de
constater la force des corps mental, émotionnel, leur ressources, la façon dont
le traitement de l’information agit sur notre état d’être.
La même énergie est
ainsi exprimée en tout un panel d’émotions, de fréquences, qui entrainent des réactions en
chaine en tous nos corps.
La
pensée et l’émotion associées crée des fréquences vibratoires différentes et
des réactions physiologiques qui vont impacter notre état d’être et notre corps
physique en bout de chaine.
Là
encore, ce ne sont pas les énergies qui sont en cause mais plutôt la façon dont
on traite ces énergies. Comment on les canalise, par quelles croyances, quels
limitations, quels systèmes elles sont traitées et comment, selon le chemin emprunté, le résultat
sera différent, l’interprétation en cohérence avec les croyances. D'où la forte sensation d'avoir raison parce que la vision est en cohérence avec le mode de traitement de l'info. En l’occurrence, ce qui peut être perçu comme des "erreurs" pour le mental conditionné, c'est le fait de dire les choses telles qu'elles ont été vécues ou perçues, de se dire que les interprétations sont aléatoires et que j'aurais mieux fait de ne parler que du résultat, des conclusions plutôt que de raconter l'histoire dans son ensemble. Qu'ainsi j'aurais évité de passer pour une tarée, une dégueulasse, une perchée voire une sorcière et d'être critiquée.
Mais l'intérêt de ce blog, de ce partage très intime, c'est de dire ce que je vis et pense, honnêtement parce que ces pensées conditionnées et ces perceptions différentes habitent chacun, chaque humain, puisque justement ce sont des pensées formatées, issues des systèmes de croyances et conditionnements que nous portons génétiquement.
Ces pensées qui sont à la fois portées génétiquement mais aussi collectivement sur le plan des égrégores ou de la conscience de masse. C'est cette conscience groupe qui fait qu'on trouvait une certaine cohérence dans la vision générale de la société et c'est ce qui est en train de s'écrouler. On est rendu au stade où de plus en plus de consciences s'individualisent mais ça reste encore soumis aux égrégores dans le sens où la façon de traiter les infos en mode binaire, attraction/répulsion, relie les consciences par "petits groupes". Puis il y a aussi de plus en plus de gens qui s'individualisent en prenant conscience de l'unité au niveau vibratoire, de l'individu complet, autonome, fractale de l'univers...
Le
sens de la création, c’est depuis la vibration en direction de l’extérieur ou
jusque dans la matière. Ce qui veut dire que les émotions nous invitent à
revenir au centre, nous ramènent à l’équilibre où on s’accorde à l’amour
lumière ou à la sagesse de l’amour. Ou tout au moins où la vision est neutre, dépourvue de dualité, de la notion de bien ou de mal. Où dans ce centre, notre vibration s'accorde à celle du cœur, selon sa nature, sa fonction d'harmonisation.
Ainsi, ce qu’on vibre, cet amour Libre, nous
régénère mentalement amenant à lâcher les jugements et l’action sera portée par
cette énergie source qui tient compte de tous les éléments internes et
externes. En cet espace, l'info qu'elle provienne du mental ou de l'émotionnel, des sens, est traitée selon ce mode d'harmonisation ce qui a pour effet de ramener les corps à l'équilibre.
Suivre l’élan qui émerge de ce retour au centre, au non jugement, à
la paix, la stabilité psycho-émotionnelle, est la garantie du succès. Dans le
sens où le geste sera bénéfique pour soi-même et pour les autres. Sans même que
le mental n’ait à anticiper, prévoir, calculer, le geste sera approprié parce
que vrai.
Dans l’émergence de la colère, de la peur, il y a une "intention/vibration" de
vérité ou disons que cette explosion est la vérité du moment.
Elle est la voix
de l’ignorance en nous, celle de l’innocence qui lorsqu’on l’écoute, lorsqu’on
pose un regard neutre, sans jugement, dans la conscience que cet aspect est en
demande d’attention, déjà on ne projette plus vers l’extérieur cette colère
légitime dans l’instant.
Cette énergie qui lorsqu’elle est exprimée en vérité
puis en mots par l’enfant en soi, est naturellement équilibrée par le contact
avec l’amour en soi. L’amour, centre de paix, d’accueil tout autant qu’énergie
de vie en libre circulation. On prend de plus en plus conscience qu'il y a un observateur et un observé, ce qui permet de lâcher l'identification à ce qui est observé.
J’ai
été inspirée à faire appel au rayon doré hier soir afin que ma nuit soit plus
apaisée mais ce n’est pas venu d’un calcul mental, de la volonté de se protéger,
l’intention était portée par l’amour, l’amour pour le corps physique,
le désir de contribuer à son bien-être, à l’intégrité de tous les corps.
Il
est clair pour moi que la nuit, la conscience n’est pas vraiment au repos même
si le mental est en pause ou endormi, les projections psycho-émotionnelles via
les rêves, sont en pleine activité sur le plan énergétique, vibratoire.
Juste
parce que l’énergie est mouvement perpétuel, parce que la conscience est
infinie, illimitée et toujours en éveil.
Une
voisine vient de m’apporter un masque confectionné par la mairie et le premier
réflexe a été de lui dire que je ne l’utiliserais pas mais je l’ai quand même
pris pour éviter une amande éventuellement mais aussi pour souligner ce geste
solidaire.
J’ai
toujours pensé que le premier danger extérieur venait du ciel, des épandages,
eux-mêmes reflets de cette volonté de contrôler le ciel intérieur, le climat,
l’état d’être généré par nos pensées, les émotions associées et par conséquent
les énergies.
Mais
comme je connais aussi la force des croyances ou l’influence des pensées
inconscientes sur l’état d’être, la solution est "la lumière", le fait de porter
la conscience sur cette part de soi reléguée aux oubliettes parce que jugée
trop animale, imprévisible, instinctive et surtout incontrôlable.
Mais cette
part cachée contient autant de potentiel que de connaissances, autant
d’intuition que d’inspiration et une énergie phénoménale à en constater l’effet
des croyances justement inconscientes sur notre quotidien, notre comportement.
Vouloir
lutter contre ces forces revient à vouloir contenir l’éruption d’un volcan.
Ceci
dit, il ne s’agit pas non plus de se tenir au bord du cratère en se disant
qu’on va être épargné par la force de l’amour ou que les coulées de lave nous
épargnerons juste parce qu’on le veut.
Il s’agit plutôt de considérer ces
profondeurs et la puissance de l’énergie, en observant les impulsions qu’elle
génère au travers des pensées et des émotions dites négatives afin d’en
comprendre le processus, la force créative.
On peut voir comment la nature est
florissante lorsqu’elle émerge des cendres, une fois que les coulées sont
éteintes. Et cela se fait naturellement parce que les cendres sont riches d’éléments
nourrissants.
Mais il y a un cycle à respecter, un temps de refroidissement qui
peut être représenté par l’observation neutre, ce regard dépourvu de jugement,
curieux de savoir, de comprendre les processus créatifs. Et
là, dans la dimension mentale, énergétique, ça va très vite. Les répercussions dans la matière sont aussi de plus en plus rapides.
C’est là où les
qualités de l’enfant en soi, libéré des contraintes des croyances et
conditionnements, dont les blessures, synonyme d’incompréhension ont été juste
éclairées, vont pouvoir être très utiles.
Juste
constater ces blessures ou "points d’incompréhension" qui se traduisent par des tensions
physiques, des crispations mentales, le refoulement des émotions ou la
sensation de contrainte, de blocage au niveau émotionnel, physique, change déjà la vibration générale. Cela peut
se traduire par l’incapacité de pleurer, la perte d’appétit, la constipation,
le mental en hyperactivité, autant de signes qui démontrent que l’énergie peine
à circuler, que l’attention est appelée à revenir à l’intérieur. Et si on n’est
pas attentif à ces signes c’est dans le quotidien que cela se révèlera comme
l’histoire du chat.
Ceci
dit là encore, je peux mesurer le progrès dans la capacité d’écouter, de
revenir au centre parce que ces signes sont perceptibles à l’intérieur. Je ne
vis plus de scènes choc ou violentes pour m’obliger à me poser au centre.
C’est
clair que la simplicité de l’accueil, de l’ouverture, de l’écoute de l’enfant
en soi peut amener le mental à résister d’autant plus qu’il a été habitué à
gérer et contrôler les mondes intérieurs.
Quand
on est inspiré spontanément à faire quelque chose, c’est le signe que
l’intention est pure, qu’elle vient du centre, de la sagesse intérieure et
c’est ensuite l’interprétation qui devient aléatoire mais en apprenant à
écouter les voix en soi, on comprend mieux comment nous sommes guidés et quels
outils sont utiles. Mais quand cet élan est spontané, il a quelque chose à nous apprendre, à nous montrer et peu importe d'où il émerge en fait. Ce qui compte, c'est qu'on se souvienne qu'en revenant à l'observation neutre, l'info sera délivrée et peu à peu on comprendra que tout ce qui arrive est une invitation à connaitre, à savoir par soi-même, à sentir l'espace de paix en soi, la force de ce positionnement, à reconnaitre notre identité, vibration source, véritable ou originelle.
Les
rayons sacrés, les couleurs tout simplement, ont une valeur à plusieurs niveaux
et leurs fréquences différentes correspondent à des qualités qui ne sont pas
positives ou négatives mais plutôt utiles à certains moments.
C’est en ce sens
que le choix spontané de certaines d’entre elles est bénéfique à ce moment
précis. Il s’agit d’un ensemble d’infos traitées simultanément et dont la
réponse est cohérente à cet instant.
Une cohérence dans le temps et la
vibration où le contexte est tout aussi important que le choix de cette
couleur, de cette fréquence précise. Lorsqu’on choisit un vêtement par goût,
par envie, on ne se rend pas compte qu’on obéit à la guidance interne, qu’on
canalise la sagesse des corps.
Cette impulsion nait à la fois de l’instinct de survie/vie
que de l’intelligence du cœur capable d’harmoniser toutes les infos
simultanément afin de maintenir l’équilibre interne à chaque instant.
L’équilibre des fonctions, systèmes, la circulation des fluides et des énergies
simultanément.
Plus
ça va et donc plus j’apprends à revenir à l’intérieur, à observer comment
l’équilibre se réalise dans cette élévation/purification vibratoire et plus je peux prendre
du recul sur les infos.
Déjà, il est évident qu’on lit tout et son contraire,
que les infos se succèdent et qu’elles se démentent régulièrement. On peut
observer ce mouvement qui est le même que celui qu’on vit en soi lorsqu’on veut
contrôler nos émotions, nos ressentis. Le mental cherche à comprendre et
lorsqu’on prend du recul comme la vision change, l’interprétation des faits
change aussi.
D’un
point de vue où on résiste à la peur, cette situation apparait autant comme un
drame que comme un complot dont le coupable change au fur et à mesure. Je ne
nie pas qu’il y ait des responsables, une volonté de mondialiser, formater,
contrôler…et une habitude les élites à manipuler l’ensemble par l’émotionnel
mais premièrement, on n’est pas obligé de subir et deuxièmement si on est
honnête envers soi, on constatera que les mêmes choses se passent à
l’intérieur.
Ce
parallèle devient de plus en plus évident et laisse émerger la vision de la
conscience Une, de la reliance entre les humains à différent niveaux, du fait que chacun soit à la fois
une cellule de ce grand corps et la parfaite réplique de l’ensemble, de
l’univers.
Depuis cette perspective on voit que chacun joue un rôle particulier
dans l’échiquier mondial et que celui-ci peut évoluer selon nos propres états
d’être.
On voit que chacun nourrit un égrégore selon les croyances auxquelles
il adhère, cautionne sans le savoir ou volontairement, le positionnement de ceux
qui sont appelés bourreaux.
La
violence commence en soi tout comme la paix émerge de l’intérieur.
Elle est le
fruit d’une lutte, d’une incompréhension, d’un refus, d’une résistance à ce qui
se manifeste en soi. Elle nait de l’ignorance mais surtout du fait de ne pas
écouter cet enfant qui représente autant l’incompréhension que l’énergie
vitale, la créativité, l’authenticité et la spontanéité.
Cela se traduit par
une attitude faussée, un sourire alors qu’on souffre à l’intérieur, une colère
qui s’adresse à l’autre pour minimiser le mal être en soi. Et il suffit de peu
pour que l’on s’enflamme lorsqu’on s’identifie à la victime dans une situation
donnée.
Lorsqu’on se croit lésé ou trompé d’une façon ou d’une autre, on réagit
avec violence mais c’est en fait l’expression de la souffrance de l’enfant en
soi ou du manque d’attention qu’on lui porte.
C’est sûr que ça peut paraitre
compliqué parce qu’il est difficile d’expliquer ce qui se vit à l’intérieur et en plus parce que ça se passe en
quelques secondes et parfois même en moins de temps que ça.
Mais on peut en faire l’expérience juste être à l’écoute de
la petite voix en souffrance ou de la vérité du moment. Reconnaitre que cet
enfant souffre de ne pas être reconnu, écouté, c’est ouvrir son cœur à la
tendresse.
Admettre qu’on a peur d’écouter ou de ressentir les souffrances
intérieures, c’est déjà s’ouvrir et s’attendrir. L’amour et la lumière font le
reste parce que finalement il s’agit juste de s’ouvrir à soi.
Écrire est déjà
un pas vers soi, vider son mental et son cœur, revenir à la confiance, à
l’intimité, mais on peut aussi s’enfermer dans ce monde du mental si
gigantesque et aux nombreux étages, aux dimensions multiples.
Elles
apparaissent parfois comme un labyrinthe lorsqu’on tourne en rond dans les
limites des croyances. Elles peuvent nous transporter dans les mondes de l’imaginaire,
dans ceux des égrégores, dans des sphères idylliques en lien avec nos croyances
et nos conditionnements mais elles peuvent aussi apparaitre dans l’infini des
possibles.
Ces visions sont furtives mais imprègnent l’être tout entier parce
que la sensation vient lui donner un air de vérité. Je n’ai pas encore voyagé
dans celui des émotions parce que pour le moment, je m’autorise seulement à
laisser ces énergies s’exprimer librement.
Je vois le lien entre pensée et
émotion, comment ensembles elles sont nées par association et nourrissent les croyances, les
conditionnements et les préjugés.
J’en perçois aussi le caractère informatif et
la beauté des couleurs, des sons, de la musique.
Autant d’indices qui me
donnent envie d’explorer ses zones de sensibilité.
Puis par-dessus tout j’en
perçois l’effet sur l’état d’être, l’effet de ces réactions en chaine qui
produisent des hormones et change l’humeur, l’état d’esprit, la sensation
physique.
Je suppose qu’il est aussi vaste et riche que le monde, les mondes du
mental puisqu’ils sont liés vibratoirement, énergétiquement ou selon les
fréquences qui les associent. Et que tout comme le mental, l’observation
détachée permet de porter un regard neuf sur sa nature.
Déjà, le fait de savoir
intimement, sensoriellement que la peur est une forme de résistance,
l’expression d’une fermeture et que par nature ou que son essence est celle de
l’énergie de vie, change totalement l’approche, la perspective et modifie
lentement mais sûrement l’espace mental.
Bon
je vais enfin sous la douche avec l’élan du désir, celui de finaliser ces
libérations afin de marquer dans la chair ce passage à autre chose, à une
autre vibration plus proche de celle de
la source, plus élevée, plus tendre et plus sereine. Là aussi j’attendais d’y
aller sous cet élan porté par l’amour, la joie, plutôt que de le faire par
obligation, par peur, et même si je commençais à avoir la sensation de porter
un casque, je ne voulais rien forcer.
Il vaut mieux agir par amour que par
contrainte, suivre l’élan du désir et ainsi cultiver la joie d’être, de vivre.
Je
pense que l’habitude de parler aux aspects internes encore dans l’ombre, à
l’enfant ou aux parts encore fortement influencées par les croyances, est en
train de s’ancrer, de devenir une réalité de plus en plus présente.
Mais mollo
quand même là-haut (ciel-soi-âme-guides…) parce que c’est encore
vertigineux ! Il n’y a aucune urgence ni de besoin de se précipiter, j’ai
plutôt envie de goûter chaque pas vers l’inconnu/l’oublié, avec une intention curieuse,
joyeuse, innocente et renouvelée. Contente de ne plus avoir la nausée mais de
sentir la faim poindre son nez. C’est bon signe et ce langage du corps est
aussi un guide.
Pas besoin de suivre l’avis d’un nutritionniste, d’un médecin
alternatif, d’un mouvement écolo, pas besoin de suivre une mode, un régime,
puisque le meilleur médecin, le meilleur guide, le meilleur expert en matière
de bien-être, c’est le corps physique lui-même.
Des millénaires d’accumulation
de milliards d’expériences dont il a su tirer des connaissances et le seul fait
d’être en vie, ne peuvent qu’amener à
lui faire confiance.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées ©Lydia Féliz