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06 La
grosse vague psycho-émotionnelle intérieure qui m’a encore bien ballotée la
semaine dernière semble s’être calmée. Et ça n’est pas le fruit du hasard mais
plutôt une succession de choix, de positionnements internes.
Déjà
au niveau des pensées récurrentes de la victime impuissante, qui se sent de
plus en plus mal alors qu’elle lutte contre ces pensées perçues comme des
automatismes, amène à dire « stop ».
Stop
à ce flot de pensées en posant des questions au mental/inconscient. Sans
attendre de réponses nécessairement mais déjà c’est une façon de prendre du
recul, de se positionner en dehors de ce flux incessant.
Il
s’ensuit un dialogue intérieur qui montre clairement l’aspect multiple de soi
et l’effet du mouvement, de l’ouverture. Un dialogue entre le mental et la
conscience neutre.
Dans
tout conflit, qu’il soit en soi ou entre deux personnes, c’est toujours le fait
de réussir d’accepter de se parler honnêtement, dans le respect et dans le
clame qui permet d’exposer ces arguments et de changer la situation. Il peut
être nécessaire qu’il y ait un médiateur afin que ça se passe dans le respect
et quand il s’agit de personnes qui ne parlent pas la même langue, il faudra un
interprète. C’est ce qui se vit aussi en soi.
Le
mental est l’interprète à la fois des pensées inconscientes et de la volonté
consciente, de la sagesse et de l’enfant en soi, ou des émotions, des
questionnements et des incompréhensions. Mais comme on s’identifie à cet aspect
pensant de soi et comme on ne distingue pas qui dit quoi, ça peut être très
perturbant. Et encore plus puisque les émotions et les pensées sont associées
ce qui fait que lorsqu’on est submergé ou quand le malaise est intense, ça
devient encore plus confus.