18 04 J’ai envie de développer l’idée d’abandonner les croyances surtout spirituelles. C’est sûr que ça peut être une sorte de refuge face à la folie du monde, face à tout ce que nous voulons fuir mais en fait c’est une stratégie qui nous empêche de connaitre la vérité.
La vérité subjective et celle de notre
nature essencielle. L'une révèle l'autre, la met en évidence, par l'effet contraste.
Quand on veut suivre l’opinion des autres même si elle nous
semble logique ou magnifique, même si elle est suivie par seulement quelques
marginaux, même si elle nourrit nos espérances, c’est une forme de
conditionnement.
Il est relativement facile de discerner le vrai du faux au
sujet de l’opinion publique, des croyances de ce monde. On peut dire en gros
que ce que la masse soutien est souvent basé sur des préjugés.
Tout ce qui est de l’ordre du conditionnement, tout ce qui nous impose un
modèle à suivre nous dépersonnalise et nous maintient dans la croyance que nous
sommes peu de chose, que nous sommes impuissants, inadéquats et très souvent victime.
On
peut facilement repérer les conditionnements liés au genre, toutes ces
croyances issues de la peur, de l’ignorance qui sont des préjugés comme le
sexisme, le racisme, tout ce qui définit l’autre comme un danger potentiel,
comme le responsable de notre mal-être, tout ce qui enferme les gens dans des cases, leur colle une étiquette.
Mais lorsqu’il question de foi, de spiritualité, comme il s’agit de mondes invisibles, de réalités intangibles, il est beaucoup plus difficile d’être sûr de soi. Parce que le pouvoir de projection du mental émotionnel vient sérieusement brouiller les pistes.
D’un autre côté lorsqu’on a l’esprit ouvert considérant l’autre
comme un frère, une sœur, on est à l’extrême opposé, on essaie de voir le monde
à travers des lunettes roses.