18 04 J’ai envie de développer l’idée d’abandonner les croyances surtout spirituelles. C’est sûr que ça peut être une sorte de refuge face à la folie du monde, face à tout ce que nous voulons fuir mais en fait c’est une stratégie qui nous empêche de connaitre la vérité.
La vérité subjective et celle de notre
nature essencielle. L'une révèle l'autre, la met en évidence, par l'effet contraste.
Quand on veut suivre l’opinion des autres même si elle nous
semble logique ou magnifique, même si elle est suivie par seulement quelques
marginaux, même si elle nourrit nos espérances, c’est une forme de
conditionnement.
Il est relativement facile de discerner le vrai du faux au
sujet de l’opinion publique, des croyances de ce monde. On peut dire en gros
que ce que la masse soutien est souvent basé sur des préjugés.
Tout ce qui est de l’ordre du conditionnement, tout ce qui nous impose un
modèle à suivre nous dépersonnalise et nous maintient dans la croyance que nous
sommes peu de chose, que nous sommes impuissants, inadéquats et très souvent victime.
On
peut facilement repérer les conditionnements liés au genre, toutes ces
croyances issues de la peur, de l’ignorance qui sont des préjugés comme le
sexisme, le racisme, tout ce qui définit l’autre comme un danger potentiel,
comme le responsable de notre mal-être, tout ce qui enferme les gens dans des cases, leur colle une étiquette.
Mais lorsqu’il question de foi, de spiritualité, comme il s’agit de mondes invisibles, de réalités intangibles, il est beaucoup plus difficile d’être sûr de soi. Parce que le pouvoir de projection du mental émotionnel vient sérieusement brouiller les pistes.
D’un autre côté lorsqu’on a l’esprit ouvert considérant l’autre
comme un frère, une sœur, on est à l’extrême opposé, on essaie de voir le monde
à travers des lunettes roses.
Lorsqu’on est sensible aux énergies, les messages des entités
des mondes invisibles nous parlent surtout quand ils nous disent que nous
sommes dignes d’être aimé, puissants. On est tellement mal dans notre peau, tellement en
manque d’amour que ces messages nous donnent du baume au cœur, de l'espoir, tout en faisant
écho à notre intuition concernant l’invisible ou ce qu’on appelle le divin.
On
s’isole dans une bulle et on considère les gens comme des ignorants, des
personnes non éveillées et on se dit qu’on n’a rien à faire avec eux ni sur
cette terre. Puis avec Internet, on se rapproche de personnes qui ont les mêmes espérances, les mêmes impressions. On pense qu'en sortant de la masse, en s'élevant au-dessus d'elle, on exprime notre unicité. On parle de matrice, d’illusion, d’un monde plongé dans les
ténèbres qui attend un sauveur promis depuis des éons. On se range du côté des
initiés, des êtres spirituels, on se croit au dessus de la masse, des mortels
et on essaie de suivre un maitre, un modèle de perfection sensé nous élever
au-dessus des misères de ce monde.
Les croyances sont des concepts, des images,
des modèles qui tentent de répondre aux angoisses/questions existentielles mais elles
nous maintiennent loin de notre réalité intérieure et de la réalité du quotidien.
Elles ne répondent pas vraiment aux questions, elles en amènent d’autres tout en nous
rendant le quotidien insupportable. Croyances et conditionnements sont des
moyens inefficaces de vouloir contrôler les choses, le ressenti, le monde
intérieur et extérieur, la vie qui nous anime. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle entre le mouvement hippie et l'usage intensif de psychotropes, de substances hallucinogènes et le mouvement new-âge qui sont apparus simultanément. On parle de cinquième dimension aux USA depuis les années 60/70! En France, on réagit une trentaine d'années après les américains, de façon généralisée.
On
peut toujours choisir entre volonté de contrôle et désir de connaitre vraiment.
L’intuition nous murmure que nous sommes bien plus qu’un corps physique, qu’une
tête mais on veut savoir en cherchant des réponses à l’extérieur, dans des
livres, des conférences, en rejetant ce que nous sommes au niveau humain parce
qu’on pense que le corps, l’ego, sont des aspects inférieurs de l’être. On
imagine ce que nous sommes, on se fait une idée, une image et on projette nos
manques, nos besoins espérant que la réalité de nos aspects invisibles colle à
nos fantasmes.
On
passe à côté de la réalité intérieure et de la perfection de ce que nous
sommes, tout comme celle de la vie qui nous guide en permanence, simplement parce que nos frustrations voilent notre entendement.
La vie ne nous pousse pas à nous élever vers des sphères lumineuses où la souffrance, la violence, la mort, n’existent pas, elle nous invite à devenir conscient de cette perfection.
La vie ne nous pousse pas à nous élever vers des sphères lumineuses où la souffrance, la violence, la mort, n’existent pas, elle nous invite à devenir conscient de cette perfection.
Cette perfection n’est pas conforme à un modèle prédéfinit
selon des critères de bien et de mal, de mérite et de récompense, de beauté et
de bonté ni même de capacité à rayonner l’amour et la lumière. Comme si cette lumière rayonnée nous rendrait important, privilégié, spécial, aux yeux des autres.
Elle nous invite
à nous observer avec objectivité et avec neutralité afin de nous connaitre, de
nous reconnaitre au-delà des conditionnements.
La science nous révèle la
perfection du corps humain, sa capacité à gérer la vie, les systèmes internes
en parfaite cohérence malgré leurs différences et sans que nous en ayons
conscience. Reconnaitre cela, c’est déjà cultiver notre capacité d’aimer et
observer le caractère miraculeux, prodigieux de ce que nous sommes.
C’est aussi
l’occasion de constater que rien n’est mauvais ou inférieur en soi, que chaque
cellule, chaque fonction, chaque aspect, chaque microbe, est important et nécessaire à
l’harmonie, l'équilibre.
C’est un moyen efficace d’intégrer le non jugement, d’en faire une
réalité à l’intérieur de soi, dans la relation à soi, aux différents aspects de
l’être.
Le jugement est toujours basé sur un modèle unique censé correspondre à
tout le monde, il est une façon d’évaluer autant notre entourage que nous-même.
Non seulement il nous limite mais il nie le caractère unique et en même temps
universel de chacun.
On est tous faits de la même façon, constitués des mêmes
corps, des mêmes fonctions, issus de la même conscience Une mais aussi
manipulés par les mêmes conditionnements, les mêmes croyances, à peu de choses
près.
Notre unicité se révèle dans notre façon de réagir intérieurement et
vis-à-vis de l’extérieur ; dans la façon d’utiliser ce qui est à notre
disposition.
On peut constater que dans une famille chaque enfant est unique
bien qu’il soit né de la même mère et du même père, élevé dans les mêmes
traditions, cultures, croyances et conditionnements. Ce qui les différencie,
c’est à la fois l’ordre d’arrivée dans la famille qui va induire différentes
croyances et comportements mais c’est surtout la foi en soi ou la conscience d'être un individu à part entière et de suivre son cœur/intuition.
La façon de suivre
l’instinct, l’intuition, les rêves et aspirations.
Même si chacun cherche
l’amour, la fusion avec l’autre, nous agissons de façon unique dans cette
quête. Selon nos priorités, la conscience de nos besoins, la force de notre
personnalité, la capacité à suivre nos élans, notre cœur, notre tête, nous
avançons dans la vie sur un chemin unique.
Nos croyances déterminent notre
personnalité tant que nous pensons être définit par elles, par nos choix, nos
actes et nos pensées mais si on observe la plupart d’entre elles, on constate
qu’elles nous ont été inculquées par l’extérieur. Elles sont comme des palliatifs, des pansements sur nos peurs, nos blessures qui au lieu de les diminuer, leur donnent de l'intensité.
On a une notion très claire de ce qui est juste lorsqu’on est enfant mais on perd cette connaissance à mesure qu’on se laisse définir par les autres. Ce qui est juste, pour soi avant tout, c’est ce qui est inspiré dans l’instant. Cela correspond au besoin du moment, au besoin physique mais aussi à celui du mental. Et on pense qu'il faut choisir de répondre soit aux besoins de l'un soit à ceux de l'autre lorsqu'on veut apprendre à s'aimer, à écouter son corps, lorsqu'on veut être ou plutôt paraitre sage.
On peut observer que la plupart de
ce qu’on pense être nécessaire à notre bien-être correspond à ce qui nous
permet d’être accepté, validé et reconnu par l’extérieur.
Mais il n'y a pas à lutter contre cela, le fait de le constater et de reconnaitre que c'est inhérent au système de survie qui gère notre vie dans l'ignorance de notre vraie nature de ce que nous sommes en totalité, suffit à s'en détacher progressivement.
Mais il n'y a pas à lutter contre cela, le fait de le constater et de reconnaitre que c'est inhérent au système de survie qui gère notre vie dans l'ignorance de notre vraie nature de ce que nous sommes en totalité, suffit à s'en détacher progressivement.
21 04 Je désherbais au
jardin et les jeunes voisins qui jouaient avec leurs enfants ont suscité des
réflexions. Au début, c’était des jugements filtrés par mon vécu, mon enfance
puis peu à peu, j’en suis venue à la conclusion que chacun faisait de son mieux
ou selon son point de vue, son expérience, ses besoins.
La façon de voir est
directement liée à notre propre vécu et aux conclusions qu’on en a tiré. Le
fait que j’ai souffert de manque d’amour dans l’enfance et de maltraitance m’a
amenée à considérer le rôle de parent comme quelque chose de très important.
Une immense responsabilité que la majorité des gens prennent à la légère. Et dans cet état d'esprit, je me suis interdit de procréer. Ce qui a nécessairement amené des frustrations. Mais je ne regrette pas ce choix parce qu'il m'a permis de disposer de tout mon temps, de toute mon attention, pour m'occuper de l'enfant intérieur, pour effectuer ce retour vers le centre et y "trouver" la paix, l'unité, la joie d'être, de se sentir libre.
Les
raisons qui motivent une personne à devenir parent sont autant instinctives
qu’elles répondent aux peurs, aux besoins et aux manques. On a tellement besoin
de se sentir aimé, accepté, intégré dans la communauté, qu’on se plie aux exigences
du monde, de la famille, de notre entourage…Si on vit seul on est suspect, si on n'a pas d'enfant on est jugé comme égoïste, immature, asocial.
On ne vit pas sa propre vie, on vit
celle que les autres on choisit et définit pour nous selon notre genre, notre
‘race’, notre classe sociale, notre fonction, notre mérite, notre valeur
elle-même définit par tous ces paramètres, ces étiquettes. On croit choisir le cadre mais on s'enferme dans une boite, on a déjà un pied dans la tombe.
On s’accouple, on se
reproduit par instinct de survie, par besoin d’être aimé, on trime pour mériter
une retraite confortable et pour être considéré comme valeureux, capable,
méritant.
On a associé d'emblée la parentalité à la maturité mais en fait, on projette nos
attentes, nos manques, nos espérances, sur les enfants qui à leur tour perpétuent les
conditionnements qu’on leur a inculqués. On se reproduit et on reproduit
inlassablement les mêmes schémas. Il est rare que ce soit un choix réfléchi et concerté même avec les moyens de contraception actuels.
En
ce sens, vivre une enfance difficile m’a ouvert à mes mondes intérieurs et le
contraste était si fort entre ma vision et ce que je vivais que cela m’a
affirmée dans mes choix. Ce paradoxe entre les aspirations intérieures et la réalité extérieure a fait que je me suis attachée à ce que je pensais, à ma vision, identifiée au mental plus qu'au corps physique.
Par l’effet contraste, en réaction à ce vécu, j’ai
suivi mon intuition, mon instinct et j’ai agit selon ma vision sans me soucier
du regard extérieur.
Le monde des adultes était si fou, si violent et si faux
qu’il m’a été facile de voir les nombreux conditionnements. Je me suis
accrochée à ma vision, aux aspirations intérieures en me marginalisant, en me
coupant des autres.
Même si je pensais me moquer du regard des autres, dans des moments de lucidité j’ai
pris conscience que j’étais conditionnée comme tout le monde, que le besoin de
plaire s’exprimait d’une façon marginale mais que j’agissais aussi dans la
séduction. Que j’agissais aussi selon des stratégies d’évitement, que je fuyais
la réalité, autant celle du monde que la mienne, celles des blessures et des
manques supposés.
L’intérêt pour les messages canalisés, les rayons a été
profitable dans le sens où cela m’a libéré des croyances religieuses, de l’idée
que je devais suivre un maitre, un sauveur. Au moment où j’ai eu foi en Jésus Christ, ma
vision du monde et de l’humain était si négative que cela m’a ramenée dans une
vibration plus optimiste et surtout dans l’affirmation de mes convictions au
sujet de l’amour. Un amour qui était pour moi synonyme de sincérité,
d’authenticité et par la même, de fraternité.
Ce
qui m’a plu dans les enseignements des guides, c’est le fait qu’ils nous disent
que la vérité est intérieure, que nous sommes notre propre guide.
Mais s'attacher aux enseignements des autres, quels qu'ils soient, c'est nier la sagesse intérieure, c'est nourrir la division, le rejet des aspects de soi considérés comme inférieurs. Ces êtres ne savent pas ce que c'est que de vivre dans la matière, maintenant, leur point de vue est intéressant mais il ne nous sert pas à être plus présent, plus incarné, ça reste théorique et éthérique. Sans aller jusqu'à les considérer comme des fantômes ou des mirages, ou encore comme des projections psycho-émotionnelles, il arrive un moment où il est important de revenir en soi et d'oser apprendre, comprendre par soi-même. Comprendre dans le sens de "prendre avec", d'accueillir ce qui se présente et de lâcher les interprétations pour juste écouter et ressentir, sans se soucier des interprétations du mental.
Mais s'attacher aux enseignements des autres, quels qu'ils soient, c'est nier la sagesse intérieure, c'est nourrir la division, le rejet des aspects de soi considérés comme inférieurs. Ces êtres ne savent pas ce que c'est que de vivre dans la matière, maintenant, leur point de vue est intéressant mais il ne nous sert pas à être plus présent, plus incarné, ça reste théorique et éthérique. Sans aller jusqu'à les considérer comme des fantômes ou des mirages, ou encore comme des projections psycho-émotionnelles, il arrive un moment où il est important de revenir en soi et d'oser apprendre, comprendre par soi-même. Comprendre dans le sens de "prendre avec", d'accueillir ce qui se présente et de lâcher les interprétations pour juste écouter et ressentir, sans se soucier des interprétations du mental.
On
va de croyances en croyances jusqu’à se rendre compte que ce sont des
conditionnements et quand c’est le cas, c’est parce qu’on est prêt à assumer
nos choix vraiment personnels, ceux qui sont impulsés par nos besoins fondamentaux.
La connaissance intime et objective de soi nous ramène dans l’unité
et la paix du cœur parce que l’amour qu’on a cherché à l’extérieur se cultive
dans la relation pacifique aux différents aspects de soi.
On ne rejette plus ce
que nous sommes parce qu’on comprend que tout comme dans le corps humain chaque
cellule, chaque organe participe à la manifestation de la vie, chaque aspect de
l’être forme un tout unique.
Unique autant dans la façon d’être que dans le
contexte particulier qui nous permet d’exister. Notre vécu, notre chemin, nous
ont enseigné au sujet de notre nature véritable et nous ont guidé jusqu’à ce
jour.
Dans la non résistance, chaque corps, chaque aspect de notre personnalité
est perçu comme un allié indispensable non seulement à notre existence ici et
maintenant mais aussi à notre unicité.
J’ai beaucoup parlé d’autoguérison mais
ma vision a évolué à ce sujet. Sans aller jusqu’à dire que j’étais
dans l’illusion puisqu’en fait le corps se régénère en permanence, ma vision
était quelque peu naïve ou du moins encore marquée par les conditionnements et
croyances.
Je dirais aujourd’hui qu’il s’agit d’être en paix et en amour avec
soi, d’être bien à l’intérieur, quoiqu’il arrive. Non seulement parce que la
vie ne peut pas être contrôlée mais aussi parce que notre passage sur cette
terre est éphémère.
L’idée de la réincarnation est encore une façon de lutter contre ce qui est ou de tenter d’interpréter le mystère du vivant, de vouloir répondre à la peur de la mort, de l'inconnu.
C’est vrai que ça fait peur d’imaginer qu’on va quitter ce
corps surtout quand on commence enfin à l’aimer mais dans la connaissance
intime de soi, la vision change. Autant parce qu’on est conscient que le corps
est un être autonome, intelligent qui n’attend pas notre approbation pour
supporter ou non la vie (à moins de se suicider), que parce qu’en étant vivant au
présent, on se contente de jouir de l’instant sans se soucier du lendemain. Parce que nos décisions sont en partie motivées par notre inconscient et
surtout parce qu’on ne contrôle pas notre destin.
Même si on peut choisir notre
façon d’être, de voir, même si on peut se projeter dans l’avenir, notre être ne
se limite pas à la personnalité. Notre volonté consciente a une petite part dans nos choix. Cela est perceptible lorsqu'on prend du recul et qu'on arrête de nier nos peurs, nos émotions, nos doutes, lorsqu'on reconnait et lorsqu'on se détache des conditionnements et croyances.
Quand on apprend accueillir ce qui est sans lutter, on ne
cherche plus à anticiper non seulement parce que c’est épuisant mais en plus
parce que ça enlève le caractère magique et spontané de la vie.
Se laisser
guider en confiance et sans juger par l’élan de l’instant nous rend la légèreté,
celle de l’enfant insouciant qui vit pleinement le présent. Insouciant mais pas inconscient, humble et reconnaissant face à la vie et apte à vivre chaque expérience sans juger, sans lutter, en étant juste l'observateur et l'acteur simultanément ou quasiment
Plus on se détache
des croyances et conditionnements et plus la vie devient simple et facile. Il
n’y a plus d’attentes, d'attachement, mais une succession de moments de plus en plus fluides.
Le sens de la liberté est retrouvé sans avoir besoin de revendiquer le droit
d’être ce qu’on est. Non seulement parce qu’on n’a plus rien à prouver ni à
soi-même ni aux autres mais aussi parce qu’on ne s’attache plus à rien. On ne
renie rien, on ne rejette rien mais on
ne s’attache pas non plus.
Je
me demandais pourquoi je n’osais toujours pas proposer d’accompagner des personnes dans
ce chemin de connaissance de soi et plusieurs réponses venaient comme le fait
que chacun est son propre guide, que je ne voulais pas être considérée comme
telle et parce que je ne trouvais pas comment présenter les choses sans
utiliser des croyances qui à mon sens étaient trop aléatoires. Je me disais
aussi que je manquais de confiance en moi, ce qui n’était pas faux non plus et
comme je ne voulais pas utiliser de stratégies marketing ou vendre des
concepts, je bloquais. J’avais une vision de l’autoguérison trop marquée par le
besoin de réussir et ce besoin correspondait à des croyances et des
conditionnements au sujet de ce qu’est la réussite.
Même si ma vision au sujet de la réussite a toujours été davantage relative à l'état d'être qu'au paraitre, je continuais de croire qu'il me fallait réussir à me libérer des addictions pour être crédible. Ce qui en soi est assez juste mais ça reste la poursuite d'un modèle, c'est encore motivé par le besoin de perfection, de mérite. C'est encore un schéma qui nécessite de lutter, de rejeter des aspects de soi, de rejeter ce qui est.
Ce n'est qu'en ayant un regard neutre sur ce qui est qu'on peut s'en détacher et passer à autre chose naturellement ou sans forcer.
Maintenant, les choses
étant claires et simples, je vois mieux comment proposer cet accompagnement.
Comme ce parcours me mène à la paix et à l’acceptation de soi, c’est cela que
je veux proposer. Vous aider à vous libérer des conditionnements et des
croyances afin de trouver et de suivre votre propre vérité, chemin, vision. Et par la même de vivre l'amour vibration à l'intérieur et par conséquent dans la relation aux autres.
Parce que de mon point de vue, la réussite est là, dans le fait de pouvoir être en paix avec ce qui est, ce qui arrive et tout ce que nous sommes.
Quand c'est le cas, l'extérieur, la façon dont le monde tourne n'est plus un problème, pas plus que le temps qui passe ou les cycles de la vie, le fait de vieillir et la mort. Le devenir importe peu, ce qui compte c'est le présent. En étant en paix avec l'enfant en soi, on retrouve ce qui alors était évident.
Quand c'est le cas, l'extérieur, la façon dont le monde tourne n'est plus un problème, pas plus que le temps qui passe ou les cycles de la vie, le fait de vieillir et la mort. Le devenir importe peu, ce qui compte c'est le présent. En étant en paix avec l'enfant en soi, on retrouve ce qui alors était évident.
Plus le moi véritable s'exprime naturellement et plus les choses se mettent en place d'elles-mêmes. Je continue de me laisser guider en ce sens, sans forcer, en étant réceptive aux inspirations et sans échafauder de plan, sans en faire non plus une priorité.
En suivant l'élan du moment, on est toujours au bon endroit, à la bonne heure, simplement parce qu'à l'intérieur, tout est aligné, accordé au flux de la vie, à la joie d'être.
23 04 J'ai eu l'occasion d'accueillir la peur, d'observer et de ressentir son effet, sans chercher à lutter, à interpréter ou à retenir les réactions naturelles ou automatiques, les stratégies d'évitement. Déjà elles ne vont plus au bout du processus puisque je me contente d'observer sans lutter.
J'ai remarqué une fois de plus que la sensation dans le ventre était proche de celle du désir. Je sais que la peur déclenche un déversement d'adrénaline à laquelle on peut devenir addict mais ça ne ressemblait pas à cela. Au-delà des symptômes physiques tels que les tremblements, la bouche sèche et le cœur qui s'emballe, j'ai pu sentir cette énergie de vie.
Même si ce fut très bref, cela a fortement marqué le mental qui comprend/admet de plus en plus l'intérêt de se contenter d'observer, de ne pas juger. Cette sensation relativement agréable associée à la peur, change totalement la vision de ce qui a été longtemps considéré comme un danger qu'il fallait à tout prix éviter.
Et en plus, cela démontre que c'est encore une fois tout ce qu'on ajoute à une sensation physique qui lui donne sa couleur, son intensité. Comme si l'énergie était enfermée ou bloquée par cet étiquetage, comme si cela la pervertissait.
Ce genre d'expérience est nécessaire pour intégrer le changement d'attitude pour qu'il devienne naturel. Là encore, c'est en étant neutre qu'on peut réellement connaitre quelque chose. En l’occurrence, constater que tous les corps ont une fonction et un rôle important dans la découverte de l'être véritable tout comme le contexte de la dualité.
Même l'inconscient et les stratégies de survie nous renseignent à la fois sur nos besoins immédiats, les stratégies employées qui sont en fait un signe à la fois d'intelligence mais aussi les témoins des capacités du mental. Ces capacités à rebondir, à trouver des solutions, à s'adapter aux circonstances. Autant de qualités qui sont nécessaires et qu'on peut utiliser dans le dépouillement, dans le désir de cesser la lutte, de cultiver la paix, l'unité ou l'amour en soi.
Puis par dessus tout, ce qu'on cherche à comprendre intellectuellement nous éloigne de la vérité, du ressenti. L'énergie de vie est juste transformée par la résistance, la lutte, elle devient peur dans la contrariété.
On a utilisé la peur comme un moteur en cherchant à lutter contre elle et cela nous a permis de développer le mental, ses capacités. Le fait de croire qu'on manquait d'amour nous a poussé à aller vers l'autre, la peur du manque nous a poussé à développer des stratégies et par la même de comprendre la valeur de l'amour, son importance, sa puissance.
Maintenant, il est temps de se faire confiance, de faire confiance à la vie et de manifester le vrai moi en conscience. De reconnaitre que tout est parfait, que la vie, ses cycles, que tous les corps et les aspects de l'être forment un tout unique et cohérent. Et cela demande juste d'observer et de permettre. N'est-ce pas cela l'amour ?
23 04 J'ai eu l'occasion d'accueillir la peur, d'observer et de ressentir son effet, sans chercher à lutter, à interpréter ou à retenir les réactions naturelles ou automatiques, les stratégies d'évitement. Déjà elles ne vont plus au bout du processus puisque je me contente d'observer sans lutter.
J'ai remarqué une fois de plus que la sensation dans le ventre était proche de celle du désir. Je sais que la peur déclenche un déversement d'adrénaline à laquelle on peut devenir addict mais ça ne ressemblait pas à cela. Au-delà des symptômes physiques tels que les tremblements, la bouche sèche et le cœur qui s'emballe, j'ai pu sentir cette énergie de vie.
Même si ce fut très bref, cela a fortement marqué le mental qui comprend/admet de plus en plus l'intérêt de se contenter d'observer, de ne pas juger. Cette sensation relativement agréable associée à la peur, change totalement la vision de ce qui a été longtemps considéré comme un danger qu'il fallait à tout prix éviter.
Et en plus, cela démontre que c'est encore une fois tout ce qu'on ajoute à une sensation physique qui lui donne sa couleur, son intensité. Comme si l'énergie était enfermée ou bloquée par cet étiquetage, comme si cela la pervertissait.
Ce genre d'expérience est nécessaire pour intégrer le changement d'attitude pour qu'il devienne naturel. Là encore, c'est en étant neutre qu'on peut réellement connaitre quelque chose. En l’occurrence, constater que tous les corps ont une fonction et un rôle important dans la découverte de l'être véritable tout comme le contexte de la dualité.
Même l'inconscient et les stratégies de survie nous renseignent à la fois sur nos besoins immédiats, les stratégies employées qui sont en fait un signe à la fois d'intelligence mais aussi les témoins des capacités du mental. Ces capacités à rebondir, à trouver des solutions, à s'adapter aux circonstances. Autant de qualités qui sont nécessaires et qu'on peut utiliser dans le dépouillement, dans le désir de cesser la lutte, de cultiver la paix, l'unité ou l'amour en soi.
Puis par dessus tout, ce qu'on cherche à comprendre intellectuellement nous éloigne de la vérité, du ressenti. L'énergie de vie est juste transformée par la résistance, la lutte, elle devient peur dans la contrariété.
On a utilisé la peur comme un moteur en cherchant à lutter contre elle et cela nous a permis de développer le mental, ses capacités. Le fait de croire qu'on manquait d'amour nous a poussé à aller vers l'autre, la peur du manque nous a poussé à développer des stratégies et par la même de comprendre la valeur de l'amour, son importance, sa puissance.
Maintenant, il est temps de se faire confiance, de faire confiance à la vie et de manifester le vrai moi en conscience. De reconnaitre que tout est parfait, que la vie, ses cycles, que tous les corps et les aspects de l'être forment un tout unique et cohérent. Et cela demande juste d'observer et de permettre. N'est-ce pas cela l'amour ?
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
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