jeudi 19 mars 2020

« Observer les stratégies de fuite, de déni, de résistances à la peur »




17 03 Le contexte de risque de pandémie pousse l’ensemble dans les extrêmes mais quand on a appris à observer dans le détachement ce qui surgit en soi, on ne se laisse pas embarquer par les stratégies d’évitement de la peur, on l’invite à se manifester.

Je ne vais pas me la péter non plus parce que je ne suis pas au bout du processus mais en prenant l’habitude de revenir au centre, à l’observation neutre pour de petites choses on apprend déjà à démystifier la peur. 
Quand je dis que je ne suis pas au bout c’est parce qu’elle nous invite à voyager dans les profondeurs de l’inconscient, du subconscient et dans les dimensions de l’énergie, dans la sensation. Mais il s'agit dans un premier temps d'observer les nombreuses barrières érigées autour du corps émotionnel au travers de toutes sortes de stratégies.
Je la considère maintenant comme un potentiel, une messagère, une fréquence, une substance motrice, la même que celle du désir, entrainant des réactions en chaine.

Son but premier est d’attirer l’attention vers l’intérieur puis d’apprendre à juste observer ce qui se passe au niveau mental parce qu’évidemment depuis des millénaires, l’humain ayant appris à répondre à la peur en trouvant des solutions pour ne pas la sentir, l'éprouver, remplaçant peu à peu l’automatisme animal de survie, en anticipant, en essayant de prévenir, en luttant contre elle ou en s’en coupant via les médicaments, comme il a appris à la traiter par le mental, la raison, elle n’apparait pas en essence aussi facilement. On est passé de la réaction primaire à un contrôle émotionnel de plus en plus sophistiqué. Mais on est plus proche du déni que de l'équilibre.

mercredi 18 mars 2020

« L’élan du moment est toujours inspiré »




15 03 Avec le recul du temps, je constate avec joie et même émerveillement comment la vie, mon corps physique, l’âme, la source, m’ont préparé à vivre cette ouverture de conscience croissante, exponentielle. 
Pouvoir observer ce qui se passe en soi et suivre l’élan du moment, celui qui suscite l’envie irrésistible de se lever et de passer à l’action, c’est cultiver les qualités de la conscience et de l’amour en même temps. C’est pouvoir rester ferme dans ces choix, voir au-delà des vagues de peur, c’est apprendre à faire confiance à tous les corps, c’est voir l’intelligence qui orchestre l’ensemble, c’est sentir la Vie reprendre sa juste place à l’intérieur et constater que rien n’est jeté dans tout ce qui au départ semble être un enchevêtrement de liens, de pensées qui défilent à l’infini, de sensations prêtes à vous engloutir.

Quand on apprend à observer ce qui est sans juger, sans même s’attacher aux questions qu’on ne nie pas mais dont on n’attend pas de réponses parce qu’on sait par expérience qu’elle viendra en son temps, on comprend que chaque choix, chaque élan, chaque idée fait partie d’un ensemble bien plus vaste qu’on pourrait l’imaginer. C’est après qu’on peut rassembler les pièces du puzzle, faire le lien entre ces petites choses apparemment anodines qui s’inscrivent dans un plan génial.

Je vais reprendre l’exemple de l’élan à aller chercher du bois que j’aie eu chaque jour depuis janvier. Il y a derrière cela beaucoup de choses que je vais tenter d’énumérer. 
La première c’est que cet élan a soulevé des réactions qui sont issues de l’instinct de survie, des programmes basés sur le besoin d’être accepté, aimé, reconnu, validé, valorisé par son comportement et par les autres. 
On sait que cette peur était fondée à la préhistoire puisqu’être exclu du groupe, de la tribu, revenait à mourir. A cette époque, être seul face aux bêtes sauvages signifiait une mort quasi immédiate et horrible. C’est resté ancré dans la mémoire génétique, dans le tronc cérébral et les mêmes réactions s’activent face à cette peur d’être isolé exclu. 

Cela entraine un comportement qui vise à plaire et donc à répondre aux attentes des autres plutôt qu’à s’écouter. Au fil de l’enfance, on croit davantage ce qu’on nous dit que ce qu’on ressent et même si c’est complètement contraire à ce qu’on perçoit. 
En ce sens, avoir des parents dont le discours et le comportement sont paradoxaux peut être une chance. 

samedi 14 mars 2020

« La peur : l’énergie du désir contrariée »




12 03 Quand on observe les choses d’un point de vue binaire, on distingue la peur de l’amour et on va même jusqu’à les opposer. Dans cette perspective, c’est une réalité incontestable d’autant plus que lorsqu’on choisi de suivre l’amour plutôt que la peur, les réactions internes, les réactions en chaine, sont diamétralement opposées. Et sur le plan vibratoire, les effets sont aussi distincts puisque chaque émotion, chaque pensée à une fréquence spécifique. Et par la loi d’attraction, de résonance, la fréquence qu’on émane attire des fréquences de même valeur. 
Les systèmes activés dans le corps physique ne sont pas les mêmes et les hormones, les protéines que le corps fabrique sont différentes. Les scientifiques ont mis en évidence le rôle des nerfs reliant le cœur au cerveau et on sait aussi que le lien avec le ventre, avec les émotions est essentiel. On sait que le cœur régule, harmonise et orchestre l‘ensemble. 

On sait aussi que notre cerveau ne fait pas de différence entre le réel et le virtuel, et que la représentation qu’on se fait des choses, de nous-mêmes, génère des réactions en chaine.
Les croyances et conditionnements sont fondés sur des pensées, des représentations de la réalité, qui pour la plupart sont inscrites dans nos gènes et véhiculées ainsi de générations en générations. 
Ce qui est formidable à notre époque, c’est qu’on peut mieux comprendre la complexité du corps physique, son autonomie et ses différentes formes de traitement de l’info. 
On comprend de plus en plus l’effet de l’énergie, de l’objet de notre focalisation sur notre état d’être. En effet, plus on cultive l’amour et plus on se sent léger, à contrario plus on nourrit la peur et plus on se sent mal.

Basés sur des concepts, notre vision du monde est aussi l’image de ce qui se vit à l’intérieur, des structures physiques, des modes de fonctionnements, des systèmes et de notre état d’être du moment. On peut constater que lorsqu’on se sent bien à l’intérieur, cela influence notre vision du monde, des situations, des autres.

lundi 9 mars 2020

« La puissance de l’amour, de la joie »




8 03 Comme il est bon de constater la puissance de l’amour et de la joie. 
Prendre l’habitude de se tourner vers l’intérieur sans préjugés, sans attentes, sans résistances, que ce soit lorsqu’on se sent bousculé ou par désir, par élan spontané, ramène à l’essentiel. Des prises de conscience tombent comme des gouttes d’eau rafraichissantes, nourrissantes, comme des gouttes de lumière qui éclairent d’un seul coup de façon évidente. 
Une d’entre elles c’est le caractère initiatique de la nature qui enseigne par l’exemple. L’idée de l’œil du cyclone ou de son centre où règne la paix, vient ce matin illustrant la sensation vécue et la réalité théorique du positionnement au centre. 
C’est ce qui est magique lorsqu’on décide de faire la paix avec les aspects de l’être quels qu’ils soient, par ce mouvement vers le centre et l’observation neutre, parce que la connaissance éclaire par des images symboliques simples, compréhensibles, accessibles à tous et même aux enfants. 
La vérité ou connaissance est nécessairement à portée de tout humain puisque c’est le fondement même de la vie qui nous traverse et parce que nous avons les outils pour l’entendre, la comprendre. En effet chacun dispose d’un cœur, d’une conscience et d’un corps physique qui permet de valider par l’expérience, par la sensation, le ressenti, ce qui est reçu par intuition, par inspiration ou par image symbolique. 

Le langage est un des modes de communication propre aux humains qui témoigne de la complexité du mental et de ses capacités nombreuses. Même s’il n’est pas le seul mode de communication, il reste l’apanage des humains et pouvoir exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on pense, est un art qui comme tout art demande de la pratique, allie les deux lobes du cerveau, la raison et l’intuition. 

vendredi 6 mars 2020

« L’intelligence à tous les étages ou dans tous ces états... »




6 03 Plus le temps passe et plus je suis convaincue de la pertinence de l’approche qui consiste à observer sans rien bloquer, sans résister à ce qui émerge en soi. J’ai fait "l’erreur" d’écouter Michel Onfray ce matin qui répondait à une question des abonnés de sa chaine. 
Je dois préciser que je ne lis pas trop l’actualité histoire de ne pas cultiver la peur, la colère et la tristesse. En effet, quand on prend conscience de la force des émotions dites négatives, les réactions en chaine que ça entraine dans le corps physique à partir des pensées qui vont attirer à elles d’autres pensées de même fréquence, on a tendance à vouloir se protéger de l’extérieur. 
C’est clair que  c’est un réflexe de survie naturel et légitime et que là encore le seul fait de le constater permet d’aller un peu plus en profondeur en soi. Même si c'est une forme de déni, une façon d'éviter de ressentir les sensations internes "désagréables", lutter contre soi, n'est jamais pertinent surtout quand on veut apprendre à accueillir les émotions. 

Prendre conscience des schémas internes qu’ils soient psychologiques au travers des stratégies ou physique par les réactions en chaine au niveau psycho-émotionnel et donc énergétique, vibratoire, amène nécessairement à être davantage en confiance. 
Plus on connait quelque chose et moins on le craint, moins on en a peur et plus on peu élargir sa perspective, connaitre plus intimement. 
Le fait de parler au mental, à l’émotionnel au corps physique ne va pas amener des conversations comme on peut en vivre entre humain, immédiatement, mais peu à peu, par d’un côté le détachement, le recul, le mental va s’apaiser et d’autre part, la détente apportée par la respiration ventrale va permettre d’aborder le monde des émotions sans craindre d’être submergé. 

dimanche 1 mars 2020

« Apprendre à utiliser les outils de connaissance de soi : la dualité, les rôles et l’effet miroir »




28 02 Ce matin, l’idée du pardon me vient en tête et j’y vois une des stratégies de fuite de la douleur, de la victime d’abus, de violence. Un moyen de passer de l’état de victime à celui de sauveur. Que ce soit par le biais de la spiritualité qui prône l’amour à la façon des catholiques où le sacrifice est perçu comme le summum de l’évolution humaine ou par le mouvement new-âge qui dit qu’il faut aimer, rayonner l’amour parce que c’est ce que nous sommes. 
Si on observe les choses au niveau individuel on peut voir que la victime soit reproduit ce qu’elle a vécu et devient bourreau à son tour soit elle pardonne afin de minimiser son mal-être. Comme dans la plupart des stratégies, il y a une part de vérité ou une forme de sagesse émanant de l'intuition.
Mais dans ce cas de figure, elle devient aussi bourreau parce qu’elle voit les choses en termes de bien et de mal, et elle va condamner tout ceux qu’elle considère comme bourreau. Elle devient un bourreau d’abord pour elle-même en refoulant les douleurs de l’enfant qu’elle était, en exerçant un contrôle sur ses pensées dites négatives et ses émotions associées qu’elle refoule, qu’elle s’interdit de vivre. 
Comme cela entraine un conflit, une division interne, elle va tellement souffrir que la projection de ce mal-être va être sa voie de secours. Elle juge les méchants, accuse et condamne systématiquement. De cette façon, elle croit être juste, un peu libérée de ces souffrances en apparence et se maintient en vie dans un équilibre précaire. 

En observant ce qui se passe dans le monde, on peut voir que cela se passe au niveau du collectif. Si on considère comment la « libération sexuelle » des années 70 a amené des individus à faire la promotion de la pédophilie, on peut comprendre pourquoi la génération qui est née dans ce contexte a été maltraitée à grande échelle. 
Être considéré comme un objet sexuel par des parents qui reproduisent un schéma inconscient selon le cycle de la vengeance/besoin de réparation ou par des parents qui croient que l’enfant demande à vivre sa sexualité et que l’enseigner au foyer est un signe de progrès, de liberté, le résultat est le même, la confusion et le mal-être sont vécus par les enfants.

jeudi 27 février 2020

« Le juste milieu, l'équilibre »




22 02 Je n’y connais rien en matière d’astrologie, de mouvement des planètes ou encore de numérologie qui sont pour moi des formes d’interprétations de l’univers, mais le peu que j’aie lu au sujet de cette année semble réel, du moins, on peut dire que ça brasse individuellement et collectivement. 
Il y a un ordre dans l’univers, et un rythme, qui peuvent s’exprimer en différentes formes par les mathématiques, par la musique, par les archétypes, par les astres, leurs mouvements, les arts en général... 
Il s’agit d’interpréter ce qu’on perçoit, ce qu’on ressent et de poser un cadre qui bien souvent enferme plus qu’il n’éclaire. C’est clair que plus on se détache des schémas de pensées qui forment les croyances et conditionnements et plus on s’ouvre à recevoir de nouvelles infos. Il semble que cela fonctionne selon la dualité par des mouvements internes réguliers de plus en plus rapprochés qui nous amènent à nous ancrer en profondeur et pourtant avec de plus en plus de légèreté. 
Là encore le principe de dualité est à l’œuvre et lorsqu’on peut se positionner en observateur neutre, on contemple ce qui est alors perçu comme une danse, un mouvement de plus en plus souple, fluide, entre le masculin et le féminin intérieur ou entre le mental et l’émotionnel, le corps et l'esprit. 
La mémoire se constitue d’association de pensées et de sensations et quand on s’abandonne en confiance au centre de soi afin de laisser l’amour déconstruire ces schémas, on perçoit cette dissociation en un retour à l'équilibre.

Il y a comme un moment de flottement, d’incertitude, avant que de nouvelles énergies, informations, soient amenées à la conscience et c’est là où on est le plus fragile, le plus vulnérable. 
Dans l’observation des croyances et conditionnements, la reconnaissance détachée de ces schémas de pensées qui constituaient les stratégies de survie, génère des réactions naturelles ou logiques de sensations de perte, de vide, et même parfois de confusion. 
C’est la pratique régulière qui permet au mental de ne pas être tenté de revenir en arrière ou de s’identifier à nouveau à ces schémas de pensée parce qu’il a reconnu dans ce processus d’accueil une formidable ouverture, un potentiel évolutif qui le réjouit.