Quel
pied de retrouver mon petit clavier ! Il faut encore que j’aille chercher
un écran ! Merci à Jean François de m'avoir amené cet écran qui, bien qu'il soit volumineux et que par ce fait, j'ai le nez collé dessus, me dépanne bien.
Déjà, le fait d’avoir retrouvé ma musique, mon journal de bord et
mes contacts, ça va mieux !
C’est là
que je me dis qu’en plus de ce que j’ai déjà vu comme
« bénédictions » découlant de cette galère, s’ajoute un truc auquel
je n’avais pas pensé...
Moi qui râle à cause du quotidien chiant, répétitif, j’ai
pu voir que ça constituait une ancre, un cadre qui m’a permis de garder les
pieds sur terre et de lâcher-prise plus facilement par les gestes connus du
quotidien. Le côté routinier a été rassurant.
Le fait
d’avoir vu que je n’étais pas si perturbé que ça de ne plus avoir l’ordinateur, me confirme que j’ai grandit en
autonomie.
Je n’ai pas été paniquée à l’idée de ne plus pouvoir lire les
messages comme ceux que l’on trouve sur la presse galactique et ça m’a encore
plus rapprochée de mon âme par l’écriture tout en me montrant mon autonomie
spirituelle.
Il est vrai que c’est un soutien de pouvoir lire des messages de
gens qui partagent la même foi mais ça ne doit pas nous priver du contact avec
notre propre guidance.
Le
temple, c’est nous, notre corps, pas besoin d’aller chercher à l’extérieur ce
qui de toute évidence est en nous.
D’un
autre côté, il est important de pouvoir échanger des points de vue puisque
chacun selon sa vision, participe à l’évolution de l’ensemble.
Alors
encore, tout est bien.
Nous sommes des individus complets qui dans
l’interaction, construisent la nouvelle société. Plus responsable, éclairée.
Nous sommes encore minoritaire mais bien qu’il nous incombe de construire ce
monde nouveau, nous pouvons agir, chacun selon notre personnalité mais surtout
par l’énergie que nous véhiculons, canalisons, et évidemment par notre présence divine,
pour éveiller l’étincelle divine chez nos frères et sœurs humains.
Plus
nous prendrons conscience de notre pouvoir qui réside surtout dans la capacité
de modifier nos pensées, notre comportement en agissant à partir du cœur, plus
nous amplifions notre foi en l’humain divin et plus nous pouvons émaner notre
lumière. Aucune fierté à en tirer puisque chaque ouverture de conscience amène
son lot d’épreuves et amène à nous sentir responsable de ce que nous pensons,
disons et faisons.
Le
pouvoir de manifestation ne peut être donné à des êtres inconscients,
immatures, motivés par l’ego. Ce serait une catastrophe !
Pour
cette raison, nous devons avant toute chose, arriver à équilibrer les polarités
en nous, pour être dans le cœur, la neutralité.
Avoir éliminé toute notion de
jugement, tout concept de bien et de mal, avant de pouvoir être utile.
Avant de
pouvoir créer en conscience, il faut avoir vidé l’inconscient de toute fausse
croyance sinon, nous nous sabotons nous-mêmes.
Bon, il
y a du boulot !
Je crois
que j’ai fait une connerie de prendre un écran de 22’’ !
Je suis paumée.
Manque d’habitude, difficulté à s'adapter à la nouveauté, je ne sais pas.
Je n’ai
pas fait de méditation et je me sens vidée.
Jérôme était censé venir en fin
d’après midi, il est 19h30 ? Il est chiant avec ses paroles en l’air, ses
silences de plusieurs semaines, voire de mois.
Les gens qui manquent de sérieux
me gavent. Ma devise depuis longtemps, c'est:
"Agir sérieusement sans se prendre au sérieux"
Comme Jean Michel et le film les visiteurs II et d’autres qu’il
était censé me passer sur une clé ! Quel besoin de dire des trucs sans les
assumer ! Des vrais mômes dans le mauvais sens du terme.
Genre l’innocent,
euh mais c’est pas moi madame !
C’est
lourd ! Je m’en fous je fais ma vie comme d’habitude.
Rien que
de dire les choses comme ça, c’est que ça me touche quand même.
C’est dommage
que je ne puisse pas recharger le portable sinon je lui aurais envoyé un
message clair ! Il ne se prend pas pour de la merde !
Chacun sa vie.
Chacun ses choix, moi, je suis (du verbe "suivre" et être aussi) l’humain divin.
Le fait de voir mes
textes sur le site de Louis et de savoir que j’ai eu plus de 600 lecteurs, amplifie ma confiance et mon estime personnelle, mais je ne me la pète pas pour autant. C’est toujours appréciable de savoir
que l’on est compris.
Que ce que l’on fait touche quelqu’un.
Jérôme a
fini par arriver ! Je lui ai parlé de la nécessité de guérir l’enfant
intérieur et du fait que ce qu’il vivait avec la mère de ses enfants, était le
fruit de ses fausses croyances envers la famille. Que son attachement de base
été lié au fait d’avoir perdu sa mère quand il était assez jeune et qu’au
final, ces situations de vie choisies par son âme, était la volonté de celle-ci
qu’il ait l’occasion de guérir l’enfant intérieur et la part de l’âme blessée
lors de la naissance cosmique. Je n’ai pas cherché à le convaincre mais me suis
appuyée sur ma compréhension de la loi d’attraction, sur le parcours de guérison de mon propre enfant
intérieur.
Plus ça
va et plus je me dis que les femmes, tel que la plupart d’entre elles vivent
leur rôle, sont en fait l’opposé du christ, le diable dans le monde de la
dualité.
Non qu’elles soient diaboliques mais que leur pouvoir équivaut à celui
de Satan.
Qui est un être de lumière assis à la gauche de Dieu.
J’ai du mal à
expliquer ce que je ressens parce que je vois ça au niveau d’une conscience non
duelle. Et il est bien difficile d’en parler sans tomber dans le piège de la
vision dualiste négative, en terme de bien et de mal.
Je ressens ça comme vrai
sans pouvoir l’expliquer vraiment.
Ce sont des pistes de réflexion, des questionnements et mon des affirmations.
Si on considère que le mal et le bien sont
des notions faussées et qu’il est en fait question de deux énergies complémentaires, cette perspective est en dehors du contexte duel.
Je n’arrive pas à l’expliquer mais j’ai réussi à lui dire ces choses avec neutralité en
parlant de la force de la femme par la connexion naturelle qu’elle a avec son
âme en plus d’être potentiellement mère, ce qui lui donne un
« pouvoir » supplémentaire.
Les femmes jouent de ce potentiel pour
s’assurer l’amour de l’enfant et en même temps que celui du père.
Par ignorance de l’humain divin et des énergies, elles se sont créées un rôle de
manipulatrice en réponse à l’autorité patriarcale qui les plaçait en inférieures
soumises par la force masculine.
Ces comportements ont été le résultat d’une
mauvaise compréhension.
Personne n’est à incriminer dans l’histoire, c’est
juste ma vision, mon interprétation des faits.
Notre monde tourne autour du pouvoir de
séduction et de procréation de la femme. Les hommes se sentent valorisés en
possédant une ou plusieurs femmes.
C’est encore pire quand il y a des enfants
car ils croient devenir éternels.
Mais en fait, se croyant incomplet, impuissants, l’un
comme l’autre cherche à combler un manque affectif primaire.
A prendre l'énergie à l'extérieur d'eux parce qu'ils ne savent pas que celle-ci est en eux.
La femme assure sa
survie par le fait de séduire un homme et par le fait de faire des enfants.
Il
y a deux cents ans, on faisait des enfants pour s’assurer une main
d’ œuvre gratuite.
La femme assure son
besoin affectif en donnant la vie à un être qui sera dépendant de cet amour par
le lien charnel, appuyé par l’éducation.
Il n’y a aucun jugement de ma part. Je
constate simplement pourquoi les relations de couple et les relations
parentales, sont si emprisonnantes.
Toutes les relations affectives étant
basées sur un manque, ne peuvent qu’aboutir à une dépendance et finalement devenir une prison.
Les gens
font des enfants pour se sentir adultes, normaux, pour ce créer leur petit
monde qu’il pourront manipuler, commander, à leur guise.
Pourtant ce n’est pas
ça être adulte, parent.
Si on regarde comment font les animaux, ils ne
s’approprient pas leur progéniture, ils font en sorte de leur apprendre les
bases, de leur transmettre ce qui les rendra autonomes.
Le
modèle familial, le père, la mère, le fils, la fille est un schéma obsolète.
L’idée de communauté devrait être le modèle idéal.
J’ai passé quelques temps
avec un groupe de musiciens chiliens, « Los Jaivas », en proche
banlieue parisienne. J’avais seize ans, à l’époque et j’avais fugué à Paris,
après une cruelle déception amoureuse...
Leur façon de vivre m’a beaucoup
marquée.
Ils vivaient tous ensemble, chaque musicien avec sa propre famille,
dans une grande villa. Les musiciens répétaient tous les soirs et les femmes
faisaient tout en commun. Elles assumaient les tâches ménagères à tour de rôle
et assumaient l’éducation des enfants, ensemble.
Elles tricotaient des pulls en jacquard
qu’elles vendaient à l’entrée du Lucernaire forum, un genre de cabaret, dans
Paris.
Chacun gagnait sa vie en faisant ce qu’il aimait, en offrant et partageant ses talents.
Une des femmes
peignait. Bien qu'ils formaient une communauté, chacun était considéré comme un individu à part entière.
Chaque
couple avait sa chambre qui constituait le seul espace privé.
Il faut dire
qu’ils étaient réfugiés politiques et partageaient autant leur exil que leur
amour pour la musique.
J’avais était invitée à l’anniversaire d’un des enfants
pour ses dix ans.
J’ai été épatée par la fête immense qui avait été organisée juste pour cet enfant.
Tout le monde avait participé à la préparation de
l’événement.
C’était carrément un banquet où le groupe avait joué !
Bref,
une façon d’honorer chaque individu de la communauté et d’inscrire dans la
mémoire de l’enfant, l’idée qu’il est quelqu’un d’important, d’unique, reconnu
et accepté par la communauté.
Les enfants élevés ensemble traités de façon
équitable, développaient le sens de la fraternité, du partage. Un vrai petit
paradis.
Un modèle magnifique du "vivre ensemble".
Beaucoup
de gens regrettent le temps où les familles étaient soudées, genre dans les
années cinquante où tout était rangé, ordonné, chacun son rôle, les femmes à la
cuisine et les hommes au travail.
Le tout dans des immeubles bien carrés, bien
fonctionnels mais totalement impersonnels.
Moi je dis, heureusement qu’il y a
de plus en plus de familles éclatées, recomposées !
Les hommes comme les femmes sont
sortis de leurs rôles imposés et chacun agit selon son cœur.
Fini les mariages
où le divorce est considéré comme un échec.
Quelle illusion que de dire
« je te jure fidélité » ! La vérité si je mens! Bonjour la pression!
Horrible carcan qui nie le cœur et ses
pulsions, le mouvement perpétuel et changeant de la vie tout autant que l’évolution de
l’individu.
Comment prétendre aimer quelqu’un pour toujours ? A moins
d’être devin !
Aucune place n’est laissée au « hasard ».
La
magie de l’instant présent est niée.
Le fait que de plus en plus de femmes se
rendent compte qu’elles peuvent assumer seules, l’éducation de leurs enfants,
remet les pendules à l’heure !
Le concept de la femme faible, incapable de
s’assumer seule, s’effondre.
Elle redécouvre peu à peu son potentiel divin à
travers la vision nouvelle de qui elle est. L’homme, de son côté, est en mesure
de se prendre en charge, de sortir du besoin d’être materné. Peu à peu, on sort
des schémas imposés par les Walt Disney, les publicitaires, tout ceux qui
manipulent la conscience humaine par l’image.
"Le prince charmant" ! Cette
idée sous-entend que la princesse faible et innocente, sera sauvée par l’amour
d’un homme !
Elle-même étant l’incarnation de la beauté, de la douceur. Je
dirais plutôt de la nana incapable de se débrouiller seule et d’exister sans la
protection d’un homme !
Nous
sommes des êtres complets, homme ou femme, nous avons en nous autant de
masculin que de féminin.
Le couple du monde nouveau sera celui qui verra deux
adultes responsables d’eux-mêmes, autonomes à tous les niveaux parce que
conscients de leur aspect multidimensionnel.
Deux personnes qui auront guéri leur
enfant intérieur et ne seront pas dans l’obligation de trouver quelqu’un qui
jouera le rôle de père ou de mère.
Aimer par besoin et aimer par désir de
partage et d’échange, ça n’est pas du tout la même chose.
Ces êtres là, auront
envie de donner la vie pour simplement amener une âme sur terre et la diriger
par l’exemple lui transmettant son expérience de connexion au divin en soi. Lui
donner toutes les informations pour qu’il soit autonome.
L’aimer sans se
l’approprier puisqu’un enfant n’est pas simplement « la chair de ma
chair ».
Combien de mères enferment leurs enfants dans ce concept !
Et les pères dans celui de « ma descendance » !
« Ma », déjà ça craint !
Comme
d’habitude, j’ouvre des pistes de questionnement sans prétendre que ce soit la
vérité. C'est mon point de vue, ma façon d'interpréter ma foi.
On peut me taxer de diabolique, de tout ce que l’on veut, je sais qui
je suis et c’est ce qui compte. En même temps, le fait de dire des choses qui
dérangent n’est pas toujours bien vu, comme dans la chanson de Guy Béart :
le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté…La vérité, il y en a autant
que d’humains
Bon,
j’arrête là. Toujours est-il que la visite de Jérôme m’a poussée à embrasser
mon enfant intérieur, à guérir les blessures de l’âme et à en éprouver une
douce chaleur, une tendresse, une douceur intérieure bien agréable.
Photo de ma collec' "Reflet"
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