mardi 15 janvier 2013

Jeudi 8 novembre 2012, troisième





Jeudi 8 novembre troisième, 
Waouh ! Une méditation magnifique ! Une extase, un ressenti extraordinaire. J’ai juste demandé à contacter l’espace en moi, ou même le silence, je ne sais plus trop mais je me suis barrée dans un espace inconnu de douceur, de flottaison, de plaisir, difficile à décrire avec des mots ! Il m’a même fallu quelques minutes pour prononcer un mot après m’être levée ! J’ai demandé à mon mental, comme ce matin, de ne pas parler et juste d’observer, comme un chat et il l’a fait.
J’ai laissé ma respiration se faire naturellement, profondément, sans compter, sans même y penser. Cette sensation de plénitude où ni la faim ni le bruit autour ne m’ont fait bougé ou même penser est peut-être La solution à tous ce que je vis, à la dépendance, aux peurs…

Époustouflant, je commence à comprendre les mots que j’ai lus, ce matin. Je viens de découvrir un trésor intérieur. Comme si j’étais sortie de l’espace temps, d’ailleurs, ce voyage a duré deux heures !
Par moment, j’ai eu l’impression de voir mon frère, je me suis entendue demander à canaliser pour l’humanité et là, j’ai vite demandé à mon mental de ne pas se faire de film, de projection, de ne pas visualiser mais juste de mémoriser. Au début, j’ai voulu juste ressentir sans demander quoi que ce soit, sans attendre quoi que ce soit, et c’est là que j’ai reçu la confirmation de tout ce que je crois, par l’expérience. J’ai hâte de la renouveler.
 
Je n’ai pas vu quelque chose à part des couleurs par vagues comme des fractales mais juste la couleur un peu en dégradé et lumineuse. Des couleurs comme vivante, pas uniformes, uni ton. Quand une sensation de vertige ou la peur du vide venait, j’ai eu le réflexe de m’ancrer par les racines des pieds. Par moments, j’ai senti des trucs au niveau de la nuque, de la couronne, du pied droit, comme si je sentais l’énergie monter ou descendre. Je viens de prendre le dernier 0,1mg que j’avais zappé. 

C’est vraiment ça La solution. Si je sais comment retrouver cet état, je règle tout problème, toute dépendance. Le fait d’être accroc aux cachets cache aussi l’idée de dépendance et de limitation inhérents à cette dimension, à ce corps physique, à la nourriture, à l’argent et finalement à l’idée de séparation intérieure et extérieure. 
C’est l’aspect positif de la dépendance, que de m’avoir permis de chercher comment résoudre le problème et de trouver la solution. Vraiment, tout est bien et une fois de plus, je peux constater l’illusion de la notion bien/mal. Je sens que je suis sur le bon chemin et j’ai fait un pas de géant, aujourd’hui, alléluia!
Bon, je vais tendre le fil entre les arbres pour que le linge finisse de sécher.
Il faudra que je note le contexte qui m’a amené là. Tant psychologique que physique. Je n’avais pas mangé avant de m’allonger.



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