28 02 Ce matin, l’idée du
pardon me vient en tête et j’y vois une des stratégies de fuite de la douleur,
de la victime d’abus, de violence. Un moyen de passer de l’état de victime à
celui de sauveur. Que ce soit par le biais de la spiritualité qui prône l’amour
à la façon des catholiques où le sacrifice est perçu comme le summum de
l’évolution humaine ou par le mouvement new-âge qui dit qu’il faut aimer,
rayonner l’amour parce que c’est ce que nous sommes.
Si on observe les choses au niveau individuel on peut voir que la victime soit reproduit ce qu’elle a vécu et devient bourreau à son tour soit elle pardonne afin de minimiser son mal-être. Comme dans la plupart des stratégies, il y a une part de vérité ou une forme de sagesse émanant de l'intuition.
Si on observe les choses au niveau individuel on peut voir que la victime soit reproduit ce qu’elle a vécu et devient bourreau à son tour soit elle pardonne afin de minimiser son mal-être. Comme dans la plupart des stratégies, il y a une part de vérité ou une forme de sagesse émanant de l'intuition.
Mais
dans ce cas de figure, elle devient aussi bourreau parce qu’elle voit les
choses en termes de bien et de mal, et elle va condamner tout ceux qu’elle
considère comme bourreau. Elle devient un bourreau d’abord pour elle-même en
refoulant les douleurs de l’enfant qu’elle était, en exerçant un contrôle sur
ses pensées dites négatives et ses émotions associées qu’elle refoule, qu’elle s’interdit
de vivre.
Comme cela entraine un conflit, une division interne, elle va tellement souffrir que la projection de ce mal-être va être sa voie de secours. Elle juge les méchants, accuse et condamne systématiquement. De cette façon, elle croit être juste, un peu libérée de ces souffrances en apparence et se maintient en vie dans un équilibre précaire.
En observant ce qui se passe dans le monde, on peut voir que cela se passe au niveau du collectif. Si on considère comment la « libération sexuelle » des années 70 a amené des individus à faire la promotion de la pédophilie, on peut comprendre pourquoi la génération qui est née dans ce contexte a été maltraitée à grande échelle.
Être considéré comme un objet sexuel par des parents qui reproduisent un schéma inconscient selon le cycle de la vengeance/besoin de réparation ou par des parents qui croient que l’enfant demande à vivre sa sexualité et que l’enseigner au foyer est un signe de progrès, de liberté, le résultat est le même, la confusion et le mal-être sont vécus par les enfants.
Comme cela entraine un conflit, une division interne, elle va tellement souffrir que la projection de ce mal-être va être sa voie de secours. Elle juge les méchants, accuse et condamne systématiquement. De cette façon, elle croit être juste, un peu libérée de ces souffrances en apparence et se maintient en vie dans un équilibre précaire.
En observant ce qui se passe dans le monde, on peut voir que cela se passe au niveau du collectif. Si on considère comment la « libération sexuelle » des années 70 a amené des individus à faire la promotion de la pédophilie, on peut comprendre pourquoi la génération qui est née dans ce contexte a été maltraitée à grande échelle.
Être considéré comme un objet sexuel par des parents qui reproduisent un schéma inconscient selon le cycle de la vengeance/besoin de réparation ou par des parents qui croient que l’enfant demande à vivre sa sexualité et que l’enseigner au foyer est un signe de progrès, de liberté, le résultat est le même, la confusion et le mal-être sont vécus par les enfants.