Ce
matin et depuis hier soir, la connexion Internet se coupe et comme un voyant
bleu s’allume, l’idée que des mises à jour s’effectuent m’a évité de paniquer. Puis cette intuition m'a été confirmée en allant sur le site du serveur.
Je parle de panique parce que c’est clair que je suis dépendante de cette
connexion qui constitue mon ouverture au monde, aux âmes sœurs, et qui me
permet de m’affirmer en tant qu’individu en partageant ma vision et mon expérience.
J’en suis dépendante mais comme j’accepte
ce fait, déjà, ça m’évite de nourrir la culpabilité, l’idée de perfection qui
colle la pression et maintient dans les jeux de rôles, dans l’illusion.
Puis
comme l’extérieur reflète ce que je vis à l’intérieur, je peux aussi affirmer
que je suis dépendante de la connexion à l’âme, au divin, à la source. Plus qu'une dépendance, il s'agit d'une reconnaissance de l'essence vitale qui m'anime, de mes origines...
Ce thème
de la dépendance est important dans ma vie et j’ai longtemps considéré que c’était
une tare, une faiblesse, que de dépendre de l'amour des autres alors je luttais contre cette idée qui m’insupportai
parce que dépendre des autres, de leur amour, amène nécessairement à souffrir.
Puis
la foi m’a ouvert un nouveau chemin, une compréhension plus vaste de ce que je
suis, de la vie et du divin en soi. Maintenant, je reconnais complètement cette
dépendance à la source qui me préserve de la souffrance et de l’attachement aux humains.
Placer sa confiance en l’âme, en la présence, en la famille intérieure, en ses
corps, rend autonome affectivement et c’est quelque chose d’essentiel parce que
lorsque le contact est établit, lorsque la communication intérieure peut se
faire librement, on entre dans un nouveau monde, celui de l’amour pur.
La
communication, c’est la reliance, c’est la manifestation de l’amour ou l’amour
en action. En ce sens, parler à son âme, ses corps, l’enfant et l’ado en soi,
rétablit la circulation de l’amour et lui permet ainsi de grandir, de devenir
palpable, vivant.
Cette communication se doit d’être sincère et vécue dans la
transparence la plus totale afin de lâcher les conditionnements, les croyances, liés au passé
de victime impuissante.
Trop
souvent par notre éducation, notre environnement culturel, on a appris à
tricher, à mentir, à ne pas exprimer ce qu’on pense et ressent dans l’instant.
C’est cette attitude qui nous divise intérieurement et nous donne la sensation
d’être séparé de la source, illégitime, de ne pas pouvoir communiquer avec l’âme
ou de ne pas sentir cette reliance permanente, de ne pas sentir l’amour lumière
que nous sommes.
En effet si nous cachons des aspects de nous même, des blessures,
des pensées émotions difficiles, on n’exprime pas la lumière que nous sommes,
on voile cette essence et on ne la ressent pas, on se sent confus.
On ne peut
pas non plus sentir la reliance intérieure, la tendresse, si on fige des
aspects de notre personnalité, si on les retient, si on les rejette ou si on
les occulte.
Alors évidemment les religions nous ont enseignés comment parler à
dieu, comment se comporter pour lui plaire et cela a totalement faussé la
relation à la source, à soi-même et en même temps aux autres.
Tant qu’on pense
que l’âme est supérieure à l’humain et qu’elle exige des postures, un
comportement spécifique et même un langage particulier, on se leurre et on se
prive de ressentir cet amour sans conditions que la source a pour nous ou que nous sommes en essence.
On
croit qu’on est indigne alors qu’on créé de toutes pièces cette sensation d’isolement,
de séparation, en hiérarchisant les aspects de l’être.
C’est clair que l’âme a
une vision plus large que la personnalité humaine, que sa sagesse surpasse tout
mais cela ne veut pas dire que l’humain soit inférieur ou illégitime.
C’est
souvent là qu’on fausse les choses parce que c’est nous même qui ne nous
autorisons pas à sentir cet amour et cette connexion, on se refuse le droit de le vivre.
Déjà parce qu’on s’est
forgé une image de l’âme, du divin, qui nous fait craindre de rentrer en contact
avec elle, d’égal à égal. Pourtant, la personnalité, l’individu, c’est la
prolongation, l’expression de l’âme, de la source, dans la chair, dans la
matière.
Les nouvelles générations apportent une nouvelle vision du divin mais
il reste encore beaucoup de peurs, de fausses croyances et de conditionnements.
Pourtant il suffit d’être honnête, transparent et de considérer l’âme comme l’aspect
de soi le plus éclairé, aimant, bienveillant et intelligent pour oser Tout lui
confier.
Comme une mère parfaite, elle sait écouter et ne juge jamais parce que
son amour est pur, sans conditions, sans exigences.
C’est vrai que lorsqu’on a
manqué d’amour on a du mal à concevoir ce que ça peut être mais l’intensité du
besoin d’amour et la sensation de manque nous en donne la mesure.
On peut aussi
le définir pas comparaison ou selon ce qu’il n’est pas et surtout on peut se fier à ce que dit notre cœur à ce sujet.
L’amour s’exprime par
la sincérité de cœur, la confidence et celle-ci passe parfois par la colère, l’incompréhension,
le sentiment d’injustice ou d’impuissance.
Les croyances et conditionnements
ont amené toutes sortes de pensées, d’émotions refoulées qu’il nous appartient
de libérer, d’exprimer enfin, pour que nous sortions de ces schémas invalidants,
limitants et souffrants.
On peut voir comment le corps physique se guérit
lorsqu’il y a une infection et même si l’image est peu ragoutante, elle n’en
est pas moins réelle. Lorsque la plaie guérit, elle passe par tous les stades
de la régénération, de la cicatrisation et une étape primordiale, c’est l’évacuation
du pus.
Pour guérir, ou pour se libérer du passé, il faut oser regarder ce qui
nous semble laid, oser regarder la plaie béante et la désinfecter. Mais comme
on sait que ça va piquer, on préfère mettre un pansement dessus, prendre un
anti douleur. On n’est pas obligé de désinfecter avec de l’alcool à 90°, on
peut laver la plaie au savon.
Ce
qui veut dire que pour les blessures intérieures, ce qui les guérit, c’est le
fait de les considérer, d’oser les regarder et de faire en sorte que le pus
puisse sortir.
Le poison émotionnel, ce qui reste imprimé dans la mémoire, c’est
la souffrance sous forme d’émotion refoulées, contenues, et associées à des
pensées difficiles.
Tant que tout n’est pas extériorisé, la guérison ne peut
pas se produire en profondeur. Tant que l’énergie de cette mémoire est coincée
dans l’inconscient, elle va créer des remous à la surface, des douleurs, des scénarii
douloureux et répétitifs afin qu’on se tourne enfin vers elle.
Puis le réflexe
conditionné du mental qui consiste à mettre de côté les pensées émotions dites
négatives, demande à être désactivé à chaque fois qu’on sent que ça bloque.
Je
sais, je me répète inlassablement parce que c’est une étape importante et
nécessaire que de libérer tout ce qui appartient au passé, tous ces
conditionnements qui nous privent de la joie, de la liberté et de la
souveraineté, dans la connexion consciente à l’âme, à la source.
On
n’ose pas exprimer sa colère envers l’âme parce qu’on pense qu’il nous faut
être gentil, aimant, parfait même, pour manifester et sentir l’amour mais c’est
faux, c’est du pur conditionnement humain.
Seul l’humain a des exigences, se
créé des obligations et conditionne l’amour.
L’amour exige une seule chose, c’est
la sincérité de cœur.
Ce qui veut dire d’extérioriser tout ce que cet organe
contient.
Si on garde de la rancœur vis-à-vis de la source, du père, de l’âme,
ça n’est qu’en l’exprimant en direction de celle-ci que sa vibration va pouvoir
harmoniser les énergies en nous, vider l’inconscient de la mémoire traumatique
et rétablir l’équilibre intérieur.
Le jeu de punition et de récompense à
travers les commandements ou lois édictées par les religions et les confessions
qui réparent les erreurs, en sont l’expression mais c’est totalement tordu pour
ne pas dire pervers.
On teste l’amour divin en se faisant du mal, en se
détruisant, en faisant souffrir les autres puis on va confesser cela au curé de
la paroisse qui va nous absoudre !
Si on observe cela de près, on voit
tous les comportements déviants que peuvent amener de telles croyances. Et même
si on peut voir maintenant à quel point c’est un schéma sado maso, on continue
néanmoins d’agir de cette façon.
On provoque le divin en soi qu’on voit comme
un être parfait qui exige de nous cette perfection tout comme l’ado qui pour
tester l’amour de ses parents est capable de faire une tentative de suicide.
On
est tellement partagé intérieurement, identifié au jeu de la dualité qu'on pense que si on est gentil, poli, on sera élu de dieu, on recevra une récompense,
un bon point, on envisage l'amour ou sa manifestation comme une posture qui consiste à plaire.
Même si cette vision date un peu puisque le nombre d'athée va croissant, elle continue de se jouer à l'intérieur tant qu'on est divisé intérieurement et qu'on voit le divin séparé, inaccessible...
Puis si la souffrance intérieure est conséquente, si le manque d'amour est fort, on se rebelle, on a peur d'être puni selon les programmations inconscientes néanmoins on a besoin de savoir, de comprendre, de savoir si l'amour de la source est vraiment pur, parfait.
Dans
cette dynamique de punition et de récompense, on s’est créé toutes sortes de
souffrances, de croyances et de masques. Alors que cette rébellion intérieure légitime est l'expression du conflit interne, des émotions refoulées qui ne demandent qu'à être vues, embrassées par la source, ramenées dans l'unité, on les rejette par peur d'être contaminé. On craint d'être jugé comme quelqu'un de mauvais, de pas aimable, que dieu nous désavoue si on ose exprimer ce qu'on ressent vraiment.
J’ai
repensé à cela, à la nécessité d’être vrai, transparent avec l’âme, en écoutant
la 7ème reconnexion âmique conduite par Magali. Il ne s’agit pas non
plus de déverser sa haine et de rester bloquée dessus mais de vider son sac, de
pouvoir laisser l’enfant en soi exprimer sa détresse, son incompréhension, ce
sentiment d’injustice, pour changer la vibration, la relation à l’âme, pour la considérer
comme une mère, comme la meilleure amie que nous puissions avoir.
Une fois que
la colère est exprimée, on peut sentir un apaisement et l’étreinte remplie de
tendresse de notre âme, c’est comme si nous nous étreignions nous-même, comme
si nous nous réconcilions enfin.
Restaurer le lien d’amour entre les aspects de
l’être, les corps, favorise le mouvement, les connexions neuronales amoureuses, harmonieuses, restaure la
communication entre les cellules, la libre circulation de l’énergie de vie.
« 7ème Séance de Reconnexion Âmique » avec Magali Magdara
J’ai
été étonnée de m’endormir par deux fois vers la fin de la séance mais plutôt
que d’insister, j’ai compris qu’il y avait encore de la résistance, de la peur
et de la culpabilité ou tout simplement que le mental bloquait les énergies,
les émotions.
Comme si la peur d’exprimer les énergies, les pensées émotions
refoulées, l’emportait.
C’est sûr que ma conscience d’adulte comprend et approuve tout ce
que je viens d’exprimer seulement les réflexes conditionnés demeurent, la peur
d’oser exprimer ce qu’enfant je n’ai pas pu dire parce que ma survie en
dépendait, ne va pas s’effacer simplement parce que j’en prends conscience.
Prendre conscience de cela, c’est une première étape mais pour changer, pour lâcher
les réflexes conditionnés, c’est à chaque fois qu’il y a blocage qu’il est
nécessaire de confier à la source les pensées troublantes, les peurs, les
émotions refoulées comme la colère et la culpabilité, la honte ou la tristesse.
Revenir à la conscience de ce que nous sommes,
de l’amour indéfectible de l’âme envers la personnalité humaine qui n'a pas besoin d'être testé au travers de notre comportement, de nos postures mais vécu dans la transparence, l'unité. Et lui confier
tout ce que se manifeste en soi, à chaque instant.
Dans une famille relativement
équilibrée, l’enfant peut exprimer ce qu’il ressent sans craindre de perdre l’amour
de ses parents ou d'être puni. Pour cela, il faut que les parents soient eux-mêmes conscients
de ce qu’ils sont et qu’ils aient lâché les conditionnements. Parce que bien
souvent lorsqu’un enfant exprime sa colère,
le parent aura tendance à ne pas savoir comment agir. Il sera généralement dans
la réaction, la punition, le geste compulsif parce que tant qu’il n’est pas en
paix avec ses propres émotions, l’enfant lui montrera cela par effet miroir.
Là
encore, cette notion de miroir est essentielle parce que cela nous indique où
nous en sommes intérieurement et nous invite justement à être dans la
confidence, la communion avec l’âme.
Quand
je parle de communion, il ne s’agit pas de ces images d’enfants pieux vêtus de
blancs, à genoux devant un prêtre. Cette image est détournée de son origine.
Être à genoux devant son âme ne veut pas dire de se rabaisser mais de
reconnaitre en elle une part de soi en qui on peut placer toute sa confiance, l’aspect
face auquel l’enfant que nous sommes à ses yeux peut se confier sans crainte.
C’est
l’expression de notre reconnaissance, du fait qu’on sache que la sagesse vient
de cet aspect de soi.
Puis les vêtements blancs, c’est l’expression de la
pureté, de la transparence, de l’innocence, c’est être nu face à notre âme,
sans rien lui cacher, sans chercher à lui plaire mais en étant vrai.
Parfois
je me dis que l’enfance que j’ai vécue a été choisie par mon âme afin que j’ose
exprimer toute la palette des émotions qu’un humain peut vivre dans cette
incarnation où tout est inversé, falsifié.
Comme si la souffrance passée m’autorisait
à lui demander des comptes et ainsi à pouvoir entrer dans une relation de cœur à
cœur, d’égal à égal. Comme s'il avait fallu aller dans les extrêmes pour que toutes les énergies polarisées, contenues, qui nourrissent les mémoires traumatiques, soient obligées d'exploser, de se manifester.
Comment je pourrais me sentir en confiance, avoir l’audace
d’être vrai avec les humains si je ne suis pas capable de l’être avec mon âme ?
Comment je pourrais libérer les masques si je continue de nier, rejeter et
occulter ce que je porte ?
C’est sûr que le fait de dire tout ce qu’on
pense et porte, de se confier totalement à un être humain peut nous desservir
parce qu’alors, on se met en position de faiblesse, on risque d’être manipulé
par l’autre mais l’âme est fiable. Et
quand on peut être vrai avec elle, cela impacte aussi notre relation aux
autres.
Lorsqu’on est dans la transparence avec l’âme, dans la confidence, on n’a
plus besoin de se confier aux humains et si on se sent poussé à le faire, on ne
ressent pas de peur, de honte, on n’a pas d’attente.
On le fait simplement
parce qu’on est soi-même, sincère, parce qu’on n’a rien à cacher, mais on n’attend
pas d’être sauvé, compris, réconforté.
Puis lorsqu’on est dans la confidence
envers son âme, on ne s’identifie plus au passé, au vécu, à la victime, on n’a
plus besoin d’être compris par les autres ou encore accepté parce que l'acceptation de soi dans la communion de cœur avec l'âme, les corps unifiés, nous sommes comblé.
Ce qui a été vécu
est reconnu comme un passage initiatique, une voie qui nous a menée vers la rencontre
avec notre être, notre profondeur, notre âme et qui a révélé notre essence.
Ce
passé traumatique est reconnu comme quelque chose d’universel, comme un schéma primaire, un des comportements issus de l'inconscience, des conditionnements et croyances, des croyances qui créent des frustrations, des attentes, des manques.
On ne s’approprie plus le
trauma, on ne s’identifie plus à cela.
On y reconnait une forme de manipulation
si courante en ce monde, qu'on sait que c'est un conditionnement comme un autre, la conséquence de l’ignorance et de la souffrance
contenue, véhiculée de génération en génération. L'expression basique de la dualité, de la domination du fort sur le faible, du supérieur sur l'inférieur, à l'image d'un dieu qui domine et manipule les humains.
On y voit le schéma répétitif
du comportement de l’humain soumis aux forces duelles, qui ne sait pas comment
vivre ses pulsions, qui lutte contre lui-même et contre les autres, qui rejette
l’enfant en souffrance en lui-même, qui pense que le pouvoir vient de la
domination, que l’autorité c’est le contrôle, la manipulation...
Pour
revenir à la séance de reconnexion âmique j’ai ri quand elle a dit « je
vais encore me faire des amis » une fois qu’elle a dit qu’elle ne se gênait
pas pour dire à son âme ce qu’elle pensait dans l'instant.
C’est vrai que lorsqu’on affirme ce
genre de choses, on agresse littéralement tous les gens qui ont une vision
religieuse de l’âme. On se trouve face aux égrégores qui portent les fréquences de
l’indignation, du blasphème, du sacrilège, de la dualité, des extrêmes et des
conditionnements religieux. Et si cela demeure en soi, on va se sentir agressé
à son tour.
Mais quand on sait que tout ce que l’on ressent est nécessairement en
soi, qu’aucune énergie ne peut nous atteindre si nous sommes en paix
intérieurement et que si c’est le cas, c’est juste une invitation à se tourner
vers l’intérieur, ça devient une occasion de se rapprocher de l’âme, de nourrir
l’amour vrai de soi, en soi.
C’est
sûr que lorsqu’on sait qu’on créé notre état d'être, qu'on attire des gens, des situations selon la vibration
qu’on émane, on aura tendance à vouloir vibrer la paix et donc à refouler la
colère, l’agressivité, toutes ces émotions troublantes mais ça ne marche pas
du tout comme ça.
Parce
que si notre conscience réclame la paix et notre inconscient porte la colère,
les deux énergies contraires vont s’opposer et c’est cela qu’on va vibrer, l’énergie
du conflit, de la dualité, de l’impuissance, du mensonge, du refoulement, de la
honte, du rejet, du déni…
De ce point de vue, on peut comprendre que seule l’acceptation,
la reconnaissance et l’expression de la colère amenée au centre, au point de
neutralité, va stabiliser, unifier, harmoniser, équilibrer, les énergies.
C’est
alors seulement que la paix véritable et profonde peut se manifester en toute
sincérité de cœur.
J’ai
ri aussi quand j’ai entendu qu’un des êtres rencontrés lors de cette
reconnexion âmique était une sirène parce que dans l’après midi, j’ai été
guidée vers les contes d’Andersen et comme par hasard, j’ai écouté l’histoire
de la petite sirène…
« La petite Sirène » conte d'Andersen
Je ne connaissais pas ce conte et n’avais jamais vu le
dessin animé. Ce clin d'oeil de l'âme est assez symbolique et vient comme un soutien au moment où je me sens prête à laisser les émotions s'exprimer, à pénétrer ce monde océanique. La sirène établit le lien entre les mondes, elle est parfaitement à l'aise dans l'eau et constitue en cela un guide idéal. Puis cela nourrit l'imaginaire, le rêve, le besoin d'extraordinaire, d'intensité...
Je ne fais pas de cette synchronicité une vérité absolue
concernant les vies simultanées, les multiples formes qu’emprunte une âme parce que pour moi, c'est une évidence mais
j’y vois les relations d’âme à âme, le fait que cette reliance avec Magali soit
de cette ordre et surtout que je peux lui faire confiance.
Pas pour croire et m'attacher à ce qu’elle
dit mais dans sa capacité à guider honnêtement cette exploration des mondes intérieurs et dans le fait que ma participation soit
inspirée.
Même si le mental résiste par moments, même s’il se sent dépassé et
se dit que c’est n’importe quoi, le cœur ne s’y oppose pas. C'est encore une occasion de sentir la différence entre la vision, le langage du cœur et celui du mental. De faire la différence entre la vision qui est une projection du mental et les images spontanées qui surviennent sans raisons, sans que rien ne les aient suggérées. Une occasion de sentir ce qui résonne en moi, de faire confiance à mon propre ressenti, d'affiner les sens. De voir les énergies en mouvement sur l'écran intérieur et d'y reconnaitre la présence de guides, le soutien ou le message de l'âme, de voir en ces énergies entrantes, l'arrivée ou l'intégration de nouvelles infos. L'occasion de se connaitre de l'intérieur et donc de pouvoir recréer du lien ou simplement constater cela.
Je constate combien
le corps physique est un univers complexe au même titre que la planète et c’est
clair que tout est lié, tout trouve une correspondance dans les différents
mondes, les multiples dimensions.
Tout est issu de la conscience Une et par conséquent
intelligent et autonome puis interconnecté par notre essence originelle
commune, par l’amour qui est mouvement, qui est reliance, communication et donc interdépendance.
Cette notion
d’interdépendance vient remplacer celle de dépendance aux autres, elle rétablit l’ordre
et l’équilibre. J’ai encore un peu de mal à admettre cette interdépendance mais
plus je deviens autonome affectivement dans la relation intime, le dialogue
avec l’âme et moins c’est perçu comme un danger potentiel. Plus je prends conscience de la façon dont mes corps subtils, les énergies, sont en harmonie, la façon dont le corps physique fonctionne, se nourrit et intègre ce qu'il ingère, dans ce mouvement perpétuel avec l'environnement et plus la notion d'unité et d'harmonie se révèle.
Et c’est clair que
la cohésion, l’harmonie, l'échange équitable, est ce qui maintient le vivant en cohérence, tout en
témoigne, les écosystèmes, la nature, tout est interconnecté et en interaction
permanente, dans un juste équilibre entre donner et recevoir. Cette interdépendance est perçue comme une loi universelle, celle de l'amour, de l'unité et non plus comme une relation limitée à un être, un objet.
Ce qui peut sembler paradoxale dans cette vie, c'est le fait que pour reconnaitre la connexion à la source, à l'âme, il nous faut prendre du recul, observer au-delà de la personnalité, se poser dans un face à face avec soi-même et donc distinguer la personnalité de l'âme alors qu'il n'y a pas de séparation.
Il nous faut jouer le jeu de la séparation, du miroir, pour prendre conscience de l'unité que nous sommes, connaitre les différents aspects de l'être, pour constater l'unité et l'harmonie qui règne partout.
Goûter la séparation, les extrêmes, pour apprécier la paix et l'unité, connaitre et accepter l'idée de manque pour se sentir entier et complet. Et c'est en amenant la personnalité et ces aspects multiples sur les fréquence de l'unité que celle-ci se révèle, se manifeste concrètement, jusque dans la chair, jusque dans les gestes pour soi et envers les autres.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr