samedi 14 avril 2018

« Lâcher les croyances en vivant au présent, en l’accueillant tel qu’il est »



 
9 04 Le processus de libération, ce dépouillement nécessaire et primordial nous ouvre à la fois l’esprit et le cœur tout en nous réconciliant avec le passé et donc avec le présent qu’on ne cherche plus à fuir. 
Apprendre à observer ce qui se passe en soi autant les schémas de pensées que les stratégies de fuite, d’évitement, de refoulement, sans chercher à lutter ou à changer mais simplement en ne s’attachant pas à ces mécanismes réflexes, nous allège considérablement. En même temps on s'habitue à faire face à ce qui émerge sans être déstabilisé et ça, c'est énorme.
Ne plus donner foi aux pensées issues des croyances, conditionnements, soulage à la fois le mental et le corps physique, le corps émotionnel. La vibration s’allège et on peut prendre plus facilement du recul lorsque quelque chose vient nous contrarier. La peur d’aller vers l’inconnu en abandonnant les croyances nous renforce dans la foi, la foi en nous-même et en notre propre source, notre essence. Cette présence subtile est peu à peu délestée de ses étiquettes en même temps qu'on se détache des croyances. 

Plus ça va plus je me dis que les croyances spirituelles sont comme des voiles épais qui dissimulent notre nature véritable, notre essence et notre vrai moi. Elles sont à double tranchant, ce qui est logique dans ce monde où la dualité est une dynamique. 
Elles nous compliquent la vie, embrouillent le mental tout en nous enfermant dans les mondes de l’astral, les mondes éthériques mais elles sont aussi un soutien tant qu'on ne fait pas confiance à la guidance intérieure. 
Elles nous éloignent de notre corps physique et de notre raison d’être ici et maintenant. Elles nous éloignent de notre centre tout en nous attachant à la personnalité qui se croit impuissante, à l’enfant blessé qui a besoin d’être aimé. Ce qui est légitime puisque nous avons enfoui à la fois cet enfant et les peines qu'il porte, dans les profondeurs de l'inconscient. Et cet enfant ne peut être compris, aimé et libéré seulement par nous-même.

Elles nous empêchent de mûrir, de trouver nos propres forces et notre équilibre. Elles nous maintiennent dans l’illusion de la dualité conflictuelle où l’extérieur est responsable de notre mal-être où plus on s’accroche à ce qu’on nomme lumière et plus on ressent les brusques effets de l’ombre. 
Elles nous maintiennent dans l’irresponsabilité, la fuite et le déni. Dans la confusion et l’incapacité de comprendre que notre pouvoir réel est celui de l’amour sans conditions, de l’acceptation totale de soi. Et plus particulièrement de tout ce qu'on veut voir disparaitre en soi, de tout ce qu'on considère comme mauvais, qu'on a peur d'affronter parce que ça risque de détruire l'estime de soi.





Elles nous empêchent de reconnaitre que nos corps forment un tout cohérent et que nous sommes toujours guidés. La dualité nous fait voir les choses sous l’angle de la division ou le seul choix est de se situer du côté du bien ou du mal. Ce qui implique de renier de nombreux aspects de l’être et ce qui fait qu’on se sent incomplet, rejeté et seul. 

Le véritable changement commence par le mental et cela demande de se détacher de toutes les croyances mais encore faut-il savoir les reconnaitre comme telles, comme des projections psycho-émotionnelles visant à nous donner une image de la réalité. Mais il s'agit là de notre propre réalité, de tout ce que nous refusons de voir à l'intérieur. 

La profusion d’infos à ce sujet sur la toile est à l’image des incessantes questions que se pose le mental qui cherche à répondre aux angoisses existentielles, à donner un sens à la vie, à connaitre la source, dieu, qui essaie de se faire une idée, une image de ce qu’est le divin. 
C’est là une première erreur dont le Christ nous avait avertis. En effet, se faire une image du divin, c’est enfermer en un concept quelque chose qui est si vaste, c’est vouloir personnifier une essence, un ensemble de vibrations et en même temps la totalité de la création. C’est s’identifier à l’enfant blessé qui cherche le secours et comme il ne le trouve pas à l'intérieur, il le cherche à l’extérieur. 

Alors on a essayé de personnifier le divin, d’élaborer une hiérarchie céleste afin de tenter de comprendre mentalement quelque chose qui se perçoit, qui se ressent. 
C’est comme essayer de faire comprendre une émotion en la nommant. 
Tant qu’on ne l’a pas ressenti, on ne peut pas comprendre ce que sont la peur, la colère, la joie…et encore comme chacun est unique, il y a mille et une façons ou 7 milliards de façon différentes de percevoir ces sensations et de les interpréter, de les manifester.

Plus on est présent à soi, plus on est ancré dans la réalité, dans notre réalité qui change à chaque instant et plus ce dépouillement se fait naturellement. Il s’agit de s’ouvrir, d’ouvrir son esprit et de s’incarner véritablement ou de faire face à la réalité dans le détachement. Cela demande de ne pas lutter contre ce qui est, contre ce que nous sommes. Et déjà ça nécessite une attention lucide qui va révéler combien nous sommes continuellement en lutte, en mode survie, en mode refoulement et en mode contrôle.

Pouvoir se détacher de ces systèmes de défense en se rappelant que ça n’est pas ce que nous sommes foncièrement, c’est laisser les murs de l’inconscience s’effriter sous l’amour et la lumière de la transparence. C’est aussi lâcher le monde illusoire des projections psycho-émotionnelles, c’est sortir du rêve ou plutôt du cauchemar dans lequel nous nous maintenons par peur et par besoin de contrôle.
Apprendre à accepter ce qui est nous libère des attentes et de ce besoin de contrôle qui nous prive de ressentir l’essence de l’être.   

J’ai beaucoup aimé la série de médiation de Deepak Chopra parce que cette fois-ci, elle englobe touts les corps, tous les aspects de l’être sont décrits comme un tout naturellement harmonieux. Et par-dessus tout elles nous rappellent comment faire concrètement pour constater cette harmonie, pour suivre la guidance et reconnaitre que nous sommes toujours guidés. 
Que ce soit par des impulsions, des désirs, par l’âme ou l’inconscient, c’est toujours un appel à se recentrer et à cultiver la confiance en soi, la véritable confiance. 

Une invitation à prendre du recul, à marquer un temps de pause, de silence, de calme, afin d’élargir sa vision, de voir avec les yeux de l’âme, du cœur. 
Je ne suis pas encore allée au bout de cette série mais j’ai pu constater encore combien la résonance était forte et comment ça fait du bien de sentir qu’on est sur la même longueur d’ondes qu’une autre personne. 




Cette résonance dépasse les limites du temps et de l’espace et même du Je. La position d’observateur, le fait d’observer sans juger, en toute transparence et sans attentes, nous amène à un point de convergence, celui de la conscience Une. A ce niveau et là je ne parle pas de hiérarchie, il n’y a plus de différences mais une vision élargie qui embrasse tout. C’est impossible à traduire fidèlement parce que de ce point de vue tous les corps unifiés donnent une perception complète et infinie des choses.

Nous avons tellement établi de stratégies d’évitement, de refoulement de contrôle qu’il est évident qu’on ne se dépouille pas de tous ces masques du jour au lendemain. D’autant plus que chacun d’eux nous apprend quelque chose à propos de nos croyances, de nos blessures et de nos besoins. Ils nous aident à comprendre où nous en sommes, comment nous voyons les choses, la vie, nous-mêmes. En ce sens méditer et observer sans juger nous aide à devenir plus conscient, plus présent, plus attentif, plus tolérant et compréhensif.

Hier soir, je pensais à la colère exprimée envers mon âme pour son choix d’incarnation, il y a quelques jours. J’ai exprimé cette colère puis peu à peu en me calmant, j’allais au cœur des choses, je lui parlais sur le ton de la confidence, lui posait des questions sans attendre les réponses sachant qu’elles viennent souvent plus tard. Et cette réponse à la question "pourquoi je n’ai pas eu ces infos essentielles avant de faire de mauvais choix" ou en d’autres termes moins personnels mais universels, comme le dit un dicton : si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.

L’idée que j’étais incapable d’utiliser ces infos dans ma jeunesse ou que mon degré de conscience n’était pas suffisamment "élevé" pour les intégrer et venue comme une évidence et non comme une claque. 
Une évidence et en même temps la vision de la nécessité de vivre chaque cycle de l’évolution d’un humain en temps et en heure. 

Une info aussi essentielle soit-elle a besoin de recevoir un sol fertile afin de croitre. 
Il est un temps pour chaque chose, un temps pour faire des choix et un temps pour en voir les conséquences, pour les sentir et en tirer des leçons. 
Cela semble évident mais tant qu’on est conditionné par la peur, les jugements, et surtout les regrets, tant qu’on n’a pas fait le tour d’une expérience, tant qu’on n’en a pas vécu tout le processus, on ne peut pas en tirer les conséquences, en retirer les leçons de sagesse.
Et par-dessus tout, nos erreurs ou considérées comme telles sont des formidables occasions d’ouvrir son cœur et d’intégrer/vibrer/manifester/comprendre l’amour vrai, la compassion, la tolérance. 
C'est très perturbant pour le mental qui a toujours fait des choix selon les critères de bien et de mal, qui pense que la sagesse se cultive en suivant un modèle, un maitre ou un guide extérieur. Mais ce sont autant nos émotions, nos impulsions, nos blessures et nos besoins qui sont des guides.

A l’adolescence, l’amour est souvent limité à des impulsions, des attractions, à la relation de couple qui passe par la séduction, la recherche de pouvoir, le besoin de plaire, de se sentir aimé pour croire et surtout démontrer qu’on a de la valeur. 
Il nous faut vivre des échecs, des ruptures, pour comprendre peu à peu le sens réel du mot amour. 
Pour savoir que c’est avant tout l’acceptation, l’ouverture, la tolérance, l’échange, la sincérité, le don de soi. 
Entre donner pour recevoir, agir pour être aimé, validé, compris, accepté et donner par goût du partage ou tout simplement parce que c’est notre nature, notre être, notre élan du moment, il y a une énorme différence. 




Le don de soi  c’est avant tout la sincérité et la connaissance de qui nous sommes en vérité, c’est être vrai, spontané, sans peur d’être rejeté, sans attentes. 
J’ai pu sentir cela hier soir lorsque je sortais la chienne. Je suis tombée sur le mécano du quartier qui s’en allait en voiture. Il s’est arrêté pour parler un peu avec moi puisqu’on ne s’était pas vie depuis pas mal de temps. J’ai été agréablement surprise de constater combien j’avais été à l’aise dans ce court échange de ‘banalités’. Au-delà des mots, il y avait une belle énergie transparente d’échange sincère, de simplicité. Ce genre d’énergie enfantine, innocente, qui ne cherche rien mais qui s’exprime librement dans l’instant. 

C’est dans de petits détails qu’on peut mesurer le degré de progression dans la libération des anciens schémas de pensée et des comportements. J’avais déjà constaté que je pouvais prendre du plaisir à parler de tout et de rien avec une des voisines. Avant, ce genre de conversations m’agaçaient, je les trouvais inutiles, stériles et banales. J’avais besoin de répondre à des questions existentielles et ça m’éloignait de la réalité du moment présent. Simplement parce que je n’étais pas présente, parce que j’avais des attentes et un idéal concernant le genre de relations que je voulais entretenir avec mon entourage. 
Mais en étant plus incarnée, plus attentive aux sensations et par-dessus tout sans aucun jugement, sans être enfermée dans ma tête, plus à l’écoute, ça change tout. Non seulement je peux parler de tout et de rien, des choses banales avec les gens mais j’y prends du plaisir. J’ai pu sentir comment cela ouvrait mon cœur et comment la vibration d’amour grandissait dans l’échange. 
Je retrouve les sensations de mon enfance, de ma jeunesse, le goût que j’avais pour la communication, l’échange, le goût d’aller vers l’autre, d’être tout simplement. 

Une autre chose apparemment insignifiante mais non négligeable, c’est que lorsque je suis dans mon lit, dans le noir et que je peine à trouver le sommeil parce que le mental est en mode haut débit, passant du coq à l’âne, je ne m’énerve pas, j’arrive à le calmer. 
Là encore ça peut sembler peu de choses mais avec le recul je peux comparer et faire la différence. Avant, je devais prendre quelque chose pour faire taire le mental ou du moins pour m’endormir. Il y a eu l’herbe puis la lecture qui m’aidait à m’endormir. 

Depuis quelques temps, je n’ouvre plus de livre, je me contente de me relaxer physiquement, de faire attention à décrisper les parties que je sens tendues et de ne pas chercher à faire taire le mental. 
Au lieu d’essayer de le contrôler, je l’invite à observer ces crispations, à être attentif aux sensations mais sans chercher à les interpréter.

Dans le désir de faire la paix avec tous les aspects de l’être, de la personnalité, dans la non résistance, la communication sincère et libre avec l’âme, le mental, le corps physique, ma vision change et s’élargit. Elle devient plus lucide et reconnaissante.

En effet, je constate combien le mental a donné d’énergie à vouloir comprendre, à rechercher des infos en ce sens, à les recouper, à les transmettre. Et quand j’éprouve de la reconnaissance pour tous ses efforts à mettre en évidence les infos en accord avec ma vision intuitive des choses, à se fier à l’effet de résonance, à travailler pour les recouper jusqu’à obtenir une image globale cohérente, qui stimule à la fois le cœur et l’intellect, je lui exprime ma gratitude. 




Et je lui redis qu’il peut se reposer et faire confiance à tout ce que nous sommes, qu’il peut lâcher le contrôle. Que l’étape actuelle et celle de la reconnaissance, de l’observation, de l’abandon de toute forme de jugement, de toute résistance, afin que l’amour puisse grandir à l’intérieur.

Dans cette observation sans jugements, la vision s’élargit et le sens de certaines expériences se révèle. Ce qui en ressort aussi c’est que dans cette acceptation totale de soi, je peux percevoir ce qui caractérise mon individualité, reconnaitre certaines qualités que mon obsession à focaliser sur ce que j’appelle encore mes défauts me voilait. 

Ce qui confirme une fois de plus que le fait d’observer sans juger ouvre non seulement l’esprit mais permet d’avoir une vision globale des choses à la fois dans le temps, sur la longueur mais aussi de mettre en évidence les qualités. Ce qui vient nourrir l’estime de soi, une juste estime de soi qui ne s’appuie pas sur des comparaisons avec les autres mais qui se révèle dans la reconnaissance de tout ce que nous sommes. 

Accepter ses propres incohérences en révèle le sens, l’intérêt ou la trame et cela nous aide à développer aussi la compassion envers les autres. Cette fois-ci, elle n’est pas insufflée par le besoin de montrer une certaine forme de sagesse afin d'être estimé mais elle nait du vécu. Elle est nécessairement sincère et l’autre le perçoit aussi. Il n’a plus l’impression de devoir montrer le meilleur de lui-même, il peut s’exprimer librement sans crainte d’être incompris ou rejeté. L’effet de résonance se vérifie encore par l’influence de notre comportement sur les autres.

Vous avez surement remarqué que je ne publie plus de textes canalisés. Non seulement parce qu’ils ne me sont plus nécessaires mais aussi parce que ce genre de messages nous maintient dans une forme d’inconscience, d’attentes et d’illusion. On continue de s'attacher à l'extérieur, même s'ils nous disent que nous sommes la source. On s'attache à l'image, aux concepts...
Ils sont utiles disons pour nous aider à prendre conscience que nous existons au-delà de la forme et pour nous aider à nous percevoir autrement qu’un simple corps de matière mais à mesure qu’on s’incarne davantage ou qu’on accepte de se prendre en charge, à mesure qu’on réalise concrètement que nous sommes complets et dotés de tout ce qui est nécessaire pour  vivre selon notre propre vision, les retours de nos projections mentales ne sont plus nécessaires. Plus on vibre l'unité et plus on revient au centre et moins on prête attention à ce qui se passe à l'extérieur même si on en ressent les effets comme des vagues d'énergie soulevées par la conscience collective qui se transforme. Mais on ne se sent plus agressé par l'extérieur et comme on revient systématiquement à l'intérieur, on ne perds pas d'énergie dans le jugement, l'accusation, les attentes...

C’est vrai que lorsqu’on a vécu une enfance difficile, on a du mal à accepter les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles paraissent. On est davantage dans l’éther, dans la recherche de sens, on a besoin de savoir d’où on vient, qui on est et comment faire pour manifester l’amour, pour le sentir, le vivre. 
Les mécanismes de survie bien utiles lors de traumas font que notre conscience décolle, se dissocie du présent. Là encore, c'est un phénomène qui à la fois nous isole des autres, de la réalité présente, nous enferme dans la bulle du mental mais qui nous aide à nous individualiser, à savoir que nous existons au-delà de la forme, de l'aspect matériel et tangible. Ces situations nous aident à prendre confiance en notre propre vision, en notre intuition. 





On pense manquer d’amour mais en fait on bloque le rayonnement de l’amour que nous sommes par les peurs refoulées, par les croyances, les interprétations mentales et l'attachement à la personnalité. Par le fait de lutter, de résister, de juger, on nourrit l'idée de séparation, la croyance que nous sommes incomplets et séparé de la source, des autres.

Cette croyance qui est aussi une sensation nous aide cependant à chercher, à comprendre, à faire des expériences qui vont nous rapprocher de notre essence en accueillant la réalité du présent et de notre vécu. 
S’aimer vraiment c’est poser un regard neutre sur tout ce que nous sommes, un regard détaché mais conscient du caractère unique de cette incarnation. 
Et cela se réalise en devenant plus conscient de ce que nous portons, de ce que nous sommes. 
Quand nous pouvons être en paix avec chaque aspect de l’être, nous exprimons notre vraie nature, l’amour que nous sommes en essence. L'amour est alors perçu comme la sensation de paix, d'unité intérieure, le fait de se soutenir soi-même ou de compter sur la source, d'être en connexion avec elle. 
Il n'est alors plus nécessaire non plus de vivre quelque chose d'extraordinaire pour confirmer la présence divine ou de l'âme en soi. La connexion avec la source, c'est la sensation de complétude, d'unité et la paix qui ne s'attache à rien d'autre qu'à la joie de s'être retrouvé, de retrouver les aspects de soi unifiés qui se soutiennent mutuellement. 

De ce sentiment vécu de plus en plus souvent, l'amour vrai de soi ou la manifestation de notre essence, de notre vraie nature, la vibration de l'unité remplace celles de la lutte, du déni, de la division qui entrainent la souffrance et la nourrissent tout autant que l'illusion de la séparation. 
Dans cette unification intérieure ou la reconnaissance de tous les aspects de soi, on ne cherche plus à savoir pourquoi on est là, si on a une mission quelconque, on vit tout simplement sa vie, on est ici et maintenant et c'est suffisant. 
On apprécie de plus en plus ce qu'on est et dans la pacification entre tous les aspects de soi, il n'y a plus de pourquoi. Enfin il reste des questions mais les réponses ne sont plus attendues, elles ne sont plus nécessaires à notre bien-être, on vit chaque moment tel qu'il se présente. 
On sait que la compréhension se révèle au moment opportun, quand on est prêt. 
Et d'ailleurs ça n'a plus d'importance parce que ce qui compte c'est le présent. 
On constate que c'est l'espace le plus paisible et qu'en le vivant pleinement, la joie fleurit. En effet dans cette ouverture, cette non résistance face à ce qui est, tout s'écoule avec fluidité, simplicité et légèreté.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  (Photos privées)