Le
changement, c’est la conséquence du mouvement énergétique, en accord avec le cœur, le corps et l’esprit, il n’est pas la conséquence d’une volonté si noble
soit elle.
L’acceptation de ce qui est, amène la neutralité qui crée le contexte idéal pour accueillir quelque chose de nouveau. La seule volonté utile, c’est celle de l’acceptation et de l’écoute de ses sentiments, de son cœur, son intuition, de son corps physique.
L’acceptation de ce qui est, amène la neutralité qui crée le contexte idéal pour accueillir quelque chose de nouveau. La seule volonté utile, c’est celle de l’acceptation et de l’écoute de ses sentiments, de son cœur, son intuition, de son corps physique.
Je libère cependant la croyance que je ne peux pas entendre mon cœur si j’ai pris des cachets. Je pense que le fait d’être en accord avec soi-même, dans l’acceptation de tout ce qui est, permet l’alignement des chakras d’où découle l’expression audible du cœur.
Je crois aussi que je peux distinguer qui me parle selon que ça créé du bien-être intérieur ou l’inverse. Le mental s’exprime à partir d’une peur, d’un besoin à combler.
Le cœur
suggère, accepte, ne juge pas, ne critique pas. Il n’a rien à défendre, il est
tout simplement. Il invite à être, à laisser s’exprimer, s’extérioriser, tout
ce qui est à l’intérieur. Il se contente de constater.
Dès qu’il y a interprétation, volonté de faire, c’est le mental qui s’exprime.
Je ne
dis pas non plus que celui-ci ne devrait pas dire, mais juste de ne pas
s’attacher à ce qu’il peut dire, d’autant plus que ça varie selon les croyances
conscientes et inconscientes.
Partant
du principe que la vision du cœur, c’est la neutralité, tout jugement qu’il
soit positif ou négatif, ne vient pas de lui mais de l’ego.
Je vais
aller m’allonger essayer de sentir mon centre cardiaque, sans penser !
Gros challenge !...
Bon, ça n’est pas encore une réussite. Pas évident de faire taire le mental, je lui explique, ne voulant pas être dans le conflit mais plus parce que je suis consciente qu’il ne détient pas la vérité et que de ce fait, il a besoin de comprendre. Idem pour ces intentions qui ne sont pas mauvaises mais juste pas assez éclairées. Bref, je lui ai demandé de porter son attention sur le cœur, d’imiter le chat quand il est aux aguets mais il à vite fait de reprendre ses habitudes, de compter, 5/5, comme je le lui avais demandé. Preuve qu’il est docile, contrairement à ce que j’aie cru, pas mal de temps, le traitant de rebelle !
Puis,
tandis que la machine à laver tournait, je me suis rappelée que j’avais oublié
de mettre de la lessive ! Plutôt que de m’énerver, m’insulter, j’ai rigolé
et remarqué que mon stress, chaque fois que je veux laver du linge, m’avait
fait cafouiller. Il y a dans cette expérience, la contrariété d’avoir à
batailler ce putain de fil. La voisine qui le squatte, l’autre qui n’en met pas
souvent mais le laisse trois jours dessus. Bref, des situations de conflit qui
ne sont que le reflet de mes propres conflits intérieurs. Alors qu’en plus,
j’ai une solution presque idéale pour résoudre ce problème ! Il me suffit
de tendre un fil entre deux arbres, au jardin ! J’ai trois bobines neuves
que ma sœur m’a ramenées, bien inspirée sur ce coup là, la frangine ! En
plus, l’exposition entre les deux arbres, est au soleil, toute la
journée ! Merci mon mental d’avoir émit cette idée qui me libère du
conflit intérieur et extérieur. Par le fait d’avoir demandé à mon mental
docile, de se focaliser sur le cœur, j’ai établi un genre de paix intérieure,
du moins les bases, en acceptant de ne rien rejeter de ce que je suis, en
demandant à chacun de mes corps, d’être ce qu’il est. Chacun selon sa mission,
dans le respect de chacune d’elles.
Je peux
dire que ça marche, de lâcher prise. D’être dans l’acceptation de ce qui est.
Même si c’est à travers une expérience insignifiante, c’est énorme, d’autant
que c’est justement mon quotidien qui m’enseigne et me permet d’appliquer dans
l’instant tout ce que je croie. Tout est bien.
En
trouvant cette solution, j’évite de me prendre la tête à critiquer le culot des
gens de s’imposer et de faire comme si ils étaient seuls sur terre et rien que
dans cette phrase, il y a matière à réflexion.
Comme le
comportement des autres est le miroir réfléchissant de ce que je vis à
l’intérieur, ça me montre que je reste dans le conflit mental/cœur alors que
chacun a non seulement son rôle amis (je voulais écrire mais et j’ai écrit amis !,
ce qui est juste) mais aussi que c’est l’association des deux qui permet
l’équilibre, la création efficace, dans la paix.
Je peux
aussi voir que j’aie de la culpabilité à vivre pour moi-même, comme si j’étais
seule sur terre. Je ne suis pas seule, c’est sûr mais je suis la seule à
pouvoir m’occuper de moi, à devoir m’affirmer, sans culpabilité, sans sentiment
d’illégitimité.
Rien en
moi n’est illégitime, tout possède sa raison d’être. La solitude est très
relative, comme je sais être un être multidimensionnel, ça n’a pas de sens de
se croire seul.
Cette
expérience me montre plein de choses qui sont logées dans mon inconscient,
c’est hallucinant !
Je me
doutais que cette situation récurrente était chargée d’enseignements mais je
n’en voyais pas trop le sens ni la logique.
Il y a
aussi l’idée que je ne suis pas obligée de subir, qu’en moi, se trouve toute
solution pourvu que je m’y ouvre.
Ce n’est
pas parce que les fils sont l’endroit choisi pour étaler le linge que je doive
me conformer à ça. Ce qui me renvoie au fait de suivre les croyances populaires
comme si elles étaient la vérité. Je suis encore trop conformiste et là,
l’appel c’est de suivre mon intuition, ce qui me vient en tête, aussi bien que
dans le cœur.
Autre
chose, c’est que le conflit ne mène à rien et qu’une solution pacifique existe
toujours.
Utiliser
mon mental pour trouver une solution qui convienne à tout le monde, je pense
que c’est agir à partir du cœur. En plus ça développe mon autonomie, mon
détachement de la lutte, mon indifférence à oser être ce que je suis. A
m’exprimer sans m’imposer, sans forcer. Pour le moment comme personne n’a étalé
de linge, j’ai tout mis sur le fil et dès que le soleil ne donnera plus dessus,
j’irai tranquillement installer mon fil au jardin pour terminer le séchage.
Le truc
positif, encore, c’était de m’énerver de voir que le comportement des autres
avait une grande influence sur moi et que l’autre sentait son pouvoir de
modifier mon humeur et en jouait, de cette manière, non seulement je sors du
conflit mais en plus, je montre que l’autre n’a plus de pouvoir sur moi. Au
passage, merci au rayon bleu de purifier l’astral en moi et autour.
Là
encore, l’appel des rayons est un mouvement de l’ego.
C’est
une façon d’exprimer une peur, un besoin. Tant que je ne suis pas tout à fait
dans mon cœur, je continue d’utiliser les outils qui me semblent utiles jusqu’à
avoir totale confiance en moi. Le truc à faire, qui semble plus autonome est
efficace, serait de se focaliser sur le cœur quand un problème survient.
D’essayer de diriger l’attention du mental sur le cœur. Envoyer de l’amour sur
une peur, la remercier et la libérer, c’est ce que fait le cœur d’instinct
puisqu’il ne juge pas et reconnaît que tout à sa raison d’être. Ainsi, être
dans son cœur signifierait d’agir d’instinct sans avoir besoin de mentaliser le
processus de l’acceptation et de libération. Le cœur ne cherche pas à modifier
les choses, il les accepte telles qu’elles sont et ainsi, elles perdent leur
ampleur, n’étant plus amplifiées par le regard du mental qui va chercher à les
ranger dans le tiroir bon ou dans le tiroir mauvais selon la mémoire que ça
réveille.
C’est ce fait qui nourrit la peur, le doute ou la sensation désagréable, c’est de la juger, et de l’isoler si elle déplait, si elle est jugée mauvaise mais en fait, elle n’est ni bonne ni mauvaise. Si elle est, c’est qu’elle a sa raison d’être. La renier, c’est renier le fait d’être son créateur. Le simple fait de cogiter là-dessus est un processus du mental. En même temps, lui aussi a sa raison d’être. Le rejeter n’est pas une solution. Puisque la guérison, c’est reconnaître tout ce que l’on est et exprimer l’harmonie, à l’image de Dieu, de l’UN.
Un truc me tracasse, si je considère que je doive accepter le fait d’être dépendante des cachets, alors pourquoi diminuer ? Plus je vais chercher à contrôler la prise et plus je suis dans le processus du mental, plus je réponds à son besoin de contrôle qui dissimule la peur du manque. Comment aller au-delà de la peur du manque ? Comment me libérer de cette dépendance si elle en supporte d’autres ? Puisqu’elle me donne l’illusion de pallier la peur du manque affectif, de trouver de la joie de vivre, de la motivation à faire les choses, à exister, qu’elle me procure du plaisir. Le fait de prendre ce produit me procure un certain plaisir qui comble le fait de ne pas oser avoir de plaisir sexuel puisque ça implique un partenaire et que ma peur d’être abusée est encore trop présente pour m’impliquer dans une relation. Qu’est-ce qui se cache derrière tout ça, réellement ? Puisque je pense reconnaître le pourquoi du comment. Pourquoi suis-je encore autant attachée à ce produit ?
Pareil
pour le dosage, si j’étais vraiment honnête et logique dans ma façon de faire,
puisque je prends ce truc pour avoir du plaisir, pour en ressentir les effets,
il faudrait que j’en prenne plus. Mais comme je veux me libérer de la
dépendance, sans ressentir de symptômes de manque, je diminue doucement et du
coup, je ressens moins le côté plaisir puisque ça créé une frustration à un
moment donné.
Mon cœur, inspire moi, je tourne en rond avec ça. Comment je peux accepter ce qui est, et continuer de vouloir diminuer ? Il semble que ce soit contradictoire. Puisque le fait d’accepter ce qui est, c’est aussi ne rien vouloir changer. Et de l’autre côté, la volonté de vouloir diminuer semble être le processus du mental qui juge mal le fait d’avoir besoin d’un produit pour exister. En même temps, l’envie que j’ai de vouloir me libérer de cette dépendance, c’est pour être authentique, ressentir les vibrations de mon cœur, l’amour divin en moi, que je ne ressens plus comme avant, quand j’étais à l’église.
D’ailleurs si je me souviens bien, ce n’est pas au niveau du cœur que je sentais la chaleur mais au niveau de mon plexus solaire, enfin je crois. Alors est-ce que la chaleur venait du fait que mon mental se sentais puissant du fait de contrôler les choses, d’être obéissant aux soi-disant commandements de Dieu, ou est-ce que c’était mon cœur qui vibrait parce que je montrais du respect envers mon corps physique, honorant ainsi l’esprit, dieu et cette incarnation? Ou encore est-ce par le fait d’honorer, le physique, l’esprit, le mental et les émotions ? Mais cette chose que j’aie ressentie, d’où venait-elle ? C’était ma foi en Christ qui a provoqué cette sensation de bien-être, de chaleur dans le plexus solaire ? Il me semble que ça ne se situais pas au niveau du ventre comme lorsqu’on est amoureux. J’avoue que plus j’aie l’impression de comprendre ce que je suis, comment je fonctionne…et moins j’ai de réponse claire à mes questions.
En attendant, je suis en train de surveiller la cuisson de mes petits choux. C’est chiant parce que quand je ressens quelque chose au niveau de mon cœur, c’est des pointes, des pics plus ou moins douloureux. D’où ça vient ? Certains disent que ça correspond à l’ouverture du cœur, la médecine dit que ça indique un problème au cœur, qu’en dis-tu ? J’ai l’impression de perdre la raison, du moins de ne plus pouvoir me fier du tout à tout ce que je croyais avant, à ce que disent les gens, remarque ça n’est pas nouveau. C’est peut-être l’heure de trouver ce fameux espace de silence intérieur. L’heure de faire confiance au divin en moi, en me répétant que tout est bien. Non comme un mantra, mais comme un constat. Le fait de voir que j’ai atteint mes limites psychologiques et que je n’arrive pas à comprendre, sans pour autant en être déboussolée, ni fâchée. C’est comme ça.
Remarque, là aussi il y a quand même une logique, comment ma personnalité limitée pourrait concevoir quelque chose qui n’est pas dans son cadre de références, l’éternité, l’illimité, l’inconditionnel et qui bien qu’issu de la même source, fonctionne à l’opposé. Il est 12h30 et je n’ai pas vraiment faim. Il faut dire que je me suis mangée un petit chou pour goûter et qu’il m’a un peu coupé l’appétit ou alors c’est cette tonne de questions qui me pèse sur l’estomac. Bon, je fais un jeu de pyramide solitaire et un petit sieston. Je me contenterais d’aller au jardin poser le fil si c’est nécessaire et de recouvrir le bois. Je n’ai pas envie de fendre du bois, aujourd’hui. On verra plus tard.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci