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12 Un sentiment de gratitude m’envahit quand je considère ma vie avec du recul
et quand je vois objectivement où j’en suis rendue. La journée d’hier s’est
passée dans la joie, la transparence, l’écoute des aspects internes et plus
particulièrement de l’enfant intérieur qui montrait des signes de tristesse
sachant que ma mère et ma sœur sont ensemble pour les fêtes. J’ai accueillies
ces pensées et les émotions associées que j’ai confié à la source intérieure et
cet épanchement du cœur a maintenu la paix, la joie, le sentiment d’unité, de
communion.
Alors que je voulais écouter les contes des mille et une nuits,
l’idée que je pourrais plutôt créer ma vie selon mes propres rêves, désirs, est
venue non pas comme une critique, une frustration mais comme un
potentiel à ma portée.
Quand je confectionnais de la mousse au chocolat hier
j’ai invité les êtres créateurs dans la matière, les cuisiniers, les sorcières,
les fées, à y participer, à contribuer par leur expérience, leur savoir faire
et l’amour pour la création.
Les
besoins existentiels de l’humain, c’est l’amour, l’échange, le partage, le fait
de prendre soin, de contribuer, de créer selon ses aspirations et talents. Cela
peut se vivre à l’intérieur et comme c’est le principe créateur qui nourrit la joie,
les besoins de l’humain, ils sont satisfaits dans cet élan à créer, à cocréer.
Puis
cet élan à appeler des êtres ou des consciences puisque je considère que la vie
ne se limite pas à cette incarnation, cet espace temps, c’est aussi l’expression
de mon ouverture aux autres, le signe que la confiance grandit.
Il n’est pas
nécessaire d’être physiquement prêts des êtres pour sentir leur présence, pour
communier, la technologie en est l’illustration.