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07 J’ai écouté des conférences de Jacques Collin que je découvre en ce moment
avec un sentiment de gratitude autant parce que je ne suis pas tombée sur ces
vidéos avant aujourd’hui que parce que j’adhère à tout ce qu’il dit. Même si ça
peine à se caler au niveau mental, puisque nous sommes multidimensionnels, je
retrouve ce que j’expérimente et l’image de l’être se forme de plus en plus
clairement.
Si
je parle d’image c’est parce que le mental intègre les concepts de cette façon,
il se figure les choses en rassemblant les éléments qui vont former l’image de
l’ensemble.
Concept n’est peut-être pas le bon terme parce que ça peut limiter
mais comme pour expliquer quelque chose il faut utiliser le langage, c’est
celui qui évoque à peu près l’idée.
Le
discours de cet homme est encore imprégné de religion mais l’aspect
scientifique par lequel il aborde les choses vient équilibrer l’ensemble. Puis
on ne peut pas nier nos conditionnements et croyances qui ont aussi leur rôle à
jouer dans ce chemin de connaissance intime de soi, tout comme la dualité.
C’est
clair que c’est difficile d’utiliser des mots adéquats puisqu’ils sont connotés
de façon spécifique. Comme l’amour par exemple, l’idée qu’on s’en fait est
limité aux relations de couple et on a tendance à mélanger les choses, à croire
que la passion, les sentiments excessifs, sont de l’amour alors que c’est
l’expression du manque, du besoin qui en plus, est géré par le tronc cérébral
de façon animale.
On
dit qu’on tombe amoureux parce que ça semble plus fort que soi et ça l’est
parce que l’élan vital pousse par le biais de l’instinct de survie à se
reproduire pour perpétuer la race. Puis des facteurs psychologiques
inconscients, d’autres physiologiques viennent ajouter à ce mystère un
caractère dangereux par ce côté incontrôlable et des expressions comme coup de
foudre l’illustre bien.
On
peut dire qu’il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de systèmes internes. Et
comme de multiples paramètres entrent en compte dans cette équation puisque
nous sommes complexes et multidimensionnels, il y a autant de combinaisons
possibles que d’individus.