mercredi 9 août 2017

« L’amour est ouverture, fluidité, abondance »



 

15 07 « Quand vous prenez du recul sur ce qui est, sur le temps, sur votre passé, vis-à-vis des apparences, vous pouvez voir que vous êtes dans un cadre spécifique où des limites ont été posées afin d’expérimenter dans la matière pour comprendre de l’intérieur ce que vous êtes éternellement, par la dynamique des contraires.
Un cadre limité tant au niveau de la durée que des personnages et rôles à incarner dans ce contexte particulier où l’idée de séparation a établi toutes sortes de croyances et donc de voies possibles en conséquence. 
Vous pouvez comprendre la portée de vos actes, de vos choix, de vos pensées et à travers cela comprendre la nature de l’énergie et ses lois. 

Quand vous vous positionnez dans le présent, dans la paix, le silence, vous comprenez que les limites ne sont qu’apparentes. Elles sont le fruit des croyances et à la fois le contexte préétabli à l’origine de la création de ce monde. 
Quand vous prenez conscience que vous êtes l’amour vous ne le cherchez plus à l’extérieur parce que vous comprenez que c’est une vibration complète comprenant les qualités qui magnifient un être, en font un humain cosmique, universel. 
Les limites volent en éclat dans l’observation de l’humain conditionné mais conscient de sa nature éternelle. Quand vous laissez l’amour harmoniser les pensées et les émotions émanant des croyances communes, vous percevez l’infini et le caractère universel tant de l’individu humain que de l’âme, de la conscience Une. »

Je ne sais pas pourquoi j’ai écris de cette façon mais ça me vient spontanément. Qui m’a soufflé cela, c’est probablement la conscience paisible qui se révèle de plus en plus…
La nature de l’énergie est telle qu’il n’y a pas de séparation ni de limites. C’est vertigineux mais on peut le sentir, le constater dans l’accueil des pensées émotions dites négatives.

L’harmonie s’installe instantanément lorsqu’on revient à la conscience de qui nous sommes vraiment. Le passé, le futur réunis dans l’éternel présent, dans la paix, cela fait fondre les limites du temps.

Reconnaitre les croyances passées qui sont fondées sur le jugement, l’idée de séparation, en révèle l’obsolescence et les innombrables conséquences qu’elles entrainent. 
L’idée de séparation, de chute, de péché originel, de jugement dernier, tout cela a formaté la conscience collective et engendré des comportements violents, prédateurs, guerriers, dominateurs, des peurs à l’infini, de la culpabilité et des stratégies visant à les éliminer.

Quand on prend le recul nécessaire simplement en cessant de s’identifier aux pensées, aux croyances, aux émotions associées à ces pensées, on comprend que tout cela est un contexte d’apprentissage, une dynamique permettant de savoir par soi-même, ce que nous sommes en vérité.
De savoir ce qu’est l’amour véritable, de cultiver la sagesse et de savoir que ces énergies sont la base, le fondement de notre être. On sait alors que l’amour est patient, tolérant, qu’il est libre et spontané, que c’est la base de toute vie, l’essence et le moteur de toute action.

Cette vidéo illustre le pouvoir de la pensée de voyager dans le temps. On a compliqué les choses, voulu leur donner un caractère mystérieux alors qu’en fait c’est une faculté du mental et de la mémoire que de pouvoir voyager dans le temps et l’espace. 
Ce qui est magique, c’est d’amener le corps physique dans ce voyage mais quand on sait que nous sommes des êtres vibratoires et de plus comme le cerveau ne fait pas de différence entre la réalité et l’imaginaire, revisiter le passé avec la conscience neutre libère la mémoire traumatique effectivement, on réécrit l’histoire. 
On voit tout ce que ces expériences ont amené de bénéfique, on comprend que sans elles nous n’en serions pas où nous en sommes aujourd’hui. On peut voir la lumière, la sagesse en l’ombre. Cela nous place sur les fréquences de la gratitude mais le processus de conscientisation se réalise pas à pas.




La mémoire est à double tranchant parce qu’on imprime ce qui est intense autant le bon que le mauvais. Pouvoir se détacher des pensées et des émotions refoulées, intenses, c’est libérer la mémoire et les croyances fondées sur ces interprétations de situations violentes par la stupéfaction éprouvée à un moment donné. 
La stupéfaction, c’est la réaction émotionnelle liée à l’incompréhension mentale. Cette stupéfaction s'imprime dans la mémoire émotionnelle, inconsciente et se projette dans la forme, la matière, les situations de vie, les relations, afin que nous puissions revisiter ce vécu, ce moment et ainsi libérer la charge émotionnelle. 
Le système de survie est configuré pour réagir de trois façons face à une situation de danger, soit la fuite, soit l’agression, soit la paralysie. 
Dans l’enfance, nous réagissons généralement de cette dernière façon lorsque le danger est dans notre foyer. Nous sommes immobilisés, incapables de réagir autrement qu’en étant dominé. Et ce schéma de réaction sera utilisé dans toutes situations de danger à moins d’en prendre conscience et donc d’y amener la lumière et l’amour. 
Généralement à l’adolescence nous pourrons alors agir en agressant, par réaction post traumatique. Le problème c’est que l’agression à retardement sera utilisée en toutes circonstances et de façon disproportionnée puisqu’inadaptée.

Mais ayant été victime et sachant l’effet que ça fait, cette agressivité ne pourra pas se tourner vers les autres. D’autant plus quand on comprend que son origine est dans l’enfance. Elle se tournera contre soi-même entrainant une lutte intérieure permanente. 
Le fait d’avoir été maltraité ou malaimé est interprété par l’enfant comme la conséquence de son comportement, de son être même. Il croit consciemment ou inconsciemment qu’il a mérité d’être traité ainsi et va faire la guerre à ce qu’il juge comme mauvais. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Son jugement se fonde sur le regard des autres, sur les conventions collectives, les normes, le modèle parfait imposé par la société. Parce que le besoin d'être aimé n'a pas été nourrit dans l'enfance, plaire deviendra nécessaire, vital.
Il va rejeter tout ce qui en lui est considéré comme différent de ce modèle idéal qu'il adopte même si cela lui semble injuste. Les notions de valeur et de mérite vont conditionner sa vision de lui-même et des autres. Les associations d’idées comme le bien et le beau, le mal et le laid, vont devenir des critères de jugement, de sélection d’attraction et de répulsion.
Et même quand on rejette ces normes en se marginalisant, on lutte inconsciemment contre ce qui nous apparait comme sombre en nous. On est attiré par la lumière, les anges, on repousse l'ombre, on rejette toutes les souffrances, tout ce qui est caché en nous. 
Le manque d'amour est ressenti parce qu'on se rejette soi-même, parce qu'on ne veut pas voir et surtout sentir ce qui nous ronge de l'intérieur.

Quand on observe nos pensées, nos émotions, on va voir que nous continuons de juger et rejeter des aspects de nous-même selon ce mode sélectif impitoyable. On va se rendre compte à quel point on se martyrise constamment, comment on se dévalorise systématiquement. 
Lorsqu’on nourri le désir de s’aimer sans conditions, on va apprendre à observer et à libérer ces pensées de critique, de rejet, de mésestime, de dévalorisation, on va retrouver la fierté d’être ce qu’on est, pas à pas. 
Nos différences ne seront plus considérées comme des aspects indésirables mais comme des particularités, comme la marque de notre singularité, de notre unicité. 
Cela passera par des étapes chaotiques, des moments d’exubérance au repli sur soi, par la culpabilité, la difficulté à s'affirmer. 
Jusqu'au moment où on comprend que l'abandon du jugement est nécessaire afin de trouver la paix en soi et l'unité. C'est ce mode de sélection, de comparaison qu'il nous faut abandonner afin de nous dépouiller des conditionnements et croyances. 




En libérant les pensées négatives à propos de l’image qu’on a de soi, en pacifiant le mental émotionnel, en revenant au cœur, dans cette pacification, dans la communion, la vibration de la source, la fierté nait du courage d’affronter ses mondes intérieurs, d'oser observer ce qui se cache en soi. La beauté qui émane de la paix du cœur, la beauté dans l’unification, la pacification des aspects de l’être, nous est révélée tant par la vibration que par la lumière qui émane de notre corps physique. 
La joie qui vient de la libération des émotions refoulées, de la pacification, de l’unification des corps, se voit sur notre visage, elle nous transfigure. On peut comparer la tête qu’on a selon les émotions qu’on nourrit, comment des rides se forment en fonction de notre état d’être intérieur. En ce sens, on a la preuve par l’image de l’impact de nos pensées et de nos émotions sur notre aspect physique. 
Dans ce désir de faire la paix en soi, le corps physique change tout comme les stratégies employées par le mental pour fuir les émotions dites négatives. On peut prendre du poids par la compensation tant que la peur du manque n'est pas accueillie dans l'amour lumière de la source. 
Cette peur est tellement ancrée en nous-même tout comme dans la société qu'elle a pris de multiples formes et autant de stratégies sensées y répondre. Manque d'amour, de temps, de biens, trouvent leur origine dans l'ignorance de ce que nous sommes. Et c'est dans l'observation neutre, attentive, la communion avec la source que nous nous rendons compte que nous ne manquons de rien puisque nous sommes cet amour tant recherché. C'est le processus d'accueil, d'harmonisation, de réunification des aspects de l'être, qui restaure l'amour en soi. Un amour inconditionnel qui se révèle dans l'abandon des croyances et conditionnements. 

Je sens que la faculté de rester centrée, ancrée, en toutes circonstances me protège des énergies du collectif et je me détache de l’extérieur sans avoir besoin de m’enfermer dans une bulle. Le processus d’individualisation se réalise pas à pas à mesure que je me focalise sur ce que je veux sans me soucier de ce qui se passe à l’extérieur. Plus intériorisée et en paix avec moi-même, cela se répercute dans ma relation aux autres. 
J’ai remarqué depuis un certain temps que chaque fois que je laisse des commentaires sur facebook de façon  spontanée je ressens des énergies lourdes. Sans que ce soient des critiques, le fait que je réagisse du tac au tac me laisse un sentiment étrange. 

J’attribuais ça aux énergies, au fait que je ressente les réactions des autres en retour mais sachant que l’autre me renvoie ce que je porte, en observant mes pensées, j’ai constaté que je me critiquais, que je me reprochais de donner mon avis et que c’est cela qui me mettait mal à l’aise. C’est encore la trace du mode de pensée conditionné par le manque d’amour de soi, le fait de vouloir suivre un modèle et de se reprocher de ne pas s’y conformer. 

Quand l’estime de soi se fonde sur le regard extérieur, ça renvoie au juge intérieur et au besoin de perfection. Ce besoin nourrit maintenant la détermination croissante à lâcher les rôles, le masque de la rigidité. Et c'est toujours en reconnaissant et en lâchant les pensées qui témoignent et nourrissent le besoin de perfection que l'équilibre se réalise. Ces pensées sont aussi la reconnaissance de la perfection que nous sommes en tant qu'être complet, créateur et souverain. Au niveau de l'énergie, on peut voir que le jugement et le fait de ranger dans des cases bien mal fausse l'expression naturelle des choses. En voulant paraitre parfait, on se coupe de la véritable perfection de l'être dans sa complétude harmonieuse. 




9 08 Je n’avais pas osé publier ce passage de mon journal intime parce qu’il commençait par l’expression d’une voix qui semblait extérieure et trop déterminée, trop sur d’elle. 
Par manque de confiance en soi ou par humilité, par peur de jouer les enseignants, j’ai laissé ce texte sur le bureau. Comme je ne veux pas appeler anges, archanges, les énergies de la sagesse, ou de la lumière pure puisque ces appellations sont liées à des égrégores de la dualité, rattachées à des croyances et superstitions, j’ai préféré garder cela pour moi.
Pourtant, tout le monde a accès à ces énergies, à la sagesse intérieure et donner son point de vue n’est pas nécessairement vouloir sauver ou s’imposer en se situant au dessus des autres. 
On a tendance à s’approprier les choses, à vouloir être reconnu et estimé à notre juste valeur en montrant ce qu’il y a de meilleur en nous et c’est tout à fait légitime mais l’intention n’est pas très pure. Elle est conditionnée par le besoin de se sentir supérieur et de fonder l’estime de soi sur la comparaison. 

C’est l’attitude rigide du perfectionniste qui nie ses imperfections, lutte contre elles et souffre de manque, se sent déchiré de l’intérieur et incomplet. Pour pallier la peur de paraitre pédant, on feint d’être humble, on refuse les compliments, on se défend d’être orgueilleux. Tous ces stratagèmes de fausse humilité trahissent le manque d’amour véritable de soi. 
Dans le désir de se dépouiller des masques et des conditionnements, on peut observer comment la peur d’être vulnérable, le fait de nier ses blessures, de vouloir paraitre fort et parfait nous maintient dans la division intérieure et la rigidité. 

Par nature l’énergie est mouvante, illimitée elle n’appartient à personne et la connaissance accessible à tous passe au travers de chacun. On peut l’ignorer ou la valoriser, vouloir se l’approprier, la nommer mais dans ce cas, on l’enferme, on la contraint. 

Le drame de l’humanité vient de ce besoin de s’approprier l’énergie, d’obtenir des privilèges, d’avoir plus que les autres. A l’échelle individuelle ou collective, on peut constater que ce besoin de dominance fausse les relations. 
Quand on rejette ce qu’on juge mauvais, cela ne fait pas de nous des êtres meilleurs au contraire, cela nous rend rigide, divisé, déséquilibré et apeuré. 
Plus on possède et plus on a peur de perdre, plus on veut enfermer l’énergie, se l’approprier et plus on affirme le manque, l’impuissance. Plus on veut suivre un modèle et plus on est dur avec soi-même et par conséquent avec les autres.

Pourtant, dans l’abandon de la lutte, de la résistance, de la volonté de gagner on se rend compte que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour être libre, autonome et épanoui. Le manque ne vient que de notre peur de manquer et cette peur nous empêche de reconnaitre que nous sommes déjà comblé, entier, complet.

En lâchant les besoins liés au paraitre, simplement en reconnaissant que nous avons ces besoins et en ne nous identifiant plus à la peur, aux rôles, aux pensées qui les nourrissent, l’énergie peut circuler librement. On est alors un canal purifié où l’énergie s’écoule sans contrainte, sans attache. On peut capter les hautes vibrations caractéristiques de l’amour lumière parce qu’elles entrent en résonance avec notre cœur.

Ceci dit, le nettoyage se poursuit et c’est dans les rêves que le plus gros du travail s’effectue. Les libérations émotionnelles qui se réalisent lors de ces phases de sommeil aident à pacifier le mental émotionnel pendant les temps de veille. 
Les synchronicités jalonnent le chemin et soutiennent ce désir de paix, de dépouillement. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si je suis tombée sur ce passage de mon journal dont le thème est lié à l'affirmation de soi, l'amour vrai de soi. 
Le dépouillement s'étend jusque dans les gestes au jardin où j'arrache tout ce qui est arrivé en fin de cycle. Je crois que je vais faire un grand feu à l'image du feu intérieur qui brûle tout ce qui est devenu obsolète. Un besoin de renouveau se fait sentir et le choix des fleurs de printemps pour illustrer ce texte est synchrone. A ce propos, pouvez-vous lire les messages de ces photos de fleurs ? 



L'observation neutre et la reconnaissance puis l'accueil des pensées émotions liées aux rôles révèlent l'abondance en toutes choses. La fluidité énergétique est abondance, elle nourrit tous nos besoins et le premier, l'amour vrai de soi, en soi. Cette fluidité est amour.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr