vendredi 6 mars 2020

« L’intelligence à tous les étages ou dans tous ces états... »




6 03 Plus le temps passe et plus je suis convaincue de la pertinence de l’approche qui consiste à observer sans rien bloquer, sans résister à ce qui émerge en soi. J’ai fait "l’erreur" d’écouter Michel Onfray ce matin qui répondait à une question des abonnés de sa chaine. 
Je dois préciser que je ne lis pas trop l’actualité histoire de ne pas cultiver la peur, la colère et la tristesse. En effet, quand on prend conscience de la force des émotions dites négatives, les réactions en chaine que ça entraine dans le corps physique à partir des pensées qui vont attirer à elles d’autres pensées de même fréquence, on a tendance à vouloir se protéger de l’extérieur. 
C’est clair que  c’est un réflexe de survie naturel et légitime et que là encore le seul fait de le constater permet d’aller un peu plus en profondeur en soi. Même si c'est une forme de déni, une façon d'éviter de ressentir les sensations internes "désagréables", lutter contre soi, n'est jamais pertinent surtout quand on veut apprendre à accueillir les émotions. 

Prendre conscience des schémas internes qu’ils soient psychologiques au travers des stratégies ou physique par les réactions en chaine au niveau psycho-émotionnel et donc énergétique, vibratoire, amène nécessairement à être davantage en confiance. 
Plus on connait quelque chose et moins on le craint, moins on en a peur et plus on peu élargir sa perspective, connaitre plus intimement. 
Le fait de parler au mental, à l’émotionnel au corps physique ne va pas amener des conversations comme on peut en vivre entre humain, immédiatement, mais peu à peu, par d’un côté le détachement, le recul, le mental va s’apaiser et d’autre part, la détente apportée par la respiration ventrale va permettre d’aborder le monde des émotions sans craindre d’être submergé. 

dimanche 1 mars 2020

« Apprendre à utiliser les outils de connaissance de soi : la dualité, les rôles et l’effet miroir »




28 02 Ce matin, l’idée du pardon me vient en tête et j’y vois une des stratégies de fuite de la douleur, de la victime d’abus, de violence. Un moyen de passer de l’état de victime à celui de sauveur. Que ce soit par le biais de la spiritualité qui prône l’amour à la façon des catholiques où le sacrifice est perçu comme le summum de l’évolution humaine ou par le mouvement new-âge qui dit qu’il faut aimer, rayonner l’amour parce que c’est ce que nous sommes. 
Si on observe les choses au niveau individuel on peut voir que la victime soit reproduit ce qu’elle a vécu et devient bourreau à son tour soit elle pardonne afin de minimiser son mal-être. Comme dans la plupart des stratégies, il y a une part de vérité ou une forme de sagesse émanant de l'intuition.
Mais dans ce cas de figure, elle devient aussi bourreau parce qu’elle voit les choses en termes de bien et de mal, et elle va condamner tout ceux qu’elle considère comme bourreau. Elle devient un bourreau d’abord pour elle-même en refoulant les douleurs de l’enfant qu’elle était, en exerçant un contrôle sur ses pensées dites négatives et ses émotions associées qu’elle refoule, qu’elle s’interdit de vivre. 
Comme cela entraine un conflit, une division interne, elle va tellement souffrir que la projection de ce mal-être va être sa voie de secours. Elle juge les méchants, accuse et condamne systématiquement. De cette façon, elle croit être juste, un peu libérée de ces souffrances en apparence et se maintient en vie dans un équilibre précaire. 

En observant ce qui se passe dans le monde, on peut voir que cela se passe au niveau du collectif. Si on considère comment la « libération sexuelle » des années 70 a amené des individus à faire la promotion de la pédophilie, on peut comprendre pourquoi la génération qui est née dans ce contexte a été maltraitée à grande échelle. 
Être considéré comme un objet sexuel par des parents qui reproduisent un schéma inconscient selon le cycle de la vengeance/besoin de réparation ou par des parents qui croient que l’enfant demande à vivre sa sexualité et que l’enseigner au foyer est un signe de progrès, de liberté, le résultat est le même, la confusion et le mal-être sont vécus par les enfants.

jeudi 27 février 2020

« Le juste milieu, l'équilibre »




22 02 Je n’y connais rien en matière d’astrologie, de mouvement des planètes ou encore de numérologie qui sont pour moi des formes d’interprétations de l’univers, mais le peu que j’aie lu au sujet de cette année semble réel, du moins, on peut dire que ça brasse individuellement et collectivement. 
Il y a un ordre dans l’univers, et un rythme, qui peuvent s’exprimer en différentes formes par les mathématiques, par la musique, par les archétypes, par les astres, leurs mouvements, les arts en général... 
Il s’agit d’interpréter ce qu’on perçoit, ce qu’on ressent et de poser un cadre qui bien souvent enferme plus qu’il n’éclaire. C’est clair que plus on se détache des schémas de pensées qui forment les croyances et conditionnements et plus on s’ouvre à recevoir de nouvelles infos. Il semble que cela fonctionne selon la dualité par des mouvements internes réguliers de plus en plus rapprochés qui nous amènent à nous ancrer en profondeur et pourtant avec de plus en plus de légèreté. 
Là encore le principe de dualité est à l’œuvre et lorsqu’on peut se positionner en observateur neutre, on contemple ce qui est alors perçu comme une danse, un mouvement de plus en plus souple, fluide, entre le masculin et le féminin intérieur ou entre le mental et l’émotionnel, le corps et l'esprit. 
La mémoire se constitue d’association de pensées et de sensations et quand on s’abandonne en confiance au centre de soi afin de laisser l’amour déconstruire ces schémas, on perçoit cette dissociation en un retour à l'équilibre.

Il y a comme un moment de flottement, d’incertitude, avant que de nouvelles énergies, informations, soient amenées à la conscience et c’est là où on est le plus fragile, le plus vulnérable. 
Dans l’observation des croyances et conditionnements, la reconnaissance détachée de ces schémas de pensées qui constituaient les stratégies de survie, génère des réactions naturelles ou logiques de sensations de perte, de vide, et même parfois de confusion. 
C’est la pratique régulière qui permet au mental de ne pas être tenté de revenir en arrière ou de s’identifier à nouveau à ces schémas de pensée parce qu’il a reconnu dans ce processus d’accueil une formidable ouverture, un potentiel évolutif qui le réjouit.

dimanche 23 février 2020

« Observer les mouvements internes » & conférence : « Que faire des cons ? » Maxime Rovere






19 02 Autant hier a été une journée difficile parce que j’ai dû faire face aux schémas internes mais aussi aux émotions associées, autant aujourd’hui, je suis portée par la joie, l’enthousiasme et l’ouverture à de nouvelles données. 
Faire face aux stratégies, aux modes de fonctionnement du mental/inconscient sans s’y identifier se réalise par la pratique. Cela demande de procéder par étape. 
Apprendre seulement à observer la respiration, sans rien faire, sans chercher à la modifier, demande de la pratique parce que naturellement, le mental va vouloir interférer en contrôlant le flux respiratoire. Surtout si on s’intéresse à la méditation que ce soit d’un point de vue spirituel ou scientifique puisque la science a validé la pertinence de cet état de relaxation, de détachement, d’immobilité, d’observation neutre. 
C'est ce qui va aider à calmer le mental, à calmer le flux des pensées parce qu'on focalise alors l'attention sur le corps physique qu'on va juste apprendre à détendre par la respiration ventrale, sans forcer. 
Une image me vient à ce sujet, celle du souffle souvent associé au divin mais que je considère davantage comme un aspect de l'âme; mouvement de la conscience. 
Le fait de laisser ce souffle pénétrer les entrailles, lieu de recherche d'équilibre permanent au niveau microbien, amène la paix et c'est comme si la lumière venait éclairer les mémoires ancestrales de lutte liée à l'instinct de survie. Comme si la bête qui sommeille en soi, recevait de l'attention.
On appelle cela la pleine conscience avec un peu de prétention puisque c’est clair qu’on n’est seulement conscient de la pointe de l’iceberg et on va élargir son champs de vision, sa conscience, peu à peu, en plongeant dans les profondeurs, en  prenant conscience des préjugés, conditionnements ancestraux, familiaux... 

lundi 17 février 2020

« Réflexions au sujet des blessures d’enfance ; injustice et rejet »




Comme je l'ai écrit au début de ce texte, il a été rédigé le 9 février. Je me sens poussée à le publier aujourd'hui sans savoir pourquoi mais je ne me pose même pas la question, je me contente de suivre cet élan enthousiaste. Vivre en se laissant guider par la joie, le désir, l'enthousiasme à agir est une façon de redonner au quotidien son caractère magique, surprenant et léger. C'est retrouver la joie d'être, la confiance en la vie tout en apprenant à ressentir les vibrations, à reconnaitre la voix des âmes terrestre et céleste qui nous composent, nous guident. En republiant le texte au sujet des chakras, je me suis réjouie d'être à l'étape où ce qui me semblait intuitivement vrai et maintenant une réalité physique, vécue dans la chair...
9 02 Les blessures d’enfance sont douloureuses en elles-mêmes et par le fait de les vivre dans l’isolement, de ne pas pouvoir exprimer ce qu’on ressent sur le moment les rend encore plus difficiles à vivre. D’autre part comme l’enfant est incapable de verbaliser, de comprendre ce qui se passe même s’il ressent un profond mal-être, même s’il peut savoir que ce qu’il vit est injuste, des mécanismes internes de survie vont se mettre en place. D’une part parce que le fait de ne pas exprimer ce qu’on ressent de douloureux est enseigné aux enfants ou au moins à ceux de ma génération (60-70) et d’autre part, parce que l’enfant abusé est sous la domination du parent agresseur. 
L’agresseur menace et fait porter sa culpabilité sur la victime. L’autre parent est aussi perçu comme coupable ou injuste puisqu’il ne fait rien pour changer la situation, puisqu’il reste sourd aux tentatives d’expression de l’enfant en souffrance. 

Même si ce que j’exprime ici est le constat de ma propre expérience, il semble que ce soit général. Et c'est logique puisque nous sommes tous dirigés par l'inconscient ou le mode de survie issu du tronc cérébral. Notre structure est commune tout comme les stratégies de survie, de fuite, d'agression ou de sidération face à ce qui est perçu comme un danger. 

lundi 10 février 2020

« L’unité dans la diversité »




Plus j’apprends à observer ce que je suis et plus je prends conscience de la complexité de la constitution d’un être humain. Que ce soit le corps physique ou la psyché, les sensations, les mémoires, les énergies, la complexité règne à tous les étages et ce qui est prodigieux c’est de constater que tout cela peut vivre en harmonie. Et il apparait  de plus en plus comme une évidence que chaque point de vue, chaque façon d’appréhender le monde, est essentiel à la conscience Une.

On minimise l’intelligence du corps physique par ignorance mais en observant de plus près on constate combien nous sommes vraiment un univers entier composé de tout ce qui constitue la terre, le ciel, le soleil, les différents règnes, le cosmos et même le vide.
Nous sommes chacun un échantillon de notre univers, une fractale de cette immensité qui laisse à la fois un sentiment de grandeur et d’humilité. 
Ce qui peut sembler troublant en ce moment ou depuis la diffusion en masse des nouvelles technologies, c’est la diversité de points de vue qui s’expriment. 
La complexité de ce que nous sommes se manifeste dans sa diversité et on peut voir que les réseaux sociaux qui rassemblent des gens qui ont les mêmes affinités ou la même vision de la vie sont le reflet des mondes éthérés, de la loi d’attraction et de la façon dont l’énergie fonctionne, comment elle s’assemble selon la vibration, selon l’émotion. 

On parle de la conscience Une qui s’est éclatée en milliards d’individus, de créatures afin de se connaitre, de se reconnaitre et quand on considère le monde, sa diversité, autant par ses différents peuples que par sa faune, sa flore, ses éléments, on peut mesurer l’immensité de cette conscience dont nous sommes tous issus.
Chaque être, chaque créature, chaque création, a non seulement sa place sur cette terre mais participe à la cohésion de l’ensemble et c’est précisément sa singularité qui apporte un plus à la création, qui l’enrichit.

jeudi 6 février 2020

« Divine Matière »




Je me décide enfin à publier ce que j’ai écrit au moment des fêtes sans trouver le temps ou le goût de le partager. Il y a sûrement autant de peur d’être jugée que de manque de temps puisque c’est tous les deux jours à peu près que je dois faire face à des vagues émotionnelles intenses et donc que je suis amenée à me centrer. Et comme l'apprentissage de cet accueil demande de la pratique, ça reste d'actualité.
Habituellement, j’écris et publie le même jour, dans un même élan mais, en me relisant, quelques jours après avoir écris, j’ai trouvé que j’enfonçais des portes ouvertes ou que je me répétais encore et encore. Mais peu importe les éventuels critiques puisque l’envie se manifeste maintenant, je la suis.
Je découvre avec émerveillement l’intelligence du corps physique. Son intelligence est extraordinaire si on observe comment il peut maintenir la vie, harmoniser autant de dimensions, de systèmes, de cellules, d’organes, d’atomes, de flux, de rythmes, de neurones, d'intelligences, de ‘cerveaux’, de programmes, de stratégies, de modes de fonctionnements, de mouvements, d’énergies, sans même que nous en ayons conscience, sans même que nous le voulions. Et même lorsqu’on est suicidaire, lorsque le mental n’en peut plus, l’élan de vie continue de porter le corps physique. 

Il y a de quoi avoir le vertige face à cette intelligence qui orchestre l’ensemble et se rendre à l’évidence que le mieux que nous puissions faire, c’est d’apprendre à lui faire totalement confiance. C’est clair que le mental est un des amis de cette équipe au sol mais comme nous nous identifions à lui ou plutôt à ces pensées émanant des croyances, des conditionnements qui forment une personnalité finalement impersonnelle, on complique l’œuvre de ce corps capable de maintenir la vie en nous, de s’autoréguler.