jeudi 7 mars 2013

Plaisir et sexualité, des thèmes à revisiter





Je ne sais pas si c’est parce que la pluie s’est calmée mais la lumière revient dedans et dehors. Enfin, j’entrevois des pistes. Derrière la prise de cachets, il y a la notion de plaisir. Comme je ne veux pas de relation de couple basée sur les rapports de force, la manipulation, la séduction, j’ai mis aussi la sexualité de côté. Les endorphines ayant un effet « plaisir », les médocs compensent ce manque de vie sexuelle. 

Quand j’étais ado, je n’avais pas trop de tabou même si j’avais besoin de produits, d’alcool ou de pétards pour me désinhiber. Je ne considérais pas la sexualité comme quelque chose de mal au contraire, ça faisais partie de ma devise de l’époque, sexe drogue et rock n’roll. 

Bien que je n’en sois plus trop là, (j'aime toujours le rock et ne renie pas mon désir théoriquement) j’ai occulté un peu vite la sexualité. 
Les dix ans passés chez les Mormons n’ont pas arrangé les choses:)

Je me dis que si mon âme, si j’ai choisi de vivre ce problème d’inceste, c’est que je voulais comprendre la sexualité ou peut-être amener d’autres façons de voir à ce niveau là.  
Chaque expérience qui nous est donnée de vivre, contient en elle La solution, l'énergie de la guérison. 
C'est un phénomène que j'ai constaté et qui est relaté dans la bible dans d'autres termes.

La relation négative à mon corps physique, le "mépris" que j’avais pour lui jusqu’à peu, est peut-être ce qui fait que j’ai l’impression d’être traitée en objet puisque je le traite un peu comme ça avec les médocs, l'anorexie passée et la brutalité dans les gestes.

Je viens de lire un texte sur la sexualité sacrée parue dans la presse galactique où il est question de plusieurs auteurs dont je viens justement de faire connaissance, la semaine dernière alors que je m’interrogeais sur l’homme et la femme qui sont en moi et que pour comprendre, j’ai glané des infos sur la toile. 

Bien que j’aie viré la plupart des textes en pensant que si j'interrogeais ce qui est en moi, j'aurais des réponses, j’ai gardé celui de Jean Yves Leloup et visionné des vidéos d’Arouna Lipschitz dont j’ai pris les codes pour mettre ses vidéos sur le blog parce que j’ai trouvé son approche de la spiritualité très intéressante. 

Il est vrai qu’il y a quelque chose de transcendant dans la relation sexuelle mais j’ai vu le côté manipulation, séduction, avant de considérer la chose sous un angle plus spirituel. 
De même quand j’ai réfléchi à la question de la sexualité, il y a quelques temps j’ai fini par me dire que je ne pouvais pas envisager d’avoir des relations avec un homme simplement pour assouvir ce désir. 
J’ai essayé d’en parler sereinement à des hommes de mon âge qui ont été effrayés par ma façon un peu trop directe à leur goût, d’aborder les choses. 

On dit que les femmes sont romantiques, rêvent du prince charmant mais les hommes ne sont pas non plus sortis de leur rêve de sauveur. La plupart du temps, quand ils cherchent une femme plus jeune qu’eux, c’est pour jouer les chevaliers. Il recherche aussi plus souvent une mère qu'une égale, une partenaire de vie.
Très peu de sites d’éveil osent aborder la question qui demeure encore très taboue. 
C’est ou tout ou rien à ce sujet, dans la société. Soit la pornographie, soit l’aspect médical soit le romantisme. Il serait peut-être temps d’envisager la question en adultes responsables.




Déjà, arrêter de croire que les femmes n’aiment pas ça serait une bonne chose.
Ensuite aborder le thème sans rougir, demande à avoir une connaissance de son corps et surtout une relation non taboue à celui-ci. 
Je crois que je vais libérer pas mal de choses à ce sujet. Si je regarde au niveau du comportement de mes parents ou de mes grands parents, il y a déjà matière à faire un grand nettoyage ! Ma mère n’était pas coincée mais l’échec de son couple lui a fait mettre tout dans le même panier. Mon père, lui, c’est n’importe quoi. Ma grand-mère paternelle c’était du style "oh mon dieu, aie san Pedro!", alors qu’elle était anarchiste espagnole. Mon grand père travaillait à 100 bornes d’elle et donc avait des maîtresses. Coté maternel, je ne sais pas trop. On les voyait peu puisqu’ils étaient à 300 km de nous. C’est dire si ça n’est pas clair et complètement opposé. Je me trimballe l’ensemble !

Au niveau de l’inconscient collectif, je pense que c’est à peu près le même cirque. Je ne suis malheureusement pas la seule à avoir fait les frais de l'inceste qui selon ce que je crois est le résultat d'une sexualité diabolisé et les frustrations que ça a entrainé. Les églises ont beaucoup fait pour la rendre sale, taboue. 

Il serait temps de se réapproprier la question au niveau individuel. Ce n’est jamais en se voilant la face qu’on arrive à comprendre quelque chose. C’est aussi lié à l’idée du manque et de la peur qui va avec. 
Tout comme la notion de plaisir dans notre société est encore trop associée au commerce. Le corps physique considéré comme un objet, tant au niveau du travail que de la sexualité.

Il y a quelques temps, j’ai eu des images de sexe masculin en tête sans en être gênée. Avant, j’aurais eu une impression de dégoût, soit de moi-même, soit de la "chose" précisément mais là, rien. Pas de honte ni de culpabilité.

Est-il possible de parler de sexualité en dehors des écoles de médecine, en dehors des boîtes échangistes, de façon pure, naturelle, sans craindre d’être regardé de travers ou taxé de pervers ? Remarque les gens qui fréquentent ce genre d'établissement, n'en sont pas pour autant libres et capables d'en parler sereinement, simplement.

Il semble comme toute chose que la question soit à étudier avec son âme. 
L’idée de parler à son sexe, comme il est suggéré par Brigitte Martel, me semble un bon moyen de se réapproprier cette partie du corps. Bien que ça puisse prêter à rire, arriver à le faire comme je parle à mes cellules devrait me permettre de mieux comprendre la sexualité en général et en particulier. Puisque le corps s’exprime réellement.

Je copie colle un passage du texte publié dans la presse


" Dans le tantra, comme dans les branches psycho corporelles de la thérapie, l’accent est mis sur un corps partenaire, soigné et regardé avec le maximum de bienveillance.

« C’est un temple, un lieu sacré, qui nous permet d’être, d’être conscient d’être, et de pouvoir entrer en relation avec les autres, souligne Alain Héril. Se le rappeler régulièrement devrait nous faire éprouver de la tendresse pour lui. »

Ainsi, en prendre soin, le toucher, le caresser augmente nos sensations et développe notre sensualité en élargissant nos zones érogènes à l’ensemble de notre corps. Le sexothérapeute poursuit : « Au moment de la rencontre sexuelle, c’est l’ensemble du corps qui va réagir, vibrer, l’“être-corps” va se dilater et se déployer, là, avec notre partenaire, et nous ouvrir à une autre dimension de nous-mêmes. »

Pour renforcer le lien avec notre corps, Brigitte Martel propose un exercice, pas aussi simple qu’il peut en avoir l’air : « Il s’agit de parler directement à notre sexe, lui dire nos attentes, nos gênes, nos plaisirs, nos peurs. Cette parole annihile les dissociations corps-sexe, et permet d’être à l’aise avec le regard, les mains et le sexe de l’autre lors de la rencontre sexuelle. »

Par Gilles Donada Flavia Mazelin-Salvi sur psychologie.com



Le fait d’aller à la rencontre du corps de l’autre était ce que je voulais vivre avec mon dernier partenaire mais il n’était pas prêt. Un peu comme les enfants de trois ou quatre ans mais en fait pourquoi attendre d’avoir un miroir pour mieux connaître son corps ?
Les médecins parlent du point "g" mais personnellement, j’en ai trouvé plus d’un, au moins trois. J'ai trouvé comment appeler cette partie de mon corps que je trouve plus juste que les noms donnés habituellement qui ne sont que le reflet de la façon dont tout le monde considère cet endroit. "La porte des étoiles", c'est joli, non?

La connexion n’est toujours pas fonctionnelle. Serait-ce lié à mes blocages ? En tous cas, dès que j’ai commencé à penser appeler Orange, à l’idée d’avoir à faire à des gens incompétents, qui se renvoie la responsabilité en vous baladant de postes en postes, j’ai eu vite fait de choisir d’attendre que ça s’arrange comme le voyant est passé du rouge à l’orange.
Le ciel commence à se dégager doucement. Espérons que demain ça sera ensoleillé, je n’en peux plus de tout ce gris !

Je reviens sur la notion de plaisir à l’opposé de celle de la souffrance, il y a beaucoup de libérations à faire et tant qu’on se contente de libérer le corps de souffrance, comme nous sommes sur un monde de dualité, un vide se créé. 
Il semble qu’il faille libérer le corps de souffrance tout en étant en paix avec le plaisir.

On est passé de la semaine de 40 heures à celle de 35 mais quand on voit le cirque que ça a créé, on peut considérer que les notions de loisir, de plaisir sont a revisiter totalement.
J’appelle donc mon âme à libérer les fausses croyances liées à la nécessité de souffrir pour grandir et à les remplacer par le plaisir de vivre et la facilité.
Là encore, les exemples de ceux qui se sont accordé du plaisir, restent exagérés. 
Je pense aux orgies, à la grande bouffe. Il semble que le problème ce soit le dosage et surtout le manque de spiritualité associée à ces démarches.

Puisque le plaisir sexuel stimule les glandes endorphines, une sensation d’insatisfaction poussera à aller toujours plus loin sans jamais atteindre l’extase puisque sans l’amour et la sagesse du divin en soi, ça reste mécanique. De plus, ça créé une dépendance. 
Pas étonnant que je sois tombée volontairement dans la dépendance aux opiacés. 
La peur de dépendre de quelqu’un pour obtenir de l'affection et du plaisir m’y a poussé mais aussi celle de traiter l’autre comme un objet. 

En attendant, c’est mon propre corps que je traite ainsi. Peut-être qu’en lui parlant directement, ma vision pourra changer d’autant que comme le corps physique a une conscience, il doit aussi avoir les clefs, les réponses aux questions que je me pose à son sujet. Je peux déjà lui demander pourquoi j’ai la nausée depuis hier.  

Le nombre de fois que j'ai dû refaire ce message me montre à quel point la résistance intérieure est grande. Mais, c'est aussi l'occasion de proclamer la belle phrase qui suit que j'ai trouvée pour libérer les blocages:
J'ai l'énergie de La Solution


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr