lundi 23 mars 2020

« De la vibration jusqu’à la matière »




22 03 La vie nous enseigne continuellement et du fait des cycles planétaires, solaire, nous nous approchons de la ceinture de photons qui entraine des réactions en chaine tout comme on peut le vivre au niveau individuel. Les éruptions solaires, la position de la planète dans le cosmos, tout cela entraine des bouleversements tant au niveau du climat que des comportements collectifs et individuels. 
On parle de période de révélations parce que l’accroissement de lumière fait qu’on ne peut ignorer la réalité. On peut voir tout ce qui été caché autant en chacun qu’à l’extérieur. 
On peut faire le parallèle entre l’intérieur et l’extérieur et ainsi comprendre à la fois les lois de l’attraction, de la résonance et donc que nous sommes liés de toutes parts. 
Autant au niveau inconscient à travers les programmes stratégiques d’évitement de la peur, que par la conscience Une dont nous sommes tous issus. 
Nous en sommes issus et nous la composons en même temps. 

Nous pouvons comprendre la nature de l’énergie, ses différentes fréquences, leur effet et voir que toutes les émotions sont aussi issues de la même énergie source. Nous sommes issus de la même conscience et traversés par la même énergie source que chacun canalise et manifeste selon son degré de conscience. 
Selon qu’on s’identifie aux rôles, aux stratégies, selon notre façon de recevoir et de traiter les infos, les fréquences, la lumière, on influence notre état d’être et le genre de situations vécues dans le quotidien. 
En ce sens, ça n’est pas l’énergie, sa fréquence, les pensées et les émotions qui sont un « problème » ou qui on un impact sur la réalité, la matière, la vibration, mais la façon dont on y réagit.
J’ai pu en faire encore l’expérience directe hier matin parce qu’évidemment, le comprendre intellectuellement n’est pas suffisant simplement parce que nous sommes multidimensionnels. 


L’info doit parvenir dans les moindres recoins de l’être pour que le comportement change. Mais c’est souvent là qu’on fait fausse route parce qu’on utilise la notion de bien et de mal, de mérite et de récompense, en se positionnant d’un côté ou de l’autre. 
On pense qu’en agissant sur la matière, on va régler le problème. Jusqu'à ce qu'on comprenne que le "problème" est le déclencheur, ce qui nous invite à faire face à nos modes de fonctionnement, au-delà de tout jugement. Ou en observant cela dans la neutralité synonyme d'amour, accueil, ouverture et lâcher prise.

La dualité permet de comprendre, de sentir les conséquences de nos choix, le lien entre la pensée et l’émotion, entre la sensation que ça procure et la vision qu’on a du monde. 
Cela nous permet de reconnaitre le sens de la manifestation, de l’intérieur vers l’extérieur, de la vibration jusqu’à la matière
C’est un principe dynamique qui nous montre la loi de cause à effet. 

Il ne s’agit pas de se dire que c’est bien ou mal mais plutôt que telle vibration entraine tel état d’être. Reconnaitre que l’intention est plus forte que le sens des mots par exemple aide à comprendre que c’est la vibration qui initie le mouvement, lui donne sa texture.

J’avais prévu d’aller en courses comme je le fais hebdomadairement, en général, le samedi entre midi et deux, histoire de ne pas faire la queue, d’éviter la cohue. La dernière expérience restait en mémoire comme quelque chose de désagréable et ça générait du stress que je ne sentais pas puisque les cachets estompent les sensations. 
J’ai décidé d’allumer un feu selon l’élan de l’instant et parce que j’apprends à faire de la toilette un rituel de purification rempli de confort, de douceur, de tendresse, d'attention. La température extérieure est douce mais à l’intérieur c’est plutôt frais à cause du manque de circulation d’air. 
Là aussi c’est à l’image de ce qui se passe en moi et d’ailleurs j’ai appris à faire le parallèle entre les vibrations que j’émane et la façon dont les objets fonctionnent plus ou moins bien. Par exemple, le tuyau bouché reflète le canal intérieur, la façon dont l’énergie circule plus ou moins bien selon le degré d’activation des stratégies internes. Mais ça me sert juste à revenir à l’intérieur.




Je sciais du bois et le stress dû à l’anticipation relative aux courses puisque derrière cela il y a la peur du manque, se manifestait par de l’énervement. J’étais très irritable mais n’avais pas encore fait le lien entre ce stress interne et la situation dans la matière, ma façon d’être. 
Il faut dire qu’une forte croyance demeure active en moi au sujet de l’usage de ce médicament qui agit sur la chimie interne. Je me dis que ça me coupe de mes émotions et qu’en ce sens c’est négatif mais je constate aussi que ça m’aide à ne pas être submergée. 

Je connais la force des croyances sur mon état d’être et tant que je pense que le produit est un truc négatif ou ce qui m’empêche d’être libre puisque ça rend dépendant, je tourne en rond. 
Là encore, je constate comment la vibration change selon mon positionnement à ce sujet et comment cela influe directement ma vision, ma façon de penser et mon état d’être. 

Je suis pourtant convaincue de tout cela, que la vibration est plus forte que tout, que tout commence et se définit selon elle mais il y a encore de la résistance. Une résistance liée aux croyances et au circuit neuronal emprunté selon le principe de punition/récompense qui amène nécessairement de la culpabilité, un sentiment d’impuissance, de mépris, de rejet de soi. 
Pourtant chaque fois que je me positionne au centre, en observateur neutre, je vois que les corps sont toujours en harmonie et de ce point de vue, je constate que cette dépendance a des côtés positifs. Elle me permet de voir que le geste est un catalyseur, qu’il est une réponse à la peur du manque. Et en apprenant à faire confiance aux élans du corps physique, ceux qui sont portés par l’énergie du désir, je reviens à l’évidence que cette façon d’agir est motivée par ce même élan. 

Je peux soit continuer de cultiver la lutte interne entre pulsions irrépressibles et volonté consciente soit admettre que le corps physique sait mieux que la tête ce qui est bon pour l’ensemble à chaque instant
Souvent, on nourrit le problème en luttant contre ses effets, en voulant agir soit en changeant de comportement soit en se raisonnant. 
D’une façon ou d’une autre, on reste dans la vibration de la lutte, du conflit, de la division intérieure. C’est clair que ça n’est pas évident de comprendre cela mais si on observe les choses d’un point de vue vibratoire, au niveau sensoriel, on va non seulement valider l’intuition au sujet de l’énergie mais en plus on va voir que le comportement a valeur d’enseignement.

Je reviens à mon sciage et à la colère qui montait à mesure que j’entendais le bistre dégringoler dans le tuyau parce que ça finit par le boucher et ça tire de plus en plus mal. J’ai failli me couper avec la scie et j’ai jeté le bout de bois qui m’est revenu en pleine tête juste au dessus de l’œil. Ce qui a eu pour effet de me clamer directement. 

Dans ce petit incident insignifiant, tout ce dont je parle est manifesté. La loi de cause à effet, le fait que le médicament est une conséquence et pas une cause, que cette prise ne m’empêche absolument pas de savoir ce qui bloque en moi ou quelle vibration j’émane dans l’instant. 
Et par-dessus tout que la vibration est faite autant de pensée que d’émotion, ça n’est pas parce que je ne ressens pas la peur que je ne peux pas savoir si elle est présente ou si l’énergie de vie est contrariée. En effet, comme je connais de mieux en mieux l’effet du blocage de la peur, la façon dont les stratégies s’activent et comment cela se produit, se manifeste, il me suffit de revenir à l’attention du corps physique, de percevoir si c’est fluide ou contracté.

Prendre l’habitude de se pauser pour ressentir les éventuelles crispations a pour effet de devenir de plus en plus conscient de la vibration du moment, de cultiver l’attention, le retour à soi. Puis le fait que le bout de bois soit passé très près de l’œil a fini par me rendre le sourire parce que le message est clair, « ta vision est troublée par la lutte ». 
Et en même temps, une chanson parlait de la notion de dualité qui permet de connaitre le chaud, le froid, la tristesse, la joie, par comparaison. La dualité outil de connaissance et le retour au centre qui permet de percevoir au-delà de celle-ci, de s’élever au-delà des réactions. 



Puis j’ai pu constater comment cet incident m’avait obligée à revenir au calme, à l’écoute, à la perception du changement d’état d’être et de façon de voir, de penser.
C’est souvent par l’effet boomerang qu’on est amené à se pauser. Plutôt qu’entrer en réaction, apprendre à juste revenir à l’intérieur change tout.

Et ça demande juste quelques secondes, quelques secondes qui vont changer la vibration, la qualité d’être, les expériences dans la matière.
L’idée de faire comme d’habitude, de ne rien changer dans le sens de continuer de suivre l’élan du moment en sachant que le corps sait précisément ce dont il a besoin et quand c’est le moment de se mettre en mouvement, est donc apparue comme une évidence, une fois de plus. 
Je me suis laissée guidée en pensant à revenir au calme intérieur dès que je sentais une contrariété ou quand des pensées exprimant la peur, la lutte, le jugement, se manifesteraient.

Arrivée en ville comme j’avais tenté de joindre le boucher en vain par deux fois, j’ai commencé à me dire que le magasin serait fermé. Là encore, je pouvais réagir de différentes façons, soit me dire que ça bloquait, ressasser les vieux schémas de pensée de la victime impuissante, blâmer le monde, chercher un coupable…soit juste me pauser dans la confiance.

Puis peu à peu, l’idée que c’était une occasion d’être attentive, dans le présent, de tester la capacité à lâcher prise, à faire confiance, a changé la vibration qui est devenue plus légère. Quand j’ai vu que la rôtissoire n’était pas dehors, je me suis dit que  le magasin devait être fermé mais je m’en suis tout de même approchée pour voir les horaires d’ouverture. J’ai bien fait parce que c’était ouvert. 

On va me dire que c’est quelque chose d’insignifiant comme l’histoire des patates mais c’est dans les petites choses du quotidien qu’on peut percevoir et comprendre ce qu’il y a derrière les apparences, les faits. 
C’est là qu’on peut comprendre que la vie nous enseigne, que tout est question d’attention, qu’elle est carrément magique, pleine d’humour, de légèreté. 

Derrière la peur que le magasin soit fermé, il y a la peur du manque, le sentiment d’insécurité du fait d’être face à l’imprévu, la frustration, la contrariété, le sentiment que c’est difficile de pourvoir à ses besoins…
Toutes ces croyances induites par l’idée de devoir résister à la peur, lutter contre elle, y apporter des réponses apparemment sécurisantes. Et qui elles mêmes viennent de l’idée qu’être adulte, évolué, intelligent, civilisé, c’est être en mesure de contrôler ses émotions. Ou qu’être fort, c’est dominer, qu’être évolué, c’est dominer la nature animale en soi. 
Sans elle, nous serions dépourvus d’intuition, déconnecté de la nature, de notre nature profonde, sans l’émotion nous serions insensibles, sans désir, sans joie, nous serions des robots, uniquement dans le calcul rationnel.  

L’idée que le corps émotionnel est de nature féminine revient souvent et avec elle, celle de ses multiples aspects dont celui de la maternité. Dans l’accueil de l’émotion, la sensation que l’équilibre se manifeste à l’intérieur à plusieurs niveaux apparait de plus en plus comme une évidence. C’est comme si le mental plutôt masculin, retrouvait une part de lui-même, comme si cette union dans l’essence, la vibration portait des fruits délicieux, tout un potentiel créatif.

J’ai eue l’élan de faire appel au rayon doré hier soir mais aussi sous la douche, de façon spontanée. Le fait que ce soit venu spontanément a de l’importance pour moi parce que cela signifie que c’est inspiré, que c’est comme si le corps appelait cela, comme si l’unité intérieure qui se révèle de plus en plus, révélait la complicité, la solidarité qui existe entre les plans, les dimensions.

Parler à ses corps n’est pas un processus qui se limite à la parole, derrière cela, il y a une vibration particulière qui amène à voir, sentir, combien chacun d’eux est motivé à donner le meilleur de lui-même. 
Leur demander leur aide est aussi une façon de les considérer à leur juste valeur, comme des intelligences particulières dont la science de chacun d’eux est nécessaire au processus co-créatif.
Là encore, en apprenant à lâcher les pensées conditionnées, on aide le mental à y voir clair, à capter les voix bénéfiques à l’ensemble, à intégrer plus de lumière et donc à capter de nouvelles idées. 




L’idée que l’observateur neutre est "ignorant" vient de temps en temps. Un peu comme les êtres de lumière ou ceux qui n’ont jamais connu l’incarnation qui ne savent pas ce que sont les émotions. Certes, ils ont une vision plus étendue des énergies, des mondes invisibles mais ils n’en connaissent pas les effets dans la matière

L’observateur neutre ou conscience a besoin du retour d’expérience vécues dans la chair pour mieux se connaitre et en ce sens, le point de vue du mental, de l’émotionnel, sont précieux pour lui.

J’ai été très attirée par les rayons sacrés pour plusieurs raisons. Déjà parce que ça me permettait d’intégrer la notion d’énergie au-delà de la forme et à travers elle, au-delà des étiquettes ou de la notion de bien et de mal. 
Puis la correspondance entre fréquence et couleur me semblait pertinente tout comme avec les sons. 

En tant qu’humains, nous sommes à la jonction entre conscience et ressenti, nous pouvons expérimenter la texture des émotions, des pensées, des fréquences. 
Nous sommes le lien entre l’animal et le divin, entre la terre et le ciel, entre le haut et le bas et ce qui est merveilleux c’est de pouvoir se poser au centre et contempler cela.

Peu à peu, je reprends confiance en la capacité de cocréer, la capacité d’agir selon la volonté profonde, celle d’agir par amour, en conscience. En ressentant comment la paix revient, comment je peux choisir à chaque instant quelle vibration je veux émaner ou cultiver, le potentiel créatif devient évident. 
Même si c’est un processus qui dépend de plusieurs facteurs, le fait que je recommence à m’intéresser aux rayons et que je laisse l’inspiration me guider en ce sens m’encourage à persévérer.

On a du mal à voir qu’on progresse dans la capacité de lâcher prise des pensées conditionnées, dans l’accueil des émotions mais avec le recul et maintenant que l’effet et la cause sont quasiment simultanés, la réalité parle d’elle-même. 

Je suis revenue de courses sans avoir fait la queue, sans m’énerver, en ayant pris soin d’écrire "mon autorisation de sortie", à la main, sans avoir eu besoin de la présenter. 
Et finalement non seulement j’ai trouvé tout ce que je voulais mais ça c’est fait dans la fluidité, la facilité, la joie de contempler les effets directs de la vibration sur la matière. 
Le réel pouvoir est là ! 

Là encore, tout ce que j’ai vécu en amont m’a préparé à vivre cette période de confinement sans en souffrir parce que ça ne change rien à mon quotidien. 
Au contraire, c’est l’occasion de goûter les fruits de toutes ces petites graines semées au fil du temps. De toute cette attention portée à l’intérieur dans l’accueil, l’ouverture, le lâcher prise. 
Le boucher se plaignait que des gens de la ville prenaient enfin conscience de l’importance des petits commerces. Je lui ai donné mon point de vue spontanément de façon à ce qu’il observe les choses autrement. Il faut dire que le courant passe entre nous et je partage mes expériences avec lui comme je le fais ici, spontanément, sans attendre qu’il soit d’accord ou qu’il change. 
Juste parce que j’en ai l’élan, le goût et parce que je sens que ça le touche. Je lui ai suggéré de voir plutôt le côté positif de la situation, de focaliser davantage sur cette opportunité générale d’éveil. 
En effet, c’est une très bonne chose que la plupart des gens revoient leur mode de vie, prennent conscience de ce qui est essentiel. 

En tous cas, cela me permet d’être davantage dans le présent, donc de ne pas chercher à anticiper puisque c’est nécessairement anxiogène. 
Et dans le moment présent, il n’y a aucun problème, on perçoit tout le bénéfice d’une situation lorsqu’on se pose au centre. 
Demain, est bien ce sera un nouveau jour mais déjà aujourd’hui, c’est la gratitude qui me remplit et ça suffit largement. 
Là encore, la notion d’abondance de mon point de vue, c’est avoir ce dont on a besoin au bon moment et quand on sait faire confiance au corps physique, à la vie, quand on constate que le corps est connecté à la nature, à la vie et sait donc exactement ce qu’il lui faut dans l’instant, à tous les niveaux, il n’y a qu’à se laisser porter, être.




Puis le recul par le temps linéaire permet aussi de constater la subtilité des changements qui commencent à l'intérieur. Par exemple, je me réveille chaque matin en étant simplement heureuse d'être en vie alors que pendant plus de 50 ans, j'étais en mode survie, je ressassais tout ce qui n'allait pas dans ma vie, et ce, depuis l'enfance! Bonjour l'état d'esprit! 
Je commence au réveil, par remercier mes corps et je réitère ce désir de transparence, de sincérité, de confidence, de cultiver l'amour inconditionnel à l'intérieur, dans cette relation aux corps subtils et physique. Et quand il y a de la résistance, je ne me colle pas la pression si je suis en mode déni, évitement de la sensation. Je n'oublie pas de demander de l'aide à la source quand c'est trop, quand je me sens dépassée. 
Le seul fait que j'ose regarder, admettre que j'aie peur, la ressentir est déjà un immense progrès. Là encore, la vibration change et c'est une nouvelle occasion de lâcher les vieux schémas de victime, ceux de l'attente d'un sauveur...
Puis pour le coup de bois dans le front, "mon retour de manivelle en direct live", j'ai eu le réflexe de mettre un gant imbibé d'eau froide dessus et du coup le lendemain matin, pas de coquard. Là encore, si j'avais nourrit le personnage de victime, non seulement l'état d'esprit aurait été tout autre mais les conséquences dans la matière aussi. Simplement parce que trop prise par la colère, j'aurais ignoré l'idée d'éviter une congestion en mettant de l'eau froide sur le front. C'est encore une belle leçon qui montre que s'ouvrir à recevoir la guidance dans l'instant par la pause de quelques seconde, facilite la vie. 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos: Claire Perret