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02 Autant hier a été une journée difficile parce que j’ai dû faire face aux
schémas internes mais aussi aux émotions associées, autant aujourd’hui, je suis
portée par la joie, l’enthousiasme et l’ouverture à de nouvelles données.
Faire
face aux stratégies, aux modes de fonctionnement du mental/inconscient sans s’y
identifier se réalise par la pratique. Cela demande de procéder par étape.
Apprendre seulement à observer la respiration, sans rien faire, sans chercher à
la modifier, demande de la pratique parce que naturellement, le mental va
vouloir interférer en contrôlant le flux respiratoire. Surtout si on
s’intéresse à la méditation que ce soit d’un point de vue spirituel ou
scientifique puisque la science a validé la pertinence de cet état de relaxation,
de détachement, d’immobilité, d’observation neutre.
C'est ce qui va aider à calmer le mental, à calmer le flux des pensées parce qu'on focalise alors l'attention sur le corps physique qu'on va juste apprendre à détendre par la respiration ventrale, sans forcer.
Une image me vient à ce sujet, celle du souffle souvent associé au divin mais que je considère davantage comme un aspect de l'âme; mouvement de la conscience.
Le fait de laisser ce souffle pénétrer les entrailles, lieu de recherche d'équilibre permanent au niveau microbien, amène la paix et c'est comme si la lumière venait éclairer les mémoires ancestrales de lutte liée à l'instinct de survie. Comme si la bête qui sommeille en soi, recevait de l'attention.
On appelle cela la pleine
conscience avec un peu de prétention puisque c’est clair qu’on n’est seulement conscient
de la pointe de l’iceberg et on va élargir son champs de vision, sa conscience, peu à peu, en plongeant dans les profondeurs, en prenant conscience des préjugés, conditionnements ancestraux, familiaux...