La petite phrase que je me répète depuis que j’ai
entrepris d’aborder le thème de la sexualité, demande à être développée. "J’ai
l’énergie de la solution"
J’ai longtemps cherché pourquoi j’avais eu à subir ces
dix ans d’inceste dont je me serais passée.
J’en ai voulu à ma mère plus qu’à
mon père parce que dès l’enfance, j’avais compris qu’il était malade,
malheureux et complètement irresponsable. Ma mère qui est d’une lucidité
foudroyante et fortement imprégnée de la notion de sacrifice et de devoir a dû
supporter mes souffrances que je lui envoyais en pleine figure.
Je vivais en
plus de la colère et de l’agressivité envers elle, une énorme culpabilité face à
mon comportement que je savais injuste.
Alors je m’en prenais à mon propre
corps, lui faisant subir les pires agressions.
Entre la drogue, l’anorexie, la
brutalité dans les gestes, le fait d’accepter de faire des boulots de chien et
les tentatives de suicide, j’ai tout fais pour lui faire payer mon malheur.
Depuis que j’ai compris que j’ai une étincelle divine à
l’intérieur de ce corps, ma vision change totalement. Même si au début, je
restais amoureuse de mon esprit qui me permettait de rêver, de m’évader, de me
fabriquer un monde idéal mais complètement enfantin, j’ai pris conscience de sa
patience, reflet de l’immense amour pour ce mental entêté.
Malgré tout ce que je lui ai fait subir, il est toujours
alerte, renouvelant sans cesse ses milliards de cellule, me faisant quelques
appels discrets au travers des quelques bobos qui ne sont rien en comparaison
de ma violence à son égard.
Des larmes de gratitude coulent comme pour le nettoyer
encore plus en profondeur de toutes les injustices que je lui ai fait subir.
Il s’est guéri de deux hépatites, continue de supporter
les clopes malgré l’opération des artères. Il répond à mes demandes de
guérison, mon pied droit, que le médecin voulait opérer s’est reconstruit par
l’amour que j’ai commencé à lui montrer et les libérations que j'ai faites. C'est en l'écoutant que j'ai su quoi faire pour qu'il active la guérison.
J’apprends à l’aimer, à lui parler.
Ce corps, temple de mon esprit que je considère maintenant
comme un associé, un partenaire que je veux honorer, ce temple sans qui je ne
serais pas me parle avec douceur.
Plus je l’aime et plus il me délivre ses secrets.
Cette nouvelle relation intime ouvre grande les portes de
mon cœur et la présence de mon âme n’est plus un ressenti mais une réalité dans
la chair.
Elle me parle et me permet de comprendre ses choix depuis
que j’ai cessé de lui en vouloir. Parce qu'une fois que j’ai compris que Dieu était en
moi, c'est elle qui est devenue la responsable de cette enfance pourrie. La coupable
qui subissait la colère de mon incompréhension.
Mais, patiemment,
inlassablement, elle a continué de me parler, de me guider, de m’enseigner.
M’offrant chaque jour plus de compréhension, de lumière.
photo trouvée sur http://facebook.com/TransLight |
Cette enfance pourrie est le terreau sur lequel ont
poussé les graines de l’amour, de la compassion, de la tolérance et du besoin
d’équité.
Sans ce vécu, je n’aurais pas connu les ténèbres qui
m’ont poussée à rechercher la lumière. Ce voyage dans les profondeurs m’a
permis de côtoyer les forces de l’ombre et leurs serviteurs et d’y voir des
cœurs en mal d’amour.
C’est par ce vécu que je peux aujourd’hui, avec une
certaine aisance, appeler l’ombre et la lumière intérieures à s’unir. Que je
peux reconnaître leur origine commune et la légitimité de chacune de ces forces
qui ne sont pas opposées mais qui travaillent ensemble à mon élévation. Cette
reconnaissance ouvre mon cœur ma conscience et m’amène à vouloir m’élever
au-delà de la dualité, à pouvoir vivre concrètement l’acceptation de tout ce
qui est et de tout ce que je suis.
Le
malheur pour ceux qui se situent dans la lumière, c’est qu’ils occultent une
partie importante de ce qu’ils sont et restent dans le jugement de l'extérieur. Ils
continuent d’envisager les choses à travers la notion de bien et de mal et
s’accrochent à leur illusion d’être des éclaireurs, se situant en dehors de
l’UN. Cette attitude les maintiens dans l’aveuglement bien qu’ils se voient
comme des enseignants, des initiés privilégiés de la divinité. On les reconnaît
à leur langage mystique, très sophistiqué, leurs connaissances très théorique
et pointue de tous les phénomènes métaphysiques. Mais ils oublient que dans la
conscience unitaire, l’égalité est une vérité. Même si nous sommes
individualisés dans cette dimension, nous sommes tout de même UN. L’ascension,
à mon humble avis, c’est la reconnaissance du fait que nous soyons une seule et
même entité où les notions de bons et méchants n’ont aucun sens. Tant qu’on
divise, qu’on croit que le voisin est dans les ténèbres, on est à côté de la
vérité. Ce raisonnement amène à considérer l’autre non pas comme un frère, un
égal mais comme l’ennemi responsable de ses propres misères. Mais comme dit une âmie, ils se cherchent aussi. Nous sommes effectivement tous dans cette même quête d'amour, de lumière.
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La
puissance divine implique le sens de la responsabilité, la reconnaissance que
chacun porte en lui-même, autant de lumière que de noirceur. Cette prise de
conscience, cette acceptation amène l’humilité, le souci de l’équité. Refuser
de voir ses propres ombres amène toujours a rendre l’extérieur responsable de
ses galères.
Chacun est éclairé qu’il soit conscient ou non d’être enfant de la
source. Une citation que j’aime bien par la lumière qu'elle contient:
La
liberté signifie la responsabilité. C'est pourquoi la plupart des hommes la
craignent. George Bernard Shaw.
En tout
temps, l’humain a reçu la lumière émanant de sa propre source.
Puisque
nous sommes tous dotés d’un cœur, nous avons tous la capacité de nous aimer et
ainsi d’ouvrir la porte de notre âme qui nous donnera toutes les réponses à nos
questions.
Bien
qu’il faille des déclencheurs d’étincelle, leur rôle se limite à ça. Même si un
temps, être guidé, tenu par la main peut être utile, il faut arriver à marcher
seul.
En
aimant tout ce que nous sommes, le flot d’amour s’écoule librement et la
nécessité de l’appeler disparaît.
On peut
me dire que je suis mal placée de dire toutes ces choses puisque j’utilise
encore des béquilles pour avancer. Bien que je prenne des médicaments je suis
totalement consciente que ce ne sont pas mes jambes. Mais tant que celles-ci
n’ont pas retrouvé leur plein potentiel, je ne vais pas risquer de m’écrouler.
En continuant de m’aimer telle que je suis, maintenant, sans rejeter ce qui me
déplait, en acceptant mes faiblesses, la force peut trouver sa place en moi et
accélérer le processus de guérison.
Je pourrais ne pas vous parler de ce que
j’ai longtemps considéré comme le drame de ma vie pour tenter de donner du
crédit à mes paroles mais je suis consciente que seule la transparence permet
la délivrance.Mais c'est aussi cette dépendance qui m'a amené à finalement pouvoir chercher à comprendre ce qu'est la liberté.
Cette quête m'amène à réfléchir sur la condition humaine, les notions de souffrance et de plaisir. De même que d'avoir vécu l'inceste me pousse à comprendre ce qu'est la sexualité, ces travers dus à l'incompréhension qui amène les frustrations et la perversion.
Rien de tel que d'être plongé au cœur d'un problème pour en chercher les solutions.
La foi en la réincarnation m'a amené à libérer la culpabilité. Quand je vois combien le fait de chercher m'a amené à trouver ce que je suis, je peux remercier mon âme d'avoir choisi tout ce passé. Et si je devais "jouer un rôle d'éclaireur", il me semble que ce serait plus une dette karmique qu'autre chose puisque tout est un composé d'ombre et de lumière. Quand je vois par où j'ai du passer pour comprendre, je constate que l'éclairage puissant naît de la puissance opposée.
Le temps
d’enseigner en "maître", en "exemple" est totalement révolu.
Je me
rends bien compte que tout ce que j’affirme sur la toile m’est donné tant pour
moi-même que pour vous.
Puisqu'il suffit d'être, plus on comprend et moins on exprime le besoin
de dire.
Les simples d’esprit n’ont pas besoin d’être enseigné pour être ce
qu’ils sont sans se soucier du regard extérieur. Ils ne craignent pas le
jugement, n’ont pas de questions à se poser parce qu’ils acceptent ce qui est,
naturellement.
Le fait
d’avoir été déconnecté et de ne pas pouvoir accéder à ce blog m’a montré à quel
point j’avais besoin d’intégrer moi-même tout ce que j’affirme. J’ai pu voir
combien mon amour pour moi était conditionné par le nombre de lecteurs et que
la philanthropie n’est pas de ce monde. On a beau dire mais tout ce que l’on
fait est issu du besoin de se rassurer, de se sentir aimé. On le fait avant
toute chose pour soi même. C’est une façon de se sentir "important" par le
fait de sortir de l’anonymat mais qui peut aussi éloigner de la vérité de l’un.
Ceux qui
enseignent sur la toile, ne doivent pas
être considérés comme des êtres d’exception mais comme des outils dans la main
du divin pour le bien de l’ensemble et avant tout pour leur propre progression.
Celui qui lit nourrit d’attention celui qui écrit. Il faut utiliser ce qui est
mis en ligne comme un miroir de votre propre divinité, un moyen d’affuter votre
discernement et de vous situer par rapport à vous-mêmes. Quand le besoin de
lire diminue, c’est que le contact avec votre propre lumière se raffermit.
Chacun
est un miroir pour l’autre.
Le
voisin qui m’exaspère tant, me montre des facettes cachées de moi-même. Nous
avons tous les deux à régler les mêmes problèmes à des degrés différents mais
de la même façon ils peuvent nous handicaper tant qu’on désigne l’autre comme
coupable. La façon dont il se croit seul sur terre par son comportement,
titille ma difficulté à trouver le juste milieu entre mon désir d’indépendance
et ma peur de l’interactivité.
De même que son culot fait ressortir mon manque
d’équilibre concernant l’affirmation de soi.
En comprenant que je créé tout ce que je vis et que ceux qui me dérangent, m'enseignent, chacun devient important qu'il soit qualifié d'éveillé ou pas, lumineux ou non.
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Photo de l'araignée sur le soleil de ma collection
Les autres sont légendées sauf celle des ânes trouvée sur MSN la chaîne verte