lundi 23 avril 2018

« La peur, c’est l’énergie de vie contrariée par l’étiquette qu’on lui colle »





18 04 J’ai envie de développer l’idée d’abandonner les croyances surtout spirituelles. C’est sûr que ça peut être une sorte de refuge face à la folie du monde, face à tout ce que nous voulons fuir mais en fait c’est une stratégie qui nous empêche de connaitre la vérité. 
La vérité subjective et celle de notre nature essencielle. L'une révèle l'autre, la met en évidence, par l'effet contraste.
Quand on veut suivre l’opinion des autres même si elle nous semble logique ou magnifique, même si elle est suivie par seulement quelques marginaux, même si elle nourrit nos espérances, c’est une forme de conditionnement. 

Il est relativement facile de discerner le vrai du faux au sujet de l’opinion publique, des croyances de ce monde. On peut dire en gros que ce que la masse soutien est souvent basé sur des préjugés. 
Tout ce qui est de l’ordre du conditionnement, tout ce qui nous impose un modèle à suivre nous dépersonnalise et nous maintient dans la croyance que nous sommes peu de chose, que nous sommes impuissants, inadéquats et très souvent victime. 
On peut facilement repérer les conditionnements liés au genre, toutes ces croyances issues de la peur, de l’ignorance qui sont des préjugés comme le sexisme, le racisme, tout ce qui définit l’autre comme un danger potentiel, comme le responsable de notre mal-être, tout ce qui enferme les gens dans des cases, leur colle une étiquette. 

Mais lorsqu’il question de foi, de spiritualité, comme il s’agit de mondes invisibles, de réalités intangibles, il est beaucoup plus difficile d’être sûr de soi. Parce que le pouvoir de projection du mental émotionnel vient sérieusement brouiller les pistes.
D’un autre côté lorsqu’on a l’esprit ouvert considérant l’autre comme un frère, une sœur, on est à l’extrême opposé, on essaie de voir le monde à travers des lunettes roses.

samedi 14 avril 2018

« Lâcher les croyances en vivant au présent, en l’accueillant tel qu’il est »



 
9 04 Le processus de libération, ce dépouillement nécessaire et primordial nous ouvre à la fois l’esprit et le cœur tout en nous réconciliant avec le passé et donc avec le présent qu’on ne cherche plus à fuir. 
Apprendre à observer ce qui se passe en soi autant les schémas de pensées que les stratégies de fuite, d’évitement, de refoulement, sans chercher à lutter ou à changer mais simplement en ne s’attachant pas à ces mécanismes réflexes, nous allège considérablement. En même temps on s'habitue à faire face à ce qui émerge sans être déstabilisé et ça, c'est énorme.
Ne plus donner foi aux pensées issues des croyances, conditionnements, soulage à la fois le mental et le corps physique, le corps émotionnel. La vibration s’allège et on peut prendre plus facilement du recul lorsque quelque chose vient nous contrarier. La peur d’aller vers l’inconnu en abandonnant les croyances nous renforce dans la foi, la foi en nous-même et en notre propre source, notre essence. Cette présence subtile est peu à peu délestée de ses étiquettes en même temps qu'on se détache des croyances. 

Plus ça va plus je me dis que les croyances spirituelles sont comme des voiles épais qui dissimulent notre nature véritable, notre essence et notre vrai moi. Elles sont à double tranchant, ce qui est logique dans ce monde où la dualité est une dynamique. 
Elles nous compliquent la vie, embrouillent le mental tout en nous enfermant dans les mondes de l’astral, les mondes éthériques mais elles sont aussi un soutien tant qu'on ne fait pas confiance à la guidance intérieure. 
Elles nous éloignent de notre corps physique et de notre raison d’être ici et maintenant. Elles nous éloignent de notre centre tout en nous attachant à la personnalité qui se croit impuissante, à l’enfant blessé qui a besoin d’être aimé. Ce qui est légitime puisque nous avons enfoui à la fois cet enfant et les peines qu'il porte, dans les profondeurs de l'inconscient. Et cet enfant ne peut être compris, aimé et libéré seulement par nous-même.

dimanche 8 avril 2018

« Canaliser l’énergie de vie et suivre l’élan créatif, c’est cultiver la joie, exprimer le vrai Moi… » & conférences André Stern



 
30 03 Cela devient de plus en plus évident que le fait de lâcher de vieilles émotions refoulées permet de passer à autre chose, de retrouver le goût de créer, d'innover. 
Je me demandais souvent lorsque j’étais dans l’accueil de pensées et d’émotions relatives au passé, au rôle de victime, si je fais correctement les choses. 
C’est une des nombreuses inquiétudes du mental qui veut bien faire, qui veut être validé et récompensé pour ses actions. Ceci dit, ça n’est pas du tout un jugement négatif à son égard parce que ce mode de fonctionnement qui consiste à évaluer les choses, à vouloir bien faire est vraiment utile voire nécessaire. Tout comme le besoin d’être validé et récompensé participe au bien-être et à l’établissement d’une juste estime de soi. 

Le mental a besoin d'évaluer les résultats de ses actions pour avancer, pour sentir qu'il est sur la bonne voie ou en accord avec les aspirations et inspirations de l'âme. 
Ces fonctions peuvent être néfastes si on est identifié uniquement au mental parce qu’alors, on cherche l’approbation extérieure pour sentir qu’on a de la valeur. On attend d’être validé par les autres ce qui fait qu’on agit en ce sens, on fait tout pour plaire. Et ce faisant on n’est pas authentique, on nourrit le personnage, les souffrances, les fausses croyances…on se trahit, on est divisé intérieurement et perpétuellement en manque.

C’est la vie elle-même et la façon dont la joie s’installe progressivement qui démontrent que j’ai accueillies les pensées émotions de l’enfant "comme il le fallait". La sincérité, la transparence et le fait de ne pas s’identifier aux remontées psycho-émotionnelles est suffisant à libérer le passé ou la charge émotionnelle refoulée. 

lundi 2 avril 2018

« Le pardon véritable, un processus de guérison qui passe par l'écoute, l’accueil de l'enfant en soi »





29 03 J’ai longtemps eu une vision du pardon qui était davantage un genre de statut quo, un refoulement émotionnel qui permettait de sauver les apparences tout en nourrissant le manque, les croyances d’enfance et les conditionnements adoptés afin de récolter quelques milligrammes d’amour. Autant par le fait de ne pas faire de vague, de donner l’impression d’être normal, comme tout le monde, de ne pas avoir été affectée par ce qui cependant a été vraiment traumatisant, que pour rassurer ma mère dans son rôle. 
Comme si le fait d'être convaincue intellectuellement, idéologiquement, que je devais pardonner effacerait les années de souffrance et me ferait passer au stade d’adulte.

C’est vrai cependant que durant l’enfance je sentais que la haine, la vengeance, n’étaient pas ce qui me guérirait mais comme la violence reçue ne pouvait pas s’exprimer librement, elle me rongeait de l’intérieur, nourrissant l’envie de mourir, le rejet de soi, le déni, le conflit intérieur. 
Cette vengeance qui est aussi l’expression du besoin de réparation se retourne contre soi-même, contre le corps physique, contre les émotions difficiles, violentes, qui n’ont pas le droit de s’exprimer. 
Pourtant c’est seulement en les laissant s’extérioriser que peut se vivre le réel pardon et c’est seulement en prenant en charge nos blessures profondes qu’on acquiert la maturité ou sagesse ou le sentiment de sécurité. 

Ce n’est pas un processus intellectuel parce que lorsqu’on pardonne en se raisonnant, on est dans le déni, la violence et le rejet envers l’enfant en soi. Le soi-disant adulte que nous croyons ou que nous voudrions être, minimise les souffrances de l’enfant et le conflit entre ces deux aspects, entre la conscience et l’inconscient, entre les corps mental et émotionnel, entre le passé et le présent, est permanent.

lundi 26 mars 2018

« Restaurer la libre circulation de l’amour en soi »





Je suis étonnée une fois de plus de constater que je suis en parfaite résonance avec ce que dit Deepak Chopra. Et ce qui est le plus étonnant c’est que cela se passe alors même que je n’ai pas encore écouté la méditation du jour qui pourtant est en parfaite synchronicité avec mes pensées du moment. J’ai oublié de me connecter au site et du coup j’ai deux jours retard mais comme il ne s’agit pas de s’obliger à faire un "exercice spirituel", tout est bien. 

En effet je suis de plus en plus l’envie du moment sans chercher à comprendre et si j’oublie de méditer, ça ne m’empêche pas d’être en constante communion ou communication avec la source, l’âme, les corps. 
Autant lorsque je ressens de la confusion au niveau des pensées qu’un trouble émotionnel révèle que lorsque j’ai tout simplement envie de me confier à la source, de lui poser des questions, d’apprendre à accueillir les réponses et de rester ainsi ouverte à la nouveauté, à l’inconnu, l’imprévisible. 
Enfin d’être et d’accueillir le présent tel qu’il est sans chercher à le changer, à lutter, mais juste en y apportant plus de conscience, de présence et d’acceptation ou de non résistance, de non jugement. 
Apprendre à observer ce que je pense, fais, ressens c’est bizarrement être plus incarnée. Cela peut sembler paradoxal puisque l'observation demande un léger recul. mais c'est au moins être en accord avec soi-même et ça change la vibration. Ceci dit, ce n’est pas encore un réflexe naturel mais ça devient plus spontané en dehors des moments où le trouble se manifeste. Je vis déjà beaucoup moins de drames qu'avant, autant parce que je n'ajoute pas de résistance, commentaires, jugement, critique à ce qui arrive que parce que l'attention ou la présence dans l'accueil au présent ne nécessite plus d'être secoué pour se tourner vers l'intérieur.

Il est clair que je suis sensible aux énergies environnantes ou à celles des personnes qui sont dans mon quotidien, dans mon champ d’expérience. Il y a d’une part l’effet résonance rapport à la similitude de vibration émanée et de l’autre le fait qu’il n’y ait pas de hasard mais des rencontres synchronisées par la source ou par les âmes/sois.  Ce qui finalement est l’expression de la même loi d’attraction et de la nature vibratoire, ondulatoire, de l’énergie.

mercredi 21 mars 2018

« 21 jours de méditations gratuites guidées par Deepak Chopra »





Deepak Chopra propose une nouvelle série de méditations qui a commencé lundi, dont le thème cette fois-ci est “Comment manifester le vrai succès”. Au début, je me suis dit que ça ne me parlait pas trop puisque je n’ai pas de réelle ambition dans ce monde mais en écoutant la première, j’ai constaté qu’au contraire, c’était exactement ce que j’avais besoin de me remémorer. 
Puis en fait je suis comme tout le monde, j’ai des aspirations même si elles ne sont pas celles de la majorité des gens dans la forme, le fond est le même, vivre d’amour, de passion, dans la joie, l'harmonie et la paix. 
C’est clair que ça n’est pas facile de changer son mode de pensée mais là encore, cet énoncé est une croyance ou une façon de penser du mental conditionné, qui croit que c’est lui qui doit contrôler ou diriger l’individu.

Une chose difficile pour moi, c’est justement de commencer la journée en me connectant à la source, au silence intérieur et cette série de méditation est donc une belle occasion de changer mes habitudes. J’ai plutôt tendance à commencer la journée en mettant mon corps et mon mental en condition, dans un état qui avant me procurait une sorte de paix, de sentiment de sécurité, simplement parce que c’était en cohérence avec ma vision d’alors. Et parce que je répétais les mêmes rituels, les mêmes habitudes...mais en suivant le désir spontané, le rythme quotidien change selon l'envie. Là aussi c'est une façon de se déconditionner sans effort ou sans prise de tête.

Cet exercice ou ces moments de détente, de contact avec l’intérieur au-delà des sensations, sans attentes, sans s’attacher aux pensées, sans suivre leur trame, est une bonne habitude à prendre. Je le fais plus souvent le soir lorsque l’effet des cachets est passé ou lorsque je suis bousculée par des pensées émotions liées aux blessures passées mais c’est à intégrer pour bien commencer la journée.

dimanche 18 mars 2018

« Oser la transparence »





17 03 Depuis le début de l’année je suis poussée à changer en profondeur, à revoir ma façon d’être, à m’impliquer davantage dans le processus de lâcher prise. Cela peut sembler contradictoire puisqu’en fait il s’agit de laisser les émotions s’exprimer et donc de ne plus rien retenir, de se laisser être comme je l’écrivais la semaine dernière.

Le besoin de contrôle est toujours présent mais le fait de le voir et de ne pas essayer de changer cette façon d’être suffit à s’en détacher. Puis ce qui est déjà très reposant c’est que ce contrôle s’exerce seulement au niveau inconscient. 
C’est toujours le même principe qui permet de changer, accueillir au lieu de résister ou de contrôler. Et même de vouloir contrôler le réflexe de contrôle.

J’ai eu un rendez-vous avec la nouvelle personne qui suit mon dossier RSA et je dois dire que je suis assez fière de moi parce que j’ai été sincère. En général je suis ou j’étais plutôt cash, je ne cachais pas mon passé difficile mais je mettais surtout l’accent sur les progrès que je faisais pour me débarrasser de ce fardeau. Je parlais surtout de ce que j’en avais retiré, de ce que j’avais compris au niveau du fonctionnement humain en général et en particulier au niveau psychologique. Puisque cet aspect de l’être est assez connu. Il est clair que comprendre comment nous fonctionnons est essentiel mais rien ne remplace la pratique.
Apprendre à être honnête avec soi, à reconnaitre le poids de la souffrance intérieure au lieu de la nier, de l’éviter ou de la minimiser est primordial.