mardi 15 janvier 2013

Dimanche 9 décembre 2012





Jour du chakra de la couronne ! En relisant ce que j’ai écrit hier, et en repensant à ce que je vivais intérieurement et extérieurement, l’année dernière, à la même période, je suis épatée de voir à quel point j’ai progressé ! 
Que ce soit dans la vision de moi-même, du divin, la gestion des pensées, des émotions, l’application des principes auxquels j’adhère depuis quelques années et la façon de m’aimer, c’est hallucinant ! 
Les pensées négatives, bien qu’encore présentes, n’ont plus du tout la même influence sur moi. Les émotions que j’ai décidé d’affronter depuis cet été ne me font plus peur depuis que j’ai compris qu’en fait, ce sont des messagères de mon âme.


Cette attitude m’a rendue plus responsable et en même temps, plus libre. Bien que je n’arrive toujours pas à ressentir l’amour en mon cœur, qui me permettrait de lâcher totalement les médicaments, j’arrive tout de même à ne pas trop culpabiliser. 
Indulgence, tolérance, patience, douceur, tendresse, sont des vertus que je dois encore apprendre à connaître et à maintenir en moi.

Si je regarde mon évolution honnêtement, je ne peux que me féliciter et ainsi acquérir ces qualités qui me font défaut.
Tout comme il est possible de libérer des émotions et des croyances obsolètes, il doit être possible de faire entrer ces qualités indispensables et une fois de plus, c’est en amplifiant l’amour de soi, la douceur vis-à-vis du corps mental et la position à partir du cœur. L’acceptation de ce qui est favorise la circulation de ces énergies en soi. L’ouverture du cœur permet qu’elles s’extériorisent du cœur des cellules puisque ce « programme » doit forcément exister à l’intérieur de soi comme nous sommes TOUT.

Le programme d’auto destruction interne lié à la peur de la puissance divine, à la fausse image que l’on se fait du divin a si longtemps été nourri, qu’il prend toute la place, s’exprime toujours en premier même si c’est dans un processus inconscient. Pour cette raison, il est nécessaire, premièrement, de sonder cet inconnu qu’est l’inconscient pour amener au grand jour, tout ce qu’il contient de façon à pouvoir faire le tri. 

De même, il est nécessaire que le mental change son cadre de références afin d’être en mesure d’effectuer ce tri. Pour ça, il faut qu’il soit enseigné par le cœur, par l’âme, qu’il accepte d’écouter l’inspiration divine. Ce qui nécessite une certaine discipline, une vigilance qui permette de revenir au cœur, chaque fois que l’on sent que l’on se laisse mener par la peur, la dévalorisation, le sentiment d’infériorité, l’irresponsabilité…

En écrivant ça, c’est là où je me dis que je peux me féliciter de ma progression. 
Les concepts de bien et mal, sont très atténués, ma compréhension de qui je suis en vérité est totalement bouleversée, preuve que je suis dans ce processus d’ascension d’élévation de mes corps vers plus de lumière et d’amour. 

Alors aujourd’hui, bien que la vigilance soit toujours de mise, l’indulgence et la tendresse, vont être le moteur de cette journée et de celles à venir. La reconnaissance de l’effet de l’amour et de la lumière intérieurs, me poussent à avoir encore plus d’amour pour ma personnalité, mon aspect divin et mon corps mental qui a tant de bonne volonté à vouloir grandir. Je pense qu’il mûrit aussi pas mal puisqu’il accepte certaines vérités qui jusque là lui étaient inconnues.

Hommage à toi, mon ego, ma personnalité humaine, mon corps mental.
Hommage à toi, esprit divin qui m’habite et me guide vers plus de compréhension, d’acceptation et prend ainsi les rênes de ma vie, sans aucune pression, ni obligation, avec un amour exemplaire de patience, de douceur, de perfection.
Nous formons réellement un complexe spécial et complet.
Merci à mes petites cellules d’amour, d’être justement à activer la patience et la puissance régénératrice divine et de supporter ainsi, l’immense révolution intérieure, d’y participer activement, fidèlement, loyalement. Corps mental, essaye de les aider en ne résistant pas aux appels du cœur, en lui cédant le gouvernail de ce véhicule que nous formons. 

Toi mon ego qui peut aisément constater que tu n’es pas seul, que malgré l’unicité que nous formons, c’est l’unité de ce que nous sommes, qui nous conduit vers ce qu’il y a de meilleur, l’harmonie retrouvée qui nous fait être en paix, en joie, accepte de faire équipe, de reconnaître que nous sommes un ensemble que seul l’amour divin sait conduire au mieux. Tu te sais éphémère alors ne cherche plus à nous éloigner de l’instant présent puisque c’est justement l’expérience spéciale de cette période qui peut te permettre d’allonger ton temps de vie. Je ne te promets pas d’être éternel puisque je ne pense pas que tu sois programmé pour ça, en fait, je n’en sais rien. 
Ce qui semble vrai, c’est que tu puisses participer à notre élévation, de façon active, en te rangeant du côté du cœur qui lui est éternel. Je pense que tu as tout à gagner, toi qui te nourrit d’héroïsme, tu as là, l’occasion de te comporter en une unicité noble, intelligente, en acceptant de servir le centre de nôtre être, tel un mousquetaire, un chevalier de l’amour et de la lumière ! 
J’ai confiance en ta capacité à faire le bon choix, à reconnaître ton caractère éphémère et qu’une intelligence supérieure existe, et qui donne le libre arbitre, l’opportunité de choisir à toute sa création. Ton pouvoir, aujourd’hui, est là.
Accepte donc cette vérité, que les autres paries de ce que nous sommes, reconnaissent et aiment. Ne sois pas la lanterne rouge dans cette aventure même si ainsi, tu peux te croire unique, affirmer ta différence par la résistance. Ce ne serait qu’une preuve de non intelligence. Nous ne souhaitons pas t’écarter de ce jeu puisque nous reconnaissons tous, l’avantage d’être conscient de former un tout et que c’est l’harmonie qui nous élève ensemble. Cesse donc de jouer en solo, accepte d’être élevé au niveau du cœur et participe à notre élévation. Je t’envoie tout plein d’amour et de reconnaissance pour avoir aidé à former cet ensemble que nous formons, pour avoir caractérisé, personnalisé ce que nous sommes.

Le nouveau scénario que nous avons tous choisi, c’est celui de l’unité harmonieuse alors viens avec nous sur ce chemin de glorification de l’amour et de la lumière.
Bon, je reviens à l’essentiel, la réalité de notre progression mutuelle.
Je crois que je vais aller me recoucher.
Toi, mon ego, qui aime te caractériser, te différencier de la mouvance générale, choisi el cœur et ainsi, on sera différent dans les apparences, de la masse. Nous savons que chacun aspire à aimer et à être aimé et ce qui créé le malaise, c’est simplement l’incompréhension de ce qu’est réellement l’amour. Chacun par son choix de vie, en expérimente une version alors nous, démarquons nous en choisissant l’amour inconditionnel pour tout ce que nous sommes et pour toute vie.

Je me suis offerte une petite séance de relaxation, de détente non dirigée, de calme dans la liberté de mon désir, non forcé, sans autre volonté que celle de me reposer.
J’ai somnolé ou du moins voyagé dans l’espace temps parce qu’avant de me lever, je dialoguais avec un être évolué et dont le langage était harmonieux et inspirant. Une façon très simple de savoir où on se situe, dans l’ego ou dans le cœur, c’est le langage. Selon sa forme, on peut savoir si on est motivé par la colère, la peur, ou l’amour inconditionnel. Il me semble que quand c’est le cœur qui s’exprime, il utilise un langage poétique, chantant. 

Quand il est question de s’affirmer, inutile de gueuler ou d’employer des mots orduriers même si ça peut avoir un impact « positif ». Il est beaucoup plus judicieux d’être simple, sincère et d’y ajouter une pointe d’humour, signe du détachement que l’on porte à la situation. L’utilisation d’un vocabulaire élaboré est un moyen de se distinguer et souvent d’écraser l’autre. Cependant, ça peut aussi être un moyen d’affirmer sa noblesse, de respecter l’autre tout comme soi-même. De sortir de la vulgarité en sachant que l’autre sera élevé, poussé à donner le meilleur de lui-même. Évidemment ça ne doit pas être fait dans un esprit de compétition. Je réfléchi à ça parce que j’ai envie de réagir au silence de Jérôme. 
Ce comportement en dit long sur la valeur des sentiments qu’il me porte mais faute de dialogue, je fais encore les demandes et les réponses et interprète ce qui est à travers mon indignation. C’est vraiment un manque de respect de sa part que d’agir ainsi. Peut-être cherche-t-il à se faire désirer. Si je ne réponds pas, je fais preuve d’indifférence et me place sur la même longueur d’ondes que lui. Cependant, je ne peux nier l’attirance que j’ai pour lui. Il faut que j’arrive à être honnête avec moi-même dans cette situation et que je comprenne le but de mon âme, ce qui en moi, a créé cela. 
Quelle est la leçon à en tirer ?
Je peux comprendre que c’est l’occasion d’éclairer la vision que j’ai des relations de couple. Il est vrai que devant les peurs que ça a révélées en moi, j’ai vécu une expérience spirituelle intense de sensation de total détachement, lâcher-prise. J’en suis venue à me dire que si je ne voulais pas tomber dans le piège de la dépendance affective, je devais avoir une relation plus intime avec le divin en moi. Plus je cogite là-dessus et plus j’ai la nausée !

Je viens de libérer le sentiment de rejet, d’amertume et de regret en demandant à ces émotions de me délivrer leur message. Beaucoup de choses sont venues. L’appel à mon être divin à se manifester plus en moi, de façon physique, par le ressenti. J’ai envoyé de l’amour et de la lumière sur la sensation de nausée, sur mon cœur que j’ai libéré de l’énergie coincée à l’adolescence par le traumatisme des échecs amoureux successifs. Reconnaissant qu’ils m’ont permis de chercher une autre forme d’amour et d’être en mesure d’accueillir l’amour divin. De rechercher la liberté, l’autonomie affective qui même si ça passe par la prise de cachet, m’est devenue essentielle. J’ai appelé mon cœur à s’ouvrir à la source d’amour, mon mental à fusionner avec le cœur. Mon être divin à fusionner avec ma personnalité humaine afin de vivre l’unité dans la chair. Je l’ai appelé à venir face à face, pour dialoguer, m’enseigner, après avoir demandé à l’être par une entité du monde invisible. 
Grosse erreur qui pourrait m’amener à perdre ma souveraineté, à retomber dans le piège de rechercher à l’extérieur, un contact, une présence. C’est plutôt ma propre présence divine que j’appelle à se manifester puisque si elle est moi, si je suis elle, je veux pouvoir le savoir avec mon corps physique, avec tous mes corps. Ressentir sa présence dans tout ce que je suis. Peut-être que si ça ne se fait pas, c’est parce que ça répond à un manque, une peur, un sentiment de rejet, de manque d’amour pour soi, encore trop présent.

Je me rends compte que les sentiments suscités par le comportement de Jérôme, ont révélé ceux que j’ai vis-à-vis de ma présence divine. 
La sensation d’être méprisée par elle, d’être privée de son amour, de sa présence. 
De souffrir de ne pas ressentir sa proximité, de manquer d’intimité avec elle. 
C’est encore trop au niveau du mental alors que je voudrais que ce soit partout en moi. En même temps en l’écrivant, je me rends compte que derrière ça se cachent le manque et le doute. Alors, présence divine, je t’envoie tout l’amour que j’ai pour toi-même s’il y a encore un peu de crainte et que j’aie du mal à m’imaginer à quoi tu ressembles.  
En attendant de vivre cette fusion, je me loge en mon cœur et libère le sentiment de rejet, encore très présent en moi. Tout comme celui d’indignité face au divin en moi. Mon âme, libère le sentiment d’avoir été exclue de la présence de nos parents divins. Je pense que c’est une mauvaise interprétation des faits.

Libérons l’idée de séparation et créons l’unité. Et  faisons le entre nous. Ce dont je suis certaine parce qu’ils vibrent en moi, c’est d’être constituée d’un corps physique puisque je le vois, le sens le ressens, que je peux le toucher, d’un corps émotionnel puisque j’ai des émotions, d’un corps mental puisque j’ai des pensées et d’un corps astral puisque j’ai un cœur et que je rêve. Comme je ne connais pas bien les autres, le causal, l’éthérique et le céleste, seule ma foi en eux peut faire que j’appelle à ce qu’ils fusionnent avec mes autres corps, ceux que je connais.
Par la puissance de mon cœur, la volonté de mon mental, et le pouvoir de mon esprit, que seule ma foi reconnaît, j’appelle tous mes corps à fusionner, à former un être entier, harmonieux.
Par moment, je me dis que c’est peut-être la peur de la mort et la frustration de ma personnalité humaine limitée qui ont imaginé le divin. Que tout ça n’est que le fruit de mon imagination. Même si d’autres humains imaginent la même chose, ce ne serait qu’une hallucination collective répondant à la peur de l’éphémère. En même temps, ça prouverait la force de la pensée si certains entendent des voix, si d’autres voient des entités lumineuses. J’avoue que ma foi est bien faible et souvent remise en cause. D’un autre côté, ça me permet de nourrir l’espoir de vivre l’instant présent avec plus de joie, de clarté. Si on peut dire ! Bon, j’ouvre un autre document.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci