Nous
faisons partie d'un Plan, et celui-ci demandait que nous soyons plongés dans
l'Oubli pour expérimenter la Dualité dans toute sa démesure et sa Beauté.
A
cette fin, nous avons usé de notre libre-arbitre pour répondre à cette trame
planétaire. Nous avons choisi d'abandonner notre Conscience le temps d'une
mesure, et en cela, nous nous sommes faits un magnifique cadeau.
Le libre-arbitre est à double visage, comme tout ce qui est.
Il ne s'agit pas
de vouloir pour avoir ou être. Nous sommes bien plus généreux que cela. Non,
nous nous donnons les potentialités de ressentir en profondeur les facettes de
notre personnalité, que ce soit celles qui nous flattent ou celles qui nous
font peur.
Nous pouvons croire que nous sommes prisonniers d'un Jeu extérieur,
victimes d'une farce grandeur Nature, soumis à des Lois que d'autres dictent.
Le libre-arbitre se voit dans la pleine Conscience, et cela
est vrai.
Tout comme il s'exerce dans notre inconscience.
Car nous ne sommes
jamais séparés de notre âme puisqu'elle y a planté au préalable sa corde
d'argent, avant de se déposer en douceur dans notre ventre lorsque nous sommes
prêts à l'accueillir.
Le Choix divin est cet outil du libre-arbitre qui nous
présente les potentialités et nous soufflent les possibles conséquences de nos
pensées, paroles et actes.
Être dans cette Transparence, cette honnêteté envers
nous-mêmes, facilite notre cheminement. En cela, le libre-arbitre fluidifie
notre avancée, facilite notre lâcher-prise. Mais il se joue également dans nos
tourments, nos doutes et nos espoirs.
Ne pas choisir ou agir nous ramènent
toujours à Qui Nous Sommes, selon nos croyances, peurs, libertés et ouvertures.
Nous exerçons notre libre-arbitre quotidiennement, en conscience ou pas. Nous décidons avec lui quel est notre positionnement : victime-bourreau-sauveur, ou créateur responsable de sa vie.
Nous exerçons notre libre-arbitre quotidiennement, en conscience ou pas. Nous décidons avec lui quel est notre positionnement : victime-bourreau-sauveur, ou créateur responsable de sa vie.
A partir de quel moment pouvons-nous dire que le libre-arbitre est total ou
partiel ?
A tout moment et jamais. Car il n'y a que nous pour programmer notre
chemin, avec ses carrefours et ses lignes droites ou sinueuses.
Nul ne peut
nous imposer de ressentir une émotion qui va engendrer une décision.
Cela reste
de l'ordre intime.
Même si un autre pointe un révolver sur votre tempe, vous
restez maîtres de vos choix : plonger dans votre peur ou observer à partir de
votre cœur.
Quelles que soient les conditions. Car cette situation, vous l'avez
créée avec l'accord d'un autre, vous avez passé un contrat.
Vous avez fait
appel à votre Droit à évoluer individuellement.
Pourtant, vous faites partie
d'un cadre collectif, donc subordonnés à des règles tacites qui harmonisent le
scénario de groupe. En cela, vous êtes limités dans un environnement sélectif.
Tel est le Paradoxe de la Vie.
Vous êtes un des acteurs principaux qui écrit le
script au fur et à mesure, en prenant soin de suivre une Direction
communautaire, avec pour seul élan que chacun y trouve son compte. Y compris
vous.
Vous faites partie de ceux qui tissent une toile restrictive. Tout en
étant un élément moteur des déchirures pour que perce une autre vision de la
vie, un nouveau tissage.
Et là est votre libre-arbitre : vous placer dans un
flux conducteur qui vous laisse l'entière liberté de vous découvrir à votre
rythme, selon Vos perceptions.