mardi 8 août 2017

« Heureux les simples d’esprit »…« Heureux ceux dont le mental est apaisé »





4 08 Les températures extrêmes donnent la sensation qu’on va imploser et brûler de l’intérieur tellement les montées énergétiques sont puissantes. Mais comme je ne retiens plus rien, comme je confie tout à la source, non seulement ça passe tranquillement mais en plus l’énergie harmonisée donne à chaque fois l’élan d’agir avec assurance et détermination. 
En prenant l’habitude de suivre l’élan motivé par l’enthousiasme, sans se poser de questions, la confiance qui s’installe me donne la sensation que je peux enfin décider et agir en conséquence. 
Quand on est dans la peur, le déni ou simplement dans la résistance face à ce qui se manifeste en soi, on a la sensation d’être manipulé par des forces invisibles, d’être le jouet des mécanismes inconscients. Et c’est la vérité puisqu’on assiste impuissant à ces montées émotionnelles et on voit les stratégies employées pour les contenir. 

Mais en continuant de simplement observer ces phénomènes, en accueillant cela comme un fait actuel tout en sachant que rien n’est fixé ou immuable, on se détend déjà mentalement. Et c’est cette détente mentale qui élève notre vibration permettant d’accueillir sans crainte ces poussées émotionnelles. 

Le fait de pouvoir calmer le mental en ne s’attachant à aucune pensée est très reposant, revigorant même parce que l’énergie n’est plus employée dans la lutte. Quand on cesse de se demander pourquoi on ressent telle ou telle émotion et qu’on la laisse s’exprimer, circuler librement, cela démontre que le mental est pacifié, l’énergie ne reste plus enfermée en ce corps. Elle peut circuler en tous sens, en tous nos corps et un désir sera satisfait de la meilleure des façons, sans contrainte, avec fluidité et légèreté.


C’est difficile de décrire l’intuition, les pressentiments parce que c’est quelque chose d’intime et d’instantané, valable dans le présent et pour la personne qui le vit. 
Cependant, on peut sentir que dans ces moments là, tous nos corps sont alignés, il n’y a pas de rupture dans l’énergie, pas de distorsion, le mental et le cœur sont associés. 
Et même plus, le corps, l’âme et l’esprit sont sur la même longueur d’onde. 
Le désir, l’idée et l’action sont simultanés et spontanés.

Je constate combien ça m’est plus facile d’aborder les contrariétés parce que je trouve la solution sans avoir besoin de me poser la question. Je laisse le mental émotionnel s’exprimer lorsque je suis face à quelque chose qui me contrarie et l’action suit naturellement, une fois que ces corps se sont vidés des conditionnements et préjugés. 
Je ne me dis plus « on verra bien » en appréhendant mais en ayant conscience que la solution viendra le moment venu. 
Et tout ce que cela fait émerger est regardé en face, ressenti sans attaches, sans résistances et sans attentes. Peu à peu l’idée même de contrariété se transforme. 
Rien ne dure, tout est mouvant, changeant et quand on reconnait cela, on en bénéficie. 
On peut se le dire en se lamentant et plus on va lutter contre cela, plus on va souffrir et donner de l’énergie à la résistance. Mais en prenant l’habitude de lâcher prise, on va voir les choses autrement et le changement sera perçu comme un bienfait non pas parce qu’on se dit que ça sera mieux demain, ce qui constitue une fuite mais plutôt parce qu’on fait confiance à la vie. Tout est question de désidentification, de lâcher prise.

Accueillir une peur qui trouve son origine dans l’enfance, c’est libérer la charge émotionnelle, apaiser le corps émotionnel, fluidifier l’énergie et devenir autonome affectivement. 
On sait que le manque affectif engendre des comportements toxiques, destructeurs et créé des attentes. On aura tendance à s’en vouloir de ne pas se respecter, de ne pas s’aimer suffisamment, de chercher un partenaire inconsciemment ou volontairement afin de combler ce manque tout en sachant que l’amour doit d’abord trouver sa place et rayonner en soi. 




Quand on comprend cela, on se demande comment s’aimer vraiment. Alors on se dit qu’on ne sait pas, parce qu’on ne nous a pas appris ou encore qu’on va faire des efforts pour mieux s’aimer, mieux se respecter. On prend des ‘bonnes résolutions’ qui ne tiennent pas et alors on s’en veut encore et encore. 

C’est pourtant tellement simple. 
Tout le monde sait aimer parce que nous sommes l’amour en essence et en mouvement. On sait correspondre aux attentes des autres, les servir, agir pour leur faire plaisir mais on est incapable de se traiter avec autant d’attention et de prévenance. 

Pourtant si déjà on cesse de se juger, de se critiquer, l’énergie va circuler avec plus d’aisance. En écoutant les pensées qui nous traversent on va détecter le nombre incalculable de fois où on est dur envers soi, critique, accusateur et même bourreau. 
En considérant l’amour comme l’essence de l’être et sa nature vibratoire en perpétuel mouvement, on peut comprendre comment le fait de cesser de nourrir des pensées négatives à notre sujet, c’est permettre à cette énergie de circuler et de grandir dans ce mouvement libre. 
Parler avec amour ou au moins avec respect au mental, ne pas rejeter les pensées de jugement mais les considérer comme des pensées automatiques inhérentes à l’humain, restaure le lien d’amour entre le cœur et la tête. 

Chaque parole bienveillante envers soi, chaque fois qu’on reconnait les pensées de l’enfant, de la peur, de l’ignorance et qu’on les laisse passer, sans les croire, sans les juger, on se réconcilie avec l’humain que nous sommes, avec l’enfant, donc avec le passé. 
Ce libre échange entre les différents aspects de l’être tout en ayant conscience d’être l’amour en essence et en mouvement, permet à cette essence de grandir en nous. 

Le rayonnement de notre cœur qui peut atteindre chaque parcelle d’ombre, chaque pensée jugée comme inférieure amène l’harmonie et l’expansion de l’amour.
L’amour c’est échanger, partager, communiquer avec authenticité, spontanéité. Quand on sait que nos cellules communiquent entre elles, on comprend que notre corps physique est tout amour. Nous avons tellement limité et conditionné l’amour que nous ne savons plus le reconnaitre dans sa pureté, son innocence.  

Qu’est-ce qu’on aime chez les petits enfants, c’est leur authenticité, leur simplicité et leur spontanéité, leur capacité à aller vers l’autre sans préjugé. 
Nous sommes aussi cela, l’enfant en nous continue d’exister mais il est dissimulé derrière les conventions, obligé de se taire pour qu’on puisse paraitre quelqu’un de raisonnable. 

On confond la sagesse et le conformisme. On a tellement peur d’être critiqué ou rejeté qu’on préfère taire notre vérité, notre ressenti du moment, notre vision de la vie et notre cœur. Et quand on ose être sincère, on a peur de blesser, on culpabilise. 
Le cœur ne peut pas faire souffrir l’autre si l'intention est pure, dénuée d'attente et la sincérité qui en émane ne blesse l’autre que si nous sommes nous même coupés de notre essence, de notre vulnérabilité. 

Quand nous sommes en paix avec nous-même, nous ne risquons plus de blesser l’autre parce qu’il n’y a pas d’attente, de calcul dans notre langage. On sait de plus que la façon dont l’autre reçoit ce qu’on dit lui appartient.
Et quand c’est l’autre qui nous blesse, cela nous renvoie à nos mondes intérieurs. C’est l’occasion d’entendre les réactions, les plaintes, les pensées qui émergent. Entendre, ressentir et juste laisser dire, laisser l’émotion s’exprimer librement. On sait quand l’enfant en soi est guéri ou du moins quand la mémoire traumatique est libérée lorsque plus de voix intérieure ne se fait entendre lors d’une conversation. 




5 08 J’ai encore la sensation de sentir ce qu’on pourrait appeler des montées de kundalini tellement ça brûle à l’intérieur mais comme je le vis dans le détachement, la transparence et le lâcher prise, c’est supportable. 
Je constate combien on souffre à rajouter des pensées auxquelles on s’attache lorsqu’on ne comprend pas ce qui se vit en soi et quand on veut à tout prix trouver du sens. 
Et quand on dispose d’une connexion Internet, on peut trouver une multitude de réponses à nos questions du moment mais cela ne fait qu’augmenter le malaise parce qu’on reste confiné dans la sphère du mental. 
Pourtant en étant juste dans l’accueil en cessant de s’interroger, tout s’équilibre naturellement et simplement. 
Puis je sais qu’après les montées de chaleur vient l’orage et d’ailleurs, la météo le prévoit pour bientôt. Cette info a suffit à me maintenir dans la confiance malgré les sensations de brûlure intérieure.

6 08 La pluie annoncée a fini par tomber et je reçois cela comme un cadeau ! Non seulement ça m’a permis de mieux dormir mais en plus ça m’évite d’avoir à arroser pendant au moins deux jours. 
Je constate une fois de plus que je fonctionne dans la dynamique des contraires, que les obligations donnent un rythme à ma vie et que je suis perturbée de disposer de ce temps libre. J’ai tourné en rond sans trop savoir quoi faire et là encore, je constate que l’habitude de se sentir obligé d’agir est bien ancrée. 
Pouvoir observer tous ces mécanismes est intéressant quand on ne n’y porte aucun jugement. On peut comprendre comment les croyances et les conditionnements dictent nos actes. Et au-delà, constater que ce qui nous fait souffrir, c’est le fait de vouloir changer en force.

J’ai un nouveau voisin juste au dessus et je constate que le bruit que j’appréhendais ne me dérange pas autant que j’aurais cru. C’est dans ces petits constats quotidiens que je peux mesurer combien le lâcher prise et l’accueil me changent en profondeur. La souplesse d’esprit, la capacité d’écouter et de suivre l’enthousiasme du moment rendent les journées légères et faciles. Quand on n’a plus d’attache ni d’attente, tout devient possible.

Après le feu, c’est la tristesse et l’ennui mais au lieu de m’en plaindre, de m’y attacher, je laisse passer. C’est naturel de passer par tous les états dans ce désir de dépouillement et d’harmonisation du corps émotionnel. Je vais aller m’allonger…


7 08 Je remarque aujourd’hui que le coup de téléphone d’hier avec ma mère n’a pas laissé de traces émotionnelles. Avant, je ruminais et me sentais mal à l’aise selon la conversation qu’on avait. J’avais encore des attentes et cela se faisait sentir autant dans le dialogue avec elle que dans le dialogue intérieur. Je ris maintenant des pensées automatiques du mental qui a pris l’habitude de juger et de se fier à cela. 
Pouvoir observer et entendre la voix de l’enfant en soi, sans juger ni commenter, libère considérablement. Le détachement se réalise pas à pas, à tous les niveaux et se répercute dans le quotidien par davantage de confiance en soi, de détermination. 
Cette détermination s’installe à mesure que je lâche toute forme de jugement. Le jugement est arbitraire et n’a rien à voir avec le discernement qui lui est une forme de lucidité, de clarté. On sait ce qui est juste pour soi-même dans l’instant.

J’ai reçu la convocation trimestrielle de la conseillère professionnelle et je constate combien j’ai progressé parce que cela ne m’a pas perturbée comme avant. Pas d’appréhension, pas d’anticipation, pas de pensées de justifications juste la conscience que je fais de mon mieux en toutes circonstances. Il sera temps d’y penser le moment venu et quand j’y pense, je me contente d’observer les pensées, de ressentir ce qui se manifeste à l’intérieur. 




J’ai publié un message des êtres de lumière reçu par Monique Mathieu à propos de la peur. Il date un peu mais le sujet est toujours d’actualité. C’est clair que la peur se manifeste de multiples façons et elle est à l’origine des blessures, des stratégies. 
Du moins, c’est la résistance à la peur, le fait qu’elle soit traitée de façon inconsciente par le système de survie, qui lui donne une apparence négative. 

En lâchant le jugement, la notion de bien et de mal, la vision duelle, elle apparait comme une simple énergie qui indique une incompréhension, un blocage. 
Mais le mental a tellement imaginé de scenarii catastrophe à son sujet qu’on s’en fait tout un drame. Et plus on dramatise plus elle prend de l’ampleur, de l’intensité, de la force. 
Il a tellement pris l’habitude d’y résister ou de la nier, que cela demande d’être attentif afin de ne pas se laisser impressionner. 
Et le plus remarquable, c’est la façon dont elle se dégonfle lorsqu’on l’observe sans jugement, sans contrainte. Quand je sens que je commence à anticiper ou à appréhender, je me dis juste : « je me fais un film » et cela suffit à calmer le mental.  Le mental apaisé, je peux sentir la fluidité énergétique ou le déblocage de l’énergie.

Quand on lâche les étiquettes à propos de tout, du divin, de l’amour et surtout de la peur, quand on aborde les choses avec la conscience que nous sommes de l’énergie, l’énergie de Vie, de la source, avant d’exister sur ce plan, que tout est énergie, cela modifie notre vision et notre vibration. C’est magique !

Je continue d’écouter les romans du siècle dit des lumières et je suis stupéfaite de constater que la plupart des auteurs avaient la même vision. Ce qui est logique puisque leur raisonnement s’appuie fortement sur la notion de bien et de mal, de mérite et de récompense. 
Une perspective très limitante où on tourne en rond et où la vibration majeure est celle de la dualité conflictuelle. L’amour est perçu comme un objet à conquérir, à mériter ou comme une vertu qui demande abnégation, altruisme au dépend de ses propres besoins. 

Les notions de sacrifice, de mérite et de récompense enferment l’amour qui ne peut s’exprimer qu’en toute liberté et sincérité de cœur, dans un élan spontané. 
En écoutant des récits qui évoquent quelques scènes de guerre, je peux voir comment je suis beaucoup moins émotive. Avant j’étais incapable de regarder des films violents et quand les personnages étaient injustes, avides, motivé par le désir de vengeance, j’en souffrais. 
Malgré que je sois moins émotive, moins sensible, la compassion demeure et l’attitude des autres ne me laisse pas indifférente. Le fait d’accueillir les aspects internes que je considérais avant comme inférieurs me permet de développer la tolérance. Je sais trop que personne d’autre que soi-même ne peut ouvrir son cœur et sa conscience.  




8 08 Encore une matinée de fraicheur bienvenue. Je suis retournée dans le passé ce matin, à la période de l’adolescence. Des images des premières relations amoureuses et des moments difficiles où les ruptures m’ont ouvert les yeux. Je croyais naïvement qu’un homme pourrait me ramener à la vie et qu’en me livrant corps et âme, je serais heureuse. 

L’idée n’était pas mauvaise en soi et il y avait un peu de vérité puisque c’est cette attitude vis-à-vis de la source intérieure qui mène au bien-être, à la paix et au sentiment de complétude. 
Mais il a fallu passer par toutes sortes d’expériences douloureuses ou heureuses pour enfin le comprendre et l’accepter. 
Je reviens de courses et là encore j’ai pu constater comment je suis beaucoup plus confiante parce que je suis sortie avec très peu de dose de médicaments dans le corps. Quand je me suis rendue compte que je n’avais pris qu’un quart, j’ai senti que ça suffisait. Avant, je ne pouvais pas mettre le nez dehors sans avoir au moins pris les ¾ de la dose journalière.

C’est vraiment en apprenant le détachement vis-à-vis des pensées et des émotions dites négatives et même positives, que la confiance en la source et en la vie, en soi aussi, s’installent et s’ancrent profondément jusque dans l’inconscient. 

Et cela sans effort, sans avoir besoin de lutter mais simplement en se maintenant "collé serré" avec la source en soi, en nourrissant le désir de paix et d’unité. 
Je ne regarde plus les addictions comme des problèmes mais j’observe les pensées qui s’y rattachent et accueille les peurs qui peuvent se manifester. 
Toutes ces pensées sont l’expression des désirs contrariés et le seul fait de les considérer honnêtement en libère la charge émotionnelle. Bon je me répète encore mais c’est tellement stupéfiant que je n’en reviens pas tellement c’est simple et efficace.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr