25 08 Depuis hier, je suis face à des énergies lourdes et ce matin j’observe la tristesse profonde qui m’habite. Elle a été déclenchée par une légère douleur aux reins et les pensées sombres se sont enchainées. Le souvenir de la vidéo témoignage de la victime des réseaux pédophiles apparait subitement donnant corps à cette mélancolie qui ne semble venir de nulle part puisque cela m’a pris dès le réveil. Et c’est comme si cette sensation me poursuivait depuis hier. Je peux voir cet enchainement de pensées sombres qui se raccordent les unes aux autres et qui prennent de l’ampleur dans ce mouvement de résonance et d’attraction.
Le fait de pouvoir l’observer m’en détache et cela vient nourrir
ma foi, ma compréhension en ces lois universelles, ces phénomènes
psycho-énergétiques. Ce qui créé un petit espace de gratitude, une petite
ouverture. La douleur est maintenant partie sans que j’aie eu recours aux
médicaments, juste en ne rejetant pas cette tristesse, en n’essayant pas de la
nier, de susciter la joie.
La
différence est très subtile puisque les processus mentaux, les stratégies
d’évitement sont inconscients mais en étant juste l’observateur qui se contente
de voir et sentir ce qui le traverse, le changement est flagrant. Je ne fais
pas des bonds, la joie n’est pas encore revenue pas plus que l’envie d’agir
mais déjà, je ne sens plus la chape de plomb de tout à l’heure.
En
écoutant une chanson qui parle de Jésus, de la confiance en la source, quelques
images symboliques sont apparues comme l’idée qu’il est le « roi des
cieux » comme cela est proclamé dans la bible. En resituant les faits dans
leur contexte et selon son choix constant de manifester l’amour, le pardon, il
a ouvert ou tout au moins nourri abondamment ces égrégores d’amour sans
conditions, qui sont l’opposé de la vengeance, de ce cycle où la violence se
perpétue. Il a initié la loi de permissivité.
En
soi, cela représente un acte
révolutionnaire puisqu’alors régnait la loi du talion.
Avoir été capable de
maintenir sa vibration connectée à la source, rayonnant l’amour sans
conditions, la lumière ou la conscience "je suis ce que je suis", fait de lui un être à part et dont les choix ont
impacté sur l’humanité toute entière puisque cela permettait aux gens de
pouvoir être soutenus dans leur volonté de pardonner.
Malheureusement cela a
été récupéré par les églises qui ont fait de ce pardon un sacrifice offert aux
humains alors qu’il s’agit de lâcher les vieux modes de fonctionnement, les
stratégies de survie, de prédation, de compétition cet esprit de vengeance qui
enferme dans le cycle de la violence et qui se perpétue de génération en
génération…
L’écoute des auteurs du XIXème siècle témoigne de l’association
d’idées où l’honneur et la vengeance sont étroitement reliés où
l’intégrité et le courage d’un homme se mesurent à sa capacité à se venger
allant jusqu’à laver un affront dans le sang ! L’honneur en fait carrément
un devoir ! On peut maintenant en voir la folie mais on continue
inconsciemment de fonctionner selon ses croyances et conventions.
On
peut supposer que le christ a régné sur les mondes des égrégores puisque
l’amour sans conditions est l’essence même de la source. C’est comme si il
avait ouvert les cieux (monde astral) aux fréquences plus élevées et ainsi créé
aussi une forme d’équilibre entre les forces, les pôles. Bouddha avait aussi nourrit les égrégores de la non dualité, de la paix comme d'autres avant lui mais le christ a eu un impact qui s'est propagé dans le monde occidental, dans toutes les régions du globe.
Son empreinte
vibratoire, la foi en des millions de chrétiens qui se sont succédé au cours
des siècles nourrissant les égrégores qui gravitent autour, en se focalisant
sur ce nom, sur sa fréquence vibratoire, ce qu’il portait et vibrait, ce qu’il
continue de porter et vibrer puisque la vibration n’a pas de limites, de fin,
on trouve une force, un soutien, un réconfort. Non seulement par la puissance
des égrégores mais surtout parce que cet amour est ce que nous sommes en
essence. L’effet résonance vient soutenir notre volonté d’aimer sans conditions
ou d’abandonner le jugement, de lâcher prise.
Les
évangiles ont témoigné du fait que la source est en chacun et que par la
connexion à cette essence, par le fait de placer sa volonté, son intention sur
le cœur et ses vertus, c’est entrer dans le royaume du père.
Ce
royaume est intérieur tout comme le chemin qui y mène. Dans les royaumes
d’ailleurs puisqu’il est question de plusieurs demeures. Ce sont différents
degrés de conscience ou les mondes subtils de la pensée/émotion/énergie.
En
fait de chrétien je pourrais plutôt parler de gens de cœur qui appliquent la
loi de l’amour inconditionnel parce que les dogmes ont nourris l’inverse, la
division, la violence, les guerres de religions, les notions de devoir, de
sacrifice.
Or
l’amour ne peut pas être une obligation, un devoir et en matière de sacrifice,
il est question de lâcher les illusions, croyances et conditionnement générés
par l’ignorance. Puis cet amour c’est à l’intérieur qu’il se trouve et se cultive
même s’il peut être magnifié dans la relation aux autres.
Bon
je bloque encore à l’idée de sortir. Je n’insiste pas. Même si l’idée d’agir
seulement par amour, par élan spontané peut sembler utopique, c’est tout au
moins le luxe qu’offre mon statut social. C’est là où le choix du célibat et de
la mise entre parenthèse de ma vie professionnelle prennent tout leur sens
parce que la maitrise psycho-émotionnelle demande une parfaite liberté
d’action.
Ceci
dit chaque choix d’âme apporte le contexte idéal pour
effectuer cette révolution intérieure quand on comprend que l’autre nous
renvoie ce qui en nous a besoin d’être vu et accueilli. Et comme cela demande
juste de se tourner vers l’intérieur, d’être attentif à ce qui se passe en soi
et comme l’élévation de vibration est instantanée dans le lâcher prise, il
suffit de quelques minutes d’isolement.
L’hypersensibilité
que l’intensité des blessures, l’habitude de contrôler l’émotion augmente, rend
cette intériorisation difficile lorsqu’on est trop sensible à ce qui se passe à
l’extérieur puisque la résonance est trop forte et rend la vision confuse.
C’est
donc la capacité à prendre du recul qu’il est bon de travailler. Mais comme ça
n’est pas un réflexe naturel, là encore la force de l’intention est nécessaire. C'est aussi pour cela que nous devons encore passer par les extrêmes pour nous poser au centre comme par obligation parce que le mouvement interne est trop fort, déstabilisant.
Et
ce qui est prodigieux malgré la complexité de l’être, ces multiples aspects si
variés dans la densité, la vibration, ou les fréquences associées, il n’y a
rien à faire d’autre que de s’abandonner à l’amour en soi.
C’est
précisément l’inverse du fonctionnement habituel et quand on parle de lâcher
prise, on n’est pas loin de confondre avec une autre stratégie de survie qui
est la paralysie. Ou l’état de stupéfaction qui fait que face au danger, on ne
peut ni courir, fuir, ni répondre par l’agression.
Là encore, la différence est
très subtile parce que lorsqu’on est en état de stupéfaction, le mental se
déconnecte, il décolle, on n’est plus conscient.
Or c’est l’intention et la
présence qui sont nécessaire au lâcher prise.
C’est la conscience et le choix
d’abandonner la lutte, le jugement, l’accusation, qui mène à la paix et la
cohérence. Qui libère de la dualité et qui donne au cœur la direction des
opérations.
Je
viens de faire une méditation inspirée par le bruit au dessus, au lieu d’y
réagir. Je voulais sentir et voir si je pouvais ouvrir ma vision sur les
énergies en mouvement qui apparaissent lorsque je respire profondément dans ce
désir de paix intérieure puis bien évidemment me détacher de la situation
extérieure. La vision intérieure c’est la conscience des mondes subtils, des
énergies et de leur mouvement. C’est au bout de seulement 4 à 5 minutes
qu’elles sont apparues. Des tons rose foncé, violet, orangé, se mouvaient sur
l’écran du mental non pas comme des
projections issues de la volonté, de l’imagination mais de façon spontanée.
Et
cela semble être la différence entre ces deux phénomènes.
L’image projetée est
une création du mental et la vision spontanée est l’ouverture sur quelque chose
qui est déjà.
Puis l’idée que l’âme est la conscience en mouvement ou son
mouvement, me ramène à la science quantique qui distingue la particule et
l’onde. L’esprit c’est l’essence, une substance éternelle qui n’a ni
commencement ni fin et l’âme, c’est son mouvement qui est donc limité dans
l’espace et le temps ou prédéfini et en tant que tel, on peut savoir qu’il
y a un début et une fin, un point de départ et une arrivée.
Quand l’âme
s’immobilise dans l’espace et le silence, elle est alors en communion
vibratoire avec l’esprit ou sur la même longueur d’onde ou encore en résonance.
Bon
c’est encore flou mais c’est ce que j’aime dans ces observations d’un monde
nouveau. La curiosité motive, l’observation et l’ouverture nécessaires,
alignent la volonté et le cœur dans une même intention.
Il y a toujours du
bruit en haut mais comme je n’y prête pas attention, cela n’influence pas mon
état d’être. C’est seulement quand je focalise mon attention sur la situation
et donc quand j’appréhende que cela me dérange parce qu’alors, j’y donne de
l’énergie, de l’attention et par conséquent, je me limite, m’emprisonne dans
cette expérience.
J’ai
encore reporté les courses à plus tard parce que je sens que les
téléchargements continuent. Déjà hier, alors que j’écoutais un roman tout en
accueillant les émotions qu’il suscitait, une amie m’a téléphoné. Elle voulait
passer me voir mais comme mon accueil a été plutôt distant et comme elle l’a
senti, elle a abrégé la conversation.
C’est quelqu’un qui est conscient de
l’importance de lâcher les masques, des libérations nécessaires, de ce
processus de nettoyage ce qui a facilité la compréhension.
J’ai tout de même
tenu à lui expliquer que j’étais en phase d’intériorisation mais je me suis
félicitée d’avoir osé donner la priorité à l’état intérieur, à mes besoins
du moment.
Le
fait d’être plus dans l’observation que dans la réaction change la
perception, affine les sens. La chaleur et les rayons solaires me paraissent
beaucoup plus agressifs qu’avant. La nature est cramée malgré l’arrosage
régulier et suffisant...
26
08 Le boucan d’hier m’a fortement chamboulée et c’est seulement maintenant que
je comprends ce que l’enfant en moi voulait me dire. C’est en prenant une
deuxième douche pour méditer et purifier l’aura que cela m’est apparu
clairement. Les réactions face à la joie excessive et bruyante de l’enfant d’en
haut et la douleur au dos qui continuait de me lancer dès le réveil, m’ont
amenée à entendre les pensées de l’enfant intérieur.
Elle est indignée et
ressent beaucoup de jalousie, indignée de constater que cette gamine est libre
de faire ce qu’elle veut alors qu’elle a dû se taire, cacher sa joie tout
autant que sa colère, sa peur.
Alors évidemment le bruit extérieur me renvoie
aux multiples voix qui s’élèvent en moi. Celle de l’enfant qui s’est enfin
manifestée en des termes précis témoignant ainsi de sa confiance envers
l’adulte que je suis et la voix du jugement, de la critique, des reproches.
Tant que toutes ces voix ne s’entendent pas, tant qu’elles ne sont pas prises
en considération l’une après l’autre, c’est la panique à bord, c’est à celle
qui criera le plus fort. La voix de l’indignation autant de l’enfant que de
l’adulte qui a le sens des convenances, qui juge et condamne.
Mais toutes ces
voix sont des aspects de l’être, elles sont l’expression des personnages, des
croyances, des conditionnements et de l’incompréhension. Elles sont une part
infime de ce que je suis, elles ne sont pas Qui je suis.
Il a fallu cette
douleur récurrente pour que je m’ouvre et que j’écoute. Tout y est passé, les
critiques face à ma folie puisque malgré cette douleur qui semble être
pulmonaire, je continue de fumer. En accueillant toutes ces pensées, en ne m’y
attachant pas mais en les écoutant quand même, peu à peu l’harmonie et la paix
sont revenues.
J’ai encore constaté comment je me faisais des films, comment la
peur devenait de la paranoïa et c’est grâce à ce léger décalage, au recul, à
cette capacité d’observer tout cela dans l’instant ou quasiment simultanément,
que je ne me suis pas laissée embarquée.
Mais le premier réflexe, c’est celui
de juger les propos de l’enfant en soi, d’essayer de le faire taire parce qu’on
ne dit pas ce genre de choses. En tant qu’adulte, il est raisonnable de taire
ces pensées de l’enfant et plus on le fait, plus la division et le mal-être s’installent.
L’énergie finit par être bloquée, par se cristalliser. J’ai pu aussi constater
la puissance qui est dans les mains même si ça n’a pas été facile de la poser
sur l’endroit de la douleur mais j’ai tout de même senti un soulagement.
Ce
n’est pas évident de revenir au calme lorsqu’on est dans une phase de
libération émotionnelle parce qu’on cherche à tout prix à comprendre, le mental
s’emballe, s’empêtre dans des raisonnements. L’enfant intérieur ne se confie
pas si facilement mais en cessant déjà de juger et de forcer pour avoir des
réponses, en revenant au désir de paix et d’unité, il prend confiance.
Je
ne ressens plus la douleur mais je ne sais pas si c’est cette communion avec
l’enfant en moi ou si c’est l’effet anesthésiant des cachets qui en est la
cause. Je suis assez fière de moi parce que je suis enfin allée en ville sans avoir pris la dose
entière de médicaments. Le fait que ce ne soit plus le réflexe premier, que je
ne change pas l’espacement des prises selon ce qui se passe à l’extérieur ou à
l’intérieur, selon ce que j’aie à faire, constitue un immense progrès et
témoigne du détachement progressif qui s’opère lentement mais sûrement. Et cela
sans avoir besoin de compenser avec du sucre ou du chocolat....
27
08 Le calme est revenu et je m'en délecte! J'ai été inspirée à piocher une clef sur le site de Monique Mathieu:
Clef
766
"Il
faut que vous ayez conscience de vous-même et que vous alliez au-delà de votre
mental et de votre intellect ! Comment aller au-delà se votre
intellect ? Tout simplement en laissant parler votre cœur le plus
possible ! Mais comment laisser parler votre cœur le plus possible ?
En évitant les bavardages personnels, en évitant que votre mental vous raconte
des tas d’histoires Tant qu’il occupe votre esprit, et d’une certaine
manière votre cerveau, il vous empêche de ressentir avec votre cœur !"
Encore
un de prise de conscience que le brouhaha du mental m’empêchait de réaliser.
Et
pourtant je sais que l’autre me renvoie ce que je rejette en moi, ce que
je juge !
Ce rappel m‘y a conduit et cela m’est apparu comme une évidence.
Le système de survie qui s’enclenche en toutes circonstances, qui régit nos
choix et celui qu’il est bon de lâcher.
C’est seulement en reconnaissant qu’on
fonctionne d’instinct par peur, qu’on peut changer notre façon d’être et ça
passe toujours par le recul et la vision du cœur.
Bon
je ne vais pas encore rabâcher ce que je répète tout le temps parce que ce changement
se vit dans le silence. Je me rends compte de la nécessité de commencer la
journée par un genre de mise au point non pas mental comme avant mais juste en
revenant à ce silence du cœur, cette vibration apaisante et confiante.
La
douleur dans le dos a disparu mais c’est maintenant l’épaule gauche qui me
titille.
Je ne cherche pas le sens, la raison ni la solution, je laisse passer
et suis seulement l’enthousiasme. Et s’il est absent, je ne force rien.
Je suis
entourée d’une brume à l’extérieur et là non plus, je ne cherche pas à faire le
parallèle avec mes mondes intérieurs. Même si l’effet miroir est une réalité
dont je viens justement d’expérimenter l’effet, ce n’est pas à l’intellect de
voir les correspondances, c’est le cœur qui montre cela.
Ici, les mots sont
superflus puisque le cœur parle le plus souvent par images chargées de sens. La
vision est simultanée, on voit la scène ou le parallèle et on ressent que c’est
juste, que c’est exactement ça. On ne ressent ni culpabilité, ni honte, ni
fierté, aucune émotion, aucune pensée émanant d’un jugement, d’un raisonnement
et pourtant la vision est complète, elle laisse le mental muet même s’il
comprend parfaitement la situation, le message du cœur.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr