vendredi 29 mai 2015

« Résoudre les conflits intérieurs grâce à la communication non-violente » compilation d'articles rédigés par Jeff & vidéos CNV, Byron Katie


Bilou "la sauvage" à droite et Féliz à gauche, en pleine conversation ce matin...



Un des principes fondamentaux de la communication non violente est de ne pas juger autrui car ce jugement accule notre interlocuteur et déclenche des réactions de fuite ou de défense. 
Mais qu’en est-il des jugements que nous nous portons intérieurement ? 
Quand nous nous qualifions de nul, d’incompétent, de peu téméraire, de moche ? 
La CNV peut-elle nous venir en aide pour résoudre ces conflits internes et trouver des solutions ? 
Comment réagir quand plusieurs voix discordantes s’élèvent dans notre tête et nous poussent vers la dépression ?

Voix intérieures, dépression et CNV
Marshall B. Rosenberg cite l’anthropologue Ernest Becker qui attribue la dépression à des « alternatives bloquées par la fonction cognitive ». Cela signifie que tous les jugements que nous nous adressons nous font perdre le contact avec nos besoins et nous privent de la possibilité de les satisfaire. 

Afin de rétablir le contact avec les besoins(1), Marshall B. Rosenberg conseille d’abord de noter les voix qui s’expriment dans nos pensées afin de reformuler leur discours façon CNV c’est-à-dire, avec ce modèle :

« Les changements de fréquences, c’est le processus naturel de libération, d'ajustement, de guérison, de renaissance »






Ce matin, c’est l’émerveillement total, je vis une extraordinaire métamorphose ! 
Et j’ai constaté que je ne suis pas la seule ! Beaucoup de mes amis sur face de bouc, vivent aussi cette renaissance magnifique. Et pourtant, mon corps qui est en pleine mutation présente quelques symptômes et douleurs mais comme je ne me focalise pas dessus, comme je sais que c’est normal bien qu’exceptionnel, il n’y a pas de souffrance.

Les vidéos de Byron Katie ont un impact magique sur mon être ! Chacune d’elle m’aide à prendre conscience de ce qui me limite, me bloque, m’empêche de mordre la vie à pleine dents, d’être totalement épanouie. C’est une renaissance jusque dans la chair !

Considérer son corps physique, les aspects de soi, depuis le cœur, en étant dans l’acceptation totale de ce qui est, permet d’en percevoir toute la beauté, la lumière et de sentir que nous sommes vraiment l’amour, que cette énergie est notre essence, notre structure de base et qu’elle nous anime, qu’elle a toujours été là, attendant juste d’être délogée de sa cachette, de ses voiles que forment nos croyances.
Libérer ces pensées qui nous font voir la vie comme un boulet, une torture, est le cadeau de la vie pour soi-même ; la révélation de l’être !

« Comment j’ai appris à cesser de souffrir » Byron Katie, avec un long commentaire perso






Byron Katie
"Quand j'étais dans les débuts de la quarantaine, je dormais avec une arme chargée sous mon lit. 
J'étais devenue très déprimée durant ma trentaine, et pendant presque une décennie, je sombrais dans la paranoïa, la rage, la haine de moi, et les pensées de suicide. 
Je pesais alors plus de 90 kilos  (je mesure 1,65m), et durant les deux dernières années, j'étais souvent incapable de quitter ma chambre.
Puis, un matin, en février 1986, d'un seul coup, j'ai vécu une réalisation. En un instant, j'ai découvert que lorsque je croyais mes pensées stressantes, je souffrais, mais quand je les interrogeais, je ne souffrais pas

Je découvrais aussi un moyen simple de questionner mes pensées stressantes. 
Je l'appelais "Le Travail"
Je trouvais une joie en moi qui ne m'a jamais quitté depuis, pas un seul instant. 
Cette joie est en tout le monde, toujours.
 
La souffrance est facultative
La seule fois où nous souffrons c'est quand nous croyons qu'une pensée rivalise avec la réalité. (quand nous luttons contre la réalité et résistons à ce qui est)
Quand l'esprit est parfaitement clair, ce qui est, est ce que nous voulons.
 
Si vous voulez que la réalité soit différente de ce qu'elle est en ce moment, vous pourriez tout aussi bien essayer d'enseigner à un chat d'aboyer.
Vous pourrez essayer et essayer, et à la fin le chat vous regardera et dira: "Miaou".  
Vous pourrez passer le reste de votre vie à essayer d'enseigner à un chat d'aboyer.

jeudi 28 mai 2015

« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott, règle N°3 : « Nos erreurs ne sont pas des fautes »







« Le développement personnel est le résultat d’expériences multiples, d’une série d’essais manqués et, plus rarement, réussis. Nos échecs nous en apprennent autant que nos succès ».

C’est la succession de nos échecs et de nos réussites qui nous conduit à la sagesse. 
La façon dont les choses vont tourner n’est pas de notre ressort. 
Parfois, nous sortons victorieux d’une épreuve, parfois déçus. 
Mais soyez sûr que les essais manqués ne sont pas des « fautes », au sens moral du terme. 
Ce ne sont que des erreurs, inévitables et tout aussi riches d’enseignement, sinon plus, que nos prétendus succès.

La plupart des gens sont désappointés lorsque leur projet n’aboutit pas. 
Ils lui ont consacré une grande part de leur énergie, de leur temps et de leur argent, et l’échec les remplit de regret et de colère. 
Leur première réaction, en général, est la culpabilité. 
Ils ont le sentiment de ne pas en avoir fait assez. 
Une telle conclusion est un obstacle à leur progression, elle freine leur processus d’apprentissage.

« La vie enseigne au quotidien dans les choses simples et naturelles; il suffit d'observer, d'être ouvert, pour en percevoir la résonance… »






Tout va très, très vite et les synchronicités se succèdent offrant l'occasion de revisiter le passé. Je viens de m’adresser à la jeune fille que j’étais au moment où j’ai fait ma première tentative de suicide qui m’a amenée à choisir d'être libre, indépendante affectivement et de suivre mon cœur. 
Je venais de vivre mon premier drame amoureux et bien que je ne me souvienne plus trop de la conversation qui avait déclenché mon désespoir et m’avait fait prendre des cachets et boire du whisky jusqu’à m’évanouir, enfin jusqu’à me réveiller dans un hôpital aux urgences, je n'étais pas si affectée que ça. 
Je fini par me demander si la consolation que j’émets maintenant n'est pas ce que je ressentais à l'époque, ce sentiment que tout est "correct", un genre de sérénité intérieure, une assurance que tout va s'arranger...?
J’avais déjà absorbé des temesta ou du valium (qu’on avait trouvé dans des boites, dans les poubelles de l’immeuble avec une gamine qui devait avoir 10 ans, et qu’on avait gobé avec une pomme, en se disant que c’était des bonbons !) vers l’âge de trois ans et fini aussi à l’hosto mais je l’ai fait sans trop savoir que je prenais des risques, bien que je soupçonne que ce geste ait été guidé par une profonde désillusion générale et un évènement dont j’ai quelques vagues souvenirs. Les problèmes avec mon père me semble remonter à cette époque (j’ai mémorisé des images d’un ami à lui, il faudra que je l’interroge à ce sujet) et ma grande déception au niveau de l’école aussi puisque j’ai une image très nette de moi, assise dans la classe de maternelle et une phrase qui m’a marquée ; « c’est ça qu’on nous enseigne ? » 
Le sentiment de déception était très fort, comme si j'espérais apprendre autre chose. Déjà à l'époque, des questions existentielles se posaient et elles ont constitué le fil rouge de mon chemin, ce qui m'a permis de m'accrocher à la vie malgré tout.

mercredi 27 mai 2015

« Accueillir l’amour en soi » & vidéo du « travail » de Byron Katie






Ce matin, tout est beaucoup plus clair et ça m’apparait même comme une chose tellement évidente, naturelle, que je me dis que je me complique la vie depuis l’enfance ! 
Comme tout a été vécu dans la peur, la vision a été totalement faussée depuis le début. Entre les croyances des parents, celles de la société, la réalité apparente et ma propre vérité, il y avait tellement d’écart que je me suis toujours sentie à côté de la plaque, inadaptée. 
Je porte en moi l’énergie de la liberté et la société tout comme la façon de vivre de mes parents me renvoyaient des croyances de souffrance obligatoire, de sens du devoir, de besoin de contrôle, de faire des sacrifices, de "gagner" sa vie comme si le fait d’en chier était ce qui donnait de la valeur a un être.  
Toute ma vie d'adulte, je me suis enfermée dans mes différences et me suis carapacée afin d’être comme les autres, de contrôler mes émotions, de ne pas faire de vague, enfin le moins possible, de façon à ne pas me retrouver en hôpital psychiatrique, exclue, bannie de la société.
La rencontre avec le divin m’a ouvert un chemin de guérison, de pacification intérieure où je pouvais avancer selon mes valeurs propres, celles de l’amour et de la lumière, de la fraternité, de la connaissance, qui offraient des réponses à mes questions existentielles et me permettaient de mettre des mots sur mon intuition.
Le besoin d’authenticité et de liberté m’ont fait quitter l’église de la même façon qu’à l’adolescence, ces valeurs essentielles m’avaient fait quitter le foyer parental prématurément.
L’accès à Internent et la création de ce blog m’ont permis d’exprimer ma nature spirituelle et d’amplifier ma foi en l’autoguérison par les connaissances psychologiques, émotionnelles et énergétiques de l’être humain, appliquées dans la relation à soi. 
Les lectures spirituelles, la connaissance des lois universelles, de la puissance des pensées émotions, des énergies m’ont aidé à faire le tri dans mes croyances, au niveau mental. 
Les connaissances humaines au niveau psychologique et la spiritualité, l’intuition se reliaient.

« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott --- Règle N°2






"Acceptons les leçons qui se présentent"

Nous sommes inscrits à l’école de la vie. C’est un emploi à temps plein. 
Chaque jour, l’occasion nous est donnée d’apprendre une leçon. 
Qu’elle nous plaise ou non, elle est inscrite au programme.

Que faisons-nous ici-bas ? Quel est notre objectif ? 
Les êtres humains s’interrogent depuis la nuit des temps sur le sens de la vie. 
Ce que nous avons tendance à oublier, toutefois, c’est que la réponse à cette question n’est pas forcément la même pour tous. A chacun sa vérité.

Chaque individu suit un chemin qui lui est propre, pour atteindre des objectifs différents. Chacun de nous est confronté à un certain nombre de leçons qui sont autant d’étapes obligées sur la voie de la sagesse. 
Ces leçons sont de nature différente selon les individus, mais elles constituent une clé indispensable pour qui veut découvrir le sens de sa vie et marcher dans la bonne direction.

Une fois assimilées les leçons de base que vous a enseignées votre propre corps, vous êtes prêt à affronter un professeur plus redoutable encore : le monde extérieur. 

Toute circonstance est une occasion supplémentaire d’apprendre.