jeudi 29 juin 2017

« Le changement commence à l’intérieur et se répercute naturellement à l’extérieur »





27 06 Une conversation téléphonique avec ma sœur a fait remonter à la surface de vieilles croyances et les énergies de victime, de jalousie, donc de dépréciation de soi mais comme je confie tout à la source sans douter d’être entendue et comprise, je peux aller plus en profondeur et lâcher prise. Je devrais dire comme j'observe cela sans m'y identifier, comme s'il s'agissait d'un autre moi, ou de l'ancien moi, je peux voir comment j’ai associé des idées à des situations vécues et comment celles-ci ont façonné ma personnalité ou du moins comment elles ont formé des croyances qui ont conditionné ma vie. 
La conscience qui observe en silence ne souffre pas de ce qu'elle voit parce qu'elle ne juge pas ce qui est. Elle connait l'humain et ses limites et la reliance filiale est remplie de compassion.

Quand on ne s’attache plus aux anciens modes de pensées, on peut observer ce qui nous traverse et mieux comprendre comment nous sommes faits, comment nous créons notre vie selon des croyances fausses pour la plupart.
Une croyance est une interprétation des faits qui doit être provisoire ou au moins actualisée régulièrement. Mais très souvent, on la considère comme une vérité absolue et on s’y attache comme à une bouée de sauvetage. 
J’ai souris en lisant le message de Vera Ingeborg lorsqu’elle dit « je croyais avoir tout compris » parce que non seulement c’est présomptueux mais c’est aussi caractéristique du mode de fonctionnement du mental. 
Il a besoin de certitude, de ranger tout dans des cases, mais quand on a la foi, ce qu’on ressent, ce qu’on pressent est si difficile à cerner parce que ça n’entre pas dans une case, ça ne peut pas être limité et quand on veut l’interpréter, on est forcément à côté de la réalité. Ou du moins notre interprétation est subjective et très relative.

mardi 27 juin 2017

« En Attente » Vera Ingeborg (Les Énergies de Mars* et leur Puissance cachée)





Pffffhhh, la course délirante continue et les énergies continuent sans relâche à nous pousser en avant. Il y a vraiment des moments où nous préférerions juste être cachés sous les couvertures jusqu’à ce que cette période dense soit terminée, et puis elle est suivie par une vague de bonheur qui nous emmène au ciel pour nous faire retomber une fois encore. ‘Quel cirque’ est tout ce que nous pouvons penser ces jours-ci. 
Nous évoluons et nous avançons si vite que nous ne pouvons guère suivre les changements. Chaque jour, nous nous sentons différents et pourtant en même temps nous sentons que nous ne sommes pas capables de prendre des décisions. « Est-ce que j’attends ou est-ce que j’y vais maintenant » est le thème commun pendant cette période de Vénus rétrograde.
Même si nous savons tous au fond de nous qu’il doit en être ainsi et que nous sommes les premiers à passer afin d’ouvrir la voie pour que les autres puissent suivre, nous pouvons parfois avoir l’impression que c’est trop pour nous. Tout ce que nous voulons, c’est rentrer chez nous, partir pour ne plus avoir à ressentir quoi que ce soit. Après chaque grand bloc déblayé du chemin, il semble qu’il y en ait encore plus. « Chaque fois que je pensais avoir tout compris, j’ai dû apprendre et accepter: non, il y a plus ». Ces mots de Dolores Cannon font écho à notre expérience du moment. En plus des symptômes physiques, le désespoir et les questions lancinantes de « Quel est le but de tout cela? Pourquoi ai-je signé pour ça, est-ce que ça va s’arrêter un jour? » nous accompagnent.

dimanche 25 juin 2017

« Le maitre, la sagesse et la guidance sont notre nature véritable, notre essence ».





24 06 On peut dire que nous sommes bien chahutés en ce moment ! La chaleur extrême pousse à bout tant physiquement qu’émotionnellement et c’est l’occasion de laisser remonter à la surface, les vieilles colères. J’étais contente hier soir d’aller me coucher tôt pour pouvoir me lever à la première heure mais un moustique invisible tant il est minuscule, m’a piqué pendant plus d’une demie heure sans que je puisse l’en empêcher. J’ai explosé de colère et je l’ai laissée s’exprimer complètement. Les pensées de colère face à cette incarnation où la prédation, la destruction, la lutte, règnent en maitres où on ne peut pas faire un pas sans marcher sur un insecte, où on tue sans même s’en rendre compte, où des insectes ravageurs s’abattent sur les cultures…Bref, une grosse colère enfantine qui s’est adressée à l’âme. 
Dans ces cas là, on ne voie que les moments difficiles de sa vie et on les ajoute automatiquement de sorte qu'une explosion se produit et les émotions profondément enfouies surgissent enfin. 
Puis le calme revenu, je n’ai même pas ressenti de culpabilité face à tous les reproches adressés à l’âme. On a tellement pris l’habitude de réfréner les émotions dites négatives que lorsqu’une d’entre elles nous échappe, on culpabilise, on craint de subir la justice d’en haut…de la même façon que lorsqu’enfant on n’osait pas exprimer de la colère de peur d’être condamné par nos parents. 
Cette peur est inscrite dans les gènes et contenue depuis des siècles de formatage, de conditionnement où la crainte de dieu a généré toutes sortes de croyances et de superstitions. Toutes basées sur la notion de mérite et de récompense, ces croyances conditionnent notre vie et nous maintiennent dans l’état de dépendance et d’immaturité. Simplement parce qu’on ne sait pas que tout est en nous, que le maitre, la sagesse et la guidance sont notre nature véritable, notre essence.

jeudi 22 juin 2017

« Ceux qui mettent l’attention sur l’union s'unissent au plan caractérisé par l'union » Babaji via Agnès Bos-Masseron





Alors que s'approche la pleine lune de l'union, que choisit chaque être ? La voie de l'union ou celle de la dissension ? Que choisit chaque être ? Le choix se concrétise par ce sur quoi l'on met l'attention. Alors que s'approche la pleine lune de l'union, où va l'attention ? Sur l'union ou la dissension ?

Vous le savez, il est plusieurs plans concrétisés par le niveau de l'attention. Ceux qui mettent l'attention sur la dissension, même au nom du soi-disant amour du vrai, s'unissent au plan correspondant à la dissension. 
Ceux qui ne mettent l'attention que sur l'union, par choix conscient, par dévotion, s'unissent au plan caractérisé par l'union.

Comprenez-le, il est un point de vue, il est un regard qui ne voit que le un. 
Le regard est le reflet de l'attention, le reflet de l'énergie. 
Et le regard est nourri par l'objet sur lequel nous mettons l'attention.

Alors que s'approche la pleine lune de l'union, cette célébration de l'union de l'attention de toutes les traditions, cette célébration de l'inspiration, de la paix éternelle et véritable, mettre son attention sur la dissension, même au nom de la paix, crée la dissension.

Quand l'humanité comprendra-t-elle que l'attention donne vie ? Quand l'humanité choisira-t-elle de ne regarder que le simple, le beau et le bon, au cœur de toute apparence ? Les agitateurs mènent bien des histoires de dissension, même au nom de la vérité, la seule vérité est le un. La seule vérité est ce regard qui transcende tous les points de vue. La seule vérité est l'essence divine de toute expression de création.

mardi 20 juin 2017

« L’autonomie affective nécessaire à l’épanouissement, premier pas vers la souveraineté »





18/06 La faculté d’adaptation de l’humain est très sollicitée par les vagues de chaleur et la sensation d’être plongé dans l’extrême. Par moments, je me demande si je serais capable de soutenir longtemps ces vagues d’énergies toujours plus élevées. 
Le fait d’avoir pris l’habitude de confier à la source le soin d’harmoniser les pensées, les émotions et donc les énergies, me permet de surfer sur la vague sans souffrir et sans m’attacher à quoi que ce soit. 
C’est ce détachement qui facilite l’intégration de nouvelles énergies. 
Je parle de nouvelles énergies mais en fait j’ai l’impression que plus on lâche les anciennes croyances, plus on est dans le détachement, plus on ouvre son cœur et sa conscience et plus on ressent davantage les énergies. 
Autant celles de notre présence, de la source, de notre âme, que celles qui sont ‘extérieures’, ou qui résonnent avec l’inconscient et la conscience collectives. 

Je suis détachée, focalisée sur le présent, le désir de l’instant et son accomplissement au point de ne plus du tout me projeter dans l’avenir.
Du point de vue du monde, il apparait très incertain et de plus en plus chaotique mais dans la paix du cœur, seul le moment présent compte.

Tout ce que j’ai réalisé jusqu’à aujourd’hui, le fait de lâcher les croyances et les jugements, les notions de bien et de mal, de récompense et de punition, me place face à l’inconnu mais au lieu d’envisager des scénarii catastrophes ou même d’anticiper, je me laisse vivre en continuant de suivre l’envie du moment.

jeudi 15 juin 2017

« Être l’Observateur » Kara Schallock





Une grande quantité de Lumière est diffusée en nous et en Gaïa. Elle atteint nos chakras et notre ADN en profondeur. Elle met notre conscience en expansion et amplifie notre connaissance de la Divinité. Elle se répand à travers la totalité de notre Être et nous aide à être plus Les Nouveaux que nous voulons être.

Cela peut sembler un peu étrange, c’est comme si vous aviez atterri dans un nouvel espace, comme si vous n’aviez plus de repères et que plus rien ne vous semblait familier. Comme si c’était complètement nouveau. Et bien, c’est vrai! Reposez-vous et méditez. S’ancrer à l’extérieur, en particulier en marchant pieds nus, aide grandement, tout comme la consommation d’eau pure et l’écoute de ce que votre corps veut pour vous.

Au fur et à mesure que vous sortez plus complètement de l’ancien monde, vous pourriez vous sentir perturbé, car tout ce que vous faisiez habituellement ne vous semble plus aussi urgent maintenant. Cette Lumière est très utile pour dissoudre les schémas anciens et les limitations. Il y a de plus en plus de synchronicités qui peuvent sembler insignifiantes, cependant faites-y attention. Il n’est pas important de savoir ce qu’elles veulent dire. Il suffit de les observer sans avoir besoin de savoir.  
Réalisez aussi que nous sommes en train d’approcher du Solstice. À mesure que nous nous en approchons, vous pouvez remarquer de nombreux changements à l’intérieur et autour de vous.

Alors que les anciennes façons de faire se dissolvent, elles semblent aussi être de plus en plus fortes. C’est ainsi que fonctionne la transformation. L’ancien semble prendre son dernier souffle effréné. Alors que vous observez ce qui se passe, il semble donc que les choses empirent. Soyez certain que cela fait simplement partie du processus.

mardi 13 juin 2017

« De la trinité à l’unité » & vidéo de Ghis (personocratia)





Je dis souvent que je suis épatée de remarquer que je prends conscience de réalités et les affirme en même temps que certains êtres qui sont en résonance. La synchronicité et la similitude de pensée sont des conséquences naturelles des lois universelles et de notre nature vibratoire. Il n’y a rien de magique à cela mais ça répond à la pure logique des lois universelles. 
L’humain a besoin de rêver, d’espérer, de croire en un monde meilleur parce qu’il ne sait pas qui il est en vérité et surtout parce qu’il se fie à ce qu’il voit. Il s’attache à ce que lui montrent ses yeux et à la résonance douloureuse que ce spectacle opère en lui. 
Ainsi, sans s’en rendre compte, il est dirigé par ses cerveaux reptilien et mammalien lui donnant une image faussée du monde, de lui-même et le plongeant tour à tour dans la joie et la souffrance. S’attachant à l’illusoire parce qu’éphémère, il cherche en vain la vérité. 

Plus ça va et plus je me dis, ou suis convaincue que notre vision du monde est le parfait reflet de nos attachements, de nos croyances et de l’état de nos corps mental et émotionnel, de la chimie interne et de notre inconscience. On s’attache à la forme, aux pensées aux émotions et on se laisse balloter au gré de nos humeurs avec l’horrible sensation d’impuissance, d’être manipulé par les autres, la vie et surtout par nos sensations internes si chaotiques.

Les religions qui ont été fondées sur des bases de connaissances saines et justes, ont perverti cela par besoin de pouvoir, par égoïsme et par avidité. Puis aussi par ignorance dans le sens où leur foi était motivée par l’envie d’avoir une position honorable dans la société plus que par l'expérience directe ou par l'ouverture de cœur et de conscience.

dimanche 11 juin 2017

« Remontées émotionnelles, trouble, puis confiance ; un cycle naturel d’expansion »





8 06 Les choses changent d’elles-mêmes quand on s’abandonne en confiance à la source. Je me rends compte qu’au lieu de chercher à diminuer les doses de médicaments, je plonge chaque jour un peu plus dans le monde émotionnel sans appréhension, avec neutralité, curiosité et confiance. Et je pressens que cela est la voie du détachement par excellence.

Il est clair que la peur du manque a motivé chacun de mes choix passés et c’est celui de la fermeture qui a été adopté. Maintenant que je m’ouvre à ressentir, à écouter ce qui se vit en moi, je constate les répercussions de plus en plus évidentes jusque dans le quotidien, de ce choix d’ouverture. Dire "oui" à ce qui est nous en révèle la réalité objective, profonde, au-delà des croyances, des définitions communes, des formes.
La nuit a été agitée et le chat qui m’accompagnait a confirmé la sensation d’un travail nocturne d’intégration et d’harmonisation émotionnelle donc énergétique.

Chaque fois que je fais un pas vers la source ou que je me place en position d’accueillir ce qui se manifeste, il semble qu’il y ait un afflux d’énergie ou une expansion intérieure qui permet la libre circulation de l’énergie de vie. Cela révèle encore quelques blocages mais dans l’ensemble la fluidité et la légèreté s’installent. 
Je le constate par les variations de fréquences, de sensations qui sont encore fortes mais qui s’apaisent de plus en plus. Comme si la dynamique des pôles se libérait du superflu, de l’excès. Puis cela me donne de l’énergie, de la vitalité même si le besoin de repos se fait aussi sentir par moment. 
Observer cela m’en détache et comme je ne retiens plus rien, l’apaisement suit rapidement les phases chaotiques ou plutôt mouvementées parce qu’en fait quand on enlève les étiquettes, quand on vit simplement l’énergie qui passe, ça ne dure que le temps de le sentir.

« Le libre-arbitre » Magali





Nous faisons partie d'un Plan, et celui-ci demandait que nous soyons plongés dans l'Oubli pour expérimenter la Dualité dans toute sa démesure et sa Beauté. 
A cette fin, nous avons usé de notre libre-arbitre pour répondre à cette trame planétaire. Nous avons choisi d'abandonner notre Conscience le temps d'une mesure, et en cela, nous nous sommes faits un magnifique cadeau.
 
Le libre-arbitre est à double visage, comme tout ce qui est. 
Il ne s'agit pas de vouloir pour avoir ou être. Nous sommes bien plus généreux que cela. Non, nous nous donnons les potentialités de ressentir en profondeur les facettes de notre personnalité, que ce soit celles qui nous flattent ou celles qui nous font peur. 

Nous pouvons croire que nous sommes prisonniers d'un Jeu extérieur, victimes d'une farce grandeur Nature, soumis à des Lois que d'autres dictent. 
Là encore, nous utilisons notre libre-arbitre. Nous choisissons nos croyances.
 
Le libre-arbitre se voit dans la pleine Conscience, et cela est vrai. 
Tout comme il s'exerce dans notre inconscience. 
Car nous ne sommes jamais séparés de notre âme puisqu'elle y a planté au préalable sa corde d'argent, avant de se déposer en douceur dans notre ventre lorsque nous sommes prêts à l'accueillir.

jeudi 8 juin 2017

« La peur, la colère, l'énergie de vie contrariée qui porte des messages importants »





5 06 La nature nous apporte tout ce dont nous avons besoin, à tous les niveaux de l’être et dans cette interaction, cette incarnation, elle nous enseigne les lois de la manifestation, de la création, par l’exemple, par le seul fait d’être elle-même. 
En étant immergée dans la vibration du jardin, de la nature, dans la communion avec la terre, ces pensées me sont venues comme une évidence, comme si les fleurs me le soufflaient à l'oreille. 

La façon dont la graine germe en terre, son développement qui commence dans l’obscurité, le silence, l’enracinement puis la croissance vers la lumière, nous révèle tous les principes du vivant, de la création, de l’évolution naturelle et inexorable. 
On y voit le développement de l’individu, comment le processus se réalise avec aisance et ce qui le motive et le fait croitre, s’épanouir. 
C’est quelque chose qui nous semble banal, à côté duquel on passe indifférent sans en soupçonner la force ni la valeur pédagogique. La sagesse de la nature est remarquable pourtant et quand on l’observe, l’effet miroir est stupéfiant. Pas étonnant que le fait d’être au contact de cette enseignante silencieuse nous révèle notre propre essence et sagesse.

Dans le temps de la germination qui se fait en silence et dans l’obscurité, les forces élémentaires s’associent de façon équilibrée afin que la plante croisse, les codes contenus dans la graine s’activent afin qu’elle prenne forme. 
Il en est de même pour nous, nous portons en nos gènes, en nos cellules, les codes pour chaque organe, chaque programme psycho-émotionnel et nous nous imprégnons dès l’état de fœtus de la charge émotionnelle de nos parents.

mardi 6 juin 2017

« Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine » St Germain via Agnès Bos-Masseron





Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine. Ce qui fait la grandeur d'une vie artistique est l'intention, la pureté de l'intention et l'art d'exprimer  cette intention pleinement dans chaque aspect de la vie.
Dans chaque aspect de l'œuvre artistique, rester uni à la vision première et œuvrer avec minutie pour traduire cette vision à travers l'expression.

De la même manière, le meilleur état d'esprit pour se préparer à créer est le même état d'esprit que celui de la vie. Il ne devrait pas y avoir à se préparer pour la création artistique. Cela devrait suffire d'être prêt dans chaque moment à exprimer la vision la plus holistique de sa vie. C'est comme cela que devrait vivre chaque être.

Chaque être doit être pleinement à l'écoute de sa propre vision, pleinement présent, pleinement ouvert, pleinement conscient. Ceci permet la spontanéité du jaillissement de la création. Celui qui est vivant, pleinement vivant, a retrouvé la spontanéité de l'art d'être créateur.
S'il vous semble que cette vision est trop loin de vous, alors avant de vous ouvrir à la création artistique, posez-vous en vous-même, fermez les yeux et retrouvez la profondeur à partir de laquelle jaillit l'expression créatrice.

lundi 5 juin 2017

« Suivre les élans du cœur, le flux de la Vie »





4 06 En parlant avec des lecteurs, je me rends compte que chacun interprète ce que j’écris selon le filtre de ses croyances mais surtout selon ce qu’il ressent en lui-même. 
Et c’est tout à fait logique puisque nous appréhendons le monde selon notre propre centre, point de vue, selon notre ressenti, nos perceptions plus ou moins alignées à notre nature véritable. Nos corps subtils et notre corps physique nous permettent de nous situer dans le monde et de le comprendre, de le vivre, de le sentir au travers des différents modes de perception internes.
Mais nous le percevons à travers d’épais voiles, selon nos expériences passées, selon le bagage génétique, les croyances latentes en nous et que nous avons hérité de nos ancêtres, de nos parents, de ceux qui nous ont transmis des connaissances mondaines, selon le collectif auquel nous sommes reliés par l’inconscient et les pensées communes des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. 

Il n’y a aucune notion de jugement dans ce constat puisque nous sommes tous faits de la même manière, soumis aux mêmes lois d’attraction, de résonance et se dépouiller des masques, des croyances et conditionnements est un processus qui demande patience et attention. 
Puis évidemment c’est quelque chose qu’on fait pour soi-même et pas pour épater la galerie, porter un nouveau masque, jouer un nouveau personnage. Il ne s’agit pas de gagner, de réussir mais de comprendre et d’embrasser tout ce que nous sommes, de l'éphémère à l'éternel.  

samedi 3 juin 2017

« Écouter les voix internes en mal d’amour et libérer ainsi l’énergie du désir, l'énergie vitale »




 
1 06 Comme je le supposais, la tristesse ressentie ces derniers jours cachait quelque chose de plus profond, un besoin qui n’est pas nourri. Le besoin d’aimer et d’être aimée, de se sentir exalté, porté, soulevé par le cœur quitte à faire des folies ou au moins à échapper à la raison ordinaire. 
La lecture de romans de Georges Sand éveille ces parts en moi qui ont été vite frustrées par la décision de me couper de mes émotions par l’usage d’opiacés, anesthésiants et euphorisants. Puis d’après cette idée que le fait d’aimer soit synonyme de souffrance, la question a vite été réglée par cette carapace chimique, ce moyen radical de faire le tri au niveau des émotions pour ne mettre en évidence que les bonnes ou celles qui font du bien.

Le mental a senti ces parts qui se plaignaient du manque d’amour et il a tenté de les apaiser en argumentant à propos des relations de couple qui sont illusoires de son point de vue. D’un côté, cette réaction est logique puisque les premières expériences à ce niveau ont été plutôt dramatiques mais ça n’est jamais en éludant la question qu’on peut évoluer. 

Il est clair que le désir et le plaisir sont des énergies vitales qui de plus donnent un sens et une orientation à la vie mais les cantonner aux relations de couple est très réducteur. 
En ne voulant pas regarder en face toutes ces parts en mal d’amour ou en minimisant voire en méprisant leur message, les énergies sont contrariées, bloquées et ne peuvent pas circuler librement limitant ainsi la créativité. 
Je remarquais que le manque de désir de ces derniers jours me plongeait dans un espace vide et sombre mais au lieu de susciter la joie, j’ai enfin écouté ces voix et surtout accueilli la charge émotionnelle. Enfin une part de ce poids, de ces énergies qui étaient bloquées a pu s’harmoniser et ramener la joie, le désir d’agir.