vendredi 8 mars 2013

Persévérance et petits résultats





Ce matin, le problème de connexion Internet n’est toujours pas résolu. Bien que j’essaie de ne pas trop m’en soucier, ça me gonfle. Ce qui m’énerve c’est que je continue de me critiquer d’avoir laissé trainer ce problème depuis si longtemps, de ne pas oser me défendre...
Une petite séance d’EFT va calmer ça. Le technicien n’est pas encore venu et je commence à me demander. Inutile d’amplifier le problème en y pensant. 
Le mieux c’est que je fasse comme si de rien n’était. J’ai commencé un ménage de printemps tout à fait raccord avec le ménage intérieur. Tiens le portable grésille dans les enceintes de l’ordi, il va sonner.

Bon, il suffisait de ne pas attendre pour que le gars se manifeste. J’avoue que j’ai demandé à mon âme de m’envoyer quelqu’un d’humain, qui soit simple et honnête. 
Comme je sais que mon inconscient n’est pas tout à fait mis à jour concernant le masculin, ça risque d’attirer quelqu’un qui reflète une image obsolète de l’homme. Apparemment, à la voix, il semble que j’aie affaire à quelqu’un de simple et directe qui sera là dans une demi-heure. 

jeudi 7 mars 2013

Connaissance et responsabilisation



 
La petite phrase que je me répète depuis que j’ai entrepris d’aborder le thème de la sexualité, demande à être développée. "J’ai l’énergie de la solution"
J’ai longtemps cherché pourquoi j’avais eu à subir ces dix ans d’inceste dont je me serais passée. 
J’en ai voulu à ma mère plus qu’à mon père parce que dès l’enfance, j’avais compris qu’il était malade, malheureux et complètement irresponsable. Ma mère qui est d’une lucidité foudroyante et fortement imprégnée de la notion de sacrifice et de devoir a dû supporter mes souffrances que je lui envoyais en pleine figure. 
Je vivais en plus de la colère et de l’agressivité envers elle, une énorme culpabilité face à mon comportement que je savais injuste. 
Alors je m’en prenais à mon propre corps, lui faisant subir les pires agressions.
Entre la drogue, l’anorexie, la brutalité dans les gestes, le fait d’accepter de faire des boulots de chien et les tentatives de suicide, j’ai tout fais pour lui faire payer mon malheur.

Plaisir et sexualité, des thèmes à revisiter





Je ne sais pas si c’est parce que la pluie s’est calmée mais la lumière revient dedans et dehors. Enfin, j’entrevois des pistes. Derrière la prise de cachets, il y a la notion de plaisir. Comme je ne veux pas de relation de couple basée sur les rapports de force, la manipulation, la séduction, j’ai mis aussi la sexualité de côté. Les endorphines ayant un effet « plaisir », les médocs compensent ce manque de vie sexuelle. 

Quand j’étais ado, je n’avais pas trop de tabou même si j’avais besoin de produits, d’alcool ou de pétards pour me désinhiber. Je ne considérais pas la sexualité comme quelque chose de mal au contraire, ça faisais partie de ma devise de l’époque, sexe drogue et rock n’roll. 

Bien que je n’en sois plus trop là, (j'aime toujours le rock et ne renie pas mon désir théoriquement) j’ai occulté un peu vite la sexualité. 
Les dix ans passés chez les Mormons n’ont pas arrangé les choses:)

mercredi 6 mars 2013

Ambiance, ambiance!





 Ce matin, comme le voisin m'a dit hier, selon la météo, il continue de pleuvoir. 
La rivière monte de plus en plus et ce qui était un chant devient un flot assourdissant, grave qui exprime toute sa puissance. 
L’eau représentant la source, la mère qui donne généreusement, c’est comme si les énergies de l’univers arrivaient à saturer la terre qui comme à l’image du monde intérieur, est submergée par tout ce qu’elle reçoit. Notre difficulté à gérer nos émotions et nos pensées négatives semblent l’affecter grandement.

La connexion ne fonctionne toujours pas et malgré que j’aie retiré trois parasites avec un programme anti malwares, et l’appel à l’amour, à ma présence divine...rien ne semble vouloir retrouver son ordre habituel.
Je fini par me dire que tout ce que je crois c’est du délire.

mardi 5 mars 2013

A la limite de l'explosion!


Erta Ale, Éthiopie

Comme toujours, quand j’exprime une pensée, une croyance, quelque chose qui me vient d’un coup, sans que j’y réfléchisse avant, la plupart du temps, le matin, au saut du lit, je me retrouve à expérimenter sur le terrain ce que j’ai dit.
Non que mon dieu intérieur me punisse pour avoir ouvert ma bouche ou qu’il veuille me mettre à l’épreuve pour voir si je suis sincère. (C’est marrant quand je parle d’autorité en lien avec le divin, j’utilise des mots masculins...l’homme en moi n’a pas encore tout à fait trouvé sa juste place !)
C’est mon âme qui m’invite à "travailler" sur une croyance bien précise qui a besoin d’être libérée.
En ce moment, elle me pousse à être attentive à chacun de mes gestes, chacune de mes pensées, chacun de mes mots afin que je puisse voir concrètement où j’en suis concernant le sujet abordé le matin.

Utiliser son libre arbitre, sa puissance divine. "Bonus recette des choux à la crème, illustrée" :)





La pluie qui tombe depuis hier après midi, m’inspire des réflexions qu’il me semble utile de partager. Bien que ce sujet ait été traité et retraité, il est plus que jamais d’actualité. 

Chaque jour qui se lève est un jour nouveau, se dire l’essentiel dès le réveil est une gymnastique bénéfique pour le mental, et comme tout est lié, pour tous les autres corps.

Je vais donc utiliser cet exemple de la pluie pour voir les choix qui s’offrent à moi et utiliser la puissance divine qui habite chacun dans le pouvoir exceptionnel du libre arbitre.

Mais avant ça, un petit rappel de ma foi s’impose.
Je sais que je suis tout autant humain que divin. 
Je sais que je créé en permanence, attirant dans ma vie ce qui correspond à mes croyances et qui est imprimé dans chacun de mes corps. 
Je sais que par le verbe et l’intention, je peux modifier ce qui n’est plus en accord avec ma conscience et que pour ce faire, il me suffit de libérer ce qui s’oppose à mon désir et se cache dans l’inconscient. 
Cette partie de moi n’est pas inaccessible, elle s’exprime à travers les situations de la vie qui ne sont pas le reflet de l’amour que je suis. 
Je sais aussi que je ne suis pas seule sur terre et que mes intentions doivent être amoureuses et respectueuses de toute vie.
Mon pouvoir ne consiste pas à modifier l’extérieur mais le regard que je porte dessus.
Et comme ce qui est en dehors est à l’image de ce qui est dedans, en plaçant ma vision à partir de mon cœur, le monde se transforme tout naturellement.

Union, unité...plus que jamais




Les larmes de compassion coulent pour l’enfant que j’ai été qui a tant manqué de la chaleur de l’amour. C’est comme si mon âme exprimait en même temps toute la peine ressentie pendant la naissance cosmique, comme si je revivais cette séparation, ce déchirement mais cette fois-ci, en simple spectateur. Cette sensation de vide, de manque, ce noir, cette immensité, je me contente de les contempler. Ça fait déjà trois nuits que je suce mon pouce, comme si j’avais besoin de retrouver le cercle, boucler la boucle, retrouver les gestes instinctifs de l’enfance qui ont maintenu la circulation énergétique de l’amour en mon corps. Comme si l’effet de la prise de médicament me rappelait la maison et l’envie d’y  retourner. Je suis fatiguée de ces conflits intérieurs, de ces sautes d’humeur, de cette sensation de courir après un mirage. De ce froid humide et pénétrant qui n’arrive même plus à me crisper. Fatiguée de ne pas ressentir l’amour naturellement, facilement. D’avoir la sensation qu’il faille le mériter, le susciter, l’appeler alors qu’il est en moi et l’a toujours été. Je retourne me coucher.