Dimanche 9 décembre 2012, deuxième

En l’espace de quelques heures, ma foi a dégringolé au plus bas ! Aucune sensation, aucun signe auquel me raccrocher.

Même si ma foi, c’est du délire, ça me procure un bien être au présent qui me permet de vivre à l’aise. 
Alors, plutôt que de m’identifier à la tristesse et au doute qui m’habitent, je choisi de m’identifier à l’humain divin que je croie être. 
Et je libère cette tristesse qui m’a amené à rechercher la joie, ce doute qui m’a amené à donner un sens à ma vie, une certaine cohérence, une forme d’équilibre qui même s’il est précaire, me permet d’être encore en vie, aujourd’hui, ici et maintenant avec des moments de joie intense, des moments de sensation de clarté, de lucidité, de compréhension, d’amour de soi et de paix intérieure. 

Merci à ces sentiments « négatifs », d‘avoir joué un rôle important dans ma vie, je vous autorise à retourner à la source père mère et si vous ne le faites pas, c’est que j’aurais encore besoin de vous pour affirmer ma foi. 
C’est fatigant d’être dans la confusion, disons que c’est un passage normal, dans la volonté d’ouvrir son cœur et sa conscience. L’apport de lumière montre encore plus le contraste de l’ombre et la révèle obligatoirement. Donc, tout est bien. 

Voyons ce que disent les autres, ceux qui ont le même délire, les hallucinations qui tendent vers la volonté de voir un monde meilleur, des humains plus proches de leur cœur, en commençant par le vivre à l’intérieur de soi. Lisons la presse galactique:

"La pensée du jour",

Deux affirmations qui vont vous être très utiles. La première est : il y aura toujours la guerre. Il y aura toujours ceux qui aggravent une impression de trouble chez les autres dans le but de défendre la solution qu’ils ont déjà bien arrêtée dans leur esprit. Et donc vous ne parviendrez jamais à un accord dans la conscience de masse qui dirait : « ceci est LA solution ». Il y aura toujours des désaccords. Il y aura par conséquent toujours de l’agitation. Il y aura toujours la guerre.

L’autre affirmation, notre préférée, est celle-ci : il y aura toujours abondance de Bien-Être, et l’expérience dominante de la majorité des gens sera toujours celle du Bien-Être. 
Vous pouvez donc décider, à tout moment, dans quel camp vous voulez jouer.  
Vous pouvez prendre n’importe quel prétexte pour vous aligner sur le Bien-Être, ou vous pouvez prendre n’importe quel prétexte pour ne pas vous aligner. 
Ce que nous pensons, c’est qu’au cœur de cette discussion se trouve votre propre pouvoir personnel. Nous pensons que c’est, en quelque sorte, pour cela que vous luttez, c’est cela que vous visez.

Abraham, publié dans La presse galactique

Ouais mais y’en a marre de lutter, on ne peut pas être tout court ?

Je sens qu’aujourd’hui, il va falloir lâcher prise complètement, ne pas forcément chercher à comprendre et se placer dans l’acceptation de ce qui est, quasiment aveuglément, c’est ce qu’on appelle la foi ! 
Parce que si je commence à chercher le pourquoi du comment, je vais vite m’emmêler les pinceaux ! Chose qui amène doute, culpabilité, pression…

Faire confiance sans quémander d’aide extérieure. Se fier à son cœur et essayer de ne pas s’identifier au mental qui je le répète, fait tout pour m’empêcher de souffrir, se référant au passé et m’évitant de revivre certains traumas. 
Mais, cher mental, comprend bien que c’est loin d’être une solution. Si on considère qu’un trauma est choisi par l’âme pour justement guérir le passé par le changement de comportement et l’envoi d’amour en toute situation puisque c’est cette énergie qui a le pouvoir de guérir, de restructurer, de créer…la politique de l’autruche n’est pas du tout adaptée. 
Alors, maintenant que nous avons grandi, que nous comprenons mieux les choses, et sachant que tout ce qui vient du corps émotionnel est en fait, un message de l’âme, l’occasion de guérir, de comprendre et de libérer l’énergie bloquée, agissons dans ce sens. Toi, en changeant ton cadre de références, moi en ne m’identifiant pas aux pensées limitatives restrictives de peur, de non amour, ni aux émotions qui circulent en mon corps physique.

Je suis un composé de plusieurs corps créés par l’être essentiel, éternel et divin qui habite en moi.

Nous formons une entité humaine divine qui explore cette combinaison dans les situations du quotidien.

L’endroit où je suis en sécurité, en paix et en joie, au milieu de ce complexe, c’est mon cœur sacré.

Le but de cette expérience est de retrouver l’harmonie, l’unité, en vivant à partir du cœur dont l’intelligence surpasse celle du mental ego. D’unifier en conscience toutes ces parties de ce que je suis, sans en rejeter aucune et sans s’identifier à une d’elle en particulier mais à l’être essentiel, créateur de l’ensemble.

Je suis un être éternel venu amener la notion d’unité, dans cette dimension dense de dualité.

Je suis de l’énergie d’amour et de lumière venue illuminer la matière, ici et maintenant, dans le moment présent.

Bien que ça puisse paraître prétentieux, il n’y a pas de quoi s’enorgueillir puisque mon pouvoir réside dans l’identification à l’être essentiel et dans l’élaboration de la paix intérieure. Dans la responsabilisation de ce que je pense, ressens, exprime et vis. 
Dans la prise en charge de tout ce qui circule en moi, la libération de ce qui n’est pas conforme à l’être essentiel d’amour et de lumière que je suis. Le but étant d’élever ma personnalité humaine aux fréquences de mon être divin d’amour et de lumière, de façon à fusionner le tout avec l’accord de toutes les parties qui me constituent.

J’appelle ma présence divine à inonder d’amour et de lumière, mon corps mental, à aider mon cœur à ouvrir les portes de la source d’amour et de lumière dorée pour qu’elle s’écoule en un flot continu et intarissable.

Je suis à la limite de mon potentiel humain, à toi de jouer présence divine…

J’en ai marre d’être mal depuis 15h. Je n’ai pas pu faire ma séance de méditation de l’après midi et je me sens fatiguée. La foi redescendue, fatiguée de tout et à la limite de déprimer. J’ai repris un bout de cachet avant d’appeler ma mère parce que j’ai ressassé, anticipé et suis retombée dans la dévalorisation à me dire que j’en étais encore à attendre son soutien, à être dans le manque, et malgré ma tentative de libération des énergies négatives, je n’ai pas été soulagée. Le cachet n’a pas tenu longtemps ses promesses de mieux être. 

Bref, je n’arrive pas à élever mon taux vibratoire et en plus je culpabilise. J’ai beau me dire que je m’aime, rien n’y fait. La lecture des causes de la dépendance, dans le livre de Lise Bourbeau a fini de m’achever. Elle dit que ça correspond à une difficulté de s’aimer. 
Là, je tombe sur le cul parce que quand je mesure les progrès dans ce sens, je me dis que j’ai beaucoup évolué mais apparemment pas suffisamment pour me sortir de la dépendance.

Je me sens coincée parce que je me dis que c’est le fait de sentir l’amour de Dieu en moi, qui m’a donné l’impulsion de laisser la défonce et comme je ne le ressens pas, comme ma foi est plus intellectuelle que ressentie, je fini par douter de ce que je crois. Le gros cercle vicieux.

Je n’ai même pas faim et commence à douter de l’efficacité de la technique d’Inelia. De toute façon, je me rends compte qu’une technique qui me semble efficace, fini par ne plus l’être au bout d’un moment. C’est quasiment tout le temps le cas. 
C’est peut-être le fait de ne pas avoir été en contact avec ma présence divine qui a rabaissé mon taux vibratoire. Peut-être que la méditation me permet d’avoir le sentiment de vivre effectivement ma foi et que de m’en être privée m’a déstabilisée. 
Je vais aller sur le site du ciel à la terre pour tirer quelques clefs de sagesse.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci