mardi 13 juin 2017

« De la trinité à l’unité » & vidéo de Ghis (personocratia)





Je dis souvent que je suis épatée de remarquer que je prends conscience de réalités et les affirme en même temps que certains êtres qui sont en résonance. La synchronicité et la similitude de pensée sont des conséquences naturelles des lois universelles et de notre nature vibratoire. Il n’y a rien de magique à cela mais ça répond à la pure logique des lois universelles. 
L’humain a besoin de rêver, d’espérer, de croire en un monde meilleur parce qu’il ne sait pas qui il est en vérité et surtout parce qu’il se fie à ce qu’il voit. Il s’attache à ce que lui montrent ses yeux et à la résonance douloureuse que ce spectacle opère en lui. 
Ainsi, sans s’en rendre compte, il est dirigé par ses cerveaux reptilien et mammalien lui donnant une image faussée du monde, de lui-même et le plongeant tour à tour dans la joie et la souffrance. S’attachant à l’illusoire parce qu’éphémère, il cherche en vain la vérité. 

Plus ça va et plus je me dis, ou suis convaincue que notre vision du monde est le parfait reflet de nos attachements, de nos croyances et de l’état de nos corps mental et émotionnel, de la chimie interne et de notre inconscience. On s’attache à la forme, aux pensées aux émotions et on se laisse balloter au gré de nos humeurs avec l’horrible sensation d’impuissance, d’être manipulé par les autres, la vie et surtout par nos sensations internes si chaotiques.

Les religions qui ont été fondées sur des bases de connaissances saines et justes, ont perverti cela par besoin de pouvoir, par égoïsme et par avidité. Puis aussi par ignorance dans le sens où leur foi était motivée par l’envie d’avoir une position honorable dans la société plus que par l'expérience directe ou par l'ouverture de cœur et de conscience.

Toute philosophie émanant du cœur, d’un élan de fraternité, de partage, se corrompt lorsqu’il s’agit de l’appliquer parce que les conflits d’intérêts apparaissent. 
Le premier sujet de corruption, c’est de se croire au-dessus des autres sous prétexte qu’on pense avoir quelques connaissances occultes. De là, découle le besoin d’enseigner, d’initier et donc de diriger. 
En toute bonne foi, les dictateurs ont cru en leur vision, en leur supériorité et on pensé servir l’ensemble en les obligeant à se soumettre à leurs lois et leur conception des choses. Le communisme, le socialisme, ont été perverti bien que la vision initiale était juste. 
Juste dans le sens d’équitable. 
On ne peut pas apporter la connaissance aux autres par des rituels, des initiations secrètes, sans s’éloigner du cœur. L’idée même de hiérarchiser les êtres comme cela se fait dans tous les regroupements humains, fausse tout et entraine des individus de bonne volonté dans la spirale descendante des jeux de pouvoir.

Nous savons que par notre nature vibratoire, nous projetons vers l’extérieur, ce que nous vivons et pensons à l’intérieur. Si nous rêvons de monstres, c’est parce qu’ils sont en nous, c’est parce que notre inconscient, nos cerveaux primaires dirigent nos pensées, nos croyances, nos comportements. Ils sont tellement puissant par le fait que nous leur accordions notre volonté, nos croyances et parce que nous refoulons nos émotions difficiles, qu’ils prennent la forme de tyrans. D’une certaine manière, ces images sont le reflet de notre mode de fonctionnement interne et à la fois un appel à se tourner vers l’intérieur. 




Il y a autant de sphères, de mondes invisibles que l’humain peut en imaginer et en projeter vibratoirement, à l'image de la nature et de ses créations. Nous entrons en relation avec ses mondes qui nous montrent ce qui en nous a besoin d’être éclairé, considéré objectivement et pacifié, épuré, libéré. 
La trinité qui s’exprime dans les écritures est la projection des facultés de la conscience humaine, l’interprétation à la fois des systèmes qui régissent la pensée et des énergies qui nous animent, nous traversent, de notre essence ‘divine’ ou pure, originelle et éternelle. 

Ainsi la conscience pure, une, d’où toute vie émane, s’incarne en un corps de chair et cette vibration se traduit au travers des trois zones du cerveau. L’énergie de vie se traduit en pulsions qui sont gérées par le cerveau reptilien qui se charge de générer le comportement adéquat. 
Selon le degré de conscience, les leçons tirées de l’expérience et la satisfaction obtenue dans ce mode de fonctionnement, l’individu évoluera plus ou moins. 
L’évolution étant à mon sens le fait d’utiliser son cœur associé à sa conscience dans le respect de toute vie. 
Nous pouvons vivre comme de froids reptiles, comme des animaux intelligents ou encore combattre ces systèmes internes en se croyant très évolués. L’humanité à développé son intelligence dans l’ignorance de sa nature véritable ou en s’attachant à des croyances proches de la superstition. Elle a cru pouvoir dompter la vie, l’animal, la nature en elle comme à l’extérieur détruisant la planète et en même temps sa propre subsistance, sa propre existence.

La pure conscience, c’est la conscience du cœur libérée des conditionnements et des croyances. Je parle du cœur parce qu’il est à mon sens la conscience de soi et des autres dans le respect, l’équité. Une conscience qui dirige l’enfant de 3 ans sans qu’il en saisisse le sens puisqu’il commence à peine à prendre conscience qu’il est un individu. Le cœur dont l’intelligence surpasse celle du cerveau parce qu’il capte les ondes, les vibrations, avant le verbe, avant la raison.

Toutes les doctrines, les idées philosophiques humaines envisageaient l’évolution de l’être dans le conflit intérieur, il fallait réprimer l’animal, sacrifier la personnalité, les instincts primaires, combattre les passions, le désir, rejeter le plaisir. Même les chrétiens à qui pourtant le christ a enseigné l’amour sans condition, l’abandon de la lutte, la paix éternelle, se sont divisés, ont combattus et perverti les enseignements initiaux par ignorance. Ceux qui voient les mondes invisibles entretiennent très souvent l’illusion et les jeux de pouvoir. 
On considère le divin comme on conçoit une armée qui combat le mal, l’injustice. 
Les ordres qui sont nés de cette idée on fait couler le sang au nom de la foi. Et cela continue encore et continuera tant que l’humain ne décidera pas de lâcher toute forme de lutte et de se regarder en toute sincérité, de nourrir le désir d'être responsable de ses pensées, de ses émotions.
L’introspection dans la transparence et le désir d’unité, de paix intérieures nous libère de toute velléité, de toute accusation et besoin de justice.

Dans l’écoute de nos pensées, de celles qui reviennent en boucle, on verra que nous nous accusons sans cesse, nous nous renions, que nous nous condamnons. On a soif d’amour, de vérité et de justice mais on nourrit en permanence le rejet, l’injustice, la manipulation et le mensonge, en nous-même. On agit avec les autres comme on agit avec soi-même et tout ce dont nous accusons les autres est précisément ce que nous condamnons en nous-même.
On croit et on a cru pendant des millénaires qu’on pouvait contrôler nos pensées, nos pulsions et ainsi devenir meilleur mais on n’a fait que nourrir la lutte et la division tant à l’intérieur qu’avec les autres. On s’imagine être civilisé parce qu’on contrôle nos pulsions mais on ne fait que les contraindre, les réprimer et leur donner de l’importance, de la force.

Maintenant que nous savons de quoi nous sommes faits au niveau structurel, anatomique, subatomique et fonctionnel, nous pouvons voir que l’unité est la clef, que l’acceptation est la solution. Nous pouvons décider de faire la paix avec tous les aspects de l’être, passer de la trinité à l’unité, du triangle dramatique et de ses rôles, à l'unification des voix intérieures, des corps, l'harmonisation des énergies.
L’intelligence du cœur a le pouvoir de pacifier et d’unifier les trois cerveaux, tous les systèmes et c’est ce qu’elle fait à longueur de temps afin de maintenir la vie, la cohérence intérieure. Mais nous sommes dirigés par notre inconscient plus que par notre conscience.




Le mental a pour fonction de conceptualiser les idées, de structurer la pensée, de capter l’information et de l’interpréter. Il est l’interface entre les mondes intérieurs et extérieurs et en ce sens, sont rôle est capital dans cette incarnation. Nous le laissons cependant diriger notre vie dans l’ignorance de notre nature véritable et de la façon dont notre système émotionnel fonctionne.

Nous agissons de façon inconsciente, conditionnée tout en pensant être ouvert, éveillé, évolué ou intelligent. On est convaincu d’avoir raison, d’être sensé alors qu’on ignore ce qui se vit en nous, on s’affirme en tant qu’individu alors qu’on ne connait que la surface de l’être. On s’identifie à la forme sans connaitre le fond, l’essence. On craint naturellement notre vraie nature parce qu’on redoute cette énergie brute et puissante qui gère nos pulsions. Cette pure énergie de vie est confinée dans nos croyances et contrainte, limitée, amoindrie par la peur qui dirige nos vies.

Ce texte au propos animés et radicaux a été inspiré par la lecture d’un texte qui exprime quelques notions d’initiés de la franc maçonnerie. J’y trouve ce que je sais intuitivement et dont la science nous révèle la réalité par son observation objective de la constitution complexe et très élaborée de l’individu. 
Mais ce que j’ai ressenti, c’est de l’indignation que j’ai offerte à la source. De la colère face aux initiés qui manipulent l’opinion publique et qui tiennent secrètes des connaissances qui rendraient les humains libres et autonomes. 
Puis peu à peu, je me suis dit que de tous temps, les individus, des forces contraires se sont combattues pour obtenir le pouvoir, pour avoir raison et imposer leur vision. 

Et le problème vient de là, dans cette lutte entre ce qu’on nomme le bien et le mal, qui est le reflet de la lutte intérieure. Et au-delà de la lutte, le fait de désigner et de diviser les forces complémentaires en termes de bien et de mal. 
Ce faisant, on dénature l’énergie, on en perverti le sens, et on perpétue la lutte et la division, le mensonge et les manipulations.

Les religions ont tenté d’expliquer aux humains le sens de la vie, de l’humain et du divin en les manipulant par leurs propres peurs, leurs instincts qu’il fallait refouler. 
Dès lors qu’on étiquette l’énergie, on la pervertie, on la colore, on lui donne une forme et on lutte contre elle ce qui a pour effet de l’amplifier. 
Notre cœur sait ce qui est juste mais la peur, les croyances et les conditionnements troublent notre vision et pervertissent nos intentions.

En s’observant en toute transparence, on verra comment on contraint l’énergie, comment on se limite et comment on agit par des stratégies générées par nos croyances et nos conditionnements. 
En offrant à la source toutes ces pensées, en laissant le cœur harmoniser les émotions, la vision se purifie, devient plus claire et plus juste. La conscience Une, ou la lucidité est au-delà et en même temps à travers nos systèmes internes.

L’introspection et l’abandon du jugement nous connecte à notre essence, à la pure énergie de vie, à la conscience dégagée des conditionnements et des croyances. 
Ces dernières forment un voile opaque et malgré tout, malgré l’incertitude due à l’inconstance de ces croyances, nous nous y attachons fermement.

La peur de devenir ignorant, inférieur, stupide, naïf, en écoutant et en suivant notre cœur est encore la conséquence de l’attachement à ces croyances et superstitions. 
C’est l’expression de la peur de l’inconnu, du vide et de la mort. 
En laissant la source purifier nos pensées, équilibrer nos émotions, pacifier les énergies qui nous traversent, peu à peu, ces épais voiles se dissolvent et notre vision change.

La peur est perçue comme une messagère qui nous renseigne à la fois au sujet de nos besoins essentiels non nourris et de la stratégie utilisée en vain. 
Elle nous révèle la puissance de l’acceptation et les lois universelles d’attraction, la capacité de projection du mental émotionnel, de la vibration, la loi de résonance qui nous relie aux énergies, aux vibrations similaires, aux mondes nés de cette faculté. 
Elle nous révèle la pureté originelle de l’énergie et le fait que toute énergie soit originaire de la source, de l’amour. Elle nous montre l’effet miroir, l’effet contraste, initiatique et dynamique de la dualité. Elle nous ramène vers le cœur et au point zéro où son énergie s’harmonise naturellement et sans effort de volonté.
La peur ou toute émotion, toute énergie contrariée, excessive, est à la fois une enseignante, un guide qui nous conduit à la connaissance, à la pureté, à l’harmonie, à l’unité, à la paix : à la source.

Les mondes invisibles par la nature vivante, autonome et illimitée de l’énergie, nous renvoient aussi au centre de l’être, ils sont des guides comme le sont nos émotions refoulées. 
Le malheur, c’est de s’attacher à ces visions, à ces pensées, ces émotions comme à des réalités, des fins, au lieu de les considérer comme des guides, des moyens et d’aller à l’objectif qu’elles nous montrent. 

La souffrance, le manque, sont des illusions et en même temps des initiateurs. En les observant objectivement, en les ressentant sous leur forme émotionnelle, énergétique, on apprend le détachement et ainsi on se libère de leur influence, de l’illusion. 




On se détache à la fois de l’illusion, de l’ignorance, de l’emprise des systèmes régis par l’inconscient, des fausses croyances et de la souffrance. La douleur perçue comme une messagère perd aussi son intensité dès lors qu’elle est accueillie dans le cœur. Ou quand on cesse de lutter contre elle. 
Le détachement des pensées, croyances, c’est la liberté véritable qui nous permet d’exister dans ce monde sans souffrir tout en étant lucide et bienveillant avec les autres comme on l’est avec soi-même. 

Les frustrations que j’avais de ne pas pouvoir faire le lien entre la conscience limitée ou incarnée de l’humain et la certitude d’être aussi cette conscience illimitée, omnisciente et omnipotente ou je devrais dire de partager ces origines commune avec l’humanité que j’ai confié à la source hier, m’a ramenée à l’idée que le monde des émotions est le lien entre la conscience une et la conscience humaine ou entre l’âme et l’esprit. Entre les humains et toute vie. 
Non pas comme une fin en soi dont il faut chercher uniquement les émotions dites positives ou agréables mais comme le chemin qui mène au désir de paix et d’unification des corps, qui se réalise par l’acceptation de tout ce que je suis, de tout ce que nous sommes. 

Cette vidéo vient décrire précisément ma vision au sujet de la relation aux autres, au monde, de tout ce que je décris dans ce parcours d’ouverture de cœur et de conscience par l’effet miroir qui invite à ce retour au centre de l’être (Merci Ariane pour ce partage synchrone):
Et si nous parlions de nous ? Ghis (personocratia)



L’idée que les dirigeants soient honnêtes dans le sens de sincère selon leur propre conviction et vision est appuyée par son discours. Et au-delà, dans les sphères de la conscience, là où les rôles sont répartis, ces êtres qui se pensent supérieurs aux autres, dans l’incarnation, en toute bonne foi donc à même de diriger le monde, endossent un rôle ingrat quand on regarde les choses selon les lois universelles ou les règles de ce jeu grandeur nature où l’oppresseur invite chacun à trouver le maitre intérieur. 

D’un point de vue neutre, on voit que l’ombre révèle la lumière et que les « méchants » nous amènent à vouloir suivre et manifester l’amour, à recherche la vérité, la justice, avec force et intensité. 
Le mouvement chaotique appelle la paix, l’équilibre et l’harmonie, la peur stimule notre audace, l’injustice réveille notre soif de justice, le malheur nous plonge dans les profondeurs où on touche la lumière de notre être au-delà des artifices, des illusions et des formes.





13 06 Ce matin, je constate que j’ai encore oublié de prendre toute la dose de cachets et cette fois-ci, je n’en ai pas ressenti de désagrément. Je devrais dire que puisque j’aborde les sensations, les pensées émotions dites négatives sans opposer de résistance, de façon fluide et neutre, je ne remarque même plus leur présence.

C’est très encourageant et démontre aussi que tout changement véritable commence et s’inscrit au niveau inconscient et cela amène naturellement un nouveau comportement, sans avoir besoin de forcer. C’est une question de priorité comme le dit Deepak Chopra dans la 14ème méditation. 
Quand on s’accorde à la volonté de notre nature véritable, à sa vibration, quand on place son intention et son attention sur le désir de paix, d’unité et d’harmonie, le désir d’abandonner la lutte, la résistance, tout se déroule de façon naturelle et profonde. 

La question du libre arbitre et de la création consciente, délibérée, soulève celle du libre arbitre et c’est la raison pour laquelle j’ai publié le texte de Magali à ce sujet. 
Le truc c’est de s’aligner à la volonté du cœur, de la source, à sa vibration mais l’univers attire toujours à nous ce que nous vibrons, il répond à nos désirs les plus intenses qui sont souvent inconscients. 
En ce sens, devenir de plus en plus conscient de nos croyances, de nos conditionnements et les abandonner à la source, nous connecte à nos désirs, ceux de notre vrai moi. Et cette attitude nous permet de les concrétiser avec aisance et détachement.
En restant focalisé sur ces désirs essentiels, la vie fait le reste, tout naturellement. 

Selon l’origine et l’intensité de nos désirs, on manifeste plus ou moins facilement mais chaque désir a un sens, une raison d’être. 
Tout ce qui se manifeste dans notre vie nous amène à ouvrir notre cœur et notre conscience et si nous repoussons ce qui est, nous nous fermons et nous nous empêchons de savoir qui nous sommes et de recevoir le meilleur. 
Pour cette raison reconnaitre et abandonner les croyances et conditionnements est un préalable essentiel à la manifestation de nos désirs conscients. 
Si cela semble un travail gigantesque, c'est la vision du mental conditionné parce qu'en fait, c'est le processus lui-même qui révèle notre vrai moi, nous libère de l'illusion, nous rend libre, autonome et créateur conscient de notre vie. Et cela se fait naturellement, sans forcer, en confiant à la source le soin de purifier et d'harmoniser ce qui doit l'être.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr