17
03 Le contexte de risque de pandémie pousse l’ensemble dans les extrêmes mais
quand on a appris à observer dans le détachement ce qui surgit en soi, on ne se
laisse pas embarquer par les stratégies d’évitement de la peur, on l’invite à
se manifester.
Je
ne vais pas me la péter non plus parce que je ne suis pas au bout du processus
mais en prenant l’habitude de revenir au centre, à l’observation neutre pour de
petites choses on apprend déjà à démystifier la peur.
Quand je dis que je ne
suis pas au bout c’est parce qu’elle nous invite à voyager dans les profondeurs
de l’inconscient, du subconscient et dans les dimensions de l’énergie, dans la
sensation. Mais il s'agit dans un premier temps d'observer les nombreuses barrières érigées autour du corps émotionnel au travers de toutes sortes de stratégies.
Je
la considère maintenant comme un potentiel, une messagère, une fréquence, une
substance motrice, la même que celle du désir, entrainant des réactions en
chaine.
Son
but premier est d’attirer l’attention vers l’intérieur puis d’apprendre à juste
observer ce qui se passe au niveau mental parce qu’évidemment depuis des
millénaires, l’humain ayant appris à répondre à la peur en trouvant des solutions pour ne pas la sentir, l'éprouver, remplaçant peu à peu l’automatisme animal de survie, en anticipant, en essayant de prévenir, en luttant contre elle ou en s’en coupant via les médicaments, comme il a appris à la
traiter par le mental, la raison, elle n’apparait pas en essence aussi
facilement. On est passé de la réaction primaire à un contrôle émotionnel de plus en plus sophistiqué. Mais on est plus proche du déni que de l'équilibre.