Aller
au cœur de soi-même, chercher l’être authentique, la vérité de l’être, c’est
nécessairement passer par les épaisses couches de tristesse, de colère, de
peurs, de culpabilité, de honte, c’est oser enfin regarder en soi tout ce qui
nous empêche de sentir l’amour que nous sommes.
Nous avons toujours inconsciemment ou parce que nous nourrissons de fausses croyances au sujet de l'amour, repoussé ce
moment parce que nous pensions que pour manifester notre essence, l’amour et la
lumière que nous sommes, nous devions être bon et donc nier toutes ces pensées
émotions douloureuses.
Nous avons pensé en tant qu’enfant que pour être aimé,
il nous fallait agir de façon à mériter l’amour de nos parents, et donc faire
tout ce qu’ils attendaient de nous. Quand leurs attentes étaient injustes ou
indues, nous n’avions pas le pouvoir de nous y opposer et ce fait a induit en
nous toutes sortes de croyances quand à notre valeur.
Nous avons éprouvé de la
honte, de la culpabilité, un sentiment d’injustice, de trahison et cela a crée
en notre cœur autant de cicatrices qu’il a fallu anesthésier en nous coupant de
ce dernier. Toutes ces croyances trouvent leur origine dans la perception que nous avons de dieu, dans l'idée de séparation nourrie depuis des siècles par l'humanité, par nos ancêtres. Pour l'enfant, dieu, c'est son père, sa mère, ce sont ces seules références.
On peut aisément comprendre la confusion qui vient de cette association malheureuse.
Quand on décide d’emprunter le chemin qui va de la tête au cœur,
nous sommes face à ces blessures, ces pensées d’injustice éprouvées alors, tout
revient à la surface mais nous continuons par réflexe de les rejeter, de les
nier, de juger ces émotions et de nous faire le reproche de porter encore de
tels sentiments alors que nous sommes adultes et prétendument sages.
La
journée d’hier a été difficile parce que beaucoup de ces pensées émotions de l’enfant
que j’étais, on fait surface à nouveau mais à la fin de la journée, je me suis
félicitée d’avoir pu les laisser s’exprimer et en faire cadeau à la source
intérieure.
Il y avait encore beaucoup de tristesse issue de l’enfance mais aussi née de
tous les jugements de l’adulte qui se reproche de ne pas être assez ceci, assez
cela, de continuer de ne pas s’aimer totalement, de ne pas savoir même comment
prendre soin de lui-même, de la vie, du corps physique. De ne pas arriver à
manifester sa réalité selon ses aspirations profondes, de ne pas arriver à
mettre en valeur ses qualités et de continuer de butter sur cette
vulnérabilité, de continuer même de se flageller en nourrissant la culpabilité,
l’auto jugement.
Puis comme à chaque fois que je dis à mon âme, tout ce que j’ai
sur le cœur, la tendresse s’écoule et même si la joie ne se manifeste pas, la
douceur que je ressens à l’intérieur me suffit largement.
J’ai remercié le
mental de ne pas avoir refoulé ces pensées émotions dites négatives et de ne
pas non plus m’y être identifiée.
Pourtant, j’aurais pu croire que l’enfant d’alors
était tout ce que je suis parce que les émotions étaient bel et bien réelles et
elles prenaient toute la place.
Je n’ai pas lutté contre ça ni même essayé de
susciter la joie.
J’ai écouté des contes, ceux des "milles et une nuits" et cela
m’a maintenue sur les fréquences de la douceur, de la compassion pour les parts
internes encore en souffrance.
Ce ne sont pas tant les énergies de la tristesse
qui me pesaient mais plutôt celle du déni, la dureté de cœur dont je faisais
preuve à mon égard. J’ai râlé de ne pas avoir pu accéder au troisième jour de
la méditation offerte par Deepak Chopra d’autant plus que celle-ci mettent l’accent
sur l’indispensable entière acceptation de soi. Puis en ayant pu y accéder ce matin, j'ai remercié mon âme de m'avoir guidée de l'intérieur, de ne pas avoir eu besoin de secours extérieur, d'avoir su gérer cela entre elle et moi. D'avoir suivi l'élan motivé par le désir qui m'a porté sur cette série de contes fantastiques
« Les Mille Et Une Nuits » - 01 - Les
Contes Arabes
En
allant sur la page youtube de ce conte vous trouverez les autres.
En
théorie on comprend ce que cela veut dire mais l’habitude de sélectionner nos
pensées, nos émotions, de façon inconsciente, selon l’instinct de survie, fait
qu’on est sans arrêt dans le déni, le contrôle et c’est bien cette crispation
mentale et physique même qui crée cette sensation de séparation et de manque d’amour.
J’ai
retranscrit une partie de la méditation afin de la mémoriser et ainsi de
changer peu à peu les croyances et surtout de casser le réflexe de contrôle, de
rejet, de déni.
« Lao
Tseu a écrit, à propos de notre rapport avec notre soi : « Si nous
croyons en nous-même, nous n’avons pas besoin de démontrer aux autres quoi que
ce soit. Si nous sommes satisfaits de nous-même, nous n’avons plus besoin de l’approbation
de l’autre. Si nous nous acceptons nous-même, nous serons accepté par le monde
entier ».
A
partir du moment où nous ouvrons notre cœur
à notre soi, nous nous épanouissons et nous éprouvons un sentiment de
liberté.
Chaque
fois que nous nous acceptons et nous nous apprécions tels que nous sommes, et à
l’instant même où nous le faisons, le monde qui nous entoure commence à se
transformer.
Dans
l’immobilité de la méditation, nous empruntons la voie qui nous met en contact
avec notre authenticité la plus profonde. Dans ce calme moment de clarté nous pouvons choisir comment entrer en relation
avec nous-même.
Sommes-nous prêts à choisir de nous aimer, de nous accepter et
de nous célébrer nous-même ?
L’acceptation de nous-même se produit lorsque
nous allons au-delà de nos pensées et que nous nous acceptons tout en sachant
que chacune de nos cellules véhicule la gloire de la création et que nous
sommes animés par le même souffle que les anges, les étoiles et dieu lui-même.
Depuis cet espace nous devenons Un avec notre nature miraculeuse et participons
de manière authentique à la célébration de la vie ». Deepak Chopra
Ouvrir
son cœur au soi, c’est ce que j’appelle offrir à la source tout ce que nous
avons sur le cœur, c’est épancher notre cœur en extraire les pensées de rancœur,
de tristesse, les regrets, l’amertume. Alors évidemment, c’est très
inconfortable parce qu’on préfère la joie à la tristesse et comme on peine à
laisser s’exprimer des sentiments qui autrefois étaient si douloureux au point
que nous y ayons cru, cela créé une forme de résistance, de lutte intérieure entre
le mental, la conscience de l’adulte et ces vagues émotionnelles qui sont pourtant vraies pour
l’enfant que nous étions.
En ce sens les orienter vers notre cœur sacré, les
confier à la source, nous libère de cette lutte intérieure et cela créé une
sensation de détente, de relâchement très agréable.
Les conditionnements sont
si ancrés et notamment tous ceux relatifs au divin qu’il faut vraiment être
conscient de qui nous sommes en vérité pour ne pas se laisser happer, pour ne
pas croire toutes ces remontées mentales/émotionnelles.
Et ce qui trouble aussi, c’est
que pour les libérer véritablement, il faut les laisser s’exprimer dans leur
vérité, leur pureté, sans chercher à les minimiser, à les contraindre, à les
amadouer.
Pour que les énergies du passé se libèrent, il faut que la pensée et
l’émotion soient alignées à la même fréquence, ce qui veut dire que si l’émotion
est la colère et que la pensée tente de l’amadouer, ou si on demande à être en paix, l’énergie ne se libère pas.
Elle reste confinée dans le cœur, les chakras, l'énergie de lutte perdure et le cœur se ferme, il ne peut pas s’ouvrir, s’épanouir
ni guérir.
Le
soi authentique se révèle au-delà, à travers le moi authentique, sincère.
L'ouverture de cœur peut être douloureuse justement par les contradictions internes et provoquer une sensation de déchirure, de coup ou de pointe. C'est un signe que l'énergie peine à circuler, que quelque chose frappe à la porte et qu'une résistance se créé.
L'ouverture de cœur peut être douloureuse justement par les contradictions internes et provoquer une sensation de déchirure, de coup ou de pointe. C'est un signe que l'énergie peine à circuler, que quelque chose frappe à la porte et qu'une résistance se créé.
C'est l'occasion d'observer ce qui se passe en soi, de se rappeler de l'effet miroir sans toutefois chercher à se maintenir dans la paix mentale, sans chercher à changer les pensées et sans craindre de ressentir ce qui veut émerger.
C'est souvent là qu'on fausse le processus de libération parce que le mental a compris l'importance de la vibration qui créé. Il va continuer de vouloir exercer le contrôle et c'est là qu'il est important d'être vigilant, de se souvenir que l'émotion est une énergie neutre qui a besoin d'être libérée, de sortir et plus on la laisse faire librement moins il y a de souffrance, de risque de s'identifier à cela.
J'ai aussi remarqué que des picotements au niveau de la couronne se sont manifesté avant hier comme si un afflux de lumière arrivait. Cela me confirme l'idée que lorsque nous sommes prêts, lorsque nous élevons notre taux vibratoire et pouvons accueillir plus de lumière en provenance de la source, cela va faire émerger des pensées émotions injustes. Ce sont les signes énergétiques ou les sensations qui nous indiquent qu'il est temps de prêter attention à nos mondes intérieurs. Tout comme le fait d'avoir vu beaucoup de lumière violette pendant la méditation guidée par Magali semble montrer l'intégration de ce rayon de liberté, de transmutation, de transformation.
C'est clair que le fait d'avoir entendu ces choses qui résonnent à l'intérieur, dans le cœur, produit son effet tout comme les rencontres avec les êtres des éléments.
Cette vision du corps physique semblable à un univers entier relié à toute vie, constitué de toutes ces intelligences, bouleverse le mental qui peine à intégrer ces données même si pour le cœur, c'est une évidence. Pour le moment, je me contente de noter cela et de voir le lien entre les évènements.
Et
ce sont de petites choses du quotidien qui nous montrent où nous en sommes dans
l’amour véritable de soi. Je dois aller en ville chercher de la viande et comme
la voiture n’est toujours pas réparée, cela a éveillé pas mal de pensées
émotions difficiles.
Alors plutôt que de les rejeter en me disant qu’il est
important de vibrer la joie afin d’attirer des énergies de même fréquence, j’ai
laissé sortir les pensées et les émotions de la victime consciente de qui elle
est en essence mais qui néanmoins continue d’attirer des scénarii où elle est manipulée.
Je n’ai rien retenu ou tenté d’exprimer dans des termes différents de la façon
dont cela émergerait, j’ai vidé mon sac et je remercie au passage Magali qui
dans sa 7ème reconnexion a témoigné de cette nécessité d’être vrai
avec son âme.
J’avais besoin de me rappeler cela et cette synchronicité tout
comme le thème de la méditation de Deepak Chopra m’a aidé à m’en souvenir. Parce
qu’hier, par moments, j’ai eu la sensation de "blasphémer", de "faire le jeu du
malin", de risquer d’être rejetée par l’âme. Pourtant je n’ai pas reçu d’éducation
religieuse mais l’idée de risquer la mort si j’exprimais ce que je pensais
étant enfant est encore si ancrée qu’elle produit le même effet que des années
de conditionnement religieux. Les termes employés ne m'appartiennent pas et pourtant, c'est la sensation que j'ai eue, celle de mal agir envers l'âme.
Le fait que ce ne soient pas mes mots, m'a montré clairement qu'il s'agissait d'un conditionnement et cela m'a aidée à ne pas me laisser embarquer par ces pensées.
Quand on est conscient de ces processus internes
de survie, de blocage on ajoute de la culpabilité, des critiques, parce qu’on se
fait le reproche d’avoir encore des pensées difficiles, de se croire encore
victime alors qu’on sait que nous cocréons notre état d’être selon ce sur quoi
nous focalisons notre attention.
Et c’est là notre "erreur" ( et en même temps l'enseignement) parce qu’on continue de nourrir la
haine de soi, le rejet et du coup les énergies du bourreau deviennent alors la
vibration dominante. On se flagelle, on se persécute, on rejette tout ce qu’on
définit comme contraire à l’amour, la paix, mais en fait on est dans le contrôle
et on nourrit notre propre souffrance, on dresse des murs entre l’être véritable
et notre personnalité conditionnée. Entre l'idée qu'on se fait de l'amour et la réalité, l'essence.
Dans ces moments où les émotions refoulées
émergent enfin, il n’est pas question de les rejeter à nouveau ou de positiver.
Ce qui libère, c’est le fait d’exprimer franchement ce qu’on a sur le cœur. Si
on cherche à changer les pensées, à positiver, on ne fait que renforcer l’énergie
du rejet, nourrir les blessures, les croyances invalidantes, le manque d’amour
et le contrôle.
Alors
aujourd’hui, plutôt que de me forcer à aller en ville à vélo alors que je n’en
ai pas envie, je vais téléphoner au boucher pour qu’il vienne me livrer.
Cette
simple idée suscite de la culpabilité à pas mal de niveaux.
Déjà, l’idée que je
pourrais bien prendre mon courage à deux mains et y aller à vélo, vient de
jugements intérieurs tels que « je suis fainéante » ou encore que « je
suis bien prétentieuse de commander au boucher de m’amener la marchandise »
ou encore « la peur qu’il me livre de mauvais produits puisque je ne
pourrais pas contrôler son travail ».
Souvent
je me reproche ces moments d’introspection à me tourner vers l’enfant en moi, parce
qu’alors, je ne peux pas faire grand-chose d’autre. C’est tellement
bouleversant que ça me coupe l’appétit et l’envie de prendre soin du quotidien.
Des pensées entendues dans la bouche de ma mère se font entendre aussi comme :
« tu es trop centrée sur toi, tu devrais te bousculer un peu, tu es trop
tendre avec toi-même, ou encore si tu avais des enfants, tu serais moins
tournée vers le passé… »
Et là encore le fait que ce soient des phrases de ma mère montre que c'est du pur conditionnement et ça m'évite de me laisser prendre au piège parce que ces moments d’ouverture
de cœur et de libération des énergies refoulées depuis l’enfance, sont
précisément ceux qui permettent d’élever la vibration, de connecter la source
intimement, de vibrer la pureté, l’authenticité, l’innocence et d’alléger le
fardeau de l’enfant en soi.
C’est de cette façon que les croyances invalidantes
sont abandonnées, que l'énergie est décristallisée et qu'elle peut alors circuler.
Tant qu’il demeure des zones d’ombre, tant que l’enfant en soi n’est
pas totalement guéri, tant qu’il ne peut pas rêver, tant que la joie de vivre n’est
pas complètement installée, ces moments de retour au cœur et d’épanchement
seront nécessaires.
Tant qu’on se plaint de continuer d’avoir des remontées
émotionnelles, d’avoir de la tristesse, d’éprouver un sentiment d’injustice, de
la colère face aux aberrations du monde, c’est que l’amour de soi, de la vie, n’est
pas total ou complet. Et en tant qu’humain, il est naturel et même sain d’avoir ce genre
de pensées parce que cela prouve que nous avons un cœur sensible. Ce qui est
douloureux c’est de croire que nous sommes seulement cela et que la vie se
limite à naitre et mourir.
J’ai
écouté les contes en me laissant bercer et en sachant que cela nourrit le rêve,
cela fait du bien à l’enfant en moi d’autant plus que je n’ai pas pu le faire à
l’époque. Alors face à ce constat, j’ai confié à la source toutes les pensées
de regrets, le sentiment d’injustice face à cette enfance brimée, puis j’ai
senti de la compassion pour l’enfant que j’étais.
Cela constitue le signe que
mon âme a reçu le message, que la vibration a changé et que l’enfant ayant été
entendu, le cœur s’est ouvert et a déversé la tendresse.
Ce
processus de libération est délicat parce que l’adulte, le mental, vont essayer
de résoudre la douleur à leur façon, en changeant les pensées, en falsifiant ou
en niant les émotions et dès qu’on le fait, ça n’est plus notre âme qui agit,
ça n’est pas l’amour qui rayonne, c’est la peur et la culpabilité qui prennent
le pas.
Hier,
je devais aller chercher du tabac et déjà la veille quand je me suis rendue
compte que la vendeuse s’était trompée de paquet, la colère est montée pas tant
contre elle contre le fait qu’elle m’ait donné du tabac brun au lieu du blond, mais contre
moi, contre mon manque de vigilance, contre le fait que je lui ai fait
aveuglément confiance.
Je me suis reprochée mon manque d’attention et aussi la prise
de cachet qui n’arrange rien à l’affaire d’autant plus que j’avais groupé les
prises pour ne pas sentir la douleur musculaire et pour me donner du courage.
Plus je me reprochais mon comportement, mes erreurs et plus je persécutais l’enfant
en moi, les parts encore soumises aux croyances passées, celles qui ont été si
choquées que la mort leur apparaissait comme un soulagement.
J’ai
pris conscience de toute cette violence que je m’infligeais, que je faisais
subir à ces aspects internes si fragiles et traumatisés. Puis j’ai pensé aussi
au fait que ma sœur était en ce moment même avec ma mère et qu’ensembles elles
allaient passer une semaine.
J’ai ressenti de la compassion pour l’enfant en
moi qui percevais cela comme une souffrance, une injustice, alors je l’ai consolé en lui disant que j’avais
fait le choix de ne pas avoir d’enfant pour pouvoir m’occuper de lui exclusivement.
Même si ce choix était motivé avant tout par la peur de faire souffrir un être
en m’y attachant démesurément ou en n’étant pas capable de l’assumer
correctement, au fond, il y avait cette connaissance inspirée par mon âme. L’idée
que tant que l’enfant en moi n’était pas guérie, je reproduirais les schémas de
souffrance, les comportements inconscients. Une intime conviction, une vision
même reçue à l’adolescence, qui me montrait cela de façon symbolique sans que
je sache précisément comment sortir de ces schémas inconscients et répétitifs.
Cette
conviction était si forte qu’elle m’avait fait fuir l’engagement auprès des
hommes que j’avais aimé et même si à l’époque je prenais ça pour un signe de
maladie ou du moins comme la preuve que je n’étais pas guérie de mon passé et
considérais cela comme une tare, je ne souffrais pas de cette décision ferme de
ne pas me marier et de ne pas avoir d’enfant.
C’est
toujours le fait de se comparer et de ne pas s’aimer qui nous fait voir les
choses de façon négative mais quand on fait la paix avec soi, quand on observe
les choses avec les yeux du cœur, on peut alors voir tous les bénéfices de nos
choix, la richesse qui réside en notre singularité et par-dessus tout, le fait
que chaque choix est inspiré par l’âme. Même ceux qui paraissent les plus
difficiles ou négatifs ont toujours quelque chose à nous révéler, à nous
apprendre.
Le
fait que je bloque à l’idée de demander au boucher de me livrer de la viande
est en lien direct avec le manque d’amour de soi parce qu’il y a l’idée que je
ne mérite pas d’être servie. Je sais que j’ai du mal à recevoir, à demander de
l’aide mais là encore, ça demande d’être équilibré même si je sais que tout
commence en soi et que c’est en ayant de l’amour pour soi que les autres ont un
comportement positif.
J’ai eu des nouvelles du mécano qui est à fond dans le
rôle de sauveur et dit "oui" à tous ceux qui font appel à lui au point d’être
submergé de travail et de ne pas arriver à satisfaire tout le monde en temps et
en heure. Quand le voisin m’a dit que le mécano avait pris la décision de
passer les fêtes avec son amie, de s’occuper de lui et donc de reporter les
réparations à l’année prochaine, j’ai été partagée entre deux sentiments.
La déception
puisque je ne pourrais pas disposer de la voiture avant janvier et la joie de
constater qu’il lâchait le rôle de sauveur.
On ne peut pas vouloir d’une part
lâcher les jeux de rôles en l’occurrence celui de la victime et d’autre part
continuer de bénéficier de l'attitude des sauveurs. Et finalement, je me dis que son attitude sert ma propre évolution, elle répond à mon désir de libération des schémas injustes, elle vibre sur la même fréquence d'amour de soi, du désir d'autonomie.
Si on décide de lâcher les
jeux de rôle de ce triangle dramatique, il faut autant libérer les pensées
émotions intérieures qui les nourrissent que les schémas relationnels de ce
type.
Parce que très souvent on peine à lâcher les sauveurs tellement on a peur
de ne pas pouvoir s’assumer tout seul. C’est d’ailleurs ce qui nous fait endosser
le rôle de victime.
On doute tellement de soi et pour cause puisqu’on passe son
temps à se dévaloriser, qu’on ne sait pas prendre réellement soin de soi. Cela ne
veut pas dire non plus de se forcer à faire les choses mais de reconnaitre
notre manque d’amour et notre difficulté à nous aimer vraiment, à nous accepter
en totalité.
Dès qu’on reconnait cela, on est déjà sur la vibration de l’authenticité,
dans notre cœur et des nouvelles idées vont émerger, un élan à se dorloter, la confiance en nos capacités augmente, on a aussi le
courage de se faire passer en premier sans avoir l'impression d'abuser, mais surtout on comprend l'importance d’abandonner l’auto-jugement.
J’ai pu observer le nombre incalculable de fois où je me suis fais des reproches
hier.
Et je n'ai pas non plus retenu ceux que j'ai envers l'âme parce que même si le cœur sait que tout est juste, que tout a un sens, quand le mental est dépassé, il est inutile de le nier ou de l'obliger à faire confiance. Puis l'enfant en moi n'a pas eu souvent l'occasion de pouvoir exprimer son incompréhension face à la vie. Surtout quand on se veut spirituel, ça ne se fait pas de dire toute la détresse de l'humain et pourtant, reconnaitre quand on est dépassé, c'est s'ouvrir, c'est s'autoriser à recevoir la tendresse de l'âme. Ce n'est pas en niant cela qu'on se préserve de l'identification au mental, au contraire, on renforce les conditionnements et croyances basées sur l'idée de séparation.
Bon, il est 10h, je téléphone pour commander la viande. Mais avant ça j’offre
à la source les pensées de culpabilité quand au fait de consommer de la viande.
Là encore, les croyances et les à priori faussent la vision parce que tout être
est maitre de ses choix au niveau de l’âme, tout être est conscient et
souverain. Je rejoins en cela la vision de Magali. Puis si mon corps en a envie, c'est que cela fait sens pour lui et pour le mental, c'est l'occasion de lâcher la culpabilité, de se tourner vers le cœur et de lui confier les interrogations à ce sujet.
La vie sur cette planète est régie d’une façon choisie par la
conscience collective, les règnes et la planète, par les âmes, la source. Douter de cela,
c’est nier l’intelligence de la source, du vivant et continuer de nourrir la
culpabilité, l’idée de mort comme une fin, l’énergie de victime, de bourreau et
de sauveur.
Cela bouscule l’idée qu’on se fait de l’amour de ce qu’il devrait
être mais quand on sait que c’est l’essence
de toutes choses tout comme la conscience, on ne peut douter que tout ait un
sens.
Même s’il nous échappe souvent, notre cœur sait ce qui est juste et
combien la vibration importe plus que le geste. La vibration cohérente, celle qui résulte de l'alignement des corps, de l'harmonie qui vient de la conscience de l'unité et qui ne peut pas être créée mentalement.
Nous sommes 7 milliards à
expérimenter l’amour dans un corps de chair et ensembles, nous formons la
conscience Une, nous exprimons la volonté de la source telle qu’elle veut se
vivre en nous.
Chacun doit passer par toutes sortes d’expériences pour prendre
conscience de ce que sont l’amour, la source, la liberté, l’être, la sagesse,
la notion d’unité..., par et au-delà de ce contexte de dualité.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr