mercredi 20 janvier 2021

« Accueillir l’enfant en souffrance en soi »

 

 

9 01 Tout m’amène à vivre au jour le jour et la neige de ce matin vient comme un tapis à l’image de ce désir de prendre les choses une par une avec patience. Cette image impacte fortement le mental puisque ce genre de phénomène naturel n’arrive que rarement ici. La dernière fois, c’était au moment de mon déménagement, comme pour marquer l’envie de recommencer à zéro. 

Les infos du moment qui remontent à la surface le problème de l’inceste n’a pas suscité de réaction violente. Je me suis dit que c’était une bonne chose que le sujet soit enfin abordé parce que c’est un phénomène qui touche une grande partie des gens de ma génération. Le fameux « interdit d’interdire », l’usage massif de drogues, le manifeste encourageant la pédophilie et l’inceste signés par les intellos du moment mais qui continuent de parader dans les médias, la soi-disant liberté sexuelle qui n’est autre que l’expression la plus vile des rapports de prédation et de domination entre enfants et adultes, tout cela porte aujourd’hui ces fruits. 

Il n’est pas étonnant de constater le conflit de génération de plus en plus violent, le cynisme ambiant tout comme le nihilisme qui se répand davantage lorsqu’on fait l’état des lieux de la planète et le ressentiment envers la génération passée qui s’exprime avec violence dans les mouvements écolos, bobos soi-disant de gauche. 

Le besoin de réparation est puissant mais ça n’est pas dans la justice humaine qu’il peut s’obtenir même si poser les choses clairement est essentiel. En effet, aucune sanction, aucune indemnité si conséquente soit-elle ne peut effacer les abus sexuels. 

Malheureusement et heureusement, ça n’est qu’en cultivant l’amour pour Tout ce que nous sommes que c’est possible de guérir de blessures si douloureuses et handicapantes. 

samedi 2 janvier 2021

« Le soleil intérieur »

 


 


Cette image toute simple représente à mon sens, assez bien ce que nous sommes, tous les potentiels à notre portée et l’énergie solaire qui nous habite. Les organismes vivants sont perçus au travers des conditionnements et on n’apprend pas à observer, à percevoir avec tous nos sens, au-delà de nos croyances, sans ses filtres. En abordant les choses avec un nouveau regard, une simple fleur apparaît comme l’image de notre structure multidimensionnelle avec en son centre la graine éternelle. Celle-ci, classée dans les ‘mauvaises herbes’ a toutes les qualités de l’être, l’humilité, la simplicité mais en même temps la complexité puis son cycle évolutif, de la graine à la multiplication de ces germes porteurs de vie, qui d’un souffle vont parsemer le sol, démontre de mon point de vue, la beauté de chaque étape de ce cycle naturel. Autant quand elle est en fleur que lorsqu’elle se transforme en un globe de semences. 

En tous cas, je nous souhaite d’oser observer et ressentir les blessures d’enfance parce que la mémoire porte autant les traumas qu’une multitude de potentiels. C’est sûr que ça n’est pas confortable tout comme lorsqu’un spéléologue pénètre une grotte par un passage étroit pour pouvoir accéder aux profondeurs. Mais ce qui le porte, c’est la curiosité, le désir d’explorer, de connaître, de pouvoir éventuellement trouver un trésor, des pierres précieuses, des traces laissées par d’anciennes civilisations…C’est ce que l’observation neutre et le dialogue intérieur, permettent de cultiver, de nourrir ce désir de savoir par soi-même. Les trésors sont des vertus, des potentiels, la joie d’être, la paix…Le mental n’envisagerais pas ce voyage intérieur s’il n’était pas intimement convaincu d’y trouver quelque chose de magnifique. Ce qui au départ est inspiré, parvient sous forme d’intuition et d’images, se confirme à mesure qu’on avance, qu'on échange avec ce corps, qu’on apprend à reconnaître et à lâcher.

« Changer les représentations mentales pour voyager sereinement en soi »



 

28/12 Je n’arrive plus à écrire et dans ce désir d’observer je m’adresse maintenant à l’inconscient que je perçois comme l’âme dans le sens où elle protège l’enfant en soi durant la période cruciale de formation de la personnalité. L’idée, c’est de dédramatiser, de s’ouvrir avec curiosité à cet aspect interne que j’ai longtemps critiqué et même détesté tant la sensation d’impuissance générée par les addictions était grande. Par expérience, je constate que c’est en étant ouvert que les réponses arrivent naturellement quand la conscience est prête. Je suppose que la nuit entrecoupée de levées pour aller aux toilettes est l’effet de la pleine lune qui met en lumière ce qui a besoin d’être vu et accueilli. Comme si un nettoyage profond s’effectuait dans ces moments où la limite entre veille et sommeil n’est pas si nette.

J’ai écouté une conférence très intéressante à propos des addictions d’une femme psychiatre qui étudie les phénomènes en prenant en compte tous les aspects internes, les nombreux facteurs qui entrent dans l’élaboration de ces dépendances.

Cela vient confirmer autant mes intuitions que les analyses découlant de l’observation neutre. Mais aussi la façon de s’en libérer qui demande d’élargir son champs de conscience, d’agir sur le mental, l’émotionnel et le physique en même temps. C’est clair que les croyances se forment autant par l’impact émotionnel intense d’une situation vécue dans l’isolement que par l’association d’idées qui en découle de façon systématique, c'est-à-dire, traité en mode binaire par l’inconscient qui classe et tri les infos selon cette structure de base. Elle s’établit autant par les expériences émotionnelles intenses que par l’activation des programmes contenus dans nos bagages génétiques. L’image qu’on se fait de soi et du monde est le filtre par lequel on va envisager ce qui est, ce qui advient et surgit spontanément. La souffrance vient souvent de l’écart entre notre vision et la réalité quand elle ne correspond pas à nos attentes, notre idéal. La proximité avec ma mère a fait ressurgir des émotions de l’enfant en moi et nous (les corps subtils et la conscience neutre) sommes en phase d’actualisation de ces représentations mentales.

samedi 21 novembre 2020

« Déménagement intérieur et extérieur »

 

10 09 Il y a un certain temps que je ne suis pas venue sur ce blog parce que je suis toujours en plein déménagement. Je prends le temps de nettoyer tout ce que je monte à l’étage pour bien intégrer ce changement d’espace. J’ai encore du mal à me sentir chez moi dans ce nouvel appart bien que j’y dorme depuis près d’un mois. J’ai réalisé que j’avais toujours habité au rez-de-chaussée et j’ai la sensation d’être perchée en étant au premier étage. Tant de changement en si peu de temps n’est pas facile à vivre mais d’un autre côté, ça marque assez bien ma nouvelle approche avec les mondes intérieurs. Je ne sais plus où j’en suis dans les publications et comme il s’est passé pas mal de choses, je vais devoir relire au moins le dernier papier publié. J’ai écrit depuis mais comme le fait d’être de plus en plus dans l’accueil émotionnel et la confidence intérieure, la connexion à la source, amènent pas mal de changement puisque ça se reflète dans la matière, la publication passe en second plan. L’idée que ma mère vienne habiter dans mon ancien appart me réjouit pour le côté solidarité et proximité mais ça suscite aussi des craintes parce que les relations familiales sont compliquées. C’est clair que le rapport à l’autorité s’élabore selon les relations parents enfants et si on est encore trop identifié à la victime, aux rôles ou au personnage, on va reproduire les mêmes schémas. 

Ce qui a changé, c’est que je peux être consciente des moments où je suis identifiée au rôle et m’en détacher en accueillant l’émotion qui est refoulée par une des nombreuses stratégies du mental. Et ça change complètement la relation aux autres. J’en fais l’expérience régulièrement puisque les voisins qui font les travaux sont là tous les jours. Et je peux constater que ça évolue en même temps à l’extérieur qu’à l’intérieur.

12 09 Ce matin, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Je suis toute molle, tant physiquement que mentalement. Je ressens de drôle de sensations, comme une sorte d’épuisement mais aussi de la douceur, comme si tout était au ralenti. Le voisin qui devait finaliser les travaux en haut n’est pas venu et son frère m’a dit qu’il n’était pas en forme.

mardi 17 novembre 2020

« Continuer d’observer dans le détachement »

 

 

15/11 Je me décide enfin à revenir sur le blog pour partager ce que je vis, perçois, pense et ressens. Ce qui peut sembler nombriliste mais comme nous sommes tous construits de la même façon, avec les mêmes potentiels, les mêmes questions…les mêmes réactions et comme les programmes automatiques fondés sur la survie sont partagés par tous, ce témoignage est universel. 

Il s’est passé beaucoup de choses depuis le dernier article et c’est à la fois logique puisque je fais face aux émotions mais c’est aussi naturel que ce changement d’attitude entraîne des actes concrets et des changements dans la matière. Cette approche bouleverse tout et comme cela demande de se tourner vers l’intérieur avant tout, sans négliger la matière, le blog n’était évidemment pas la priorité. 

J’ai beaucoup écrit puisque c’est une thérapie en soi, une façon de cultiver la transparence, le dialogue avec les nombreuses voix en soi, une façon nourrir l’unité intérieure, de changer les représentations mentales inconscientes, de cultiver la relation pacifiée aux différents aspects de soi, par le dialogue, c’est essentiel pour moi. Ensuite, il faut trouver le temps d’éditer, avoir le désir de partager en étant convaincu que c’est utile et c’est souvent là que ça bloque. En ce sens, suivre l’élan du moment facilite les choses puisqu’alors je ne me pose plus de question quant à la pertinence du partage. C’est donc dans cet élan que je publie à nouveau ce qui s’est passé en reprenant les choses depuis la fin août.

24 08 Le fait de connaître le fonctionnement du cerveau et les différents modes de traitement de l’info, que ce soit au travers de stimuli sensoriels ou de pensées, d’émotions, d’infos extérieures, m’a amenée à vouloir connaître les corps subtils reliés aux chakras du haut. J’ai la sensation qu’ils sont comme l’aspect raffiné et opposé dans le contexte de la dualité, du mental et de l’émotionnel, la conscience Une comme si elle était le pendant de la conscience du corps physique ou de l’individualité. Un ensemble de corps subtils constituant "l’équipe céleste".

mercredi 16 septembre 2020

« Conférence intégrale : "l'intelligence émotionnelle" - Gabin Bellet »





22 08 Le cafouillage cachet n’a pas crée de panique mais davantage d’observation, d’écoute et de lâcher prise quant à la façon de vivre le quotidien. Et le fait que je me sois levée à 3h30, que je sois fatiguée physiquement favorise aussi ce lâcher prise. 
C’est important de savoir ce qu’on veut précisément et de pouvoir le formuler d’une façon qui va toucher le mental qui fera sens pour lui, qui sera même indubitable. Plutôt que de l’autoriser à lâcher le contrôle, je lui demande de lâcher toute forme de combat, toute forme de rejet parce que mon objectif est de cultiver l’amour intérieur en me positionnant en observatrice neutre. 
L’amour n’exclue pas il est même plutôt inclusif et en lui demandant de lâcher le contrôle, ça suscite des doutes parce que c’est clair que cette fonction est utile. Du moins au niveau physique et pour pouvoir intégrer pleinement un concept, une idée, il est nécessaire que ça résonne avec le mental.  
C’est toujours l’excès qui cause des problèmes mais dans le bon équilibre, chaque chose a un aspect positif et négatif qui ensembles créent une dynamique. Le contrôle émotionnel n’est pas bon à long terme ni à court terme d’ailleurs pour l’ensemble des corps mais dans certaines circonstances, il est nécessaire voire vital. 

Apprendre à observer objectivement permet de pouvoir accueillir l’émotion "entre soi" si on peut dire. On ne peut établir une liste des messages que les émotions délivrent tout simplement parce qu’elles sont mouvement par nature, changeantes, éphémères, parce qu'elles s'expriment dans l'instant et parce que chacun est unique. Mais on peut apprendre à être présent à soi, à reconnaître les besoins qui ne sont pas nourris en cas de colère, de tristesse ou de peur. 
Derrière chaque émotion se cachent autant la peur que l’amour. Chacune d’elle est l’expression de l’énergie de vie, sa manifestation plus ou moins libre, intense et sa fréquence est en rapport avec sa fluidité tout autant qu’avec son degré de pureté. Pureté dans le sens de non contrariée, non détournée, non bloquée dans la sphère psychologique, consciente et inconsciente.

dimanche 13 septembre 2020

« Soutenir le corps mental »




Je me décide à suivre l’élan du moment (13 09) qui me pousse à venir sur le blog pour y publier ce que j’ai vécu fin août parce que finalement, ce mode d’expression qui consiste à noter au jour le jour ce qui est perçu, vécu, ressenti et conscientisé, aide le mental à ne pas perdre pied. 
Les expériences sont la base même de l’apprentissage et c’est avec le recul qu’on peut mieux comprendre, se connaître et comme nous sommes multidimensionnels, c’est un sacré chantier, un cheminement qui ne peut se faire en une seule vie. 
La magie de notre époque, c’est qu’on peut évoluer considérablement autant par la masse des connaissances accumulées que par le fait qu’elles soient facilement accessibles à tous. 
Mais évidemment dans ce contexte de dualité, toute chose a son contraire, toute qualité a son défaut, tout avantage a son inconvénient…et il est nécessaire de cultiver le discernement pour sélectionner les infos utiles. D’où l’importance d’apprendre à se connaître, à savoir comment fonctionnent les corps subtils…de savoir prendre du recul et à revenir au centre, au point zéro.

21 08 J’ai passé une nuit mouvementée, me suis réveillée tard et déjà fatiguée. L’idéal pour bien commencer une journée ! La chaleur est plombante dès 9h30 et la journée promet d’être longue. Le découragement face aux nombreuses punaises qui pourrissent les récoltes au jardin me met en colère et je laisse les pensées s’exprimer. 
La culpabilité face à des supposés mauvais choix se manifeste en lien avec les douleurs physiques. Je dis supposés parce qu’à un certain stade, les choses apparaissent différemment. Hier, par exemple, j’ai parlé au subconscient parce qu’après tout, cet aspect interne est en partie conscient comme son nom l’indique. Et je l’ai remercié d’avoir choisi de prendre ces cachets qui aujourd’hui catalysent la colère face à la difficulté d’être un humain et cette stratégie qui consiste à se couper des émotions, à les refouler, montre son caractère obsolète et vain. 
Mais ça n’est pas parce que je ne crains plus d’accueillir les émotions ou parce que je les considère comme des messagères et comme le carburant, l’énergie de vie, que cela se fait automatiquement ni facilement.