jeudi 8 juin 2017

« La peur, la colère, l'énergie de vie contrariée qui porte des messages importants »





5 06 La nature nous apporte tout ce dont nous avons besoin, à tous les niveaux de l’être et dans cette interaction, cette incarnation, elle nous enseigne les lois de la manifestation, de la création, par l’exemple, par le seul fait d’être elle-même. 
En étant immergée dans la vibration du jardin, de la nature, dans la communion avec la terre, ces pensées me sont venues comme une évidence, comme si les fleurs me le soufflaient à l'oreille. 

La façon dont la graine germe en terre, son développement qui commence dans l’obscurité, le silence, l’enracinement puis la croissance vers la lumière, nous révèle tous les principes du vivant, de la création, de l’évolution naturelle et inexorable. 
On y voit le développement de l’individu, comment le processus se réalise avec aisance et ce qui le motive et le fait croitre, s’épanouir. 
C’est quelque chose qui nous semble banal, à côté duquel on passe indifférent sans en soupçonner la force ni la valeur pédagogique. La sagesse de la nature est remarquable pourtant et quand on l’observe, l’effet miroir est stupéfiant. Pas étonnant que le fait d’être au contact de cette enseignante silencieuse nous révèle notre propre essence et sagesse.

Dans le temps de la germination qui se fait en silence et dans l’obscurité, les forces élémentaires s’associent de façon équilibrée afin que la plante croisse, les codes contenus dans la graine s’activent afin qu’elle prenne forme. 
Il en est de même pour nous, nous portons en nos gènes, en nos cellules, les codes pour chaque organe, chaque programme psycho-émotionnel et nous nous imprégnons dès l’état de fœtus de la charge émotionnelle de nos parents.

Cet ensemble formera le corps et la psyché d’une façon bien particulière, unique, selon le bagage génétique et selon la vibration de l’âme. Tout comme la plante qui se nourrit des éléments dans le sol. Puis les éléments extérieurs vont nourrir cette croissance et influencer  la personnalité selon son degré de conscience de soi...

7 06 Je viens d’écouter la 6ème méditation de Deepak Chopra et je suis encore agréablement surprise de constater que je reçois les enseignements qu’il donne un peu avant de les entendre, par le biais de ma propre conscience. 
Cela me confirme plusieurs choses, le fait que la sagesse ou connaissance soit intérieure et accessible à tous, dans l’ouverture et l’attention, puis que nous soyons connectés par les intentions et la vibration que nous émettons, aux énergies, aux personnes qui sont sur la même longueur d’onde, comme on dit. 
Cette certitude doit être ressentie régulièrement afin de nourrir la foi et l'espérance dans les moments d'oubli, lorsque les évènements extérieurs, les troubles psycho-émotionnels nous plongent dans le doute. 

Je disais à ma mère dimanche dernier que je n’avais pas besoin d’être au contact des gens que j’aime parce que je le suis toujours au niveau du cœur et de l’esprit. 
Ceci dit, pour manifester cet amour, il est bon de pouvoir échanger et se toucher mais ça n’est pas nécessaire quand on connait la puissance de l’amour et que le seul fait de penser à la personne nous approche intimement d’elle. 




D’une certaine manière, en tant qu’esprit incarné, manifester l’amour à travers les sens et la parole est une occasion unique et à mon sens, la raison d’être de cette vie. 
Pour ma part, le besoin d’absolu, de vérité et d’amour pur, véritable, m’amène à désirer plus que tout, purifier le mental émotionnel afin d’être vrai et de cultiver l’amour intérieur pour pouvoir le manifester à l’extérieur de façon authentique.

Le nettoyage des corps subtils, du mental, de l’émotionnel et la guérison du cœur sont indispensables si on veut pouvoir aimer sans conditions, de façon naturelle et spontanée. Je ne conçois pas l’amour sans spontanéité parce que celle-ci est l’expression de la vérité. Puis dans ce parcours de vie, les situations vécues et observées avec du recul m’ont amenée à considérer l’amour comme une vibration, comme l’essence de l’être. La substance de la création, le mouvement de la conscience. Son essence et son mouvement qui sont à mon sens les principes du vivant, les forces complémentaires dont la dynamique créé à l’infini.

Comprendre cela et savoir utiliser ce potentiel créatif est ce qui me passionne. En ce sens la série de méditation de Deepak Chopra entre en parfaite résonance avec mon désir. Même si l’amour ne se limite pas aux relations entre humains, entre un homme et une femme, la relation de couple est une occasion de pouvoir manifester l’amour de tout son être. Ce que l’humanité a vécu jusqu’à maintenant, en général, c’est plutôt des relations de compromission, de conflit, d’amour conditionné, possessif et jaloux. 
Ceci dit il y a des exceptions mais très souvent il s’agit de personnages qui jouent le jeu de l’amour sans savoir ce qu’il est véritablement et qui sont dans l’interdépendance douloureuse, l’attachement. 

L’amour véritable n’enferme pas l’autre, il n’y est pas attaché, son bien-être ne dépend pas de la présence de l’autre. Cela peut sembler utopique de penser que l’amour inconditionnel soit possible entre deux êtres mais c’est une question de conscience et de choix. 

Comme cet amour est en soi et comme il se cultive d’abord à l’intérieur, il est nécessaire de pouvoir le vibrer et de s’en nourrir afin d’être à même de le partager. 
Même si mon point de vue semble limiter l’opportunité de vivre en couple, ce choix de célibat et de connaissance intime de soi n’est pas une forme de repli sur soi. 

Les clefs d’une relation de couple épanouissante, heureuse sont la transparence, la sincérité, la spontanéité, le détachement, ce qui implique la connaissance de soi, de l’être et la complétude, l’équilibre intérieur. 
Ces qualités doivent être cultivées en soi pour se manifester dans la relation aux autres. 
Et comme on attire ce qu’on vibre, il n’est pas nécessaire non plus de rechercher "le partenaire idéal" qui corresponde à notre désir. 

Dans ce domaine comme pour toutes choses, chercher selon un idéal, c’est limiter et fausser les rencontres. C’est le reflet de la relation à soi et du manque d’amour. Le signe que nous ne sommes pas nous-même mais dans un rôle, jouant un personnage. Nous projetons nos attentes de perfection sur l'autre et nous l'enfermons dans un rôle en l'obligeant à correspondre à notre volonté. C'est une forme de manipulation inconsciente qui reflète la façon dont nous nous traitons nous-même à vouloir poursuivre un idéal.

Les relations de couple ou les rencontres répondent à la loi d’attraction, de résonance. Elles nous amènent à sonder notre inconscient et révèlent nos blessures intimes. 
Ces blessures ne peuvent pas être guéries par quelqu’un d’autre que nous-mêmes. 
C’est notre conscience d’être et notre capacité d’aimer tout ce que nous sommes qui guérissent patiemment les blessures passées. 

L’attention et l’intention centrés, focalisés sur ce désir de pacifier, de nettoyer les corps subtils, de libérer les pensées émotions refoulées, amènent l’harmonie et la connaissance profonde de soi. 
A la fois, nous intégrons plus de lumière et d’amour, plus de conscience et de bienveillance pour tous les aspects de l’être. 

Et c’est cette relation intime, transparente, sincère et pacifique à soi-même qui nourrit l’amour, l’unité et l’harmonie, intérieures. Je ne dis pas que les relations de couple sont vouées à l’échec mais plutôt qu’elles peuvent être des outils de conscience et le moyen de cultiver l’amour. 
Selon l’effet miroir et la loi de résonance, elles nous donnent l’occasion de pacifier nos mondes intérieurs et d’expanser notre cœur et notre conscience. 




Mais lorsqu’on sait cela, on comprend qu’il n’est pas nécessaire de vivre en couple pour cultiver l’amour par la connaissance intime de soi. 
Tout être, toute rencontre nous met face à nous-même. 
Toute forme d’interaction nous ramène au cœur de notre être. 

Apprendre à s’observer et à accueillir les pensées émotions excessives, difficiles ou refoulées, nous permet de cultiver l’art d’aimer en vérité. 
Je constate que je suis moins brutale avec les autres à mesure que je peux accueillir les aspects intérieurs que je refoulais ou jugeais. Sans perdre la spontanéité gage de sincérité.
Je suis moins prompt à juger ou du moins je peux voir comment le mental juge en permanence et comment lorsque je ne m’identifie plus à ces pensées, ma vision de l’autre change naturellement. 
Chaque aspect intérieur accueilli dans l’émotion sans jugement me rend plus ouverte et tolérante. Moins exigeante et donc moins frustrée, je suis davantage en paix avec les autres, avec ceux qui ne pensent pas comme moi ou qui agissent avec violence, dont le comportement me choque. Puisque de toute façon chaque réaction me renvoie à moi-même, chaque sensation demande à être vécue en conscience et en confiance, dans l'abandon total à la source.

Toute la bienveillance ou la compassion que j’éprouve envers moi-même se reporte dans la relation aux autres sans que j’aie besoin de le vouloir. C’est ça qui est magique et qui confirme encore notre nature vibratoire et les lois universelles. 
Vouloir aimer nait souvent pour ne pas dire toujours du besoin d’amour. 

Comme l’explique Deepak Chopra dans une de ses méditations, le besoin suscite le désir mais s’il nait du manque, il sera excessif, impossible à satisfaire et douloureux. 

Le besoin est un moteur qui nous donne une direction et un sens à notre vie et je peux voir avec du recul comment il a guidé ma vie. 
A mesure que je nourris le désir d’unité intérieure, que je pacifie le mental émotionnel, l’idée de manque se dissout. 
Je le constate par de petites choses qui me montrent que la peur n’est plus perçue comme un  problème mais comme une énergie neutre qui trouve son origine dans l’amour. 
J’ai d’ailleurs parlé à la peur que je sentais monter un soir. C’est venu spontanément et naturellement par le fait que je prenne l’habitude d’observer ce qui se passe en moi. 

Lâcher le jugement démystifie la peur, les émotions sombres, cela apaise le mental et les émotions ne sont plus du tout appréhendées avec crainte. Je deviens curieuse face à ce qui avant me faisait trembler. C’est de cette façon que la libération, que la guérison des blessures, s’effectuent, que les stratégies guerrières se transforment. Des changements apparemment insignifiants mais qui sont immenses au niveau énergétique, vibratoire. Je sors de ma zone de confort, de ma routine sans crainte et sans même m'en rendre compte. L'origine de toute émotion est la source, l'énergie de vie. Quand elle est dite négative, elle porte un message spécifique mais elle trouve son origine dans l'amour. Son intensité est liée à la fois au fait qu'elle soit refoulée et aussi à la valeur, l'importance du message qu'elle porte. Elle nous révèle un manque, une énergie que nous contraignons et qui par le fait nous rend incomplet, divisé et malheureux.




8 06 Comme chaque fois quand j’affirme quelque chose, je suis amenée à le vivre concrètement. Un petit incident a soulevé une colère qui datait de l’enfance et c’est la disproportion de ma réaction qui m’a mis la puce à l’oreille. 
Plutôt que de réagir de façon impulsive en allant agresser le voisin qui venait d’envoyer un ballon dans mon jardin, j’ai tourné mon attention vers l’intérieur. J’ai déjà remarqué que la sensation lorsque la colère où la peur se manifestent, a changé, elle n’est plus si violente. 

Que ce soit la peur ou la colère, elles me parcourent comme un courant électrique, une vague de chaleur qui provoque une suée imperceptible. Avant ce courant électrique se manifestait surtout dans les pieds qui devenaient moites. La sensation était désagréable parce qu’il semble que l’énergie restait confinée dans cette zone ce qui la rendait plus intense. Mais hier, comme j’avais ‘parlé’ à la peur la veille et comme je ne me suis pas crispée, comme le mental n’est pas intervenu pour bloquer l’énergie par des jugements ou commentaires à propos de ce que je ressentais, l’expérience a été plutôt instructive. 
Déjà, l’écoute de la 7ème méditation où il compare l’énergie d’attraction au courant électrique m’avait amené à penser à la neutralité de l’énergie des émotions qui se colorent et amplifient par les croyances, les étiquettes dans lesquelles ont l’enferme. 

Le terrain avait été préparé pour que j’aborde librement et sans jugement donc sans blocages, cette énergie vivace. J’utilise sciemment ce terme de vivace parce qu’à mesure que je lâche les préjugés au sujet des émotions il apparait que toute sensation trouve son origine dans l’énergie de vie. Ce sont les détours et confinement dans le corps mental, émotionnel qui l’empêche de s’exprimer en douceur et en puissance simultanément.

Une fois la vague émotionnelle apaisée et d’ailleurs la sensation de courant électrique a duré une fraction de seconde, je me suis retrouvée ‘face’ à la colère de l’enfant que j’étais. Comme le fait que le ballon soit tombé dans mon jardin m’a donné l’impression qu’on entrait avec effraction dans mon sanctuaire, parce que l’intention du joueur était ciblée, cela a soulevé une colère démesurée, j’ai pensé sans en souffrir, à l’indignation refoulée de  mon enfance. La colère face à l’injustice est venue plus tard quand j’ai compris ce qui se passait mais dans la prime enfance, c’était la colère de la contrainte, de la manipulation. 
J’ai simplement écouté cette voix, sans m’y attacher puisqu’il n’y avait pas de sensations associées à ces pensées. A la fois détachée et en même temps dans la compassion pour l'enfant que j'étais. Puis j'ai confié à la source le soin d'équilibrer et d'harmoniser les énergies, de rayonner son amour sur l'enfant en moi, sur l'humain que je suis. 
Tout ceci s'est passé en quelques minutes comme le mental n'interfère pas dans le processus de libération émotionnelle. 
Si j'avais su cela dès l'enfance ou même à l'adolescence, je me serais épargné bien des souffrances. Mais il fallait que ce soit ainsi et ce parcours m'a permis de comprendre la valeur de l'amour, de la liberté, de la paix...et la puissance de la source fait qu'il ne reste que le meilleur de tout ce passé; l'amour et la lumière.




Ce matin je trouve deux messages de Jeshua et Marie Madeleine canalisés par Pamela Kribbe et là encore, je peux voir comment j’ai changé. J’ai ressenti de la tendresse vis-à-vis du message transmis, de son contenu et aussi pour cette vibration particulière qui résonne fortement en moi. C’est cette résonance qui me touche parce que ma pensée est proche de celle de ces êtres dont les premiers messages m’ont aidée à changer la vision de ce que je suis. Les lire m’a aidé à affirmer ma foi, celle du christ en soi ou de la capacité de chacun de développer l’amour et la conscience afin de devenir souverain. Enfin le christ en tant qu’énergie masculine équilibrée et Marie Madeleine la manifestation du féminin également équilibré. Non que je les prenne comme modèle mais plutôt que leur discours comme leur ton correspondent à ma vision de ces deux énergies.

Je n’ai pas encore lu les messages entièrement mais le peu que j’ai vu de celui de Marie Madeleine est encore en résonance avec ma vision puisqu’elle parle de la correspondance entre ce que chacun vit individuellement et de ce qui se joue sur la scène mondiale.

C’est vrai qu’en ce moment, les vagues d’énergie sont puissantes et plutôt que de me dire que c’est la source qui nous envoie des nouvelles énergies comme si cela était extérieur à nous, comme si on le subissait plus ou moins, je me dis que c’est la conscience collective et individuelle qui s’ouvre et change. Que ce sont les nombreuses prises de conscience, l’effet chaotique de la dualité poussée à son comble dans ce genre de situation extrême où la peur est exacerbée qui créent l’expansion de la lumière. La lumière qui montre les choses comme elles sont et qui obligent chacun à faire des choix, à se positionner. 

Et comme nous sommes de plus en plus nombreux à choisir le centre, la neutralité, cela impacte aussi sur l’ensemble. D’un côté nous sommes soutenus par la source qui est en chacun dans cette intimité que l’introspection affermit et de l’autre, au niveau énergétique, la conscience collective s’effraie dans l’illusion des attachements. 
C’est comme si deux sphères se superposaient, celle du chaos grandissant de la dualité conflictuelle qui se meurt et celle de l’unité qui s’affirme et prend de l’ampleur.
Au gré des évènements dans le monde, nous sentons les mouvements de panique, de colère de la conscience collective et cela peut nous donner la sensation d'être agressé par des égrégores mais en fait, c'est simplement une invitation à choisir notre positionnement et quand on reste ancré dans la paix, le désir d'unité, les vagues s'échouent sur la plage de notre conscience sereine.
Bon voyons ces messages…
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr