vendredi 8 mars 2013

Persévérance et petits résultats





Ce matin, le problème de connexion Internet n’est toujours pas résolu. Bien que j’essaie de ne pas trop m’en soucier, ça me gonfle. Ce qui m’énerve c’est que je continue de me critiquer d’avoir laissé trainer ce problème depuis si longtemps, de ne pas oser me défendre...
Une petite séance d’EFT va calmer ça. Le technicien n’est pas encore venu et je commence à me demander. Inutile d’amplifier le problème en y pensant. 
Le mieux c’est que je fasse comme si de rien n’était. J’ai commencé un ménage de printemps tout à fait raccord avec le ménage intérieur. Tiens le portable grésille dans les enceintes de l’ordi, il va sonner.

Bon, il suffisait de ne pas attendre pour que le gars se manifeste. J’avoue que j’ai demandé à mon âme de m’envoyer quelqu’un d’humain, qui soit simple et honnête. 
Comme je sais que mon inconscient n’est pas tout à fait mis à jour concernant le masculin, ça risque d’attirer quelqu’un qui reflète une image obsolète de l’homme. Apparemment, à la voix, il semble que j’aie affaire à quelqu’un de simple et directe qui sera là dans une demi-heure. 

Le mécano est passé hier au moment ou je m‘apprêtais à aller en courses. Comme je traîne et prends mon temps, je ne décoince pas avant 11h30 et suis obligée de courir avant que les magasins ne ferment. J’ai beau gueuler contre moi à chaque fois à me dire que je pourrais m’organiser mieux que ça mais pas moyen ! 
Je me lève entre 5 et 6, en ce moment mais je ne fais que brasser de l’air, le matin. D’une certaine manière, ce "speed" m’a aidé à lui dire de repasser plus tard, sans me sentir gênée. Je me suis épatée d’arriver à dire Non ! Ouah le progrès !

Exemple d’une situation que je pourrais juger totalement négative mais qui avec un peu de recul, s’avère être positive. 
Non seulement je fais comme je le sens au niveau du rythme mais j’arrive à dire ce que je veux. L’idéal serait d’être en paix totale pour attirer des situations fluides, faciles. 
Je ne désespère pas, je fais tout pour lâcher prise et en même temps, je ne me colle pas de pression. Je préfère "travailler" sur la confiance et l’amour de soi, interpréter ce que je vis en étant consciente que je créé tout ce qui m’arrive et me servir des situations, en direct live pour rectifier ce qui doit l’être.

Non en termes de bien ou mal mais en termes de juste ou pas juste. 
Pas non plus au sens de justice puisque ça découle du jugement mais par rapport à ce que je veux dans ma vie. M’aimer sans conditions et aimer toute vie de la même façon.

Je pars du principe que tout ce qui me procure de la joie est ma vérité du moment. Comme elle dépend de mon état d’esprit et de ma compréhension des lois universelles, elle évolue au fur et à mesure que mon cœur et ma conscience s’ouvrent.
Je sais que je n’ai pas à m’y accrocher, à la défendre puisqu’elle est éphémère. 
Ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera plus demain. J’ai cru beaucoup des choses que je considère maintenant comme totalement fausses et obsolètes. 
Je l’accepte en toute humilité, sans honte ni culpabilité puisque je sais que je suis ici pour apprendre et comprendre ce que je suis et ce qu’est la vie et tout ce qui m’entoure.

Bien que la vie soit une école en permanence, je n’oublie pas l’essentiel, ça doit être, un jeu, quelque chose de joyeux, agréable. 
Dès que ça devient lourd, je fais une pause, prends du recul et ajuste mes pensées. 
Je dois avouer que c’est plus facile à écrire qu’à faire parce que ce processus est relativement nouveau. 
Si je considère les nombreuses vies derrière le voile de l’oubli, je peux dire que la clarté date d’hier. Chaque jour, je découvre quelque chose de nouveau. En tentant de m’accorder au flot de la vie, en étant moi-même selon ma foi en l’humain divin. 
Sans chercher à séduire, à leurrer, ni les autres ni moi-même. 

Je sais que je suis loin d’être parfaite et c’est très bien puisque ça n’est pas mon but. 
Ce que je vise, c’est l’allégement de toutes choses par le nettoyage de l’inconscient, la purification qui amène la guérison.




C’est pire que ça n’était avant que le technicien n’intervienne. Il est toujours là et ne trouve pas la panne. Il est allé voir le boitier extérieur, un autre au niveau du quartier, a changé la prise du téléphone murale et toujours rien. 
Il ne comprend pas ce qui se passe. Il n'y a pas d logique, selon lui.
Surtout, ne pas lui parler de ma foi, de ma conviction que ce sont mes disharmonies intérieures qui créent le problème, ça ne ferait qu'empirer les choses.
J’ai appelé plusieurs fois le rayon doré, le rayon rose, me suis remplie des deux afin de calmer les choses intérieurement, comme si mon incompréhension du genre masculin se manifestait ici. 
Présence divine s’il te plait fait en sorte que sa lumière l’éclaire qu’il puisse se connecter à son cœur. 
Presque deux heures qu’il est là, à quatre pattes à côté de moi. 
Est-ce que quelque chose est à voir dans ce schéma ? 

J’appelle la paix intérieure à se manifester. Il a tout changé mais rien n’y fait. 
J’appelle les énergies masculine et féminine intérieures à s’accorder, à s’harmoniser sur la fréquence de l’amour, de l’égalité et du respect mutuel.

Est-ce ma façon d’être qui le mets mal à l’aise ? A ça, s’ajoute le fait que son orgueil soit piqué de ne pas résoudre le problème. J’essaie de ne pas m’énerver et il semble faire la même chose.
Enfin, il semble que cette fois-ci ce soit la bonne !

Deux ans sans oser téléphoner, à me satisfaire de la situation, des coupures régulières. Comme si je devais endurer ça pour je ne sais quelle culpabilité. 
La peur de demander, d’oser s’affirmer.

Malgré mon culot, je n’arrive pas à m’imposer dans certaines situations. 
Je préfère éviter le risque de conflit. 
Partagée entre "il faut être zen" et "j’ai besoin d’exister", "j’ai le droit d’exister". 

Alors évidemment ceux qui se croient tout permis me dérangent beaucoup. 
Ma sœur était très à l’aise gamine. C’est sûrement le fait qu’elle était l’ainée. 
Les parents sont si étonnés d’eux-mêmes à l’arrivée de leur premier enfant qu’ils sont aux anges et prennent soin de leur premier avec l’humilité des débutants. 
Au second, comme déjà au niveau du couple, ça n’est plus vraiment comme au début de la rencontre et puisqu’ils sont rodés, la surprise n’est plus au rendez vous et le calcul est derrière. 
On fait un deuxième enfant en se disant qu’il tiendra compagnie à l’autre, qu’il y aura moins d’années d’écart, que de sera plus facile à gérer. Pas étonnant que le deuxième se sente le ou la pauvre "milieu" surtout si un petit dernier chouchouté vient attirer toute l’attention. 
Les parents ne se rendent pas compte à quel point ils conditionnent leurs enfants rien que dans la motivation de la conception. 
Évidemment, je suis une pauvre "milieu" mais avec ma connaissance de ce que je suis en réalité, je me dis que c’est une chance d’avoir pu dès l’enfance, me tourner vers l’intérieur. J’étais très indépendante et jouait aussi bien avec ma sœur que mon frère plus jeune. Je me satisfaisais de la situation. Mon amie, c’était la chienne avec qui je me sentais totalement acceptée.




Un reflet de l’extérieur qui vient quelque fois me déranger, c’est la jalousie. Je me croyais sincèrement loin de ça mais en réfléchissant je me suis rendue compte que ce qui m'énervait surtout chez le seul enfant du quartier, c'est le fait qu'il soit fils unique, choyé par tous et libre de vivre une enfance heureuse. J'arrivais à jalouser son enfance!

Je pense à ça parce qu’en lisant quelques articles sur les sites d’éveil, j’ai eu l’impression que ce sentiment soit à libérer. 
Il va avec le manque d’estime de soi et l’habitude de se comparer. 
Comme de plus en plus de gens non seulement prennent conscience de leur divinité intérieure mais en plus, la contactent directement, certains thérapeutes se sentent largués et commencent à en dire un peu plus sur leurs connaissances histoire de ramener vers eux tous ceux qui commencent à devenir autonomes. D'autres vont jusqu'à creuser encore plus les écarts en définissant les gens par catégories.

C’est assez logique qu’ils se sentent effrayés à l’idée de perdre leur fonds de commerce mais en même temps, j’ai du mal à comprendre comment ils peuvent avoir besoin de clients puisqu’ils disent maîtriser la loi d’attraction. 
Bien que nous ayons besoin d’argent sur ce plan, j’ai du mal à concevoir que le don de channeling soit payant. Bien sûr quand un livre est édité, il est normal que la personne qui l’écrit soit payée pour ça mais les sommes qui sont demandées pour des stages, me paraissent exorbitantes.

D’un autre côté, comment tarifer ce genre de service ? Je "mesure" l’honnêteté d’une personne qui dit recevoir des messages, selon le prix de ses services. 
Que la logistique, le prix de location d’une salle, les frais de la personne et un plus correspondant à une rémunération normale soit demandé, c'est tout à fait logique mais quand le prix est calculé selon la quantité de la demande, c’est plus douteux.
 
Joéliah, dont je parle sur le blog, qui a reçu la connaissance des rayons sacrés, organise des stages dont le coût est tout à fait honnête. Elle offre la base de ses connaissances gratuitement, sur son site, dans sa newsletter et les livres qu’elle vend, sont tout a fait abordables. Il y a un juste équilibre entre le donner et le recevoir. 
Je n’ai pas participé à ses stages par manque de moyens et de disponibilité. 
Ma volonté d'auto-guérison, mon côté ermite et parano y sont aussi pour beaucoup. 
Je ne suis pas capable de dormir ailleurs que chez moi et n’aurait pas su quoi faire de la chienne et des chats.   

Je n’ai assisté qu’à une canalisation, dans ma vie. Le caractère exceptionnel du truc et surtout la façon dont j’ai dit oui spontanément, ne m’a laissé aucun doute. 
C’est Pamela Kribbe qui est venue à 100km de chez moi. Comme je pouvais y aller par mes propres moyens et que la somme demandée 40 euros pour une après midi, j’ai trouvé ça honnête. Elle habite en Hollande et les frais d’avion et d’hébergement étaient tout juste couvert. Nous n’étions qu’une vingtaine et elle ne s’est pas enrichie dans l’histoire. 
Même si le fait de rencontrer des gens qui croient en ce qu’elle fait a dû amplifier sa foi et son estime de soi, elle n’a pas joué les gourous. 
J’avais hâte de ressentir les énergies en direct des messages de Jeshua qui me touchent droit au cœur et m’ont permis d’accéder à tant de connaissances données sur Internet, gratuitement, autant d’outils de compréhension et d’autonomie. 
Je n’ai pas cherché à lui parler d’autant plus que je devais faire la route et que le trajet aller avait déjà constitué une énorme épreuve.




J’ai libéré beaucoup de peurs pendant ce trajet pourtant court. J’ai eu des images de cavaliers pendant que je traversais le pays Cathare, des scènes assez violentes mais heureusement pas trop précises et très fugaces. 
La pluie qui tombait fort, avait ajouté au stress. La tension nerveuse était énorme et quand j’ai assisté à la canalisation, je n’ai pas arrêté de pleurer. 
Un grand nettoyage a été effectué ce jour là.

Même quand je n’étais pas si sûre de ma foi parce que j’en voulais encore beaucoup à mon âme d’avoir choisi ma famille biologique, je tenais à guérir seule. Puisque les messages et les outils que sont les rayons sacrés, permettent de se soigner seul, je tenais à vérifier par moi-même, ce que je lisais. 
Je ne regrette pas de ne pas avoir cherché plus d’aide que ça. 
Le risque de croire que c’est le thérapeute ou le channel qui guérit est trop important. De même que la démarche qui consiste à aller voir tout thérapeute.
On perd son autonomie et passe à côté de son propre pouvoir.

Comme quand j’ai foi en quelque chose, c’est jusque dans les tripes, j’y vais à fond. 
Je prends ce qui est écris au pied de la lettre et même si ça n’est pas confortable, ça permet d’acquérir de la persévérance en plus.

En apprenant à m’aimer inconditionnellement, j’ai déjà éliminé une grande part de la pression que je me collais. En libérant l’idée qu’il faille souffrir pour progresser, peu à peu, ça devient plus facile.     


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr