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03 Ce matin, une image symbolique surgit illustrant ce que j’aie vécu hier.
Celle d’un plongeur qui pour découvrir la beauté des fonds marins doit d’abord
respecter les paliers de décompression et faire face à ses peurs, celle de la
mort qui émerge nécessairement lors de cette descente. Il est obligé de réguler
sa respiration afin pouvoir descendre en sécurité.
On vit la même chose
lorsqu’on fait face à des émotions générées par la peur de la mort et on peut
dire qu’en ce moment, on ne peut pas y échapper. La peur du manque est aussi au
rendez-vous et dans un sens ou lorsque je reviens au calme intérieur, je me dis
que c’est une bonne chose puisque c’est cette peur qui enclenche les mécanismes
de survie qui se traduisent par de multiples dépendances.
Autant de stratégies
qui sont sensées répondre à la peur mais qui ne font que la nourrir et qui font
que les mêmes circuits de la récompense/punition sont activés.
Dans ce monde régit
principalement par la dualité, il y a toujours un revers de médaille ou un aspect
négatif de quelque chose qui est classé dans la case positive. Le revers de la
récompense, c’est la punition et cela se traduit par la culpabilité, la honte,
la colère, la tristesse, le rejet de soi.
Nous
sommes arrivés à un stade où ce principe de dualité n’est plus nécessaire ou
disons plutôt qu’on n’a plus besoin de se demander ce qui est bon ou ce qui est
mal puisqu’on le sait profondément. Ceci dit, c’est dans la connexion
consciente à l’essence de l’être ou la reconnaissance que nous sommes amour et lumière
ou conscience en mouvement, que cela peut se révéler de façon évidente.
Ce
principe des contraires en conflit ou en mode comparaison pourrait gérer
seulement le rythme cardiaque, la respiration enfin les fonctions vitales du
corps physique et plus la psyché. Ceci dit nous n’avons pas la vision complète
de ce vaste territoire psychique puisqu’il est aussi énergétique et de plus
associé au monde des émotions.