dimanche 20 janvier 2013

Samedi 29 décembre, Joie des retrouvailles! "My way", Nina Hagen



Quel pied de retrouver mon petit clavier ! Il faut encore que j’aille chercher un écran ! Merci à Jean François de m'avoir amené cet écran qui, bien qu'il soit volumineux et que par ce fait, j'ai le nez collé dessus, me dépanne bien.
Déjà, le fait d’avoir retrouvé ma musique, mon journal de bord et mes contacts, ça va mieux !
C’est là que je me dis qu’en plus de ce que j’ai déjà vu comme « bénédictions » découlant de cette galère, s’ajoute un truc auquel je n’avais pas pensé...
Moi qui râle à cause du quotidien chiant, répétitif, j’ai pu voir que ça constituait une ancre, un cadre qui m’a permis de garder les pieds sur terre et de lâcher-prise plus facilement par les gestes connus du quotidien. Le côté routinier a été rassurant.
Le fait d’avoir vu que je n’étais pas si perturbé que ça de ne plus avoir  l’ordinateur, me confirme que j’ai grandit en autonomie. 
Je n’ai pas été paniquée à l’idée de ne plus pouvoir lire les messages comme ceux que l’on trouve sur la presse galactique et ça m’a encore plus rapprochée de mon âme par l’écriture tout en me montrant mon autonomie spirituelle. 
Il est vrai que c’est un soutien de pouvoir lire des messages de gens qui partagent la même foi mais ça ne doit pas nous priver du contact avec notre propre guidance.
Le temple, c’est nous, notre corps, pas besoin d’aller chercher à l’extérieur ce qui de toute évidence est en nous.
D’un autre côté, il est important de pouvoir échanger des points de vue puisque chacun selon sa vision, participe à l’évolution de l’ensemble.
Alors encore, tout est bien. 
Nous sommes des individus complets qui dans l’interaction, construisent la nouvelle société. Plus responsable, éclairée. 
Nous sommes encore minoritaire mais bien qu’il nous incombe de construire ce monde nouveau, nous pouvons agir, chacun selon notre personnalité mais surtout par l’énergie que nous véhiculons, canalisons, et évidemment par notre présence divine, pour éveiller l’étincelle divine chez nos frères et sœurs humains.
Plus nous prendrons conscience de notre pouvoir qui réside surtout dans la capacité de modifier nos pensées, notre comportement en agissant à partir du cœur, plus nous amplifions notre foi en l’humain divin et plus nous pouvons émaner notre lumière. Aucune fierté à en tirer puisque chaque ouverture de conscience amène son lot d’épreuves et amène à nous sentir responsable de ce que nous pensons, disons et faisons.
Le pouvoir de manifestation ne peut être donné à des êtres inconscients, immatures, motivés par l’ego. Ce serait une catastrophe !
Pour cette raison, nous devons avant toute chose, arriver à équilibrer les polarités en nous, pour être dans le cœur, la neutralité. 
Avoir éliminé toute notion de jugement, tout concept de bien et de mal, avant de pouvoir être utile. 
Avant de pouvoir créer en conscience, il faut avoir vidé l’inconscient de toute fausse croyance sinon, nous nous sabotons nous-mêmes.

Bon, il y a du boulot !

Je crois que j’ai fait une connerie de prendre un écran de 22’’ ! 
Je suis paumée. Manque d’habitude, difficulté à s'adapter à la nouveauté, je ne sais pas.
Je n’ai pas fait de méditation et je me sens vidée. 
Jérôme était censé venir en fin d’après midi, il est 19h30 ? Il est chiant avec ses paroles en l’air, ses silences de plusieurs semaines, voire de mois. 
Les gens qui manquent de sérieux me gavent. Ma devise depuis longtemps, c'est:
"Agir sérieusement sans se prendre au sérieux"
Comme Jean Michel et le film les visiteurs II et d’autres qu’il était censé me passer sur une clé ! Quel besoin de dire des trucs sans les assumer ! Des vrais mômes dans le mauvais sens du terme. 
Genre l’innocent, euh mais c’est pas moi madame !
C’est lourd ! Je m’en fous je fais ma vie comme d’habitude.
Rien que de dire les choses comme ça, c’est que ça me touche quand même. 
C’est dommage que je ne puisse pas recharger le portable sinon je lui aurais envoyé un message clair ! Il ne se prend pas pour de la merde ! 
Chacun sa vie. Chacun ses choix, moi, je suis (du verbe "suivre" et être aussi) l’humain divin. 
Le fait de voir mes textes sur le site de Louis et de savoir que j’ai eu plus de 600 lecteurs, amplifie ma confiance et mon estime personnelle, mais je ne me la pète pas pour autant. C’est toujours appréciable de savoir que l’on est compris. 
Que ce que l’on fait touche quelqu’un.

Jérôme a fini par arriver ! Je lui ai parlé de la nécessité de guérir l’enfant intérieur et du fait que ce qu’il vivait avec la mère de ses enfants, était le fruit de ses fausses croyances envers la famille. Que son attachement de base été lié au fait d’avoir perdu sa mère quand il était assez jeune et qu’au final, ces situations de vie choisies par son âme, était la volonté de celle-ci qu’il ait l’occasion de guérir l’enfant intérieur et la part de l’âme blessée lors de la naissance cosmique. Je n’ai pas cherché à le convaincre mais me suis appuyée sur ma compréhension de la loi d’attraction,  sur le parcours de guérison de mon propre enfant intérieur.

Plus ça va et plus je me dis que les femmes, tel que la plupart d’entre elles vivent leur rôle, sont en fait l’opposé du christ, le diable dans le monde de la dualité. 
Non qu’elles soient diaboliques mais que leur pouvoir équivaut à celui de Satan. 
Qui est un être de lumière assis à la gauche de Dieu. 
J’ai du mal à expliquer ce que je ressens parce que je vois ça au niveau d’une conscience non duelle. Et il est bien difficile d’en parler sans tomber dans le piège de la vision dualiste négative, en terme de bien et de mal. 
Je ressens ça comme vrai sans pouvoir l’expliquer vraiment. 
Ce sont des pistes de réflexion, des questionnements et mon des affirmations.
Si on considère que le mal et le bien sont des notions faussées et qu’il est en fait question de deux énergies complémentaires, cette perspective est en dehors du contexte duel. 
Je n’arrive pas à l’expliquer mais j’ai réussi à lui dire ces choses avec neutralité en parlant de la force de la femme par la connexion naturelle qu’elle a avec son âme en plus d’être potentiellement mère, ce qui lui donne un « pouvoir » supplémentaire. 
Les femmes jouent de ce potentiel pour s’assurer l’amour de l’enfant et en même temps que celui du père. 
Par ignorance de l’humain divin et des énergies, elles se sont créées un rôle de manipulatrice en réponse à l’autorité patriarcale qui les plaçait en inférieures soumises par la force masculine. 
Ces comportements ont été le résultat d’une mauvaise compréhension. 
Personne n’est à incriminer dans l’histoire, c’est juste ma vision, mon interprétation des faits. 
Notre monde tourne autour du pouvoir de séduction et de procréation de la femme. Les hommes se sentent valorisés en possédant une ou plusieurs femmes. 
C’est encore pire quand il y a des enfants car ils croient devenir éternels. 
Mais en fait, se croyant incomplet, impuissants, l’un comme l’autre cherche à combler un manque affectif primaire. 
A prendre l'énergie à l'extérieur d'eux parce qu'ils ne savent pas que celle-ci est en eux.
La femme assure sa survie par le fait de séduire un homme et par le fait de faire des enfants. 
Il y a deux cents ans, on faisait des enfants pour s’assurer une main d’ œuvre  gratuite. 
La femme assure son besoin affectif en donnant la vie à un être qui sera dépendant de cet amour par le lien charnel, appuyé par l’éducation. 
Il n’y a aucun jugement de ma part. Je constate simplement pourquoi les relations de couple et les relations parentales, sont si emprisonnantes. 
Toutes les relations affectives étant basées sur un manque, ne peuvent qu’aboutir à une dépendance et finalement devenir une prison.
Les gens font des enfants pour se sentir adultes, normaux, pour ce créer leur petit monde qu’il pourront manipuler, commander, à leur guise. 
Pourtant ce n’est pas ça être adulte, parent. 
Si on regarde comment font les animaux, ils ne s’approprient pas leur progéniture, ils font en sorte de leur apprendre les bases, de leur transmettre ce qui les rendra autonomes.
Le modèle familial, le père, la mère, le fils, la fille est un schéma obsolète. 
L’idée de communauté devrait être le modèle idéal. 
J’ai passé quelques temps avec un groupe de musiciens chiliens, « Los Jaivas », en proche banlieue parisienne. J’avais seize ans, à l’époque et j’avais fugué à Paris, après une cruelle déception amoureuse...
Leur façon de vivre m’a beaucoup marquée. 
Ils vivaient tous ensemble, chaque musicien avec sa propre famille, dans une grande villa. Les musiciens répétaient tous les soirs et les femmes faisaient tout en commun. Elles assumaient les tâches ménagères à tour de rôle et assumaient l’éducation des enfants, ensemble. 
Elles tricotaient des pulls en jacquard qu’elles vendaient à l’entrée du Lucernaire forum, un genre de cabaret, dans Paris. 
Chacun gagnait sa vie en faisant ce qu’il aimait, en offrant et partageant ses talents.
Une des femmes peignait. Bien qu'ils formaient une communauté, chacun était considéré comme un individu à part entière. 
Chaque couple avait sa chambre qui constituait le seul espace privé. 
Il faut dire qu’ils étaient réfugiés politiques et partageaient autant leur exil que leur amour pour la musique. 
J’avais était invitée à l’anniversaire d’un des enfants pour ses dix ans. 
J’ai été épatée par la fête immense qui avait été organisée juste pour cet enfant. 
Tout le monde avait participé à la préparation de l’événement. 
C’était carrément un banquet où le groupe avait joué ! 
Bref, une façon d’honorer chaque individu de la communauté et d’inscrire dans la mémoire de l’enfant, l’idée qu’il est quelqu’un d’important, d’unique, reconnu et accepté par la communauté. 
Les enfants élevés ensemble traités de façon équitable, développaient le sens de la fraternité, du partage. Un vrai petit paradis.
Un modèle magnifique du "vivre ensemble".
Beaucoup de gens regrettent le temps où les familles étaient soudées, genre dans les années cinquante où tout était rangé, ordonné, chacun son rôle, les femmes à la cuisine et les hommes au travail. 
Le tout dans des immeubles bien carrés, bien fonctionnels mais totalement impersonnels. 
Moi je dis, heureusement qu’il y a de plus en plus de familles éclatées, recomposées !
Les hommes comme les femmes sont sortis de leurs rôles imposés et chacun agit selon son cœur. 
Fini les mariages où le divorce est considéré comme un échec. 
Quelle illusion que de dire « je te jure fidélité » ! La vérité si je mens! Bonjour la pression!
Horrible carcan qui nie le cœur et ses pulsions,  le mouvement perpétuel et changeant de la vie tout autant que l’évolution de l’individu. 
Comment prétendre aimer quelqu’un pour toujours ? A moins d’être devin ! 
Aucune place n’est laissée au « hasard ». 
La magie de l’instant présent est niée. 
Le fait que de plus en plus de femmes se rendent compte qu’elles peuvent assumer seules, l’éducation de leurs enfants, remet les pendules à l’heure ! 
Le concept de la femme faible, incapable de s’assumer seule, s’effondre. 
Elle redécouvre peu à peu son potentiel divin à travers la vision nouvelle de qui elle est. L’homme, de son côté, est en mesure de se prendre en charge, de sortir du besoin d’être materné. Peu à peu, on sort des schémas imposés par les Walt Disney, les publicitaires, tout ceux qui manipulent la conscience humaine par l’image. 
"Le prince charmant" ! Cette idée sous-entend que la princesse faible et innocente, sera sauvée par l’amour d’un homme ! 
Elle-même étant l’incarnation de la beauté, de la douceur. Je dirais plutôt de la nana incapable de se débrouiller seule et d’exister sans la protection d’un homme !

Nous sommes des êtres complets, homme ou femme, nous avons en nous autant de masculin que de féminin. 
Le couple du monde nouveau sera celui qui verra deux adultes responsables d’eux-mêmes, autonomes à tous les niveaux parce que conscients de leur aspect multidimensionnel. 
Deux personnes qui auront guéri leur enfant intérieur et ne seront pas dans l’obligation de trouver quelqu’un qui jouera le rôle de père ou de mère. 
Aimer par besoin et aimer par désir de partage et d’échange, ça n’est pas du tout la même chose. 
Ces êtres là, auront envie de donner la vie pour simplement amener une âme sur terre et la diriger par l’exemple lui transmettant son expérience de connexion au divin en soi. Lui donner toutes les informations pour qu’il soit autonome. 
L’aimer sans se l’approprier puisqu’un enfant n’est pas simplement « la chair de ma chair ». 
Combien de mères enferment leurs enfants dans ce concept ! 
Et les pères dans celui de « ma descendance » ! « Ma », déjà ça craint !
Comme d’habitude, j’ouvre des pistes de questionnement sans prétendre que ce soit la vérité. C'est mon point de vue, ma façon d'interpréter ma foi.
On peut me taxer de diabolique, de tout ce que l’on veut, je sais qui je suis et c’est ce qui compte. En même temps, le fait de dire des choses qui dérangent n’est pas toujours bien vu, comme dans la chanson de Guy Béart : le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté…La vérité, il y en a autant que d’humains

Bon, j’arrête là. Toujours est-il que la visite de Jérôme m’a poussée à embrasser mon enfant intérieur, à guérir les blessures de l’âme et à en éprouver une douce chaleur, une tendresse, une douceur intérieure bien agréable.

Photo de ma collec' "Reflet"
Vidéo:
Nina Hagen: "My way" J'aime comment elle explose les clichés