Erta Ale, Éthiopie |
Comme
toujours, quand j’exprime une pensée, une croyance, quelque chose qui me vient
d’un coup, sans que j’y réfléchisse avant, la plupart du temps, le matin, au
saut du lit, je me retrouve à expérimenter sur le terrain ce que j’ai dit.
Non que
mon dieu intérieur me punisse pour avoir ouvert ma bouche ou qu’il veuille me
mettre à l’épreuve pour voir si je suis sincère. (C’est marrant quand je parle
d’autorité en lien avec le divin, j’utilise des mots masculins...l’homme en moi
n’a pas encore tout à fait trouvé sa juste place !)
C’est
mon âme qui m’invite à "travailler" sur une croyance bien précise
qui a besoin d’être libérée.
En ce
moment, elle me pousse à être attentive à chacun de mes gestes, chacune de mes
pensées, chacun de mes mots afin que je puisse voir concrètement où j’en suis
concernant le sujet abordé le matin.
Tant que
je prenais ça pour une mise à l’épreuve, j’avais plutôt tendance à me rebeller,
à gueuler, à vouloir renier ma foi.
Maintenant
que j’apprends à me défaire de la notion bien/mal et que je regarde l’ombre
avec bienveillance, je commence à prendre la chose un peu comme un jeu.
Je n’ai
pas fini de râler, de lui reprocher de me titiller mais peu à peu j’y vois la preuve
de sa présence évidente dans ma vie et son amour pour moi à me donner tant d’occasion
d’avancer.
Même si
je rouspète, au bout du compte, je fini toujours par me dire que je perds mon
temps et mon énergie à vouloir résister à ses appels.
Et si vraiment ça coince,
si l’appel de l’amour, des rayons, de son aide ne semble pas me calmer, je vais
m’allonger, me poser histoire de laisser travailler les énergies sans que le
mental intervienne.
Comme
pratiquement tout le temps, je vais sûrement changer totalement de point de vue
dans l’après midi, renier ma foi, sombrer dans le désespoir...
Par
exemple, en ce moment même la connexion qui n’arrête pas de couper depuis que
j’ai ouvert le mail de Joéliah, me pousse à arrêter tout et à aller méditer.
Je vais
déjà noter en vrac ce qui me vient.
L’appel à l’unité intérieure réveille la
réalité de l’unité extérieure.
Les
choses bougent en chacun pour que nous soyons à même de faire UN.
Le
problème c’est qu’il nous reste encore beaucoup de libération à faire avant que
ça ne puisse se concrétiser.
La
jalousie, le besoin de reconnaissance extérieure, la compréhension de la loi du
donner recevoir, le sens de la propriété, la notion du "je" et celle
"du "nous"...
Y’a du
boulot.
Il ne
suffit pas de rêver d'un monde meilleur, il faut être capable de le vivre.
Tout comme
réclamer haut et fort son désir de liberté alors qu’on n’est pas capable d’en
assumer les responsabilités. Là je parle pour moi, évidemment
Une
chose me semble évidente, dans un premier lieu, c’est la notion d’égalité.
L’humanité à ce sujet, à beaucoup progressé mais on est loin de le vivre
naturellement. Bien souvent, la raison doit calmer les ardeurs soulevées par la
peur.
Bon, je reprendrais plus tard, la
connexion me gonfle.
Je vais profiter que mon amour de chat soit enfin revenu
de sa cachette pour m’allonger près de lui.
Au
passage, heureusement qu’ils sont avec moi.
Leur présence m’enseigne tant de
choses concernant le lâcher prise !
15h30
C’est à
la limite du supportable.
Tentative de méditation de repos foirée par le voisin
qui fait braille dans son micro. Avant ça, il a fallu qu’il bricole, coups de
marteau...
Ce matin c’était les réparations de l’appart en rénovation, c’est
génial !
La
connexion qui continue de se couper toutes les 20 secondes.
Qu’est
ce que tu cherches mon âme! Je viens de reprendre un bout de cachet et ça ne va
pas mieux. La pluie continue, l’humidité s’infiltre partout.
Plus j’arrive à
relativiser et plus la pression augmente.
Là,
c’est la colère qui explose ! J’ai envie de tout faire péter !
Tu ne
peux pas y aller mollo. C’est à devenir dingue.
Il y a une heure je me sentais
bien et maintenant j’ai envie de crever tellement c’est lourd.
J’ai mis
les patates à cuire et je retourne m’allonger je suis gelée !
Je me sens
aussi mal que quand l’ordi est tombé en panne, fin décembre.
Pourtant rien de particulier de dramatique
n’est arrivé !
Des petites choses chiantes qui s’accumulent mais la
réaction semble démesurée !
C’est comme la rivière qui avec la pluie s’est
élargie d’un mètre de chaque côté, gronde et courre à une vitesse folle.
Cette
colère en moi serait elle la réponse à mon appel à l’unité, à ma demande à
l’homme intérieur de se manifester ? J’avoue que je m’y perds.
J’ai aussi l’impression que je suis amenée à
voir mes attachements.
La
dépendance à l’ordi, à Internet. Même si je ne vadrouille plus trop sur les
sites d’éveil, la création du blog me prend beaucoup de temps et d’énergie et
quand des vagues de lecteurs arrivent de la presse galactique, je dois être
vigilante pour ne pas me croire aimée au point de m’éloigner de mon désir
d’autonomie affective.
C’est un piège dont je me croyais à l’abri,
endurcie par tout ce temps vécu seule mais il semble que je sois à la limite de
m’éloigner de moi-même.
Les
échanges ont du bon mais le risque d’interdépendance est grand.
L’idée
de se croire sauveur ou même éclaireur est séduisante mais elle est totalement
fausse.
Nous
sommes amenés à être de plus en plus indépendant et bien que ce blog soit tout
jeune, je dois me faire à l’idée qu’il n’est qu’éphémère et surtout ne pas me
coller de pression, ne pas trop en faire. De me pas m’y accrocher.
Mon
livre de chevet, en ce moment, c’est "Les messages de Jeshua" de Paméla Kribbe. Je
n’avance pas des masses et lis une demi-page à peine, chaque soir. Le sujet
traité est toujours et encore ces foutus liens karmiques, la famille
natale ! J’en ai ma claque de cette histoire. Jusqu’à quand je vais
trainer cette douleur ?
Je commence à me tourner vers l'extérieur, à rencontrer des personnes qui sont vraiment sur la même longueur d'onde et plus moyen de les joindre!
Certainement que mon âme veille à ce que je ne tombe pas dans l'interdépendance. Mais bon, c'est quand même dur.
19h et
toujours pas de connexion ! Je sature et retourne au plumard !
Photo l'internaute.com