samedi 14 mars 2020

« La peur : l’énergie du désir contrariée »




12 03 Quand on observe les choses d’un point de vue binaire, on distingue la peur de l’amour et on va même jusqu’à les opposer. Dans cette perspective, c’est une réalité incontestable d’autant plus que lorsqu’on choisi de suivre l’amour plutôt que la peur, les réactions internes, les réactions en chaine, sont diamétralement opposées. Et sur le plan vibratoire, les effets sont aussi distincts puisque chaque émotion, chaque pensée à une fréquence spécifique. Et par la loi d’attraction, de résonance, la fréquence qu’on émane attire des fréquences de même valeur. 
Les systèmes activés dans le corps physique ne sont pas les mêmes et les hormones, les protéines que le corps fabrique sont différentes. Les scientifiques ont mis en évidence le rôle des nerfs reliant le cœur au cerveau et on sait aussi que le lien avec le ventre, avec les émotions est essentiel. On sait que le cœur régule, harmonise et orchestre l‘ensemble. 

On sait aussi que notre cerveau ne fait pas de différence entre le réel et le virtuel, et que la représentation qu’on se fait des choses, de nous-mêmes, génère des réactions en chaine.
Les croyances et conditionnements sont fondés sur des pensées, des représentations de la réalité, qui pour la plupart sont inscrites dans nos gènes et véhiculées ainsi de générations en générations. 
Ce qui est formidable à notre époque, c’est qu’on peut mieux comprendre la complexité du corps physique, son autonomie et ses différentes formes de traitement de l’info. 
On comprend de plus en plus l’effet de l’énergie, de l’objet de notre focalisation sur notre état d’être. En effet, plus on cultive l’amour et plus on se sent léger, à contrario plus on nourrit la peur et plus on se sent mal.

Basés sur des concepts, notre vision du monde est aussi l’image de ce qui se vit à l’intérieur, des structures physiques, des modes de fonctionnements, des systèmes et de notre état d’être du moment. On peut constater que lorsqu’on se sent bien à l’intérieur, cela influence notre vision du monde, des situations, des autres.


Notre vision peut ainsi changer radicalement selon notre état d’être et cela peut se vérifier concrètement par l’usage de psychotropes, de médicaments, qui influencent la chimie interne mais aussi par la cohérence cardiaque, la relaxation, la méditation.

Ce qui est magnifique, c’est que le corps fabrique les hormones du plaisir, il est capable de se donner ce dont il a besoin, de créer son propre bien-être. La science essaye en vain de contrôler cette faculté parce que le bien-être n’est pas uniquement fondé sur la chimie. Celle-ci est la conséquence de plusieurs facteurs interconnectés dont celui de l’énergie. 

La qualité des pensées et des émotions influence l’état d’être qui résulte de plusieurs facteurs dont l’essentiel réside dans la façon de traiter les infos. Ce qui revient à vibrer sur des fréquences spécifiques selon les pensées, les émotions qu’on nourrit, et donc à qui on donne corps.

On se focalise sur les émotions positives, les pensées positives en pensant qu’elles sont à elles seules responsables de notre état d’être mais là encore, nous sommes bien plus complexes que cela et les pensées inconscientes agissent en sous main, souvent à notre insu. 
Pourtant en continuant d’observer ce qui se vit à l’intérieur, en changeant le positionnement lâchant le mode de perception et de traitement binaire de l’info, on constate que c’est bien la façon de traiter l’info qui fait la différence.

Que ce soit une pensée positive qui déclenche des réactions en chaine par association pensée/émotion/sécrétion d’hormones, fréquence en lien ou une pensée négative qui entraine d’autres réactions chimiques, une fréquence vibratoire basse, cette façon d’aborder les choses amène des sautes d’humeur et ne nous libère pas de la mémoire traumatique, des croyances et conditionnements qui finalement sont à l’origine de comportements souffrants.

Changer la représentation qu’on se fait de soi-même en se libérant des pensées conditionnées issus du système binaire se fait naturellement à mesure qu’on se désidentifie des systèmes automatiques internes
On voit que les stratégies d’évitement de la peur sont à l’origine de nos comportements destructeurs, de nos croyances négatives ou du manque d’amour de soi et du mal-être, des changements d‘humeur. 




La peur de ne pas être aimé découle directement de la vision négative de soi par ignorance, par le fait qu’on s’identifie aux systèmes internes qui sont en harmonie. Ils sont en harmonie dans un équilibre précaire dû au conflit entre les forces contraires en soi. Le système sympathique et parasympathique sont sollicité tour à tour mais on ne tient pas suffisamment compte du nerf vagal qui relie le ventre au cœur et à la tête. 
Et qui semble être la voie du juste milieu mais comme cette vision est intuitive et plutôt liée au fait que justement chaque façon d’être peut se lire dans le corps physique, je ne développe pas faute de connaissances sur le sujet. J’ai cherché en vain des explications quant à son rôle mais c’est vrai que je n’ai pas non plus épluché les millions de réponses donnée par google. 
Elles sont données par statistiques, référencement, fréquence de visites…et c’est là où on peut constater qu’on est très loin de pouvoir remplacer l’humain par l’intelligence artificielle. Parce qu'ici il s'agit uniquement de données liées au mode de pensée. Même les données collectées sur les réseaux sociaux qui prennent la mesure des états émotionnels collectifs sont limités à des simples calculs, il manque le ressenti qui peut difficilement être "copié".
Le nombre de données traitées par le corps physique est impressionnant et cela inspire le respect, la confiance, parce que si nous sommes en vie, maintenant, c’est que ce processus miraculeux du vivant est à l’œuvre de façon magistrale.

Plus ça va et plus je me dis que les croyances sont l’interprétation, la représentation, la projection de notre corps physique, de sa structure et de ses potentiels, de son génome. 
Il me semble de plus en plus évident que la notion de réincarnation soit une interprétation, une représentation de notre patrimoine génétique. Nourrie par la nature énergétique de l’humain et sa faculté de créer des mondes ‘invisibles’ par le phénomène de projection psycho-émotionnel, cette croyance semble être une vérité pour beaucoup. 

Il en va de même pour chaque croyance qui se fonde sur l’ignorance et le besoin de sécurité, le besoin de réponse sécurisante même si c'est infantilisant. Peut être surtout si c'est infantilisant parce que ça nous libère de la responsabilité, ça nous évite de prendre le risque de faire des erreurs...parce que l'erreur est considérée comme un échec...

Par exemple autrefois on disait que le tonnerre était "la colère de dieu", on croyait que ça nous tombait dessus parce qu’on avait pêché. Maintenant, on sait que c’est la conséquence logique de plusieurs phénomènes physiques. 
Il y avait une part de vérité dans le sens où nous influençons l’extérieur selon la vibration qu’on émet et lorsqu’on vibre collectivement sur les fréquences de la peur, cela produit des réactions en chaine qui sont étrangement similaires à ce qui se passe à l’intérieur. 

Les réactions violentes, les préjugés et les réponses stratégiques de l’inconscient face au danger potentiel sont très proches. Et là encore on peut distinguer deux façons de réagir aux stimuli extérieurs, soit par automatisme, soit en conscience. 
Il y a là aussi différents degrés de conscience parce qu’on passe rarement du mode inconscient à la pleine conscience d’un seul coup. On peut avoir des éclairs de lucidité, des prises de conscience soudaines ou vivre un éveil prolongé dans le temps mais quand c’est trop, ça laisse l’individu déconnecté de la réalité et souvent plus mal qu’avant.

J’ai pu sentir cela avec des produits hallucinogènes et je dois dire que le fait de se sentir en symbiose avec la nature n’a pas été si réjouissant. La sensation d’être dilué dans l’ensemble a été désagréable et j’ai eu vite fait de me raccrocher aux sensations physiques pour revenir à moi. Pour ressentir les limites de mon corps et me sentir ainsi en sécurité. C’est aussi ce qui m’a permis de lâcher l’idée d’être prisonnière du corps physique. J'ai vécu cette sensation une autre fois, plus récemment et sans produits mais le réflexe de contraction est vite venu parce que la mémoire a enregistré la première expérience vécue comme négative. 
Là encore, tout est question d’équilibre, de juste milieu et le corps fait ça depuis toujours, il orchestre, harmonise tous les systèmes internes depuis la création de l'humanité et nous portons aussi cette connaissance en nos gènes. Il s'agit du processus du vivant, de l'homéostasie inscrit dans tout notre être, dans chaque cellule, dans nos gènes, dans notre cœur, notre tête...Mais ce programme basique vital est perturbé par tous ceux que nous y ajoutons ou que nous activons lorsqu'on valide une croyance ou un conditionnement. Ils finissent par former des tensions, des cristallisations, des circuits fermés rendant la vie triste, difficile, répétitive. 
Le fait d'apprendre à observer se qui se passe en soi permet de reconnaitre qu’une façon de penser, qu’une croyance, un comportement, même s’ils sont perçus comme obsolètes, ont tout de même certains intérêts. Celui de préserver une certaine cohérence psychique entre les différents aspects et strates de la conscience à l'inconscience. 
D’ailleurs si on peut sentir un décalage entre la compréhension et les actes, entre la volonté consciente et les réflexes inconscients, cela montre que le corps physique tient compte de tous les aspects de l’être, du rythme de changement nécessaire à chacun d'eux, dans les mises à jour. Ce qui pour le mental est souvent difficile à admettre. 




Les archétypes décrits par l’astrologie sont à mon sens autant de représentations basiques des différentes personnalités, caractères psychologiques et donc énergétiques, vibratoires des humains. Il s'agit là de potentiels, de tendance qui limitent la représentation qu'on a de soi. Tout comme les croyances sont des façons d’interpréter la réalité, l’astrologie en est une qui même si elle date continue de fasciner beaucoup de gens. Mais se réduire à un caractère, une personnalité et penser qu’on a un chemin tout tracé devant soi est une forme de démission. Cela ne m'a jamais enthousiasmé parce que j'ai toujours senti que nous pouvons tout. Encore faut-il comprendre comment ça marche et là y'a du boulot parce qu'il faut "traverser" tous les conditionnements pour atteindre l'être véritable. C'est une image parce que nous sommes en mouvement et il s'agit plutôt de sentir l'essence de l'être.

Il y a une part de vérité dans chaque façon d’interpréter le monde mais grâce à la science on peut mettre à jour des connaissances plus proches des superstitions, des croyances, que de la réalité concrète. 
Bien sûr il y a une part de mystère dans le processus du vivant, à l’image de tout ce qui est logé dans l’inconscient mais par l’observation objective telle que la démarche scientifique, on peut comprendre de mieux en mieux les lois de la vie. Et chacun peut individuellement apprendre à se connaitre intimement ce qui participe à l’ouverture de la conscience collective. Chaque point de vue apporte à l’ensemble, éclaire de façon spécifique et ainsi enrichit le collectif.

En observant objectivement la peur, on va sentir que la sensation est très proche de celle du désir puis on va voir que c’est la façon de traiter l’énergie fondamentale qui va entrainer toutes sortes de réactions à tous les niveaux de l’être. 
L’énergie du désir, ou de vie ou encore l’énergie sexuelle, ont la même origine et c’est la façon d’y réagir qui va déterminer notre façon de voir le monde, de penser, tout comme notre état d’être et la relation aux autres. 
Cette énergie bloquée par des croyances et conditionnements, par le seul fait d’être qualifiée de "peur" va prendre des chemins intérieurs différents de ceux empruntés par l’amour, elle va créer des contractions, des tensions, alors que l’étiquette/acte d’amour lui permettra une libre circulation parce que l’amour est ouverture. 
Cela se traduit au niveau vibratoire par une variation de fréquence dont les effets peuvent être diamétralement opposés. Les fréquences qui sont proches de notre nature essentielle nous élèvent tandis que lorsqu’on cultive la peur, on sent une lourdeur croissante.
On a tous eu cette sensation d’ouverture, de plénitude lorsqu’on se sent amoureux. C’est comme si le temps ne comptait plus, comme si on s’ouvrait de l’intérieur telle la fleur qui s’épanouit.

On a idéalisé la relation de couple puisqu’elle combine l’attraction physique, sexuelle, les sentiments, et la résonance du cœur et parce qu’elle génère beaucoup d’émotions ou des émotions intenses. Et puis évidemment parce que cette fusion amène à donner la vie, à créer un être humain.
Elle a été perçue comme la fusion ultime, la réponse au besoin vital d’amour, d’échange, de plaisir, mais elle a aussi montré ses limites parce qu’on a vite fait d’être dans la dépendance affective, la possessivité, la peur, la jalousie. La lune de miel devient lune de fiel et tous les dictons au sujet de l’amour romantique, tels que « l’amour rend aveugle » en témoignent. On voit chez l’autre ce qu’on veut voir, on idéalise, on focalise sur les qualités qui au bout de quelques temps seront perçus comme des défauts. 




13 03 En ce moment même je ressens de la peur et si j’observe les pensées, je vois le lien entre la sensation et la pensée.
C’est clair que l’ambiance générale due au virus est fondée sur la peur et elle met chacun face à ses propres peurs, croyances, et c’est l’occasion de choisir ce qu’on veut nourrir.
Là encore ça n’est pas la peur elle-même le problème, c’est la façon dont on y réagit. Si on la nie, on l’amplifie, si on la bloque, là encore elle va augmenter jusqu’à s’exprimer violemment par la colère. Cette colère aura besoin d’un coupable sur laquelle se déverser et on va se sentir impuissant, vulnérable.

Si on observe objectivement l’origine de la colère, on y trouve une peur. La peur d’être rejeté, méprisé, exclu ou prisonnier, abusé, spolié, manipulé... Là encore, il semble qu’il soit question de degrés, de fréquences plus ou moins proches de l’amour dans le sens "d’accueil de ce qui est", "d'ouverture d'esprit".

Il y a comme des ramifications, des chemins possibles de l’info selon notre façon d’y réagir. Basiquement, il y a l’approche qui consiste selon les programmes imprimés dans le tronc cérébral, trois réponses habituelles face à la peur mais toutes les trois : fuite, conflit, paralysie, visent à traiter l’info afin d’en limiter la sensation désagréable. 
Le "cadre" du traitement de la peur se fonde sur l’idée qu’elle est mauvaise, qu’elle ne devrait pas exister. 
Même si cela peut se comprendre puisque les réactions physiologiques vont être destructrices à long terme, et le corps réagit donc par instinct de survie.

Une autre approche qui consiste à "laisser passer la vague", à juste l’observer sans interférer, change tout, à la fois la vision de la situation, la fréquence qu’on émane et la sensation interne ou état d’être.

C’est un formidable moyen de lâcher les conditionnements, de devenir plus conscient de soi, des mécanismes internes et on peut constater que l’ouverture amène d’autres réactions ou plutôt une absence de réaction, au fil des expériences. 
Il ne s’agit pas de feindre l’indifférence ou de nier la sensation mais plutôt de voir, de sentir et de lâcher dans un premier temps les pensées qui sont associées à la sensation. Une façon de déconstruire les schémas automatiques, de briser les réactions en chaine, en douceur. De s’ouvrir peu à peu à l’inconnu en commençant par lâcher les idées qu’on se faisait des émotions, des énergies. 

Bien plus qu’une pratique de relaxation ou de changement violent de contrôle des pensées, des émotions, c’est tout une façon d’être, de voir, qui se met en place naturellement et en douceur. On peut appeler cela « vivre à partir du cœur », « suivre son cœur, son intuition », ou encore « réaliser l’unité »: prendre conscience de l’harmonie entre tous les aspects de soi, mais en fait il s’agit de devenir conscient de soi. Et comme nous sommes multidimensionnels, complexes, c’est sans fin.

On passe de l’individu qui subit la vie, qui est mû par des mécanismes inconscients à l’être complet, autonome, cocréateur de sa vie. Là encore, ça ne se réalise pas en un jour mais au contraire par des prises de conscience régulières, par la capacité à revenir à l’intérieur, à l’écoute des pensées, à la sensation, on devient de plus en plus conscient de qui nous sommes, on comprend mieux le sens de nos actes, on s’ouvre de plus en plus, on lâche le besoin de contrôle, on apprend à s’écouter. Il s'agit là de respecter le mental, ses différentes strates, de favoriser un équilibre entre volonté consciente et réflexes automatiques. Il s'agit de permettre au mental de comprendre ce qui est vécu, perçu. 

On apprend à se connaitre, à s’aimer véritablement au-delà de la forme et à travers elle, on lâche aussi les attentes puisque peu à peu le système punition/récompense est progressivement désactivé. Parce que selon la dualité, chaque chose a un aspect positif et négatif. 
Le mode d’action qui vise à faire quelque chose dans le but d’obtenir un résultat amène potentiellement autant de joie que de souffrance. Comme dans le processus créatif, il s’agit davantage de cocréer, de faire "avec" l’environnement, l’extérieur, les risques d’échec amenant à la frustration sont nombreux. 




Le cœur, le corps physique savent naturellement ce qui est juste dans l’instant et en ce sens, suivre l’élan, l’envie du moment est la meilleure façon d’obtenir un résultat positif parce que la joie est nourrie depuis l’idée, l’envie jusqu’au résultat. Il y a donc moins d’attente et moins de risque d’être frustré puisque l’objectif final n’est plus le but en soi mais plutôt la conséquence logique du chemin parcouru.
Chemin qui est emprunté dans le corps physique par les mécanismes internes en harmonie et qui se manifeste à l’extérieur comme le prolongement. 

Je note que lorsque je suis l’élan vital, l’envie, le résultat est bien plus appréciable que ce que j’aurais pu imaginer et ça, ça vaut de l’or. Parce que le geste est porté par la joie, la liberté d’être, d’agir et il devient magique, étonnant. Cela révèle en même temps la valeur énergétique des pensées, des fréquences qu’on émane. On est loin des calculs du mental/inconscient qui aboutissent toujours aux mêmes résultats. De ce point de vue, une routine s’installe et une dépendance se forme aussi parce que les chemins empruntés s’appuient sur des modèles prédéfinis qui devront être à nouveau empruntés afin de se sentir en sécurité. 
C’est aussi le processus de la dépendance à des produits dont le plaisir atteint toujours un seuil, une limite, qu’il faudra sans cesse dépasser.  Le plaisir du début se transforme en obligation, en prison peut-être parce que la culpabilité vient s’ajouter à l’équation. 
En effet, l’image de soi, se trouve sérieusement affectée lorsqu’on se sent prisonnier d’un comportement parce qu’on se dit qu’on n’a pas de volonté, qu’on ne vaut rien…

L’antidote, la douceur envers soi, l’absence de jugement/condamnations, l’observation des pensées générées par le geste et l’accueil des émotions que ça suscite. Autant la peur que la culpabilité vont se manifester puis la colère, la tristesse.
Là aussi on dirait qu’il y a "un sens" dans l’émergence des émotions qui trouvent leur origine dans la peur.

Si je partage ces impressions, c’est parce que ça me semble toujours utile et bénéfique de démystifier les choses. En effet lorsqu’on lâche les étiquettes à propos d’une croyance, on constate que notre vision change. 
Tous les systèmes internes visent à fuir, à nier, à refouler les sensations désagréables et comme la peur est considérée comme insupportable et c’est clair que vibratoirement, c’est plutôt plombant mais parce qu’on bloque l’énergie de vie, on lui fait prendre des chemins qui la réduisent, qui abaissent sa fréquence. 
Ne plus envisager la peur comme une ennemie à combattre, apprendre à l’accueillir, c’est déjà pouvoir y faire face, c’est la démystifier en cultivant l’amour, l’ouverture, c’est élever la fréquence vibratoire qui se rapproche alors davantage de celle de notre essence primordiale. 
C’est s’appuyer sur la paix en soi et la cultiver et là encore cela revient à élever la fréquence vibratoire. 
Par exemple, l’idée du dieu vengeur de l’ancien testament à favorisé la lutte, le conflit entre races, entre cultures et le nouveau testament qui a introduit l’idée du pardon a permis une ouverture de conscience, un changement de mœurs qui même s’il se manifeste 2000 ans après, a eu son effet bénéfique. 

C’est clair que ce concept vibratoire du christ sauveur à ramené au potentiel en chacun justement de s’élever au-delà de la dualité, de savoir qu’il y a un point de vue intérieur qui permet de trouver la paix. Même si cela s’est traduit par la manifestation de ces rôles au travers des individus, il fallait le vivre, le théâtraliser, pour en prendre conscience et reconnaitre que cela se vit en soi.

Là encore, on peut faire le parallèle entre le triangle victime/bourreau/sauveur et structure du cerveau où les deux lobes sont en conflit parce que traité en mode duel, les pensées (bourreau) qui tentent de contrôler les émotions (victime) et le néocortex (sauveur) lieu du raisonnement objectif lorsque les deux lobes sont cohérents, lorsqu’ils fonctionnent dans l’harmonie.

La dualité nous permet de reconnaitre à la fois l’impact des pensées, des émotions sur l’état d’être mais aussi leur effet au niveau vibratoire, de savoir que selon ce qu’on cultive, selon les valeurs qu’on nourrit, qu’on porte, notre vision, notre état d’être changent en conséquence. 
Et c’est un apprentissage qui révèle en même temps notre moi véritable, nos potentiels, la force de la transparence, de l’amour/accueil, du lâcher prise au niveau mental et émotionnel.

En ce moment, des peurs surgissent derrière de la colère et plutôt que d’y résister ou de les nourrir, je commence par me dire : « qu’est-ce que je peux apprendre, à propos de moi-même dans cette situation ? ». 
Peu à peu des réponses viennent comme cet article écrit en trois temps parce que c’est clair que le sujet est vaste et lorsqu’on est pris dans une vague de peur, il est bien difficile de faire la part des choses. 
Pouvoir observer le déroulement logique des réactions en chaine avec un léger recul, c’est déjà une façon d’élever sa fréquence vibratoire et de pouvoir entendre la voix de l’amour en soi.   




Concernant le danger potentiel du virus qui se balade actuellement, je me contente de maintenir la paix à l’intérieur, de ne pas cultiver la peur et je me souviens que le corps physique est maitre de son destin
Ce qui veut dire que ce que je peux faire de mieux, c’est choisir la fréquence que j’émane, ce que je cultive à l’intérieur, où je me positionne intérieurement. 
En revenant à la paix intérieure, la vision change et en suivant l’élan guidé par le désir, je ne m’occupe plus de ce qui se passe à l’extérieur. 
Ce qui est en soit tout un allégement en même temps qu’une façon concrète d’agir sur l’état d’être qui facilite le travail du corps physique. 

Puis je me souviens que notre estomac contient des milliers de microbes, que des cellules cancéreuses sont aussi présentes alors autant apprendre à faire confiance au corps physique, à la vie. 
Puis si c’est l’heure de partir, à quoi bon lutter ? Ce qui peut influencer la suite, c’est le fait d’être en paix avec soi-même puisque de mon point de vue, la conscience ne meurt pas et comme nous projetons vers l’extérieur ce que nous vibrons dans l‘instant, créant des mondes vibratoires, autant porter le plus doux, le plus pacifique, afin de se faire un beau film.
Pour en revenir au virus, il nous donne l’occasion tant au niveau individuel que collectif de réfléchir à la notion de frontière, celle des limites intérieures, celle de souveraineté et quand on sait que celle-ci est avant tout vibratoire, cela nous amène à focaliser davantage sur ce qu’on veut émaner, nourrir, cultiver. 
Sachant que l’énergie vitale s’étiole lorsqu’elle emprunte les chemins de la peur, qu’est-ce que chacun souhaite cultiver ? ; la vie ou la mort, l’amour ou la peur, la joie ou l’angoisse, la fluidité ou la rigidité, la confiance ou la colère…et pourquoi pas choisir de faire confiance au chef d'orchestre inspiré: le corps physique, le corps au complet ?

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos privées