mardi 6 juin 2017

« Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine » St Germain via Agnès Bos-Masseron





Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine. Ce qui fait la grandeur d'une vie artistique est l'intention, la pureté de l'intention et l'art d'exprimer  cette intention pleinement dans chaque aspect de la vie.
Dans chaque aspect de l'œuvre artistique, rester uni à la vision première et œuvrer avec minutie pour traduire cette vision à travers l'expression.

De la même manière, le meilleur état d'esprit pour se préparer à créer est le même état d'esprit que celui de la vie. Il ne devrait pas y avoir à se préparer pour la création artistique. Cela devrait suffire d'être prêt dans chaque moment à exprimer la vision la plus holistique de sa vie. C'est comme cela que devrait vivre chaque être.

Chaque être doit être pleinement à l'écoute de sa propre vision, pleinement présent, pleinement ouvert, pleinement conscient. Ceci permet la spontanéité du jaillissement de la création. Celui qui est vivant, pleinement vivant, a retrouvé la spontanéité de l'art d'être créateur.
S'il vous semble que cette vision est trop loin de vous, alors avant de vous ouvrir à la création artistique, posez-vous en vous-même, fermez les yeux et retrouvez la profondeur à partir de laquelle jaillit l'expression créatrice.

lundi 5 juin 2017

« Suivre les élans du cœur, le flux de la Vie »





4 06 En parlant avec des lecteurs, je me rends compte que chacun interprète ce que j’écris selon le filtre de ses croyances mais surtout selon ce qu’il ressent en lui-même. 
Et c’est tout à fait logique puisque nous appréhendons le monde selon notre propre centre, point de vue, selon notre ressenti, nos perceptions plus ou moins alignées à notre nature véritable. Nos corps subtils et notre corps physique nous permettent de nous situer dans le monde et de le comprendre, de le vivre, de le sentir au travers des différents modes de perception internes.
Mais nous le percevons à travers d’épais voiles, selon nos expériences passées, selon le bagage génétique, les croyances latentes en nous et que nous avons hérité de nos ancêtres, de nos parents, de ceux qui nous ont transmis des connaissances mondaines, selon le collectif auquel nous sommes reliés par l’inconscient et les pensées communes des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. 

Il n’y a aucune notion de jugement dans ce constat puisque nous sommes tous faits de la même manière, soumis aux mêmes lois d’attraction, de résonance et se dépouiller des masques, des croyances et conditionnements est un processus qui demande patience et attention. 
Puis évidemment c’est quelque chose qu’on fait pour soi-même et pas pour épater la galerie, porter un nouveau masque, jouer un nouveau personnage. Il ne s’agit pas de gagner, de réussir mais de comprendre et d’embrasser tout ce que nous sommes, de l'éphémère à l'éternel.  

samedi 3 juin 2017

« Écouter les voix internes en mal d’amour et libérer ainsi l’énergie du désir, l'énergie vitale »




 
1 06 Comme je le supposais, la tristesse ressentie ces derniers jours cachait quelque chose de plus profond, un besoin qui n’est pas nourri. Le besoin d’aimer et d’être aimée, de se sentir exalté, porté, soulevé par le cœur quitte à faire des folies ou au moins à échapper à la raison ordinaire. 
La lecture de romans de Georges Sand éveille ces parts en moi qui ont été vite frustrées par la décision de me couper de mes émotions par l’usage d’opiacés, anesthésiants et euphorisants. Puis d’après cette idée que le fait d’aimer soit synonyme de souffrance, la question a vite été réglée par cette carapace chimique, ce moyen radical de faire le tri au niveau des émotions pour ne mettre en évidence que les bonnes ou celles qui font du bien.

Le mental a senti ces parts qui se plaignaient du manque d’amour et il a tenté de les apaiser en argumentant à propos des relations de couple qui sont illusoires de son point de vue. D’un côté, cette réaction est logique puisque les premières expériences à ce niveau ont été plutôt dramatiques mais ça n’est jamais en éludant la question qu’on peut évoluer. 

Il est clair que le désir et le plaisir sont des énergies vitales qui de plus donnent un sens et une orientation à la vie mais les cantonner aux relations de couple est très réducteur. 
En ne voulant pas regarder en face toutes ces parts en mal d’amour ou en minimisant voire en méprisant leur message, les énergies sont contrariées, bloquées et ne peuvent pas circuler librement limitant ainsi la créativité. 
Je remarquais que le manque de désir de ces derniers jours me plongeait dans un espace vide et sombre mais au lieu de susciter la joie, j’ai enfin écouté ces voix et surtout accueilli la charge émotionnelle. Enfin une part de ce poids, de ces énergies qui étaient bloquées a pu s’harmoniser et ramener la joie, le désir d’agir.  

mercredi 31 mai 2017

« S’ancrer dans le désir d’abandonner la lutte »





28 05 Ce matin après une longue nuit de sommeil, je vois un peu plus clairement les choses au sujet des égrégores et de cette sensation qu'en étant centré dans la paix du cœur, ils se dissolvent ou au moins s'éloignent. Mais en fait de dissolution, c'est plutôt autre chose puisque l'énergie qu'on produit par les pensées et les émotions n'étant plus projetée vers l'extérieur, elle est harmonisée en soi et utilisée pour créer, pour agir. 

En ce sens et à long terme, la "dimension des égrégores" du bien et du mal, du conflit, de la lutte, est amenée à disparaitre et avec elle, la dualité conflictuelle, la notion de séparation, l'illusion d'impuissance... puisque le processus d'accueil, d'individualisation, le fait de prendre en charge ses pensées émotions et donc ses énergies, amène à l'unité intérieure et rend à l'individu son pouvoir de création, d'action, consciente et délibérée.

En continuant de découvrir les œuvres littéraires du siècle dit des lumières, je suis frappée de constater les points de vue de la conscience humaine dans sa façon de considérer les mondes subtils. Je n’ai pas reçu d’éducation religieuse et je n’ai donc pas d’images ou d’idées préconçues au sujet des anges, des démons, des mondes invisibles. 

Pendant quelques temps, j’étais frustrée de ne pas voir ce que d’autres voient mais à mesure que je prends conscience de ce phénomène, du fait que ce que nous voyons est la projection de notre mental, de notre inconscient, de nos émotions et que cela est donc prédéfini, préfabriqué, je me dis que ma perception de ces mondes est relativement juste puisque cela n’est pas le fruit d’un conditionnement. Enfin c’est juste de mon point de vue.

lundi 29 mai 2017

« L’amour, vibration de paix et d'unité »





26 05 Les choses évoluent rapidement lorsqu’on choisit de s’ouvrir et d’observer sans juger tout ce qui émerge dans ce désir de transparence. Cela se produit lorsqu’on comprend que la vision du mental est très limitée et quand ce constat n’est pas perçu comme une perte, une souffrance ou une limitation, un enfermement. Du moins quand on laisse ses pensées émotions s’exprimer et qu’en les offrant à la source, elles s’harmonisent et se transforment, offrant une vision élargie des faits ou simplement plus objective. Ce qui en soit est déjà une ouverture de conscience puisque notre vision est voilée par toutes sortes de croyances, de conditionnements, de préjugés.

Cette vision est d’abord une impression, la sensation d’épanouissement, de plénitude qui résulte du lâcher prise. C’est une sensation subtile, infime mais qui laisse confiant et c’est tout ce qui compte pour pouvoir persévérer dans le lâcher prise. Le terme est un peu contradictoire et faux parce qu’il n’y a aucun effort intellectuel à faire d’autre que de maintenir ce choix d’ouverture, d’abandon des anciennes références et donc des stratégies de résistance et de lutte.
Peu à peu on devient plus transparent, honnête envers soi, son âme, ses corps et une douce intimité s’installe à l’intérieur donnant confiance en la vie, en soi, alors même qu’on ne voit pas encore clairement où tout ça nous mène. 
D’ailleurs ça ne nous mène nulle part dans le sens de progression mais plutôt cela nous ancre dans la vibration source de l’amour et de la conscience éclairée. 
L’amour de soi, en soi, devient le point de référence qui guide nos choix, nos actes. 

Ceci dit, cela peut demander de dire ‘non’, de s’isoler, il ne s’agit pas de dire "amen" aux autres, de faire semblant d’aimer, d’être en paix, en joie. Cela, l’humain l’a fait pendant des siècles sous la contrainte, par devoir, par conditionnement et par peur de l’enfer, enfin de la mort et de la punition.

samedi 27 mai 2017

« Réincarnation et identification à la personne, à la matière »





24 05 Ce matin je me dis que la tristesse qui m’a envahie en début de semaine devait être liée aux attentats en Angleterre. J’ai déjà remarqué combien je suis sensible aux énergies ambiantes et c’est d’ailleurs pour cette raison que je tenais tant à ma carapace qui m’évitait de me sentir agressée par les mouvements de masse et les égrégores correspondants. 

C’est clair que lorsqu’on ne comprend pas que ce que nous ressentons est en nous-même, que l’extérieur ne fait qu’appuyer là où ça fait mal, on aura le réflexe de survie de vouloir se protéger coûte que coûte des énergies des autres. 
Puis en sachant que l’autre éveille ce qui en moi a besoin d’être entendu, le besoin de protection se dissout peu à peu, sans forcer, sans avoir besoin de recourir à de nouvelles stratégies de survie. Du moins en devenant de plus en plus conscient de ce qui se passe en soi et en accueillant ce qui demande à être considéré d’un point de vue neutre, dans le sens de bienveillant, d’ouverture, d’écoute, on prend l’habitude d’installer la paix en soi et le fait d’être tourné vers l’intérieur nous détache naturellement de l’extérieur qui alors n’a plus autant d’emprise sur nous. 
Simplement parce qu’on prend la responsabilité de ce que nous ressentons au lieu de projeter l’énergie des pensées émotions de jugement et d’accusation vers l’extérieur. 

On installe et on fortifie l’unité dans la communion avec les aspects de soi, le respect et la fraternité, l’équité en découle aussi. Je suis tellement centrée sur moi-même en ayant conscience que chaque aspect de ce que je suis ne m’appartient pas, qu’il s’agit plutôt d’une association de corps, d’éléments, de voix, d’énergie, que ce qui se passe autour ne me touche que dans l’empathie naturelle ou la capacité de ressentir les vibrations. Peut-être aussi la conscience de l’unité entre les multiples aspects de l’être, dans le fait de maintenir ce désir puissant en place et de le ressentir à l’intérieur, la communion avec tout ce qui me constitue, met en évidence l’unité avec l’extérieur.

mardi 23 mai 2017

« S’ouvrir au silence pour entendre les voix intérieures et profondes »





20 05 En ce moment, le sujet qui revient souvent c’est celui du couple, de la recherche, du besoin d’un partenaire qui vient tant de notre mémoire humaine, animale que de celle de l’âme, de la source. 
Au-delà de la morale catholique ou sociétale, ce besoin de fusionner, d’aimer et d’être aimé est l’expression même de la source, et reflète tant sa complétude que les pôles masculin et féminin qui sont dans la dynamique des complémentaires, le mouvement et l’essence. L’essence en mouvement et la manifestation de la création, de la matérialisation en est le résultat. C’est une vision un  peu simpliste des choses parce que c’est certainement plus complexe que cela mais ça donne une image de ce que nous sommes.
Et quand cette question du couple vient à la surface, c’est simplement un appel à l’unité intérieure. L'expression de l'âme, ce désir de retourner à la source, à l'unité que le mental perçoit d'abord comme un trouble intérieur puisque cela fait émerger les plus grandes peurs et suscite un mouvement de rejet.

Il semble que les mouvements extérieurs et la dynamique de la dualité amènent une fois de plus à sonder les profondeurs, à faire face à ce qui est caché ou à ses aspects de l’être qui se manifestent afin d’être entendus. 

23 05 La journée d’hier m’a plongée dans la tristesse et au lieu de la camoufler derrière des gestes habituels, des pensées positives, je l’ai observée dans le silence souhaitant simplement entendre et comprendre. Non pas une compréhension intellectuelle mais une position d’ouverture et d’accueil qui consiste à ne pas nier ce qui est puis à ne pas chercher absolument à trouver du sens, immédiatement.