mardi 29 août 2017

« Tout est donné au moment opportun »





Les confidences entre les femmes de ma famille côté maternel continuent de me travailler en profondeur et porter leurs fruits. Je sens qu’une guérison collective est en train de se produire touchant toute la lignée familiale. Le féminin qui se réconcilie par ce cercle de femmes qui se réunissent dans la compassion, c'est très libérateur. Dans la semaine alors qu’elles étaient ensemble, par moments, je pensais à elles ou du moins je me sentais connectée. Non plus dans la douleur mais par des sentiments profonds. 
C’est une sensation indescriptible et comme c’est de l’ordre du ressenti, comme ce champs immense est encore inconnu ou méconnu, vouloir interpréter c’est prendre le risque de s’égarer, de perdre la sensation et encore d’enfermer l’énergie dans des cases. 

Hier soir, alors que je parlais avec mon âme lui demandant de diffuser ces énergies de guérison, de réconfort sur chaque enfant intérieur de ma lignée familiale, autant les hommes que les femmes, de grosses larmes chaudes ont coulé.
Je ne peux pas décrire tout ce que j’ai ressenti tellement c’était immense et puissant. 

Déjà l’idée que la guérison des chakras du bas ouvre, si on peut dire, ceux du haut, a été validée par la sensation de plénitude et de confiance vis-à-vis de l’équipe céleste. 
La certitude d’être accompagnée, soutenue depuis l’enfance dans ce cheminement de recherche de vérité m’est apparue clairement et si mes yeux n’étaient pas encore voilés par la peur de la mort, de l’inconnu, de l’invisible, j’aurais certainement vu ces présences bienveillantes. 
Non seulement la peur bloque cette perception mais en plus, la nécessité de vivre l’expérience d’ici et de maintenant en toute conscience, en présence, sans être déconcentrée, sans se disperser, en restant focalisée sur cette incarnation et ses limitations m’est apparue comme la condition si ne qua none.


Puis tant que l’amour de soi n’est pas complet ou du moins tant qu’il reste des jugements envers soi-même, des sentiments d’illégitimité, le risque de s’accrocher à ces présences, de se croire privilégié et de tomber dans une nouvelle dépendance affective peut fausser le processus d’individualisation, d’affirmation de soi. 

Les symptômes physiques continuent de se manifester au travers de montée d’énergie, de chaleur soudaine à la limite de la suffocation, d’extrême énervement sans raison, de petites douleurs à peine localisée ou mouvantes. C'est puissant!

Je suis tombée sur un article qui explique les bienfaits du contact direct avec le sol, comment le fait de marcher pieds nus permet de capter les énergies de la terre, les électrons négatifs, comment c’est bénéfique à plusieurs niveaux mais je vous laisse découvrir cet article qui vient encore me montrer que l’instinct, l’intuition, la sagesse et les connaissances permettant de prendre soin de son corps physique, de ses corps, est accessible instantanément, puisque l’idée m’est venue spontanément. Je cite une des nombreuses vertus de ce contact qui m’a frappé tant les répercussions sont multiples : « le principal facteur régulant le système endocrinien et nerveux ».

 


Cela révèle autant le fait qu’on ait accès aux connaissances utiles dans cette incarnation et ça répond à ma demande auprès de mon corps physique de m’apprendre à prendre soin de lui de façon intelligente, en tenant compte des besoins de tous les corps. 
En effet, un nettoyage du corps mental est nécessaire tout autant que l’harmonisation et l’épuration du corps émotionnel. Je peux constater aussi la force psychique à travers le phénomène de somatisation et combien l’impact des pensées est puissant. La force des croyances est indéniable et la libération de celles qui sont basées sur l’ignorance ou la dualité conflictuelle, l’idée de séparation, de lutte, de résistance, est fondamentale et même primordiale. 
Cela ne veut pas dire qu’il faille manger n’importe quoi non plus mais ça bouleverse automatiquement notre vision de l’alimentation et d’ailleurs ça n’est pas nouveau. 
Le Christ en sont temps nous l’avait dit : « ce n’est pas ce qui entre dans le corps qui est dangereux/mauvais mais ce qui en sort ». 
Et ce qui en sort, ce sont les paroles, les pensées, les émotions, sous forme d’énergies. 

Considérer les choses d’un point de vue vibratoire, énergétique, place le corps physique "au bout de la chaîne". Il n’y a pas non plus de notion d’infériorité mais plutôt d’ordre étant donné que tout est vibration, énergie, lumière, info. 
En ce sens être attentif à nos pensées, nos émotions, maintenir le désir de vérité en étant transparent, le désir de pureté en lâchant le jugement et la résistance, le désir d’harmonie, d’unité, en laissant le cœur agir, tout cela est essentiel et la santé en résulte. 

Regarder en face la peur de la mort, de l’inconnu, actualiser le point de vue à ce sujet est aussi nécessaire parce qu’en le faisant on élargit considérablement son champs de conscience.
Les vidéos suivantes de Ghis abordent des thèmes essentiels de façon scolaire mais c’est tout à fait approprié puisque nous sommes des enfants immatures. Immatures dans le sens où nous agissons de façon inconsciente, automatique. Mais nous pouvons changer, devenir plus conscient et responsable. Et en plus nous avons tout ce dont nous avons besoin pour ce faire, sur place, à l’intérieur.

« La mort, quelle mauvaise habitude ! » Ghis



Nous sommes mus et dirigés par le stress, tout doit aller vite, on veut tout savoir, comprendre, connaitre, tout de suite. Mais la connaissance intérieure, la connaissance de Qui nous sommes véritablement, par le fait que cet aspect est illimité, n'est pas régie par les mêmes cycles. De même que l'enfant en nous demande de l'attention et donc de la patience. 
En prenant l'habitude de communier avec son âme ou d'habiter l'espace serein intérieur, la notion de temps change aussi. Il n'y a plus d'urgence et ce que nous devons savoir nous est communiqué dans l'instant, au moment opportun. C'est une autre dimension qu'on pénètre. Faire face à la peur de la mort nous libère aussi de la notion d'espace et de temps.

C’est clair que ça met une grosse claque à l’ego lorsqu’on admet que l’enfant en nous dirige notre vie puisque nos croyances, celles qu’on a adopté alors ont généré des comportements et des attitudes qui datent de cette époque. 
Nous n’avons pas appris à aborder nos émotions de façon intelligente et nous nous sommes attachés à nos croyances, identifiés à nos pensées en pensant être cela et en défendant des opinions qui sont celles de l’inconscient et de la conscience collective.
On défend et on nourrit des croyances qu’on n’a même pas choisi pour la plupart. On s’est conformé aux normes par instinct de survie, par besoin d’amour, de reconnaissance et d’appartenance.

Je suis tombée aussi par la guidance et la résonance, sur cet autre article qui parle de la relation spécifique avec les arbres.
La première idée qui m’est venue, c’est que l’arbre est notre parfait miroir. Nous avons aussi ces facultés d’être connecté, à la terre via nos racines, notre lignée familiale, nos gènes, notre constitution physique, connecté aussi au ciel, c'est-à-dire à l’énergie de notre âme, aux mondes invisibles, aux dimensions éthérées, à la source. 
Nous sommes un canal tout comme l’arbre et nous pouvons apprendre à canaliser les énergies de façon harmonieuse, équilibrée en nous positionnant dans le cœur, en étant ouvert, de façon à recevoir et à donner équitablement. Plus nous sommes solidement enracinés, (en paix avec notre passé, notre famille) et plus nous pouvons nous élever vers les hauteurs et ça n'est pas uniquement symbolique!




Nous découvrons à peine toutes les facultés qui sont à notre portée et là encore, reconnaitre la peur de l’inconnu, c’est s’ouvrir à ce potentiel. Plus nous purifions nos pensées, plus les émotions peuvent circuler librement et plus nous affinons nos sens, mieux nous pouvons percevoir le monde au-delà des apparences.

On peut me "reprocher" de parler davantage de la guérison des blessures, de ce besoin de purifier les corps reliés aux chakras du bas et ainsi de délaisser les mondes subtils mais tout est lié, interconnecté. 
Ce nettoyage, ce dépouillement, est indispensable si on veut pénétrer dans le nouveau monde, un monde où on crée en conscience. Nous créons en permanence mais on peut dire que nous mécréons ou nous créons sans le savoir. 

Ce qui est formidable, c’est de pouvoir créer son état d’être ou du moins de pouvoir entrer dans la paix du cœur, dans cet espace de tous les possibles. Comme tout se crée par projection vibratoire, projection de la pensée, de l’émotion, de l’énergie donc, installer l’unité et la paix en soi, c’est apprendre à connaitre les outils de créations et à choisir les fréquences, les énergies que nous voulons rayonner. 

Nous connaissons de mieux en mieux comment cela fonctionne et quelles sont les lois qui  sous-tendent le processus de création. Je recommence à lire le dernier livre des rayons sacrés et à chaque lecture, je trouve de nouvelles infos ou disons plutôt que je perçois les choses avec plus d’objectivité, depuis une nouvelle perspective, plus large et neutre. 
Je ne suis pas encore prête à décréter de la façon dont c'est enseigné puisque de toute façon ça n’est pas le mental qui agit mais là encore, cela demande de l’éclaircissement parce que notre pouvoir ou notre libre arbitre s’exerce dans la façon dont nous focalisons notre attention. Selon ce à quoi nous accordons du crédit et le choix est toujours celui de la peur ou de l’amour, pour résumer. 
La lecture de ces livres m'aide à m'ancrer dans ma nouvelle réalité, à lâcher les anciennes croyances et j'y apprends à utiliser la résonance intérieure, à discerner ce qui vibre en moi et ce qui est ressenti comme faisant partie de l'ancien monde ou l'ancien mode de fonctionnement. Puis ça me connecte aux énergies de l'âme, des guides, comme une façon de pénétrer ces mondes juste avant de m'endormir.




Ce qui est fantastique et motivant dans le dépouillement des conditionnements et croyances, c’est qu’on apprend à connaitre intimement l’âme, les guides, à reconnaitre l’intuition, le langage du cœur, de l’amour. On prend conscience de Tout ce que nous sommes et combien nous sommes immenses, sans limites, toujours relié, entouré, soutenu. 

Lorsqu’on décide d’abandonner toute forme de jugement, on s’élève déjà et notre conscience, notre cœur, s’élargissent. Ensuite, maintenir se désir, cette vibration demande de se rappeler simplement que tout se passe à l’intérieur. C’est ce que je fais en ce moment. Chaque fois que je commence à regarder ou à juger les autres, je me dis, « reviens à l’essence-ciel ». Et n’attends rien parce que c’est un monde nouveau qui s’ouvre lorsqu’on lâche l’ancien.

En repensant au coup de fil avec ma mère, je me souviens de l’impression de légèreté que j’ai sentie dans la conversation. Comme si elle s’exprimait plus librement et comme si sa voix avait rajeuni. L’idée d’aller vivre avec elle me trotte de plus en plus dans la tête et plus j’y pense, plus je me dis que là encore, une actualisation est nécessaire. 
Je ne me sens pas encore prête à m’affirmer sans entrer dans une lutte d’ego mais cela me motive à persévérer dans la confidence avec l’âme. C’est là que la force et la confiance se trouvent, s’installent et l’individualisation se créé dans le choix de se positionner dans le centre.

J’écoute en ce moment un roman de Charles Dickens et je me régale parce qu’il est question d’ouverture de cœur et de conscience. Le désir de transcender la dualité ne date pas d’aujourd’hui et en lisant les romans du XIX et du XX siècle, on peut constater la marche de progression en ce sens.
Puis avec le recul des années on peut observer le cycle de renaissance qui passe nécessairement par une destruction de l’ancien, des anciennes croyances et de l’abandon de préjugés fortement ancrés. 
Ce sont toujours les mêmes peurs qui limitent, celle de l’inconnu et de la mort. 
Ce thème est récurent en ce moment tout comme celui de la réhabilitation de l’énergie féminine. 
Nous sommes de plus en plus nombreux à choisir d’accueillir plutôt que de lutter et cela créé une amplification de l’énergie féminine, une purification de cette énergie qui se déleste de ses attributs guerriers, défensifs. 

Cette attitude d’ouverture, ce choix de pacifier et d’unifier ce que nous sommes a d’immenses répercussions au niveau énergétique et jusque dans la matière. Là encore, l’ordre s’installe ; pensée, émotion, alignées sur le cœur, harmonisation et équilibre puis cela se répercute dans la matière, les gestes.
L’article qui parle des bienfaits de la connexion à la terre a fini par me persuader de retirer les chaussettes. Je me lâche, lol ! Si j'avais des réticences à le faire avant, c'est simplement parce qu'avant, ça me faisait mal au ventre et j'ai gardé cette croyances alors que le contexte n'est plus du tout le même. C'est sûr qu'avec mes 42 kilos, j'étais très fragile et je vibrais tellement sur la peur que le moindre courant d'air provoquait un rhum...




Je repensais aux enfants qui meurent en bas âge et aux projections psychiques qui créent des égrégores et comme ces mondes ne sont pas séparés, cela créé une vague d’énergie d’innocence, de joie, d’authenticité, qui soutient tous ceux qui veulent guérir l’enfant en eux. De ce point de vue, les êtres qui passent le voile continuent d’œuvrer pour l’ensemble. 
Guérir les blessures de l’enfant en soi ne veut pas dire de s’appesantir sur les souffrances passées mais plutôt de voir et de sentir au-delà des drames. 

C’est une renaissance qui s’offre à chacun de nous, une individualisation dépourvue d’orgueil et donc de lutte d’ego, de territoire. Comprendre que nous sommes reliés aux autres en permanence et surtout à la source, que nous sommes la source, nous libère de tout sentiment de petitesse sans diminuer qui que ce soit.   
Plus on libère l’espace intérieur des anciennes croyances et des anciens modes de fonctionnement et plus on peut recevoir, intégrer les énergies de la source, des mondes célestes dont nous faisons partie. Cela se révèle par effet miroir, par effet de résonance et dans la connaissance de la nature de l’énergie, du fait qu’il n’y ait aucune séparation dans ces niveaux de conscience. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr