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08 C’est encore puissant en ce moment ! La nausée dès le matin, la
sensation d’être fatiguée alors que j’ai dormi près de huit heures, des rêves
nombreux dont il me reste quelques images fortes comme un magnifique arc en
ciel, témoignent d’un travail de nettoyage en profondeur.
J’évite de lire des
messages spirituels et me plonge dans l’action spontanée, au gré des envies.
Les prévisions énergétiques, les messages d’êtres de lumière tout cela
maintient dans l’attente, dans la sphère du mental.
Or la confiance en soi et
le bien-être résultent de l’unité intérieure, de la capacité à être à
l’écoute de son intuition, de son ressenti, aligné à ce désir de pacification
et d’unification.
Je marche pied nu quand je reviens du jardin, depuis quelques
jours, par instinct, comme si cela m’ancrait dans la réalité du moment et
participait à l’équilibre. Et j’en ai bien besoin parce que je perds la notion
du temps et j’ai la sensation d’être ailleurs. En ce sens, être présent à ce
que je ressens et suivre l’élan du moment me ramène sur terre si on peut dire.
La
sensation que tout s’accélère est visible au jardin où tout semble déjà en fin
de cycle.
Hier soir, en sortant la chienne vers minuit, j’ai entendu des râles
suspects et j’ai éclaté de rire. Là encore, c’est le signe que j’ai lâché pas
mal de croyances et conditionnements liés à la sexualité, que l’énergie n’est
plus figée dans le carcan de la peur ou de la culpabilité. Avant, j’aurais été
gênée, j’aurais fait semblant de ne pas entendre mais là, je n’ai pas pu
m’empêcher de rire franchement.
Il
y a tant de tabous et de préjugés autour de la sexualité ! Tellement de
peur, de culpabilité, de désirs frustrés. Ces pulsions sont parfois si intenses
et surtout incontrôlables que nous avons essayé de contraindre l’énergie de la
sexualité, de l’emprisonner dans des cadres institutionnels tels que le
mariage.
Encore imprégné de croyances religieuses, nous envisageons la
sexualité comme quelque chose dont il faut se méfier. Le désir est suspect,
l’acte par lui-même est tabou, il est trop animal et pourtant, c’est le moyen
choisi par la source pour manifester le vivant.
Quand
on envisage les choses sous l’angle énergétique, on voit que l’énergie sexuelle
est l’énergie de vie, de la source, son essence en mouvement qui cherche à créer par nature. Le désir est le moteur de toute action.
En
libérant les croyances, les peurs et la culpabilité, en cessant d’enfermer
l’énergie dans des concepts conventionnels, la fluidité s’installe, les
étiquettes tombent.
L’innocence de l’enfant guéri en nous apporte son regard
sain et revigorant sur cette question de la sexualité qui apparait comme
énergie de vie, de désir, motivation à être, agir.
Lorsqu’il n’y a plus de
blocages à l’intérieur du mental, de l’émotionnel, l’énergie qui s’écoule
librement sort de tous les cadres prédéfinis et nous sommes remplis de désirs.
Le seul désir d’être et de créer en se laissant guider par le cœur, l’élan de
l’instant qui en est l’expression naturelle.
Savoir utiliser cette énergie au
quotidien, apprendre à instaurer en soi la fluidité par le lâcher prise, la
neutralité qu’offre le recul sur ce qui est, c’est être capable de créer sa vie
selon ses aspirations véritables. C’est être autonome affectivement, libéré de
la peur de ce qu’on appelle l’animal en soi.
Nous
avons peur de nos ombres, de nos pulsions, de ce que nous croyons ne pas
pouvoir contrôler mais quand on cesse de juger ce que nous sommes et ce qui
nous traverse, quand on ose regarder en face nos pensées, nos émotions, celles
qui nourrissent les croyances séculaires, tout s’apaise et apparait dans sa
pureté, sa simplicité enfantine, innocente.
Les
peurs sont des illusions ou des voix du passé, des conditionnements mais en
même temps, ce sont des énergies bien utiles parce que chaque peur nous ramène
à l’intérieur, dans l’équilibre que le cœur assume continuellement, par nature.
J’ai
écouté un roman de Lovecraft hier et bien que cela parle de magie noire, j’ai
été épatée de ne pas me sentir apeurée, déstabilisée, et de pouvoir l’écouter
jusqu’à, la fin avec intérêt. Le fait de pouvoir observer, ressentir avec objectivité
ce qui se manifeste en moi, m’aguerrit. J’étais incapable d’écouter ce genre de
récit avant, sans éprouver un malaise, sans me sentir envahie par la peur. Et
je m’en écartais augmentant encore la peur de la peur, la peur de sentir des
émotions que je qualifiais de mauvaises. Je sentais l'intensité des égrégores qui s'attachaient à moi par effet de résonance et j'étais encore plus impressionnée. En lâchant cette notion duelle de bien et de mal, l'influence des égrégores n'est plus aussi forte.
Ce
que je retiens de ces romans du siècle dit des lumières simplement parce que
l’école a été ouverte au plus grand nombre sans tenir compte de la position
familiale, sociale, c’est le pouvoir des croyances basées sur la notion de
dualité.
Le
sens de l’honneur n’était que la capacité à ce conformer aux conventions
sociales empruntes de jugement et fortement influencé par la morale religieuse.
Maintenant
on peut dire que tout va dans tous les sens, qu’il n’y a plus de morale, de
limites, que tout est excessif mais il y a du bon en cela puisqu’on fait voler
en éclat les anciens conditionnements liés à la naissance, à la race, au genre.
Je
reviens sur ma réaction hilare face aux ébats de mes voisins parce que j’ai rit
à cause de l’intonation de ces jeunes. Leurs voix étaient l’expression de
l’ignorance, de l’adolescent qui est porté par son instinct animal et qui joue
avec quelque chose qui le dépasse, qu’il croit maitriser. Cela manquait de
cœur, de sentiment, de conscience et leur intonation en témoignait.
J’ai
ri aussi de ne pas me sentir troublée, de sentir que j’avais fait la paix avec
cette question qui amène tant de spéculations, de frustrations, de déviance et
d’outrance.
Ce
n’est pas évident de se libérer de tous les conditionnements et croyances du
monde et encore moins de ceux de la religion, de la pseudo spiritualité. Mais
quand on le fait, la sensation de paix et de liberté qui s’installe peu à peu
dans ce détachement, ce dépouillement, est sublime !
On
a cru qu’en contrôlant la vie en nous, on serait parfaits, évolués, sages mais
cela a engendré toutes sortes de souffrances tout en nous éloignant de notre
vraie nature, de notre authenticité, de l’unité. Et par-dessus tout de la
puissance de la source intérieure qui est paix, harmonie, fluidité, joie.
Rien
de nouveau en théorie depuis que je gribouille sur ce blog mais c’est à
l’intérieur que cela se vit et se réalise. L’intuition, le cœur sait ces choses
depuis toujours et à ce sujet, autant qu’au sujet de l’amour, là encore, un
grand dépouillement est nécessaire.
L’intuition
est un sens qui réunit les autres et apparait dans l’alignement des corps.
C’est une forme de langage pulsionnel, électrique et magnétique, ondulatoire
que le cœur est à même de capter et de transmettre simultanément au cerveau.
On
a élaboré toutes sortes de théories à propos de cette faculté qui très souvent
est associée au pouvoir de lire l’avenir. Selon
mon expérience et ma vision, c’est la capacité à sentir ce qui est juste
pour soi-même dans l’instant. Puis concernant l’avenir, nous le créons au
présent selon la vibration que nous émanons. Ce n’est pas tant dans la forme, par nos actes automatiques, mais plus dans la fréquence vibratoire que le futur se détermine.
Dans
l’observation neutre on apprend à reconnaitre l’intuition, la sensation juste
dans le moment présent, l’élan approprié. Qu’il soit motivé par la peur ou par
l’amour, il est de toute façon nécessaire à notre évolution.
En prenant du
recul on voit si c’est une peur et en la reconnaissant, elle se dissipe.
Cette
aptitude qui devient une habitude nous permet de reconnaitre et d’abandonner
les stratégies de survie, de devenir plus lucide et confiant. Ce genre
d’assurance qui vient de l’équilibre psycho-émotionnel qu’on pourrait appeler
la force tranquille.
Maintenant,
je ressens des fortes démangeaisons aux yeux et des douleurs au crâne qui
apparaissent et disparaissent aussitôt. J’ai eu cette sensation de brûlures,
ces démangeaisons aux yeux lorsque je parlais avec ma mère au téléphone la
dernière fois qu’on s’est appelées. Mais comme c’est aussi venu et reparti
assez rapidement, je n’y ai pas fait plus attention que cela.
Plutôt que de me
demander pourquoi j’ai ces symptômes bizarres, j’en ai profité pour parler avec
mon âme, pour lui confier mes soucis du moment et pour apaiser ainsi le mental.
C’est une drôle de sensation de mal être sans raison apparente et je me suis
contentée de poser la question sans attendre de réponse, juste pour que cela
sorte, pour que l’énergie circule librement.
Il est vrai que depuis quelques
jours la chute importante de température bien que cela me convienne puisque je
préfère la fraicheur, le ciel constamment voilé, les courtes et brèves
apparitions du soleil ont un effet mélancolique. Une ambiance triste et sombre
qui affecte probablement mon humeur.
Je
n’ai pas de motivation, pas d’envie et quelques bouffées de chaleur se
manifestent de temps en temps. Je ne m’affole pas puisque j’associe cela aux
harmonisations énergétiques, à ce qui semble être un ajustement de fréquence.
Dans ces moments là, je me félicite de savoir comment calmer le mental et de ne
m’attacher à rien. Avec du recul, je vois combien je suis plus calme et
détachée et pourtant rien de spécialement positif ne se profile à l’horizon. Je
suis plus en confiance mais ça n’est pas
lié aux situations présentes ni à l’avenir, cela tient uniquement à cette
capacité à lâcher prise, à revenir au moment présent.
Je
suis déjà contente de ne plus fuir ce que je ressens et de lâcher le jugement,
la notion de bien et de mal sans douter que ce soit la juste voie. Cela élimine
le doute radicalement.
Les termes sont limités pour exprimer ce qui est
ressenti et cela semble logique puisque nous sommes composés de tellement
d’éléments, d’énergie sans cesse en mouvement, de dimensions si différentes
dans leur nature, leur texture et pourtant tout cela cohabite et s’harmonise à
merveille.
En fait ce ne sont pas les termes qui manquent mais le fait qu’ils
soient tous attachés à des concepts et des croyances qui les enferment et les
relie aux égrégores correspondants.
Je mesure l’ampleur de ces
conditionnements, de ces croyances enfin de ces préjugés qui forment autant de
masses énergétiques plus ou moins denses, plus ou moins stables.
Cela fait
beaucoup de bien de lâcher les étiquettes et d’appréhender les choses avec un
nouveau regard ou du moins de se contenter d’observer, de ressentir sans
chercher à nommer ou à comprendre.
Si on considère les égrégores que l’humain à
formé depuis le début de sa création, si on compare les croyances et la
conscience collective à diverses époques, on va voir qu’elles sont intimement
reliées.
Plus on était dans la crainte de dieu, dépendant de l’interprétation
des curés et plus on voyait la vie comme une fatalité cruelle espérant quitter
ce monde afin d’accéder au paradis. Toute la vie des gens étaient conditionnée
par la peur du jugement dernier et on devait se sacrifier toute sa vie pour
espérer être admis auprès de dieu et de ses anges.
On se conformait aux lois
des hommes sensés représenter dieu et on agissait comme des moutons soumis, des
serfs esclaves de leurs maitres.
Et ça n’a pas vraiment changé mais l’origine
de tout cela, c’est encore l’ignorance de ce que nous sommes en vérité. Je dis
bien en vérité parce que lorsqu’on parle du divin intérieur, notre vision est
encore très imprégnée de croyances superstitieuses.
Et tant qu’on ne choisit
pas de devenir responsable de ce qu’on ressent, on aura toujours l’impression
d’être soumis à une autorité.
La seule autorité qui soit, c’est la nature, la
vie, cette pulsion qui nous traverse et sur laquelle nous n’avons pas
d’emprise. Nous avons lutté contre elle mais maintenant nous comprenons que
c’est en agissant en accord avec elle que tout est facilité, fluide et sans
danger.
L’hypersensibilité permet de capter les égrégores et d’en sentir la
densité. Je le constate en écoutant les romans et le fait que je m’ouvre aux
auteurs de récits fantastiques, que je puisse aussi écouter des romans
réalistes (à petite dose quand même, lol) sans en être profondément affectée
est le signe indéniable de l’équilibre émotionnel qui s’installe.
C’est un
atout formidable qui témoigne de la libération des addictions qui se rapproche.
Je
n’ai plus du tout la même attitude face à cela même s’il demeure des reproches.
Quand je repère ces pensées, je les confie à la source et je peux sentir une
nette amélioration de mon état d’être, tant mental qu’émotionnel.
Le message au sujet de l’honnêteté que j’ai publié hier est encore
synchrone parce que je peux revisiter les croyances à ce sujet dans l’écoute
des romans d’autrefois. La notion d’honnêteté a été associée aux conventions
sociales, à la conformité aux rôles prédéfinis, aux attentes et au mérite mais
cela commence en soi, dans la capacité à se regarder en toute transparence avec
sincérité, objectivité.
Les
nausées recommencent, ça déménage!
Selon
la perspective énergétique et la nature de l’énergie, des lois d’attraction, de résonance, il
semble logique de penser qu’une addiction nous relie aux égrégores et aux êtres
dans la même situation, la même fréquence de manque.
Cela peut paraitre
effrayant vu le nombre de personnes qui en souffrent sur terre mais ça
expliquerait l’intensité de l’attachement à ces produits.
Ce qui est
encourageant c’est le fait de savoir que ce sont les pensées inconscientes de
manque et les émotions, les énergies correspondantes qui les attirent et les
nourrissent dans cette résonance.
Cela veut dire qu’en portant la lumière de la
conscience sur ces pensées émotions, en cessant la lutte, en changeant donc la
vibration, le lien avec les masses d’égrégores se rompt de lui-même.
Cela peut
sembler bien compliqué mais dans une perspective neutre et selon la nature de
l’énergie, selon le ressenti aussi, au-delà de la peur et des croyances
superstitieuses, c’est assez clair et simple.
Je
parle de plus en plus de superstitions parce que c’est la charge négative d’une
croyance ou une croyance dictée par la peur, extrêmement polarisée et donc
intense dans sa forme énergétique. Le terme négatif n’est pas le bon parce
qu’une superstition dite positive est aussi un leurre, une interprétation
polarisée de la réalité, l’expression d’une attente et la perte de souveraineté
d’un individu.
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08 Il y a comme de l’électricité dans l’air, une excitation inhabituelle qui se
manifeste à l’intérieur. Alors je me centre dans la paix du cœur…L’occasion d’observer
ou plutôt de ressentir les égrégores, leur intensité.
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08 Ce matin, ce sont les vertiges qui me font penser à revenir au centre, à
prendre un temps de pause, quelques secondes pour juste laisser passer ce qui
me traverse.
C’est tellement apaisant de savoir par expérience que le seul fait
de se centrer dans le vide, vide dans le sens de laisser passer ces énergies,
de ne pas argumenter, commenter, de juste observer sans s’attacher à ce qu’on
voit, sent, pense, que maintenant, chaque mouvement me fait sourire.
Quel
changement profond ! En changeant simplement la perspective, en se décalant
de quelques millimètres de la sensation, de la pensée, en revenant à l’idée que
tout est parfait, orchestré d’en haut, la paix demeure. Quelle force que de
pouvoir se détacher de tous ces mouvements intérieurs et extérieurs. Comment se dépouillement me rend toute légère!
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr