Quand
on veut changer, évoluer, on a tendance à se fixer un programme, à prendre des
résolutions, que ce soit pour évoluer spirituellement, se libérer d’une
dépendance, maigrir ou pour cultiver certains talents. Et la plupart du temps,
ça nous donne la sensation de régresser parce qu’on voit qu’on n’avance pas
alors on s’en veut, on se fait des reproches et on se sent encore plus mal dans
sa peau, minable, incapable.
Il
est bon dans un premier temps de se demander pourquoi on veut changer. Et pour
qui. Et plutôt que de vouloir contrôler les voix en soi qui luttent à longueur
de temps juste les écouter par simple curiosité.
Parce que ces voix ont
beaucoup à nous apprendre à propos de nous-même, de qui nous sommes vraiment
derrière les peurs et les conditionnements. Elles ont les clefs de notre liberté et celles qui ouvrent notre horizon, libèrent nos potentiels.
Interroger ses croyances nous
permet de les actualiser simplement parce que cela génère des prises de
conscience. Se demander ce que cache une croyance, c’est déjà prendre
conscience d’un conditionnement, c’est porter la lumière de la conscience dans
les replis de notre inconscient.
Malheureusement trop souvent on le fait à
travers le mode de jugement et on ajoute de la culpabilité, des critiques ce
qui rend inefficace et difficile le processus d’actualisation.
Notre cerveau
est configuré pour évoluer, pour créer de nouvelles connexions neuronales en,
libérant la mémoire du superflu. Hormis les traumas ou les évènements qui ont
eu un impact intense sur le corps émotionnel, la mémoire est malléable et l’oubli
est une des fonctions vitales. Pour le coup, le mode sélectif est ici tout à fait approprié.
Notre cerveau sélectionne ce qui est utile, d’actualité
et quand il n’y a pas d’empreinte émotionnelle les infos obsolètes
disparaissent naturellement.