dimanche 27 août 2017

« La vision silencieuse du cœur, dans la paix et l’unité intérieure »




25 08 Depuis hier, je suis face à des énergies lourdes et ce matin j’observe la tristesse profonde qui m’habite. Elle a été déclenchée par une légère douleur aux reins et les pensées sombres se sont enchainées. Le souvenir de la vidéo témoignage de la victime des réseaux pédophiles apparait subitement donnant corps à cette mélancolie qui ne semble venir de nulle part puisque cela m’a pris dès le réveil. Et c’est comme si cette sensation me poursuivait depuis hier. Je peux voir cet enchainement de pensées sombres qui se raccordent les unes aux autres et qui prennent de l’ampleur dans ce mouvement de résonance et d’attraction. 
Le fait de pouvoir l’observer m’en détache et cela vient nourrir ma foi, ma compréhension en ces lois universelles, ces phénomènes psycho-énergétiques. Ce qui créé un petit espace de gratitude, une petite ouverture. La douleur est maintenant partie sans que j’aie eu recours aux médicaments, juste en ne rejetant pas cette tristesse, en n’essayant pas de la nier, de susciter la joie.
La différence est très subtile puisque les processus mentaux, les stratégies d’évitement sont inconscients mais en étant juste l’observateur qui se contente de voir et sentir ce qui le traverse, le changement est flagrant. Je ne fais pas des bonds, la joie n’est pas encore revenue pas plus que l’envie d’agir mais déjà, je ne sens plus la chape de plomb de tout à l’heure.
En écoutant une chanson qui parle de Jésus, de la confiance en la source, quelques images symboliques sont apparues comme l’idée qu’il est le « roi des cieux » comme cela est proclamé dans la bible. En resituant les faits dans leur contexte et selon son choix constant de manifester l’amour, le pardon, il a ouvert ou tout au moins nourri abondamment ces égrégores d’amour sans conditions, qui sont l’opposé de la vengeance, de ce cycle où la violence se perpétue. Il a initié la loi de permissivité.


En soi, cela représente un  acte révolutionnaire puisqu’alors régnait la loi du talion. 
Avoir été capable de maintenir sa vibration connectée à la source, rayonnant l’amour sans conditions, la lumière ou la conscience "je suis ce que je suis", fait de lui un être à part et dont les choix ont impacté sur l’humanité toute entière puisque cela permettait aux gens de pouvoir être soutenus dans leur volonté de pardonner. 
Malheureusement cela a été récupéré par les églises qui ont fait de ce pardon un sacrifice offert aux humains alors qu’il s’agit de lâcher les vieux modes de fonctionnement, les stratégies de survie, de prédation, de compétition cet esprit de vengeance qui enferme dans le cycle de la violence et qui se perpétue de génération en génération…

L’écoute des auteurs du XIXème siècle témoigne de l’association d’idées où l’honneur et la vengeance sont étroitement reliés où l’intégrité et le courage d’un homme se mesurent à sa capacité à se venger allant jusqu’à laver un affront dans le sang ! L’honneur en fait carrément un devoir ! On peut maintenant en voir la folie mais on continue inconsciemment de fonctionner selon ses croyances et conventions. 




On peut supposer que le christ a régné sur les mondes des égrégores puisque l’amour sans conditions est l’essence même de la source. C’est comme si il avait ouvert les cieux (monde astral) aux fréquences plus élevées et ainsi créé aussi une forme d’équilibre entre les forces, les pôles. Bouddha avait aussi nourrit les égrégores de la non dualité, de la paix comme d'autres avant lui mais le christ a eu un  impact qui s'est propagé dans le monde occidental, dans toutes les régions du globe.
Son empreinte vibratoire, la foi en des millions de chrétiens qui se sont succédé au cours des siècles nourrissant les égrégores qui gravitent autour, en se focalisant sur ce nom, sur sa fréquence vibratoire, ce qu’il portait et vibrait, ce qu’il continue de porter et vibrer puisque la vibration n’a pas de limites, de fin, on trouve une force, un soutien, un réconfort. Non seulement par la puissance des égrégores mais surtout parce que cet amour est ce que nous sommes en essence. L’effet résonance vient soutenir notre volonté d’aimer sans conditions ou d’abandonner le jugement, de lâcher prise.

Les évangiles ont témoigné du fait que la source est en chacun et que par la connexion à cette essence, par le fait de placer sa volonté, son intention sur le cœur et ses vertus, c’est entrer dans le royaume du père.

Ce royaume est intérieur tout comme le chemin qui y mène. Dans les royaumes d’ailleurs puisqu’il est question de plusieurs demeures. Ce sont différents degrés de conscience ou les mondes subtils de la pensée/émotion/énergie. 
En fait de chrétien je pourrais plutôt parler de gens de cœur qui appliquent la loi de l’amour inconditionnel parce que les dogmes ont nourris l’inverse, la division, la violence, les guerres de religions, les notions de devoir, de sacrifice.

Or l’amour ne peut pas être une obligation, un devoir et en matière de sacrifice, il est question de lâcher les illusions, croyances et conditionnement générés par l’ignorance. Puis cet amour c’est à l’intérieur qu’il se trouve et se cultive même s’il peut être magnifié dans la relation aux autres.

Bon je bloque encore à l’idée de sortir. Je n’insiste pas. Même si l’idée d’agir seulement par amour, par élan spontané peut sembler utopique, c’est tout au moins le luxe qu’offre mon statut social. C’est là où le choix du célibat et de la mise entre parenthèse de ma vie professionnelle prennent tout leur sens parce que la maitrise psycho-émotionnelle demande une parfaite liberté d’action.

Ceci dit chaque choix d’âme apporte le contexte idéal pour effectuer cette révolution intérieure quand on comprend que l’autre nous renvoie ce qui en nous a besoin d’être vu et accueilli. Et comme cela demande juste de se tourner vers l’intérieur, d’être attentif à ce qui se passe en soi et comme l’élévation de vibration est instantanée dans le lâcher prise, il suffit de quelques minutes d’isolement.

L’hypersensibilité que l’intensité des blessures, l’habitude de contrôler l’émotion augmente, rend cette intériorisation difficile lorsqu’on est trop sensible à ce qui se passe à l’extérieur puisque la résonance est trop forte et rend la vision confuse.
C’est donc la capacité à prendre du recul qu’il est bon de travailler. Mais comme ça n’est pas un réflexe naturel, là encore la force de l’intention est nécessaire. C'est aussi pour cela que nous devons encore passer par les extrêmes pour nous poser au centre comme par obligation parce que le mouvement interne est trop fort, déstabilisant.

Et ce qui est prodigieux malgré la complexité de l’être, ces multiples aspects si variés dans la densité, la vibration, ou les fréquences associées, il n’y a rien à faire d’autre que de s’abandonner à l’amour en soi.

C’est précisément l’inverse du fonctionnement habituel et quand on parle de lâcher prise, on n’est pas loin de confondre avec une autre stratégie de survie qui est la paralysie. Ou l’état de stupéfaction qui fait que face au danger, on ne peut ni courir, fuir, ni répondre par l’agression. 
Là encore, la différence est très subtile parce que lorsqu’on est en état de stupéfaction, le mental se déconnecte, il décolle, on n’est plus conscient. 
Or c’est l’intention et la présence qui sont nécessaire au lâcher prise. 
C’est la conscience et le choix d’abandonner la lutte, le jugement, l’accusation, qui mène à la paix et la cohérence. Qui libère de la dualité et qui donne au cœur la direction des opérations. 




Je viens de faire une méditation inspirée par le bruit au dessus, au lieu d’y réagir. Je voulais sentir et voir si je pouvais ouvrir ma vision sur les énergies en mouvement qui apparaissent lorsque je respire profondément dans ce désir de paix intérieure puis bien évidemment me détacher de la situation extérieure. La vision intérieure c’est la conscience des mondes subtils, des énergies et de leur mouvement. C’est au bout de seulement 4 à 5 minutes qu’elles sont apparues. Des tons rose foncé, violet, orangé, se mouvaient sur l’écran du mental non  pas comme des projections issues de la volonté, de l’imagination mais de façon spontanée. 
Et cela semble être la différence entre ces deux phénomènes. 
L’image projetée est une création du mental et la vision spontanée est l’ouverture sur quelque chose qui est déjà. 
Puis l’idée que l’âme est la conscience en mouvement ou son mouvement, me ramène à la science quantique qui distingue la particule et l’onde. L’esprit c’est l’essence, une substance éternelle qui n’a ni commencement ni fin et l’âme, c’est son mouvement qui est donc limité dans l’espace et le temps ou prédéfini et en tant que tel, on peut savoir qu’il y a un début et une fin, un point de départ et une arrivée. 

Quand l’âme s’immobilise dans l’espace et le silence, elle est alors en communion vibratoire avec l’esprit ou sur la même longueur d’onde ou encore en résonance.

Bon c’est encore flou mais c’est ce que j’aime dans ces observations d’un monde nouveau. La curiosité motive, l’observation et l’ouverture nécessaires, alignent la volonté et le cœur dans une même intention. 
Il y a toujours du bruit en haut mais comme je n’y prête pas attention, cela n’influence pas mon état d’être. C’est seulement quand je focalise mon attention sur la situation et donc quand j’appréhende que cela me dérange parce qu’alors, j’y donne de l’énergie, de l’attention et par conséquent, je me limite, m’emprisonne dans cette expérience.

J’ai encore reporté les courses à plus tard parce que je sens que les téléchargements continuent. Déjà hier, alors que j’écoutais un roman tout en accueillant les émotions qu’il suscitait, une amie m’a téléphoné. Elle voulait passer me voir mais comme mon accueil a été plutôt distant et comme elle l’a senti, elle a abrégé la conversation. 
C’est quelqu’un qui est conscient de l’importance de lâcher les masques, des libérations nécessaires, de ce processus de nettoyage ce qui a facilité la compréhension. 
J’ai tout de même tenu à lui expliquer que j’étais en phase d’intériorisation mais je me suis félicitée d’avoir osé donner la priorité à l’état intérieur, à mes besoins du moment.
Le fait d’être plus dans l’observation que dans la réaction change la perception, affine les sens. La chaleur et les rayons solaires me paraissent beaucoup plus agressifs qu’avant. La nature est cramée malgré l’arrosage régulier et suffisant...

26 08 Le boucan d’hier m’a fortement chamboulée et c’est seulement maintenant que je comprends ce que l’enfant en moi voulait me dire. C’est en prenant une deuxième douche pour méditer et purifier l’aura que cela m’est apparu clairement. Les réactions face à la joie excessive et bruyante de l’enfant d’en haut et la douleur au dos qui continuait de me lancer dès le réveil, m’ont amenée à entendre les pensées de l’enfant intérieur. 
Elle est indignée et ressent beaucoup de jalousie, indignée de constater que cette gamine est libre de faire ce qu’elle veut alors qu’elle a dû se taire, cacher sa joie tout autant que sa colère, sa peur. 

Alors évidemment le bruit extérieur me renvoie aux multiples voix qui s’élèvent en moi. Celle de l’enfant qui s’est enfin manifestée en des termes précis témoignant ainsi de sa confiance envers l’adulte que je suis et la voix du jugement, de la critique, des reproches. 

Tant que toutes ces voix ne s’entendent pas, tant qu’elles ne sont pas prises en considération l’une après l’autre, c’est la panique à bord, c’est à celle qui criera le plus fort. La voix de l’indignation autant de l’enfant que de l’adulte qui a le sens des convenances, qui juge et condamne. 
Mais toutes ces voix sont des aspects de l’être, elles sont l’expression des personnages, des croyances, des conditionnements et de l’incompréhension. Elles sont une part infime de ce que je suis, elles ne sont pas Qui je suis. 

Il a fallu cette douleur récurrente pour que je m’ouvre et que j’écoute. Tout y est passé, les critiques face à ma folie puisque malgré cette douleur qui semble être pulmonaire, je continue de fumer. En accueillant toutes ces pensées, en ne m’y attachant pas mais en les écoutant quand même, peu à peu l’harmonie et la paix sont revenues. 
J’ai encore constaté comment je me faisais des films, comment la peur devenait de la paranoïa et c’est grâce à ce léger décalage, au recul, à cette capacité d’observer tout cela dans l’instant ou quasiment simultanément, que je ne me suis pas laissée embarquée. 

Mais le premier réflexe, c’est celui de juger les propos de l’enfant en soi, d’essayer de le faire taire parce qu’on ne dit pas ce genre de choses. En tant qu’adulte, il est raisonnable de taire ces pensées de l’enfant et plus on le fait, plus la division et le mal-être s’installent. L’énergie finit par être bloquée, par se cristalliser. J’ai pu aussi constater la puissance qui est dans les mains même si ça n’a pas été facile de la poser sur l’endroit de la douleur mais j’ai tout de même senti un soulagement. 




Ce n’est pas évident de revenir au calme lorsqu’on est dans une phase de libération émotionnelle parce qu’on cherche à tout prix à comprendre, le mental s’emballe, s’empêtre dans des raisonnements. L’enfant intérieur ne se confie pas si facilement mais en cessant déjà de juger et de forcer pour avoir des réponses, en revenant au désir de paix et d’unité, il prend confiance.
Je ne ressens plus la douleur mais je ne sais pas si c’est cette communion avec l’enfant en moi ou si c’est l’effet anesthésiant des cachets qui en est la cause. Je suis assez fière de moi parce que je suis  enfin allée en ville sans avoir pris la dose entière de médicaments. Le fait que ce ne soit plus le réflexe premier, que je ne change pas l’espacement des prises selon ce qui se passe à l’extérieur ou à l’intérieur, selon ce que j’aie à faire, constitue un immense progrès et témoigne du détachement progressif qui s’opère lentement mais sûrement. Et cela sans avoir besoin de compenser avec du sucre ou du chocolat....

27 08 Le calme est revenu et je m'en délecte! J'ai été inspirée à piocher une clef sur le site de Monique Mathieu:
Clef 766
"Il faut que vous ayez conscience de vous-même et que vous alliez au-delà de votre mental et de votre intellect ! Comment aller au-delà se votre intellect ? Tout simplement en laissant parler votre cœur le plus possible ! Mais comment laisser parler votre cœur le plus possible ? En évitant les bavardages personnels, en évitant que votre mental vous raconte des tas d’histoires  Tant qu’il occupe votre esprit, et d’une certaine manière votre cerveau, il vous empêche de ressentir avec votre cœur !"

Encore un de prise de conscience que le brouhaha du mental m’empêchait de réaliser. 
Et pourtant je sais que l’autre me renvoie ce que je rejette en moi, ce que je juge ! 
Ce rappel m‘y a conduit et cela m’est apparu comme une évidence. 
Le système de survie qui s’enclenche en toutes circonstances, qui régit nos choix et celui qu’il est bon de lâcher. 
C’est seulement en reconnaissant qu’on fonctionne d’instinct par peur, qu’on peut changer notre façon d’être et ça passe toujours par le recul et la vision du cœur.

Bon je ne vais pas encore rabâcher ce que je répète tout le temps parce que ce changement se vit dans le silence. Je me rends compte de la nécessité de commencer la journée par un genre de mise au point non pas mental comme avant mais juste en revenant à ce silence du cœur, cette vibration apaisante et confiante.

La douleur dans le dos a disparu mais c’est maintenant l’épaule gauche qui me titille. 
Je ne cherche pas le sens, la raison ni la solution, je laisse passer et suis seulement l’enthousiasme. Et s’il est absent, je ne force rien. 
Je suis entourée d’une brume à l’extérieur et là non plus, je ne cherche pas à faire le parallèle avec mes mondes intérieurs. Même si l’effet miroir est une réalité dont je viens justement d’expérimenter l’effet, ce n’est pas à l’intellect de voir les correspondances, c’est le cœur qui montre cela. 
Ici, les mots sont superflus puisque le cœur parle le plus souvent par images chargées de sens. La vision est simultanée, on voit la scène ou le parallèle et on ressent que c’est juste, que c’est exactement ça. On ne ressent ni culpabilité, ni honte, ni fierté, aucune émotion, aucune pensée émanant d’un jugement, d’un raisonnement et pourtant la vision est complète, elle laisse le mental muet même s’il comprend parfaitement la situation, le message du cœur.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr