vendredi 4 août 2017

« Vivre au présent nous élève sur les fréquences de la gratitude »





2 08 Dans le désir de se libérer des croyances qui ne font plus sens, lorsqu’on prend en charge les blessures de l’enfant en soi, on se rend compte que la majorité d’entre elles sont infondées ou peu fiables, s’appuyant sur des semis vérités et des préjugés. 
Elles viennent de nos ancêtres et elles ont traversé les siècles formant et nourrissant à longueur de temps, des égrégores qui ont pris beaucoup d’ampleur et qui exercent leur influence sur chacun autant que sur le collectif. 
Entre croyance et préjugé, il n’y a qu’un pas et la majorité des croyances peut être classée dans la catégorie des superstitions, des illusions. Ces croyances qui ont établis les bases des sociétés de l’orient à l’occident se fondent sur l’idée de séparation, de lutte et de division, de mérite et de récompense. 

Elles sont élaborées de la même façon que celles que nous adoptons durant l’enfance et il n’est donc pas étonnant qu’elles fassent écho en nous. Dans ce constat on peut aisément se dire que les sociétés sont fondées sur des croyances d’un enfant de 6 ou 7 ans. 

Les mythes et légendes, les archétypes et les rôles du triangle de Karpman constituent autant les personnalités de base de la majorité que les modèles à poursuivre. 
On se construit selon nos préférences et on se créé un modèle idéal à atteindre choisi parmi les héros de notre enfance. Les médias nourrissent constamment ce schéma de modèle dont on vante les mérites et auquel on nous pousse à nous conformer. Il faut suivre un modèle et poursuivre ses objectifs afin d'être considéré comme un gagnant. 

Le processus d’individualisation d’un individu en ce monde, consiste à se conformer aux normes établies par la société dans laquelle il se trouve. Il s’agit davantage de correspondre aux attentes extérieures que de s’affirmer en tant qu’individu unique et souverain.

Les besoins de tout un chacun sont les mêmes mais ils sont faussés par la peur et l’ignorance. Le besoin de reconnaissance, d’appartenance, se réalisent d’abord à l’intérieur et s’étendent naturellement vers l’extérieur. Mais si on les cherche au dehors, on se trouve obligé de renier qui nous sommes en vérité, en totalité. On est obligé de jouer un rôle, de s’imposer un modèle à poursuivre qui corresponde aux attentes des autres afin d'être aimé, reconnu, valorisé. 

A mon sens, s’affirmer consiste à savoir déjà qui nous sommes en vérité, à reconnaitre les différentes voix qui nous habitent et à distinguer celle de notre cœur, de notre âme. 
Cela demande d’écouter ce qui se dit en nous et de lâcher tout ce qui est relatif à l’extérieur, tout ce qui nous a été inculqué, tout ce qu’on nous a appris, tout ce qui est enregistré dans notre mémoire. On peut reconnaitre la voix de la peur, du jugement, de la culpabilité, de l’accusation, des préjugés, ces voix de nos parents, des professeurs, des médias et les écarter ou les offrir à l’amour lumière en nous. 

Puis on se rend compte que la voix de notre cœur est sensitive avant d’être verbale, elle est davantage vibratoire qu’exprimée par des mots. C’est la voix du silence, de la quiétude, du calme profond desquels émanent le mouvement et la parole justes, déterminés.
Un geste ou une parole, exprimés avec assurance, qui n’attend rien de l’extérieur, ni l’approbation ni  la contestation. 




On a pris l’habitude de s’affirmer par opposition ou par conformisme. Quand on veut se positionner vis-à-vis des autres, on le fait soit en s’associant au point de vue de ceux qu’on considère comme une quelconque autorité, comme supérieur, soit en s’opposant à ceux qu’on juge être dans l’erreur ou inférieur. 
On fonde l’estime de soi sur le mode comparatif, en cherchant à égaler ceux qu’on admire et en méprisant ceux qui nous semblent inférieurs, moins éveillés, moins intelligents.  

On est tellement en manque de reconnaissance qu’on est prêt à renoncer à nos valeurs, à étouffer la voix de notre cœur, de l’enfant intérieur. 
Et c’est cela qui crée une division interne et amène de la souffrance, des sentiments d’impuissance, de rejet, de perte, d’abandon, d’injustice, de trahison, de honte, de culpabilité et de manque. Nous sommes notre propre bourreau. Il n’est pas étonnant dans ces conditions de vivre des situations qui nous maintiennent dans le rôle de victime et dans la souffrance. On se sent impuissant parce qu’on se laisse manipuler par les égrégores du collectif. Puis on se rend compte que c’est par notre propre inconscience, par le fait de rejeter des aspects de ce que nous sommes qu’on entretient la division, le rejet et l’impuissance. 
On voit que nos comportements sont dictés par des croyances obsolètes mais on veut s’en libérer en luttant contre elle. On se créé un stress permanent en essayant de coller au modèle qu’on s’est fixé. Cela créé des frustrations, nourrit la sensation d’impuissance, d’échec et de manque. 
Pourtant on sait maintenant que la vibration d’amour est ce qui nous permet de nous sentir complet et épanoui. J'ai choisi la photo de ces fleurs violettes où on voit comment chacune d'elles se situe à sa juste place respectant l'espace des autres et se donnant suffisamment d'espace pour s'épanouir. La nature nous montre l'essentiel et nous enseigne constamment lorsqu'on sait l'observer.

En continuant d’écouter des livre audio d’auteurs du XIXème siècle, je peux voir combien nous sommes influencés par les systèmes de croyances fondés sur le besoin de poursuivre un modèle de perfection basé sur la notion de bien et de mal. 
Le mérite et la récompense sont les bases de l’éducation, le moteur de nos actions, de nos choix et c’est aussi de cette façon que fonctionne notre métabolisme, notre cerveau archaïque. 

Devenir conscient de cela et choisir d’abandonner toutes ces croyances, ces schémas inconscients demande simplement de la présence et de choisir l’amour, en toutes circonstances. 
C’est une attitude des plus simples que la majorité des gens considère comme simpliste mais qui cependant change un être en profondeur. Les répercussions de ce choix sont immenses et atteignent toutes les strates de l’être, jusque dans l’ADN. 

On sait par l’épigénétique que nos gènes subissent l’influence de l’environnement, qu’ils peuvent être modifiés selon les informations qu’ils reçoivent et échangent. 
Ce savoir change la donne et témoigne du changement profond qui s’opère lorsqu’on choisit de lâcher prise plutôt que de nourrir la lutte, la peur, le déni. 

Mais cela demande de la persévérance parce que les réflexes et schémas de pensées sont inconscients. En ce sens être présent à ses pensées, attentif à celles qu’on nourrit et qu’on veut lâcher peut paraitre laborieux au début parce qu’on a l’habitude d’agir sans conscience. 
Mais en ayant le réflexe de se tourner vers l’intérieur lorsqu’on se sent troublé et en étant juste dans l’observation neutre, cela devient ensuite automatique. 

J’ai pu constater ce matin que c’est devenu un réflexe automatique lorsque j’étais à la pharmacie. Je ne sais plus quelle pensée précisément me troublait mais j’ai pu voir qu’en me tournant vers l’intérieur et en juste observant, le trouble émotionnel et les pensées de jugement se sont effacés en quelques secondes. Le fait de ne plus retenir l’émotion lorsque je suis seule et de me positionner en observatrice neutre des pensées, fluidifie l’énergie et la transparence que cela suppose élimine le doute.

Les seules certitudes que je conserve c’est le désir de pacifier et d’harmoniser ce que je suis mais en ce sens je n’ai pas d’attentes spécifiques même si je sens que c’est la voie de la libération, guérison, réalisation.


 
C’est stupéfiant de constater que l’observation neutre amène des changements si profonds mais c’est tout à fait logique en fait. Puisqu’il n’y a plus de lutte, de résistance, d’attentes il n’y a plus non plus de stress ni d’appréhension. Et c’est seulement ce nouveau positionnement qui amène le changement véritable.


La chaleur excessive pousse à bout mais au lieu de lutter, de vouloir maintenir la paix par le déni, j’accueille toute pensée de colère, de peur, de tristesse. Je ne retiens pas non plus les reproches vis-à-vis de mon âme, les plaintes à son égard. 
Même si cela peut sembler enfantin, je ne renie pas cet aspect intérieur légitime.


C’est clair que le mental ne peut pas concevoir la complexité de l’être tout entier, tous les systèmes qui régissent le vivant, toutes les interconnexions tant au niveau des cellules que des énergies, des corps subtils. Cela peut créer du stress et amener à vouloir s’informer, à passer du temps à chercher à comprendre. 
Mais quand on nourrit la confiance en tout ce que nous sommes par le constat que le désir de paix et d’harmonie est satisfait dans ce lâcher prise, on ne se préoccupe plus de vouloir comprendre, savoir à tout prix. 
La compréhension vient au moment voulu selon les circonstances particulières de l’instant et c’est largement suffisant. 

Face à la peur de la mort, du vieillissement, je réponds "régénération cellulaire" et le débat est clos puisque c'est un fait établi. Mais cela demande d’oser entendre ces pensées, de ne pas les renier puisqu’elles sont tout à fait légitimes. 
La première "erreur" qui contraint le flux de l’énergie, c’est de nier ces pensées, de les rejeter puis de suivre l'opinion générale. 
Toute pensée qu’on refuse d’entendre nourrit la peur conséquente et lui donne corps tout en se reliant à l’égrégore correspondant. Celui du déni, du rejet et de la lutte. 

De temps en temps, je demande à la source de purifier l’astral autour de moi quand je me sens débordée, quand le mental tourne en boucle ou quand les pensées sombres deviennent trop prenantes. C'est une façon de reconnaitre la nature de l'énergie, la loi de résonance et d'affirmer la confiance en la source.
C’est clair qu’on n’apprend pas en quelques fois à changer de façon d’être parce qu’on a tellement pris l’habitude de nier ou de refouler vers l’extérieur notre mal-être, de croire qu’on était impuissant et victime, qu’il faut de la persévérance pour se fier à son cœur et sa puissance. 




Dans l’observation neutre on peut constater comment on accuse facilement et systématiquement l’extérieur, comment on cherche un coupable. Mais en apprenant à dire ce qu’on pense et ce qu’on ressent dans l’instant, à la source en soi, on apprend la maitrise des pensées, des émotions et des énergies. 
Enfin maitrise, dans le sens de détachement et d’offrande au lieu de nourrir la résistance, la lutte, la violence. 

Les cellules et l’ADN reçoivent l’info par les vibrations, les fréquences tout comme les connexions neuronales, l’inconscient. Les mots qu’on utilise pour ramener la vibration dans la paix et l’amour ou l’acceptation, n’ont pas beaucoup d’importance. 
Ce qui impacte, c’est l’énergie et la fréquence, l’onde, l’impulsion électrique. 
J’utilise tous ces termes parce que la vibration est composée d’énergies et de mouvements spécifiques. Elle se traduit dans l’organisme de différentes façons, selon l’organe, le système qui la reçoit, l’élément qui la véhicule.  

"Ne cessez jamais de vous considérez en élève de la vie, tout ce qui demeure autour de vous vous enseigne. Prenez le temps d'observer"
-- Lulumineuse

Je viens de piocher cela et ce que je retiens le plus, c’est l’invitation à observer parce que là réside la clef du changement, changement de vibration, de fréquence et d’ondulation. 
Je n’ai pas les mots une fois de plus mais ce qui est certain c’est que le fait de se contenter d’observer avec neutralité modifie profondément l’individu, jusqu’au corps physique. 

On peut tous constater comment le fait d’être amoureux change notre apparence. Mais si on observe les pensées qu’on entretient dans ces moments là, on comprend la valeur de certaines d’entre elles, de leur énergie, et leur impact sur notre être tout entier. 
Les pensées dites positives telles que l’espoir, la joie, la compassion, la gratitude ont un effet régénérant. 
On sait maintenant quel impact elles ont sur le métabolisme, sur les cellules. 
Mais trop souvent on essaie de les nourrir en niant les pensées sombres et cela crée une lutte à l’intérieur. 

En accueillant sans jugement les pensées dites négatives, en cessant de les réprimer, une fois qu’elles ont pu se manifester librement sans qu’on s’y attache, elles disparaissent d’elles-mêmes. Le seul fait de leur donner de l’écoute, de l’espace, suffit à les harmoniser. Et c’est la même chose pour les émotions.

Je viens de jeter un œil sur les prévisions météorologiques et des pensées de peur ou plutôt d’appréhension se sont  manifestées. Je me suis contentée de ne pas les nier et de ne pas les nourrir ou les croire. En me disant ‘on verra au fur et à mesure’, l’angoisse a disparu. 
Être focalisé sur l’instant présent, enfin ne pas cogiter sur le passé et ne pas anticiper, nous place dans la paix et le sentiment de sécurité, instantanément. 
Ce n’est pas un manque d’intérêt, de faculté d’anticiper, de prévoir, ou une démission, c’est une forme de lucidité. 
Seul le présent est réel et nous donne la possibilité d’agir, de choisir. C’est seulement dans le moment qu’on peut agir et choisir soit de nourrir la peur, le déni, soit de faire face et d’accueillir ce qui se manifeste. 
En se laissant guider par l’enthousiasme et en choisissant la paix et l’harmonie, le passé et le futur importent peu. La confiance est là. 




On va me dire que c'est facile lorsqu'on vit seul mais c'est une question de choix, de conscience et de présence. L'extérieur nous invite à faire ce retour vers notre cœur. 
Quand on sait cela, on finit par avoir de la gratitude pour toutes ces occasions de goûter la paix, de s'affirmer selon ce que nous voulons vibrer à l'intérieur. 
C'est de cette façon qu'on s'individualise sans avoir besoin de dominer, sans avoir d'attentes vis à vis de l'extérieur. On s'individualise par rapport aux autres et on se place sur des fréquences qui nous relient aux égrégores de la source, de l'unité, de la paix. 

On peut appeler cela de l'humilité, de revenir en soi plutôt que de projeter son mal-être sur les autres mais ce terme est proche de l'abnégation, de la résignation. Or c'est face à nos pensées de jugement et de peur qu'il s'agit de lâcher prise. Tant que c'est un sacrifice ou perçu comme tel, c'est que nous avons encore besoin de mieux comprendre ce qu'est l'amour véritable, de le comprendre dans sa nature vibratoire. 
Toutes les expériences dans la relation aux autres, nous invitent à connaitre ce que nous sommes en essence, par nous-mêmes, au-delà des apparences, des normes, des étiquettes, des conditionnements et des croyances. 
Dans la confiance grandissante en notre cœur, on se libère de tous concepts au sujet de l'amour. Et cette confiance s'installe et grandit chaque fois que nous choisissons l'amour, l'acceptation, chaque fois que dans la transparence, la sincérité de notre cœur, on choisit d'abandonner la lutte.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr