18
03 Ce matin, une image symbolique surgit illustrant ce que j’aie vécu hier.
Celle d’un plongeur qui pour découvrir la beauté des fonds marins doit d’abord
respecter les paliers de décompression et faire face à ses peurs, celle de la
mort qui émerge nécessairement lors de cette descente. Il est obligé de réguler
sa respiration afin pouvoir descendre en sécurité.
On vit la même chose
lorsqu’on fait face à des émotions générées par la peur de la mort et on peut
dire qu’en ce moment, on ne peut pas y échapper. La peur du manque est aussi au
rendez-vous et dans un sens ou lorsque je reviens au calme intérieur, je me dis
que c’est une bonne chose puisque c’est cette peur qui enclenche les mécanismes
de survie qui se traduisent par de multiples dépendances.
Autant de stratégies
qui sont sensées répondre à la peur mais qui ne font que la nourrir et qui font
que les mêmes circuits de la récompense/punition sont activés.
Dans ce monde régit
principalement par la dualité, il y a toujours un revers de médaille ou un aspect
négatif de quelque chose qui est classé dans la case positive. Le revers de la
récompense, c’est la punition et cela se traduit par la culpabilité, la honte,
la colère, la tristesse, le rejet de soi.
Nous
sommes arrivés à un stade où ce principe de dualité n’est plus nécessaire ou
disons plutôt qu’on n’a plus besoin de se demander ce qui est bon ou ce qui est
mal puisqu’on le sait profondément. Ceci dit, c’est dans la connexion
consciente à l’essence de l’être ou la reconnaissance que nous sommes amour et lumière
ou conscience en mouvement, que cela peut se révéler de façon évidente.
Ce
principe des contraires en conflit ou en mode comparaison pourrait gérer
seulement le rythme cardiaque, la respiration enfin les fonctions vitales du
corps physique et plus la psyché. Ceci dit nous n’avons pas la vision complète
de ce vaste territoire psychique puisqu’il est aussi énergétique et de plus
associé au monde des émotions.
Mais peu à peu par les témoignages d’individus
qui osent en parler sur le net et par nos propres expériences vécues,
ressenties, on peut reconnaitre ce qui est utile à la compréhension
individuelle. Le problème c’est que souvent on veut généraliser comme si les
individus étaient de simples clones, des machines pensantes. Les élites
considèrent les peuples comme des insectes sociaux, des fourmis ou des abeilles
où chacun a un rôle à jouer dans l’économie qui est mondiale depuis que la
notion de frontières est devenue taboue.
20
03 Pourtant au niveau de l’énergie, savoir rassembler ses énergies, savoir
quelle fréquence on émane, quelle est celle qu’on cultive, c’est une façon de
poser des limites. Une façon de retrouver la souveraineté mentale, émotionnelle
et physique.
Chacun a une porte chez lui qui lui permet de préserver son
intimité, son espace vital.
Il en va de même pour les corps subtils, pour le
mental, l’émotionnel et bien sûr le corps physique qui bien qu’il soit
constitué d’atomes et de molécules, de cellules en mouvement, a son propre
contour.
Du fait de l’aspect vibratoire du corps physique, celui-ci peut
évoluer au fil des expériences selon la façon dont elles seront perçues et
vécues.
En perpétuel mouvement, l’énergie de vie qui nous traverse, la
lumière/information, crée des réactions en chaine qui vont jusqu’à modifier la
forme.
La
frontière individuelle correspond à la capacité d’avoir une relation pacifique à
ses corps. Ce qui demande de connaitre leur besoins, leur mode de
fonctionnement et leur potentiel. Je réfléchis pas mal à ce que serait l’éducation
éclairée selon les connaissances au niveau de l’énergie et cela m’aide à simplifier ma
vision des choses. Là encore, c'est la proximité avec les jeunes et leur mode d'éducation qui m'amène à y réfléchir.
Et cela renvoie aussi à la relation aux corps subtils qui
lorsqu’ils sont aimés, éclairés par la sagesse de l’âme, de la nature, de la
terre, du cosmos, élèvent leur degré de conscience.
J’ai du mal à trouver les termes
adéquats mais il me semble que les chakras du haut sont les extensions plus
lumineuses, sensibles, des chakras du bas. Un peu à l’image du mental qui va de l’inconscience
à la lucidité et l’hyper lucidité. Observer le mental et les sensations, la
façon dont on les reçoit, dont on y réagit, révèle que tout est question de
degré, de perspective et que tout est interconnecté.
J’utilise
l’approche donnée par Nassrine Reza dans la vidéo "le pouvoir de l’accueil"
que j'aie écoutée en 2015 je crois et qui à l'époque avait fortement résonné en moi. Mais par l'expérience, c'est validé à tous les niveaux et donc ça fait vraiment sens.
Dire à ses corps : "cher corps physique d’amour,
je te remercie pour l’information, je t’aime tel que tu es maintenant et je t'accueille pleinement", dire la
même chose au mental, à l’émotionnel, c’est faire preuve de lucidité, d’amour,
de compassion. Les mots sont maintenant utilisés en conscience, en connaissance de cause et plus seulement par intuition.
C’est de plus en plus clair pour moi que les corps subtils via
les sens et les énergies captent des infos qu’ils vont traduire selon les
programmes génétiques, l'inconscient, la mémoire, et ceux qu’on active consciemment, ceux qu’on a choisi en
tant qu’adulte mais aussi selon notre façon de réagir au flux des énergies, aux
pensées, aux émotions.
Considérer la lumière, les pulsions électriques qui
permettent aux cellules nerveuses de communiquer, comme de l’information, c’est
une puissante affirmation si bien sûr elle est perçue comme vraie. C’est une
façon de dire aux corps subtils qu’on reconnait leur fonction, leurs rôles
importants, leur potentiel, ce qui implique aussi qu’on les considère comme des
sujets, des intelligences à part entière.
En effet les corps mental, émotionnel
et physique captent des millions d’infos quotidiennement et cela représente une
prouesse en soi.
Le mental capte autant les voix de l’inconscient, du
subconscient, que de l’âme, de la conscience Une, de la source. Il sait
canaliser les voix qui vont interpréter les signaux du corps physique, ceux de
l’environnement, de l’extérieur. Ces voix sont celles des croyances, des
conditionnements et lorsqu’on prend conscience que le mental est un récepteur/émetteur,
on comprend mieux que ce qu’il reçoit peut être une saine nourriture ou une
forme de pollution.
La peur traitée comme un danger, rejetée, niée refoulée ou
cultivée tout comme la culpabilité sont des poisons pour le mental mais aussi
pour le corps physique puisque tout est lié.
Quand on observe les pensées qui
nous traversent, on se rend compte de leur débit impressionnant, du caractère
changeant du contenu puisque "ça passe du coq à l’âne" et du fait qu’on n’a pas
le contrôle sur leur émergence.
Par contre on peut soit les valider soit les
laisser passer et ça change tout parce qu’alors, les circuits de traitement de
l’info qui seront empruntés ne seront pas les mêmes. Ce qui va définir directement l'état d'être et se traduire aussi dans la forme physique par des situations et un état de santé en cohérence
Dans cette observation
neutre on voit aussi la relation entre l’info sous forme de sensation, d’émotion
et les pensées qui y sont associées. On voit que les pensées forment des
croyances et que selon nos croyances, l’info sera traitée en mode survie, soit
par le déni, le rejet, la validation.
Mais quand on lâche ce système, quand on
observe simplement, le flux des pensées, des émotions commencent à se calmer
peu à peu, on entre moins en réaction.
L’émotionnel
est aussi un émetteur/récepteur qui va traiter l’info, l’énergie, selon
les croyances validées par le mental/inconscient. Plus on devient conscient de
qui on est et de ce qu’on veut vibrer plus on constate l’effet de l’accueil ou
du lâcher prise vis-à-vis des réactions internes fondées sur la survie (inconscient :
lutte, rejet, déni face à ce qui est perçu comme un danger) et sur le mode de
traitement binaire du mental (jugement : résistance face à la peur, aux
émotions classées dans la case négative) et plus on voit que les corps subtils
s’épurent, s’affinent, s’allègent.
La
peur devient comme un signal qui attire notre attention qu’on peut appeler
intuition, la colère et la tristesse sont aussi perçues comme des signaux qui
nous invitent à revenir au centre, à la sensation. J’ai pu en faire l’expérience
hier alors que j’étais devant l’écran et je me suis levée d’un bond sans savoir pourquoi. Arrivée dans la
cuisine, j’ai vu que les chiens agressifs de la voisine étaient de sortie.
Cela
ne veut rien dire en soi mais comme j’ai insisté pour que le chat reste à la
maison quelques minutes avant, cet élan à aller regarder par la fenêtre a pris
un sens spécial.
Cela a validé la pertinence des envies subites, le rôle ‘prémonitoire’
de la peur et tout ce que je viens d’écrire plus haut.
Pour
quelqu’un de très rationnel, cela ne vaut rien mais pour moi, c’est énorme
parce que ça me confirme ce que je pense, à savoir que les corps sont des
capteurs et transmetteurs d’infos, que la peur n’est pas à craindre et en
considérant ces signaux comme des infos, cela montre qu’elles ne sont plus
traitées selon les programmations ancestrales
de façon systématique. Et ça montre aussi une des qualités de la peur considérées comme un guide, un signe. D'ailleurs à ce propos, hier soir, je pensait à un truc tout bête, la peur en soit est neutre, c'est une information mais quand on la traite en ennemi, en mode panique, cela peut avoir des effets dévastateurs.
Depuis
quelques années, je me fie davantage à ce que je ressens et j’avais remarqué l’effet
de résonance avec certaines infos puis la confusion entre la sensation de peur
que je confondais parfois avec l’intuition. Il y avait du vrai et du faux parce
que je pouvais constater que lorsque j’étais en mode paranoïa, je me faisais
des films, projetait la peur sur l’objet de mon attention jusqu’à en avoir la
vision troublée mais ‘l’erreur’ d’interprétation venait du mode de traitement
de l’info et pas de la sensation elle-même. La peur peut nous éviter des
dangers en mode survie tout comme elle nous brouille la vision lorsqu’elle est
amplifiée par le mental qui la traite selon les croyances et conditionnements.
Oui ça semble bien compliqué mais ça révèle là aussi l’intelligence et le
caractère subjectif des corps subtils.
Le
monde, les politiciens et leur façon de traiter, de trier l’info, est à l’image
de ce qu’on vit en soi et il n’est pas étonnant qu’il y ait tant de voix
discordantes, tant de manipulations.
Là
encore, on peut interpréter les choses de différentes façons selon notre propre
mode de traitement de l’info ou des sensations internes, selon notre
positionnement intérieur.
Le seul nom du virus peut être perçu comme le facteur
qui va déterminer si on accepte de devenir autonome, responsable, de nos mondes
intérieurs et si on est identifié au mode jugement ou non. Plusieurs fois, je me
suis dit que le dieu, le soi, dont parlent la plupart des mouvements religieux est
à la fois le juge et le critique intérieur.
Ils ont leur rôle à jouer mais
quand on sait qui on est, à savoir un amalgame de corps subtils, d’intelligences
qui sont des extensions de la source, de la conscience en mouvement, donc
vibratoire, quand on sait ce qu’on veut valoriser en soi, ce juge n’est plus
nécessaire.
Ou la vision binaire ne peut plus être le seul point de référence
lorsqu’on s’identifie davantage à l’observateur qu’aux programmes internes, aux
stratégies, aux rôles.
C’est le processus évolutif de la vie d’un humain qui va
l’amener à choisir ce qui est bon pour lui dans tous les domaines. Mais ce qui
est nouveau à notre époque, c’est qu’en prenant du recul sur ce qu’on pense,
perçoit, le recul du temps n’est plus nécessaire.
Même si on peut se dire que
les générations qui vivent cette transition de l’inconscience à la conscience de
plus en plus ouverte peuvent utiliser le recul du temps pour valider l’effet du
recul sur soi dans le sens où cela se rejoint. On en arrive à définir les mêmes
priorités, à percevoir ce qui est réellement essentiel ou ce qui amène au
bien-être.
Au
niveau individuel et par le recul d’une vie, je me disais qu’avoir eu des
parents dont le discours et les actes n’était pas en adéquation a finalement
été une chance à pas mal de niveau parce que ça m’a obligée à suivre ma propre
vision, intuition, voix intérieure. A reconnaitre, à sentir la source d’amour
intérieure, sa valeur, sa puissance…
Et
à l’échelle collective, c’est la même chose, avoir des gouvernants déments,
perchés cyniques…peut être vécu de différentes façons selon qu’on est identifié
aux stratégies, au rôle de victime ou selon qu’on sait être sa propre autorité. Selon
qu’on est convaincu ou pas que tout
commence et se résout en soi.
Finalement, chacun agit selon l’impulsion
irrésistible de l’énergie de vie qui veut croitre et perdurer. Cela peut se
traduire autant par des luttes au supermarché pour remplir son caddie que par l’accueil
de ce qui émerge en soi ou la responsabilisation de ces propres émanations
vibratoires. Entre ces deux extrêmes, il y a autant de degré de conscience que
d’individus ou de groupes d’individus si on considère les différents modes de
traitement de l’info et l'effet de la loi d'attraction.
J’ai
commencé par m’agacer que ma mère me téléphone pour me prévenir qu’il fallait
se faire un bon de sortie pour ne pas avoir d’amande puis le caractère absurde
du truc a amené du rire et finalement, je me dis que cette proclamation marque
la responsabilisation. Là encore, selon l’angle d’approche, la façon de voir
est totalement différente.
J’ai
posé une question ouverte hier au mental au sujet de la clope formulée en ces
termes : pourquoi on clope mental d’amour ? Je ne te reproche rien,
je veux juste qu’on comprenne, juste par transparence. Cela n’est pas non plus
une suggestion dissimulée qui t’inviterait à faire preuve de force de volonté,
il ne s’agit pas de chercher comment arrêter. Puisque le contrôle est une façon
de cultiver le déni, la lutte, l’inconscience, c’est maintenant clair que tu en
es dispensé.
Là encore proclamer quelque chose demande d’y croire ou plutôt de
savoir pourquoi on le dit. C’est une certitude validé par l’observation et par
l’expérience, validée par la sensation interne, le sentiment d’ouverture, de
détente. Et ça, personne ne peut le faire, le vivre à notre place. Ce qui valide l'idée du pouvoir individuel, du potentiel créatif de chacun. Et donc de la souveraineté individuelle.
L’effet
des pensées sur le corps est indéniable et l’observation neutre le démontre. Ce
qui est logique puisque la pensée est énergie, fréquence vibratoire. Outre le
fait que cela génère des émotions et traitement de l’info particuliers, cela
constitue une nourriture pour les corps.
On parle beaucoup d’hygiène
alimentaire mais trop peu d’hygiène mentale. Là aussi en se fiant au ressenti,
à la résonance interne, on sait intuitivement reconnaitre les infos bénéfiques
pour notre épanouissement. Même si ça peut passer par un éloignement des
sources d’infos prolongé, cette intimité avec les corps favorise la cohérence,
la paix, le sentiment de sécurité, d’unité. Finalement tout est fait à l'extérieur pour nous ramener à notre potentiel intérieur.
Le terme de couronne prêté au virus est le symbole de ce potentiel qui est en chacun. Pouvoir prendre de la hauteur sur les évènements et laisser les corps s'aligner à la fréquence de l'amour lumière, de la conscience Une, unifiée, le couronnement d'une vie.
Je
suis enfin en synchronisation entre écriture et publication. Il faut dire que
ça fuse de partout en ce moment et même si la peur est à l’initiative de ces
mouvements, elle montre encore ses effets initiatiques si on sait l’accueillir.
Je devrais plutôt dire si on veut l’accueillir, l’observer tant au niveau
mental qu’émotionnel. Parce que c’est un savoir qui s’acquiert par l’expérience
et la seule chose à faire, c’est de décider d’observer, d’apprendre à observer.
Une décision qui peut sembler peu de choses mais dont les conséquences sont
immenses parce qu’elles nous amènent peu à peu à la souveraineté.
Puis en ce moment, une notion qui revient régulièrement, c'est celle de la permissivité. Elle a été évoquée dans un des livres audio d'Abraham canalisé par Esther et Jerry Hicks mais on a surtout retenu le pouvoir de la loi d'attraction. Bon ça sera le sujet d'un autre article parce que là encore, il y a de quoi développer et j'ai envie d'aller profiter du soleil au jardin...