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08 Je sens que mon mental et par conséquent mon cerveau, est en train
de configurer ses systèmes afin d’intégrer complètement la notion d’énergie.
Selon la science quantique, l’infiniment petit et l’information véhiculée par
la lumière sous forme de photons, ces données essentielles demandent à trouver
leur place en l’individu et pour ce faire, il est nécessaire de libérer de
l’espace. Où simplement de focaliser l’attention sur cette dimension de
l’énergie, de la vibration, d’en faire la référence première.
En ce sens,
lâcher les jugements, les stratégies de survie, les rôles, les croyances
passées et les conditionnements est indispensable. Et comme cela affecte tous
les niveaux de l’être de la plus petite cellule, de l’atome, aux organes, en
passant par le système psycho-émotionnel, le monde éthérique, on comprend
aisément l’ampleur du chantier.
On peut aussi voir que le mental ne peut
absolument pas gérer et encore moins contrôler ce qu’il ne voit pas, ce qu’il
peut difficilement concevoir. En ce sens les intelligences multiples sont
nécessaires et c’est leur association pacifique qui permet cette immense
révolution.
On
sait que nos pensées, nos émotions, sont des énergies, que chacune d’elle porte
une fréquence particulière et que celle-ci attire ou résonne avec des
fréquences similaires.
Ces fréquences sont plus ou moins lourdes, plus ou moins
intenses.
D’autre part, les pensées et les émotions associées provoquent des
réactions chimiques internes qui déterminent l’état d’être, la physiologie.
Selon l’intensité de notre focalisation, ou selon le désir de vibrer telle ou
telle fréquence, notre point de focalisation peut modifier la physiologie, les
réactions chimiques et hormonales internes et donc la vibration, l’énergie.
Il
y a plusieurs notions essentielles, celle de l’environnement et celle de
l’actualisation, celle de la particule et du vide ou potentiel, celle de la
focalisation, celle de la particule et du mouvement. L’environnement, ou plutôt
le terrain, ce sont les gènes, la mémoire, le passé, l’adn.
L’actualisation,
c’est la faculté de choisir son point de focalisation, au présent et ainsi de
pouvoir modifier le patrimoine génétique par le phénomène de répétition.
La
particule c’est l’info véhiculée par le mouvement de la lumière puis transmise
par l’énergie électrique ou la communication synaptique dans le système nerveux
qui commande les muscles et encore par les hormones, les réactions chimiques.
Tous ces systèmes fonctionnent en parfaite cohérence et rien que cela c’est
miraculeux, prodigieux !
La
fréquence prépondérante que nous vibrons impacte directement nos pensées, nos
émotions, nos systèmes hormonaux, notre inconscient, notre adn, nos cellules.
Le
grand coordinateur, le cœur est en mesure de gérer tous ces systèmes dans
l’harmonie et c’est ce qu’il fait à longueur de temps.
Selon notre point de
focalisation, notre désir, notre positionnement intérieur, on active des
mémoires, des énergies, des systèmes différents.
C’est là où je regrette de ne
pas avoir étudié le corps humain, de ne pas maitriser la base mais d’un autre
côté, comme la connaissance est intérieure, accessible et comme pour le
moment, la priorité, c’est la capacité à choisir ce que je veux vibrer, à
maintenir la fréquence voulue en place, puis comme je sais comment accéder à
ces connaissances, je sais où je vais et ces connaissances là sont suffisantes
actuellement.
Pour
le moment, il s’agit de faire de la place en soi ou plutôt de se focaliser
sur le vide, de se poser dans le silence, de lâcher les anciens modes de fonctionnement,
de s’en détacher. Ce qui concrètement signifie de maintenir le désir de paix en
soi, entre tous les aspects de l’être.
Lâcher les raisonnements du mental et
apprendre à capter l’intuition, à reconnaitre la voix de l’âme, de la
conscience Une au-delà du brouhaha permanent du mental.
Cela demande de
l’attention, de la concentration et c’est ce qui permet de capter le langage de
l’âme, d’apprendre à reconnaitre les vibrations, les énergies, leur intensité,
leur couleur, leur mouvement plus ou moins rapide et leur impact sur le corps
physique.
Aborder l’émotion en termes d’énergie, de couleur, de sensation à
traduire en besoin, constitue un apprentissage essentiel et passionnant mais
cela demande de lâcher les préjugés, la notion de bien et de mal, tous les
concepts qui en découlent.
Il ne s’agit plus de savoir si quelque chose est
bien ou mal, mais de mesurer la sensation, de ressentir l'essence, de l’observer avec neutralité,
d’apprendre à reconnaitre autant cette guidance que la palette des énergies et
leur forme, leur couleur, leur goût.
L'intention de paix suffit à équilibrer les forces.
On peut comprendre que l’énergie se projette
et forme des masses aux différentes couleurs, fréquences, intensité.
Il y a
d’une part ce monde virtuel et énergétique des projections psycho-émotionnelles
et d’autre part celui des êtres ayant vécu sur terre dont l’âme est supposée
immortelle.
Selon la nature de l’énergie il semble logique de penser que ces
mondes se rejoignent en plusieurs points toujours par effet d’attraction et de
résonance. Ainsi, les égrégores côtoient les mondes des morts, ils en sont
peut-être le décor, l’environnement.
Un individu qui passe le voile de
l’illusion et ce qu’il soit vivant ou mort, accède à ces mondes invisibles à
nos sens mais perceptibles au niveau vibratoire.
Selon les pensées, les
croyances qui sont les plus fortes, il voit son environnement en conséquence.
S’il vibre la peur, il voit des entités correspondantes, des ténèbres, le
fameux enfer imaginé par l’humanité. Cet enfer est constitué d’énergie de
peur, de culpabilité principalement et de tout ce qui en découle comme la
honte, la violence, le déni.
Il semble qu’il y ait correspondance entre les
croyances inconscientes collectives et cet enfer qui est régit par le système
de survie, la prédation, la domination.
Le paradis serait la projection des
espérances de l’humanité, des vertus ou jugées comme telles mais tant qu’il est
le reflet de la dualité, ou d’esprit conditionnés par la notion de bien et de
mal, il a nécessairement sont opposé et ces vertus ne sont que superficielles
et conditionnées.
Ainsi, l’amour est associé à la jalousie, à la possessivité,
au besoin d’appartenir à un groupe, un être. La paix envisagée comme le
résultat ou l’issu d’un conflit n’est pas la paix véritable elle est factice et
elle dépend de la guerre à laquelle elle est étroitement liée.
Les
anciennes croyances fondées sur la notion de séparation, de division trouvent
leur correspondance dans les mondes invisibles, éthériques, et tant qu’on
raisonne selon ces croyances, on reste confiné dans ces dimensions duelles.
On
voit bien au niveau individuel comment notre état d’être influence directement
notre façon de voir, de considérer le monde et comment lorsqu’on se pose dans
la paix du cœur, tout apparait autrement. On voit la beauté, l’harmonie
lorsqu’on vibre sur ces mêmes fréquences. On se sent plein de gratitude envers
l’âme de pouvoir faire cette expérience, de pouvoir observer et sentir tout ce
que nous sommes, de pouvoir mieux comprendre ce que nous sommes en vérité,
au-delà des masques, des voiles de l’illusion des conditionnements, des
croyances, des apparences.
Je
suis poussée à contacter mes guides mais je bloque parce que là aussi, ces
notions sont remplies de préjugés. Les pensées d’espérance en un sauveur, en un
monde meilleur, pacifique, fraternel, ont formé des égrégores, des entités
capables de jouer ce rôle.
De même les humains qui se sont élevé au-delà des illusions,
conditionnements, de l’inconscient collectif ont nécessairement pris conscience
de l’unité entre toutes choses, ils ont élevé leur vibration dans les sphères
proches de la source, de l’unité.
Leur empreinte est présente au niveau
énergétique, psychique et ils constituent un soutien.
C’est comme si
l’humanité s’était ‘fabriqué’ des grands frères tant par ces espérances que par
ceux qui ont acquis sur terre ce degré de conscience et d’amour inconditionnel,
impersonnel donc universel.
Je
ne sais pas si je suis claire ni si mon raisonnement tient la route mais ça se
précise peu à peu. Le piège c’est toujours de croire que la puissance d’aimer
est extérieure à soi, qu’on a besoin d’un sauveur extérieur. Mais d’un autre
côté, tout étant inter-connecté, on n’avance pas seul, on ne peut pas être
séparé, isolé.
Malgré
les nouvelles connaissances nous pénétrons un monde totalement nouveau et notre
capacité de focaliser l’intention sur un objet impactant sur celui-ci, on peut
comprendre l’importance d’observer ce qui est avec neutralité afin d’en saisir
l’essence, la pureté, la vérité.
Je
considère le corps physique, le mental, le corps émotionnel, comme l’équipe au
sol et ils sont déjà des guides puisqu’ils nous ramènent au centre et de là
nous connectent à la source.
Mais il est clair que l’intuition, le cœur, l’âme,
ont aussi cette fonction de guidance et on peut dire qu’ils constituent
l’équipe ‘volante’, extra-terrestre étant donné que la vibration est illimitée
et n’est pas soumise aux lois de la terre.
Dans ces mondes de l’invisible, de
l’énergie, il n’y a pas de séparation et à mon avis, l’âme est comme un mandala
géant d’où s’échappent des individus qui s’incarnent sur terre l’espace d’une
seconde. Ce mandala selon sa vibration est relié à d’autres mandalas, masses
énergétiques, êtres et il est constitué d’une multitude de fréquences,
de couleurs, d’entités, d’êtres.
Il me semble d’autre part qu’il y a Un Humain
ou du moins un modèle unique de l’humain divin composé de toutes les fréquences
parfaitement harmonisées. Une seule et même âme, Un humain et Une conscience
éclatés en des milliards d’individus, de créatures.
Puis
notre propre être est multidimensionnel, composé de nombreux corps, de ces deux
équipes terrestres et célestes qui sont maintenant appelées à travailler de
concert en conscience.
Je
viens d’entendre un témoignage bouleversant d’une ancienne victime de réseau
pédophile, vendue par ses propres parents. Je constate que la révolte ne s’est
pas manifestée mais ce qui m’a frappée, c’est sa dernière phrase, le moment où
elle a pris conscience qu’elle n’était pas coupable.
C’est ce constat qui
libère de l’état de victime mais avant d’en arriver là il faut oser contacter
l’enfant en soi et lui dire toutes ces choses que nous savons en tant qu’adulte.
La réconciliation entre l’enfant en soi, l’enfant qu’on a été et l’adulte que
nous sommes, c’est l’espérance d’un monde meilleur où chacun est respecté,
traité en sujet et plus en objet. Quand nous rejetons nos pensées émotions
difficiles, nous nions l’enfant, le vivant, la vérité en nous. Nous nous
privons de cette paix et de l’amour pur que nous sommes. Nous refusons de
reconnaitre que cette vibration est ce que nous sommes en vérité.
J’ai
revu ce que j’étais enfant et quelques bons souvenirs sont revenus. J’ai pu
constater cette mélancolie que je trainais et en parlant avec cet enfant, en
lui disant à nouveau que je l’aime, qu’elle est précieuse pour moi, j’ai senti
les larmes couler, des larmes de joie, d’apaisement, comme si la lutte était
enfin terminée.
Notre conception de l’amour, tel qu’il est vécu sur terre est
si mesquine, petite, qu’on a du mal à imaginer ce qu’est l’amour divin. En
communiquant avec les aspects intérieurs sur le ton de la confidence, de la
confiance, de la conscience que nous sommes multidimensionnels et
potentiellement complets, la tendresse et la puissance de l’amour vrai se
manifestent.
L’amour véritable qui est totale acceptation, ouverture, accueil,
abandon et qui ne peut se vivre qu’à l’intérieur d’une façon si absolue. Parce
que cette communion intime est unique, intérieure, instantanée, elle rassemble
l’aspect le plus proche de la source, le plus éclairé et le plus élevé
vibratoirement avec les aspects les plus denses mais aussi les plus vulnérables
et soumis aux croyances, à la peur, à la culpabilité.
Reconnaitre et libérer
ces deux énergies c’est libérer en même temps l’amour pur en soi.
J’ai
dit à l’enfant en moi que je ne savais pas aimer à la façon des humains ou être
comme une mère dans le sens commun et c’est parfait puisque l’enfant en soi ne
demande pas de caresses, de tendresse exprimée par des gestes.
Il veut juste de
l’attention, de la considération, de l’écoute et du partage. Partage de
connaissances, de vision, de compréhension. Il veut pouvoir grandir en toute confiance, être
enseigné, connaitre l’expérience de l’adulte, être dans la confidence, offrir ses qualités intrinsèques.
Enfin
c’est ma façon de concevoir la parentalité et en même temps les besoins de
l’enfant mais par-dessus tout, c’est le fait d’être dans cette ouverture, cette
intimité, cette communion au-delà des mots qui sont des supports de l’intention,
qui créé la reliance, l’unité et la force immense qui en découle.
Je
bloque encore à l’idée d’aller en courses mais maintenant quand cela arrive, je
ne me fais plus de reproches, je me contente d’être attentive à ce qui se passe
en moi, je me pose au centre dans
l’ouverture, l’accueil, le non jugement.
Et je sens comme des vertiges qui me
font penser à un téléchargement d’énergie de la source tout comme les petites
douleurs au crâne hier.
Il semble que lorsqu’on lâche les croyances passées,
les conditionnements, l’espace libéré ou la fluidité énergétique, l’ouverture
de cœur, permettent l’intégration de l’amour vibration et que cela crée quelques
réactions internes bien naturelles et logiques si on considère la
multidimensionnalité de l’être.
Cet état, cette assemblage de corps dont la
densité varie selon l’ouverture de cœur et de conscience, amène des ajustements,
des harmonisations qui entrainent des répercussions à tous les niveaux,
jusqu’au cœur des cellules, de l’adn, dans les réactions en chaine provoquées
par les glandes endocrines, les systèmes hormonaux, nerveux.
Et quand c’est le
cas, l’immobilité, le silence, l’observation neutre facilitent ces mises à
niveaux, à jour.
Je
ne me fais pas de souci pour ces phases de farniente puisque j’ai pu constater
combien je pouvais agir avec facilité, fluidité, efficacité lorsque l’élan à
agir se manifeste spontanément.
C’est tout un nouveau système de pensée,
d’attitude et de passage à l’acte qui se met en place. Il ne s’agit plus de
faire comme le saumon qui meurt à force de nager à contre courant afin de
perpétuer son espèce mais au contraire de se laisser porter par la vie, la
source qui coule en soi.
J’ai
repensé avec tendresse à la sensation d’avoir été porté par des
« anges » le jour où je suis entrée dans une église chrétienne
poussée par l’amour intérieur et la fascination pour ce personnage du Christ.
En effet, je n’ai pas halluciné, cette sensation était purement physique,
vibratoire. La pensée d’être entourée d’entités bienveillantes, partenaires qui
m’invitaient à suivre l’élan du cœur, est venue après la sensation et c’est
souvent là qu’on se perd.
Mais je n’avais pas la tête remplie de ces images d’Épinal, aucune référence aucun nom à donner à ces deux formes invisibles mais
bien présentes. A ce sujet, il y a deux camps, les antis et les pros, ceux
qui pensent que c’est diabolique et ceux qui vénèrent ces êtres.
Personnellement, je ne peux nier la présence d’énergies, d’êtres, qui guident et
soutiennent ma route mais m’appuyer sur eux serait nier le potentiel intérieur.
Celui du choix de positionnement, de la vision avec laquelle je perçois ce qui
est.
Cependant lorsqu’on se sent seul, isolé, la présence de ces énergies
bienveillantes, les synchronicités sont un soutien indéniable. Cette sensation
de solitude se manifeste au moment où on se sent submergé par des émotions
lourdes, juste avant de confier à la source tout ce que l’on pense et ressent.
Entre l’émotion difficile et le soulagement qui vient du retour au centre, il
peut se passer un certain temps mais en prenant cette habitude
d’intériorisation l’intervalle est de moins en moins long.
Et tant qu’on n’a
pas encore suffisamment confiance en ce pouvoir d’accueil, ou encore lorsqu’on
libère des mémoires profondes, ces petits clins d’œil de l’âme sont autant
d’encouragements bien utiles.
Cultiver l’amour en soi est primordial et cela
demande de choisir comment on se situe à l’intérieur. Ce choix ultime nous
appartient.
C’est
comme dans une relation de couple, si on attend uniquement de recevoir, si on
espère que l’autre comblera notre besoin d‘amour à lui seul, on en est
prisonnier, dépendant et nécessairement dans une attitude faussée où plaire
devient essentiel, prioritaire.
Tout est question de conscience et d’équilibre.
Trop compter sur le soutien des guides, c’est se placer en position de
dépendance. Mais reconnaitre lorsqu’on a besoin de ce soutien, c’est admettre
que nous ne sommes pas seuls et abandonnés. C’est prendre conscience que tout
est relié, que notre âme est entourée d’êtres, d’énergies, ou qu’elle n’est pas
isolée même si elle existe en tant qu’être unique.
Comme d'habitude, j'écris de façon spontanée, en sachant que ma vision est purement subjective et je ne prétends pas détenir La vérité. C'est pour cette raison que j'utilise le verbe sembler parce que la vérité est nécessairement subjective même si les lois sont universelles et si la conscience est Une...
Ce qui est certain c'est cette sensation de cycle: libération de l'espace, intégration de nouvelles données et ajustements, harmonisations. Un mouvement cyclique qu'on peut observer dans la nature, l'univers même...
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