Quand
on veut changer, évoluer, on a tendance à se fixer un programme, à prendre des
résolutions, que ce soit pour évoluer spirituellement, se libérer d’une
dépendance, maigrir ou pour cultiver certains talents. Et la plupart du temps,
ça nous donne la sensation de régresser parce qu’on voit qu’on n’avance pas
alors on s’en veut, on se fait des reproches et on se sent encore plus mal dans
sa peau, minable, incapable.
Il
est bon dans un premier temps de se demander pourquoi on veut changer. Et pour
qui. Et plutôt que de vouloir contrôler les voix en soi qui luttent à longueur
de temps juste les écouter par simple curiosité.
Parce que ces voix ont
beaucoup à nous apprendre à propos de nous-même, de qui nous sommes vraiment
derrière les peurs et les conditionnements. Elles ont les clefs de notre liberté et celles qui ouvrent notre horizon, libèrent nos potentiels.
Interroger ses croyances nous
permet de les actualiser simplement parce que cela génère des prises de
conscience. Se demander ce que cache une croyance, c’est déjà prendre
conscience d’un conditionnement, c’est porter la lumière de la conscience dans
les replis de notre inconscient.
Malheureusement trop souvent on le fait à
travers le mode de jugement et on ajoute de la culpabilité, des critiques ce
qui rend inefficace et difficile le processus d’actualisation.
Notre cerveau
est configuré pour évoluer, pour créer de nouvelles connexions neuronales en,
libérant la mémoire du superflu. Hormis les traumas ou les évènements qui ont
eu un impact intense sur le corps émotionnel, la mémoire est malléable et l’oubli
est une des fonctions vitales. Pour le coup, le mode sélectif est ici tout à fait approprié.
Notre cerveau sélectionne ce qui est utile, d’actualité
et quand il n’y a pas d’empreinte émotionnelle les infos obsolètes
disparaissent naturellement.
On
connait maintenant les outils de réflexion à notre disposition et sachant que
tout est énergétique, vibratoire, on va pouvoir observer les changements
intérieurs et profonds qui s’opèrent dans cette introspection non contrôlante,
libre, sans pression ni obligation.
La
loi de résonance et les situations, les rencontres, nous montrent ce qui est en
conflit ou rejeté en nous. Le principe est très simple et la solution aussi
mais on a tellement longtemps cherché les complications, tourné en rond, qu’on
a du mal à croire que ce soit la réalité. Puis comme on a tout étiqueté, rangé
dans des cases bien/mal, possible/impossible, capable/incapable, le premier
acte libérateur c’est de revenir au point zéro qui agit comme le "reset" de nos
appareils électriques, électroniques, ordinateurs…
Le
désir de paix intérieure est un choix décisif que nous sommes les seuls à
pouvoir faire et les répercussions de ce choix sont nombreuses voire infinies.
Savoir
utiliser l’effet miroir ou la loi de résonance, ça s’apprend bien que ce ne
soit pas un processus uniquement intellectuel. En ce sens apprendre à observer
avec neutralité permet de développer les sens plus subtils de l’individu, le
ressenti, les sensations qui accompagnent la compréhension de cette loi et ses
applications.
Par
exemple, j’ai remarqué que le chat pendant près de 15 jours ne venait qu’en
coup de vent et je ne pouvais pas le caresser. L’idée que les conflits
internes, les ajustements qui s’effectuent par l’émergence de ce qui a été
refoulé, l’impact de ce processus au niveau énergétique était perçu par lui, venait
de temps en temps comme une probabilité. Je ne l’ai pas saisi comme une vérité
absolue mais plutôt comme l’éventuel témoin de l’harmonisation intérieure.
On sait
que les animaux sont sensibles aux énergies, qu’ils peuvent par nature, les équilibrer
enfin plus particulièrement les chats mais comme nous sommes dans une période d’autonomisation,
leur rôle n’est plus le même. Tout comme les guides qui ne sont plus aussi
présents, ces aides du règne animal changent de fonction lorsqu'on devient conscient des lois universelles, lorsqu'on choisit de se prendre en main par le processus d'alchimisation.
La
guérison du féminin que j’ai vécu récemment qui s’est manifesté dans la
relation avec ma mère n’est pas un phénomène isolé. Lorsqu’on est dans l’accueil,
ce sont les deux énergies qui s’épurent et s’ajustent, s’actualisent. L’un ne
va pas sans l’autre d’un point de vue énergétique et lorsqu’on se place au
point zéro cela affecte les deux pôles qui n’entrent plus en conflit mais qui
se magnifient et se complètent.
Comme
je l’ai déjà dit plusieurs fois, revenir au point zéro sollicite le masculin et
le féminin en nous qui vont coopérer dans le processus d’accueil et c’est cela
qui les actualise, les libère.
Nous avons associé le féminin à toutes sortes d’attributs
tout comme le masculin et nous avons enfermé ces énergies, nous les avons
isolées l’une de l’autre.
Que ce soit l’image que nous avons de ces deux
principes actifs dans le processus de création, image qui correspond aux rôles
attribués aux deux genres ou le mode de fonctionnement interne à travers le mode
de jugement arbitraire, nous avons perpétué le conflit, la dissociation, la
séparation des pôles. Et en donnant au mental la direction de nos vies, en le
laissant décider, agir, selon les croyances et conditionnements du monde, nous
avons éclipsé le féminin en nous.
Nous
sortons peu à peu de ces conditionnements, de ces rôles prédéfinis selon le
genre mais cela passe par la destruction des institutions, des croyances qui
étaient construites sur la notion de devoir et de sacrifice. De loin, cela
ressemble à un chaos où les anciennes valeurs telles que celle de la famille,
du couple hétérosexuel, volent en éclat.
Au
niveau individuel ça passe par l’abandon des rituels passé, par une reconfiguration
intérieure et une nouvelle façon d’agir, d’utiliser le temps.
J’ai
passé tout l’été en commençant mes journées par un jeu de majong.
Vu de l’extérieur
et selon les anciennes croyances, on pourrait se dire, "quelle flemme, quelle
insouciance, quelle inconscience" même.
Et pourtant c’est très pertinent et cela
suit exactement le désir d’unité, de communion intérieure.
Le jeu est une façon
de connecter l’enfant en soi, c’est une forme de lâcher prise quant aux
conditionnements et aux notions de devoir, d’obligation. Puis ce désir venait
de façon spontanée, non réfléchi et là encore, c’est un bouleversement apparemment
insignifiant mais essentiel dans le processus de libération.
Suivre l’élan
porté par la joie plutôt que d’agir par devoir ou par obligation ou encore par
peur, c’est nourrir la confiance en son âme, en la guidance intérieure, cela
témoigne de l’équilibre émotionnel qui s’installe.
La peur et la culpabilité n’ont
plus du tout le même impact, elles ne dirigent plus ma vie parce qu’elles ne
sont plus perçues comme des ennemis à combattre. Elles deviennent des révélatrices, des enseignantes.
Contrairement à ce qu’on
pourrait croire, cela demande beaucoup de courage d’agir selon l’enthousiasme
spontané parce qu’alors on est totalement à contre courant de la société, de
ses règles, des modèles qu’elle s’impose.
Dans notre système de fonctionnement
collectif on croit qu’une personne s’affirme en prenant partie pour une cause, en défendant
des idées, en signant des pétitions, en s’impliquant socialement, politiquement,
mais tous ces actes non seulement ne définissent pas un individu mais encore
ils ne font que ranger chacun dans des cases.
Lorsqu’on agit en conscience et
non pour se positionner vis-à-vis du monde afin de se sentir exister, de se
donner de l’importance, de gagner l’estime générale mais parce que notre cœur nous
guide, la vibration qui nous pousse à l’action n’est plus du tout la même. Nous
ne luttons pas contre quelque chose ou quelqu’un, nous agissons pour le bien
commun simplement parce que cela répond au besoin vital de contribuer au
bien-être de l’ensemble. Mais il n’y a pas d’attentes, de besoin de résultat
parce que notre bien-être, notre équilibre n’en dépendent pas.
La
plupart des gens qui ont soif de justice refusent de voir leur propre
comportement interne, la façon dont ils agissent avec les aspects internes qui
ne correspondent pas à leur idéal. L’aspect qui est le plus délaissé, c’est
l’enfant en soi parce que ce qu’il est ne colle pas avec le modèle de l’adulte
raisonnable, correct.
On
mélange tout, on croit qu’être adulte, c’est être indépendant financièrement et
aller voter, vivre en couple et fonder un foyer, acheter une maison et payer
des assurances sur tout. Mais tout cela ce sont des comportements formatés
fondés sur des illusions, c’est juste jouer son rôle en tant que mari,
compagnon, mère, père, employé, citoyen…
De
la même façon quand on se dit antisocial on joue aussi un rôle, on rejette en
bloc ce monde tout en souffrant de se sentir exclu.
Lorsqu’on accueille l’enfant
en soi, les pensées émotions de jugement, celles qui sont générées par les
croyances et les conditionnements, on se fout de la façon dont la société
fonctionne. On ne la méprise pas parce qu’on voit qu’on y trouve sa place, que
notre âme nous a placé précisément là où il fallait ; on en est
reconnaissant.
On
a cru pendant des siècles qu’on deviendrait meilleur en éliminant le mal et on
continue d’envisager les choses de cette façon d’où le chaos permanent. Déjà,
il y a un premier problème parce que chacun a une vision subjective de ce que
sont le bien et le mal. Puis tant qu’on envisage les choses sur le mode duel,
conflictuel, on constate qu’une chose considérée comme bonne a aussi sa part de
mal.
Par
exemple, on pense montrer son amour à un enfant en lui cachant la mort, les
injustices du monde, en le préservant de la réalité qu’on juge cruelle mais on
ne fait que le fragiliser, le tromper. Autre exemple lors d’un divorce, on
pense préserver l’enfant en cachant les disputes, en lui occultant la réalité,
mais un enfant sent les choses, il sait ce qui est, avant même qu’il soit
capable d’intellectualiser ce qu’il perçoit.
Je ne vais pas donner ma
définition du comportement adéquate dans ces situations parce que là encore, c’est
très personnel et subjectif. Je sais seulement quelques choses qui me semblent
évidentes par expériences, mieux vaut la vérité crue que le mensonge, mieux
vaut donner à l’enfant des outils d’autonomisation, lui montrer les avantages
qu’il y a à devenir responsable, par l’exemple, que de l’écarter du monde réel
et des actes qui favorisent cette responsabilisation.
Pour
en revenir au chat et à ses visites éclair, depuis deux jours, il reste un peu
plus longtemps à la maison et ne plisse plus les yeux. Il reste là, détendu,
calme.
Cela correspond précisément à mon état d’être actuel. Mais lorsque j’ai
remarqué son comportement fuyant, je n’ai pas cherché à sonder mes profondeurs.
Je n’en suis plus trop à la phase où j’interroge mes croyances bien que ça m’arrive
encore, j’apprends plutôt à suivre cet élan joyeux et léger.
Puis je reste
ouverte et attentive à prendre en considération les pensées de l’enfant en moi.
Ce terme d’enfant exprime à la fois qui j’étais dans l’enfance et ce que j’ai
adopté alors comme croyances mais aussi ce que je suis fondamentalement, avant les
conditionnements, ce que je suis spontanément, au-delà des jugements et des
croyances de l’adulte.
C’est un support imaginaire pour contacter les blessures
d’alors, libérer la mémoire émotionnelle et retrouver les aspirations pures et
intimes.
C’est aussi l’énergie du renouveau, de l’innocence, de la curiosité,
de l’insouciance ou de la confiance.
Une chose n’est jamais définie par un seul
état ou une seule couleur tout comme un être ne se limite pas à un rôle.
Un
individu se compose d’autant de personnalités qu’il a de questions, de
croyances, de pensées, d’émotions et de besoins non assouvis ou réalisés.
L’aspect
multiple de l’être offre autant de potentiel que d’obstacles, autant de chemins
possibles que d’enfermements, autant de pensées émotions dites positives que
négatives, autant de dimensions qu’il a de corps, autant de pulsions que d’interdits,
de préférences que de répulsion, de désirs que de frustrations...
Ce
qui est magique, c’est que notre cœur peut réunir et magnifier tous les aspects
de ce que nous sommes, réguler les émotions, faire ressortir des jugements, les
peurs et la culpabilité, montrer l’obsolescence des croyances et des
conditionnements.
Lorsqu’on décide de suivre son cœur, son désir, des peurs et
des critiques vont nécessairement surgir et c’est cela qu’il est bon d’interroger,
de remettre en question.
La technique de Byron Katie qui consiste à se demander
juste « est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est vraiment vrai ? » nous permet de nous positionner
intérieurement, de nous connaitre intimement et de libérer les conditionnements
et croyances collectives.
Quand
on est dans la confiance vis-à-vis du système psycho-émotionnel, dans la
compréhension de leurs fonctions, le dialogue intérieur s’effectue sur les fréquences
de la confidence, de la sincérité, de l’authenticité, de la douceur. Il ne s’agit
plus de faire taire les mauvaises voix, les mauvaises pensées mais d’écouter et
de dialoguer.
Par
exemple quand j’ai entendu l’enfant en moi se plaindre de l’attitude de l’enfant
d’en haut, me confier combien elle trouvait injuste le fait de ne pas avoir eu
cette liberté, la première idée qui m’est venue, c’est celle de la réalité du
présent.
Non
seulement nous sommes maintenant totalement libre mais en plus le fait que nous
puissions échanger nos idées, c’est une consolation pour elle et une force pour
tout ce que nous sommes, pour nous deux.
Dire à l’enfant en soi qu’il est
précieux, reconnaitre cela sincèrement, c’est nourrir l’amour en soi, le
respect et l’espérance.
Le sentiment de sécurité qui vient automatiquement de l’unité,
la force qui s’en dégage, sont des piliers solides qui permettent d’intégrer/rayonner
les énergies de la source et de construire sa vie selon son moi/soi véritables,
selon l’association bienveillante de tous les aspects de l’être.
La
pluie qui vient de tomber est comme un cadeau du ciel qui vient aussi rassurer
mon mental au sujet des chemtrails. Utiliser l’effet miroir concernant ces
épandages massifs et permanents, c’est apprendre à distinguer les subtilités de
l’énergie en soi, c’est prendre en charge les réactions naturelles et pacifier
harmoniser les peurs, les doutes, c’est revenir à l’unique responsabilité la
seule chose qui dépende uniquement de moi, de mes propres choix, la façon dont
je me sens et comment j’utilise ce temps qui m’est donné ici et maintenant.
La
liste de musique qui s’est affichée de façon aléatoire dans mon lecteur windows
reflète l’équilibre intérieur. J’ai beaucoup utilisé cet outil pour apprendre à
me tourner vers l’intérieur, pour savoir ce que je portais, pour constater le
besoin d’harmonie, pour faire la lumière sur les pensées émotions inconscientes
du moment. Pour apprendre à reconnaitre et utiliser l’effet résonance, la loi
du miroir.
Que
ce soit au travers des jeux, de la musique, de l’art, de la contemplation, de l’écriture
spontanée, agir selon l’impulsion, le désir du moment, c’est apprendre à suivre
son cœur et à élever, à maintenir sa fréquence dans de bonnes vibrations.
Depuis
l’enfance j’ai toujours su que la vie était sensée être légère, facile, simple et joyeuse
mais comme le monde me disait l’inverse, comme il me répétait à longueur de
temps que je me trompais, j’ai préféré m’isoler.
La carapace chimique qui anesthésiait
mes réactions afin de ne pas entrer ouvertement en guerre contre la société et
de vivre dans un monde idéal, éthéré, composé de plaisir physiologique qui
nourrissait mon idéal de vie ne m’a cependant pas coupée totalement de mon cœur.
Cet idéal de vie est maintenant réalisable en conscience et il n’est pas
nécessaire pour cela de lutter contre le monde, les égrégores, combat perdu d’avance
en plus.
Non, la seule chose à faire, c’est d’instaurer ce monde idéalisé à l’intérieur
de soi.
J'écoute en ce moment le roman "Oliver Twist" de Charles Dickens et la façon dont je réagi aux injustices vécues par cet enfant me donne un parfait reflet de cette libération, guérison de l'enfant intérieure, de la pacification des corps subtils et de l'harmonie qui s'installe. http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/dickens-charles-oliver-twist.html
La façon dont il raconte cette histoire pourtant tragique est aussi en cohérence avec ma nouvelle approche parce qu'il y a beaucoup de légèreté, d'ironie dans son discours.
Puis comme toujours, entre le roman et les différentes adaptations cinématographiques, "il n'y a pas photo" comme on dit. Cela montre la force de l'imaginaire et comment la vibration des mots, la façon de présenter les choses, impacte directement sur notre façon de percevoir et de projeter des images.
Il n'y a pas les images et pourtant on se représente parfaitement les différentes scènes, on y est carrément d'autant plus que le lecteur incarne les personnages.
La lecture et l'écriture sont de formidables outils de connaissance et de libération. Lorsqu'on tient un journal quotidien, c'est une thérapie que je conseille à tous parce que c'est un moyen facile de libérer la charge psycho-émotionnelle des pensées récurrentes, on peut reconnaitre les différentes voix qui s'expriment en nous...prendre contact avec l'enfant intérieur...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr