samedi 24 décembre 2016

« Il était une foi…à l’infini » & conte de Magali





Aujourd’hui, tout est calme, ouvert et souriant à l'intérieur faisant écho au beau ciel bleu ensoleillé et au temps clément qui m'a permis de ne pas allumer le poêle depuis hier. 
Non seulement il ne fait pas froid mais en plus, comme l'énergie vitale, l'énergie du désir, de la joie, circule de façon de plus en plus fluide, c'est vivifiant et calorifère. 

L’écoute et l’accueil des émotions refoulées a produit son effet libérateur et les contes ont ouvert l’imaginaire. C’est très instructifs de se laisser bercer par la narration de ces expériences de vie si extraordinaires parce qu’elles portent des enseignements que l’âme peut capter et transformer en leçon de sagesse. 

Plus ça va et plus je suis consciente et convaincue que Tout est en soi. 
Tout ce qu’on cherche à l’extérieur et même les signes, les visions, les contacts extra-terrestres, avec les entités de l'espace, des mondes invisibles. 
On n’est pas assez attentif à nos mondes intérieurs et tellement effrayé par l’inconnu qu’on ne voit pas tout ce potentiel à notre disposition.

L’amour qui est reliance, communication, échange équitable, est notre essence primordiale, l’énergie et la vibration qui nous anime et nous donne l’élan d’agir, qui a poussé notre âme à venir s’incarner, est à portée de main, c'est tout ce que nous sommes, perçu dans l'unité et l'harmonie. 
On le cherche au dehors parce qu’on ne comprend pas sa nature. Mais nous avons progressé dans nos recherches, notre compréhension, en venant dans ce monde d'illusion, de séparation...


C’est sûr que le fait de projeter des sentiments, le désir, vers quelqu’un en particulier peut nous satisfaire ou nous donner l’impression que c’est amour existe entre soi et l’autre et que sans l’autre, il ne peut pas exister mais ça n’est pas la réalité. 

Oui, l’échange amplifie l’amour puisque c’est une vibration, une énergie qui par nature est mouvement et lorsqu’elle peut circuler librement, elle nourrit tout ce qu’elle touche sur son passage. 
Et quand on sait que c’est notre essence originelle, on peut comprendre que cette reliance, cette communication, ces échanges, peuvent se faire à l’intérieur, en conscience, et qu’ainsi, l’amour va grandir. Disons plutôt qu'on devient conscient que tout ce que nous sommes existe par l'échange permanent entre tous les aspects de l'être et que l'harmonie est aussi présente. Que c'est cela qui soutien notre être, notre existence, la vie et le mouvement en nous. Qu'il suffit simplement que le mental en prenne conscience, le reconnaisse.

On a élaboré des concepts à partir de fausses vérités et cela nous a permis de comprendre des aspects de soi mais maintenant ça limite notre potentiel, et bien évidemment la connaissance intime et authentique de soi. On l’a abordée d’un point de vue limité à notre vue et à notre intellect. Pourtant la connaissance de soi commence par l'observation, celle de notre constitution, et plus on est dans la relation bienveillante à tous les aspects intérieurs de l’être, plus l’amour en soi, l’amour de soi grandit. 

On réalise que tout est conscience, que chaque parcelle de notre corps est intelligence, que sans cesse, il y a des échanges, des interactions, une circulation d’énergie, d’infos, que tout en soi est en perpétuelle communication, dans l’échange. 

En fait la seule chose que nous ayons à faire, c’est de devenir conscient de cela. 
Pour ce faire, il est nécessaire d’apprendre à écouter, à faire taire le mental, du moins à ne pas croire les pensées qui émergent sans cesse. Il nous faut apprendre à centrer notre attention sur la paix intérieure. Sans chercher à la créer mentalement, sans rien nier, ni rejeter, juste en étant conscient et en distinguant les mécanismes inconscient, réflexes afin de ne plus s'identifier à ce qui est de l'ordre du conditionnement.
Et quand on décide de vivre dans la paix ou de se centrer en son cœur et de le laisser gérer nos corps dans l’harmonie, la tendresse, la joie s’installe et notre potentiel s’élargit.
On prend conscience des capacités illimitées qu'offrent nos corps subtils.

Ce conte offert par Magali est très instructif parce que d’une part, il décrit les différents aspects de l’être et d’autre part, il est rempli de sagesse, on voit sans aucun doute que l’unité est la voie, la solution, la guérison, et le recouvrement de notre plein potentiel en devenant conscient de cela. 
On peut aussi constater que l’accueil, l’ouverture et la confiance, sont les facteurs essentiels de notre épanouissement. 
Les désirs qui émanent de la peur ou de l’incompréhension douloureuse, sont des invitations de notre âme à se tourner vers elle, à élargir sa conscience et son cœur. 
Les attentes qui créent des frustrations, de l’impatience, lorsqu’on les reconnait et qu’on les offre à la source, en se positionnant en mode réceptif, permettent de recevoir les réponses ou de prendre conscience qu’elles le sont. Ce qui est décrit ici est universel.




« Il était une fois un être humain (homme ou femme) que nous appellerons "On" par commodité. "On" réclamait souvent une preuve de son âme, en la sollicitant par l'obtention d'un don qui le fasse se sentir différent. Un jour, "On" reçut un message :
 
"Mon aimé, j'ai entendu tes appels à chaque fois. Pour preuve de mon amour en cette nouvelle année, je t'offre un rayon d'intensité. Place-le où tu le désires en toi. Tu as le Choix : celui de sélectionner une partie de toi, de le fragmenter en parties égales, ou de ne pas le prendre. Ton âme "
A la lecture, "On" sourit. " Enfin ! "

"On" alla donc à la rencontre de ses parties intérieures pour décider où il le placerait. 
On pénétra dans sa Demeure, observa les portes et s'arrêta devant celle de son mental.
" Toc, toc ! Puis-je entrer ? demanda On.
- Bien sûr, répondit son mental. Je suis heureux de te voir. Que puis-je pour toi ?
- Juste une question. Si je pouvais activer tes compétences, que ferais-tu ?
- Je m'activerais à comprendre parfaitement les langages de ce monde, et à t'offrir les richesses cachées dans chaque nation, religion et forme de pensée."
On remercia son mental, et continua.

On frappa à la porte de son ego.
" Toc, toc ! Puis-je entrer ? demanda On.
- Oui !!! Comme je suis content de ta visite ! Que puis-je pour toi ?
- Si je pouvais activer tes compétences, que ferais-tu ?
- Je renforcerais ton charisme, je ferais de toi un être brillant et attirant en société. Ta personnalité serait fêtée et reconnue comme Unique et Précieuse pour tous."
On remercia son ego, et continua.

On arriva à la porte de son intuition.
" Toc, toc ! Puis-je entrer ? demanda On.
- Je savais que tu viendrais ! éclata de rire son intuition, les yeux brillants d'allégresse.
- Si je pouvais activer tes compétences, que ferais-tu ?
- Je rallierais tes sens pour que tu puisses entendre, voir, sentir les événements à l'avance, que rien ne soit plus inconnu pour toi, mais sécurité."
On remercia son intuition, et continua à frapper aux portes de son corps. Et à chaque fois, On posa toujours cette même question.
Sa communication lui répondit :
" Je porterais la Beauté et la Paix dans chaque sonorité, je favoriserais l'Harmonie dans le Partage."

Son cœur lui décrivit :
" J'expanserais mon ouverture jusqu'à ce que chacun puisse épancher sa soif d'Amour auprès de ma fontaine."

Ses émotions lui expliquèrent :
" Nous te relierions à la Compassion, cette empathie délicieuse qui te ferait comprendre les autres comme toi-même, et qui participe à la Guérison en chacun."

Son féminin sacré chanta :
" Je libérerais ton Plaisir, je te ferais savourer chaque instant présent dans son essence et sa plénitude. Je te ferais frissonnant de vie."

Son masculin divin s'exclama :
" Je stimulerais tes actions pour qu'elles soient utiles, enrichissantes et fertiles. Je manifesterais ta Magnificence dans la matière, que je transformerais à la Gloire de ton Être."

Sa reliance dessina :
" Je ferais de toi un Être accompli, se dispersant dans la Création et s'unifiant à l'Infini."
On se sentait profondément chéri, aimé et respecté par son corps. On ne pouvait choisir entre toutes ces parties qui lui présentaient tant de considération et d'estime. On remarqua alors une dernière porte qui demeurait un peu à l'écart des autres. S'en approchant, On frappa une dernière fois :




" Toc, toc ! Puis-je entrer ?
- Je ne sais pas, entendit On d'une voix timide.
- Pourquoi ? s'inquiéta On.
- Je ne suis pas sûr que tu vas aimer ce que tu vas voir, s'attristait cette voix. "
On ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. On vit alors une silhouette fuyante, qui essayait de se cacher.
" Ne te cache pas s'il-te-plaît ! Je ne te veux aucun mal ! Je viens simplement pour te poser une question.
- Pose-la moi alors. Je t'écoute, soupira la voix.
- D'abord, qui es-tu ?
- Je suis celui qui détruit et désespère, effraie et dépossède. Je suis cette partie de toi qui veille à ce que rien ne demeure, et que tout se transforme. J'utilise le temps et l'espace, le mouvement et le souffle pour redéfinir les repères et susciter les remises en question. 
On m'appelle le Chaos. Pourtant, je participe à l’Équilibre. 

Après tout, je suis celui qui a traversé les frontières, bousculé l'Harmonie, transpercé les dimensions pour que tu puisses transmettre ta substance dans la forme et former une unité à partir d'éléments séparés ! s'enthousiasma le Chaos.
- Je comprends, opina On avec douceur. Et que ferais-tu si je pouvais activer tes compétences ?
- Rien.
- Rien ? s'étonna On.
- Rien. Je n'en ai pas besoin, je suis à l'écoute de toutes les parties de toi et surgis quand elles s'endorment dans le confort de leurs limites. Faire plus serait briser sans laisser de temps et d'espace pour construire. "

On repartit pensif, et revint auprès du canal de son âme. 
On écrivit : " Ma chère âme, je t'aime infiniment. Je te suis tellement reconnaissant pour tout ce que tu m'offres. J'ai été voir chaque partie de moi, apprécié chacune pour ce qu'elle est. Mais j'ai aussi compris que si j'honore une seule, cela ne me servira pas. 

Le Chaos m'a bien fait comprendre qu'il effacerait ce qui ne serait pas cohérent. 
Alors, je préfère refuser et suivre le chemin que j'ai tracé avec toi, dans la sagesse et la patience comme matériaux de croissance. Avec tout mon Amour. On". 
Magali



Cette lecture m’a émue jusqu’aux larmes tant par sa véracité que par la synchronicité qu’elle représente. En effet, en ce moment, je sens que les liens de cœur s’affermissent, que les familles d’âme se retrouvent encore plus qu’avant. 
Il y a eu cette reconnaissance qu’Internet a révélé à travers les différents témoignages et maintenant la vibration ou le rayonnement individuel de l’unité, raccorde les êtres en résonance avec plus de force ou d'évidence. 
Il n’est pas nécessaire d’être en contact avec les membres de notre famille d’âme d’autant plus qu’il ne s’agit pas de famille dans le sens où on l’entend sur terre mais plus de même degré de conscience, de même fréquence et d’intérêt communs à rayonner la paix, l’unité et l’harmonie en conscience, délibérément. 

Alors c’est sûr que ça n’est pas toujours facile mais notre âme nous soutien en ce sens puisque ces vibrations qu’on installe en soi sont les siennes, celles de la source. 
En ce sens, plus on accueille les parts sombres ou jugées comme telles, dans l’espace de notre cœur plus on est authentique et bienveillant avec soi-même et plus notre âme prend de place à l’intérieur. 
Chaque fois qu’on accueille dans l’amour lumière de la source, un aspect de soi, c’est tout notre être qui s’expanse, qui est à la lumière et qui reçoit notre amour, celui de l’âme. 

Cette qualité d’amour inconditionnel qui est au-delà de ce monde mais qu’on peut rayonner en ce corps par nos choix, est précisément la vibration de l’âme, de la source Une. 
Quand on active cette fréquence en soi juste en étant conscient de cela et en le voulant fermement, avec détermination, en connaissance de cause, c’est notre âme qui prend les rênes de notre vie ou du moins, on comprend qu’elle a toujours été aux commandes, présente, attentive.
Elle nous guide sans jamais rien nous imposer. Nous pouvons sans cesse choisir de devenir de plus en plus conscient, ouvert ou de nous fermer, de l’ignorer. Mais pas longtemps parce que cela engendre la souffrance qui vient de la sensation de séparation, d’isolement. On revient alors vers elle, enfin on retrouve la conscience de qui nous sommes.

Elle nous guide vers plus d’autonomie et parfois on peut avoir l’impression de ne plus entendre nos guides mais en fait, c’est parce qu’on a acquis plus de confiance, de conscience, parce qu’on reconnait mieux les vibrations de l’âme et parce qu’elle est devenue notre confidente. La part de nous-même en qui on place toute sa confiance. 

C’est sûr que dans ces moments de communion, on n’a plus besoin d’images, de preuves, d’entendre sa voix, parce qu’on reconnait en toute chose un message de sa part, une preuve de son amoure. On reconnait de mieux en mieux la voix de notre coeur, de l'amour.
Et même dans la voix de la peur, on sait qu’il y a un message, une invitation à lâcher quelque chose, à s’épanouir, à nourrir la confiance en la vie, en soi. 

Les contes des milles et une nuit amènent des réflexions au sujet de l’humain, de son degré de conscience et du fait que les mondes invisibles aient toujours communiqué avec l’homme. Davantage avec la femme enfin je devrais plutôt dire que la femme étant plus ouverte à son ressenti, plus dans la réceptivité, l’accueil, l’élan à prendre soin, à servir, elle est plus consciente de cette connexion à l’âme. 
Simplement parce qu’elle est plus familière avec le monde des sentiments, des émotions, plus attentive, tournée vers l’intérieur et sensible. Elle l’est par nature, par le fait d’être potentiellement mère ce qui lui donne la connaissance de l’importance des mondes intérieurs, invisibles, subtils et la conscience de l’importance du vivant, de la nature, de la vie. Elle a aussi développé ces dons par le rôle que la société ou que les hommes lui ont attribué.

Une jeune femme se révoltait en constatant que dans ces contes, la femme est peinte comme une manipulatrice, une prostituée, une personne dont il faut se méfier parce qu’elle use de magie noire, est en contact avec le diable, obsédée sexuelle…




Ce que je relève plutôt dans ce qui est raconté, c’est le fait que lorsqu’on considère un être comme inférieur, on le pousse à se situer, à développer ses talents, à se défendre et à user de son potentiel pour ne pas être dominé, ou pour dominer l’autre. C'est autant une "chance" qu'une "malchance" et cela démontre que le contraste de la dualité est une école de sagesse qui nous apprend qui nous sommes et nous amène à nous affirmer par nos choix.

Depuis toujours, l’homme et la femme se sont opposé de la même façon que l’on a séparé l’intellect de l’intuition, les gens à l'esprit logique rationnel et les artistes. Je ne le vois plus comme une injustice mais comme un potentiel et un contexte qui a permis à chacun de cultiver des talents particuliers et finalement ayant fait le tour de cela, la conscience s’est élargie en même temps qu'a émergée l’évidence de l’unité, de la paix. 
L’union qui au départ était purement physique dans un but de survie, est devenu plus sentimentale, plus amoureuse, bienveillante, respectueuse. 
A mesure que l’humain se connait, s’apprivoise, il voit moins en l’inconnu, en l’autre, un ennemi potentiel. Et les contes, les légendes ont aidé les consciences à s’ouvrir. Tout ce qui est amené à notre conscience est un reflet de ce qu'on porte et on peut se lire au travers des autres, des livres, des films, des contes...comme dans un miroir.

Écouter un conte, regarder un dessin animé, une BD, c’est aussi réjouir l’enfant en soi, contacter son âme, son intuition, c’est cultiver l’imagination, être ouvert et réceptif, c’est ouvrir son canal intérieur et guérir l’enfant, en prenant conscience de l’importance du rêve, de cet aspect de soi si authentique et spontané.
Quand on se sent guidé à jouer, à rêver, quand on se plait à créer, on peut savoir que l’enfant en nous se sent aimé, en sécurité, que l’énergie de vie, d’amour, circule plus librement et qu’elle pénètre tous les corps, les nourrit.

Le fait d’avoir confié à mon âme la colère, les ressentiments et la sensation d’être manipulée par elle puisque c’est elle qui choisit le jour de la mort, a ouvert le canal de réception, nourrit la confiance, libéré les croyances relatives à la nécessité de se soumettre. La sensation d'être libre a augmenté. 
Il ne s’agit pas de fayoter, de craindre dieu, de feindre l’obéissance ou encore de l’être sincèrement comme un bon élève, il est plutôt question de devenir conscient de qui nous sommes en totalité et d’en arriver à la conclusion que le chemin le plus épanouissant est celui de l’unité des corps, des énergies. 
Et cela se fait dans l’écoute, l’accueil, la réceptivité et le don. Le don de tout ce qui appartient au passé, tout ce que nous ne comprenons ou n’acceptons pas, de tout ce qui nous fait souffrir. De tout ce qui reste incompris et cause de la douleur simplement parce que nous sommes focalisés sur "recevoir selon nos attentes", ce qui créé des frustrations, plutôt que d’être juste ouvert. 

Les génies, les sorcières, les anges, les djins, les fées, les trolls, tous ces êtres de l’astral, des mondes éthériques reflétaient la conscience de l’humain à cette époque. Ils ont été créé par l’imaginaire humain, par la conscience qui s’interroge et comme la pensée, l’énergie forment une matière subtile ils ont continué, de croitre, d’exister, ce sont multipliés. 




Mais à l’origine, c’était de l’énergie, de la pure vibration consciente, qui reflétait ce que l’humain porte, tant ses émotions, ses penchants, ses aspirations, que sa lumière. Le reflet de ses mondes intérieurs qui peut l'amener à prendre conscience qu'il est un univers connecté à l'univers tout entier, une sorte de réplique de tout ce qui est, un espace holographique qui contient tout ce qui existe.
Cela veut dire qu’ils existent dans les monde éthérés et interagissent avec l’humain mais quand on est en contact directe avec son âme, simplement parce qu’on est conscient d’exister au-delà des apparences et quand on désire l’autonomie, quand on prend conscience du potentiel d’unité, de complétude dans l’unification des aspects intérieurs, on n’a plus besoin d’images, de représentation des mondes subtils.

J’ai la sensation que mon âme a fermé cette vision pour que je puisse entrer en moi-même en profondeur et constater que tout y est. Pour pouvoir apprendre ce qui me constitue directement par l’expérience, les sensations. Comme j’ai toujours rejeté le monde des émotions, de la sensation qui était trop intense tant que les blessures internes étaient hyperactives parce que niées, percevoir le subtil par l’image m’aurait enfermé encore plus dans l’isolement, dans le mental et le but n’étant pas de rester coincé dans la dualité, ça n’était pas l’objectif de mon âme. 

Ces mondes sont illusoires dans le sens où ils peuvent nous éloigner de la réalité intérieure, du divin en soi et continuer de nourrir l’idée d’impuissance, de soumission à une force extérieure. L’énergie vitale, celle des pulsions, des émotions, des sensations c’est la force de vie qu’on contrarie par milles croyances.

J’ai confié à mon âme hier, ce besoin d’intensité, d’évasion et la raison pour laquelle j’avais toujours eu recours aux drogues afin de le nourrir. Peu à peu, elle me montre comment gérer, canaliser les énergies, comment aligner les chakras en nourrissant ce désir de paix et d’unité. 
Et je constate que j’intègre cela par le fait que la créativité revient tout comme l’envie de jouer, de fabriquer, de faire, d’utiliser mes mains. Disons que je prends conscience de cette vibration qui me porte dans l'action et me donne de plus en plus l'élan d'agir à partir de la joie. Et seulement depuis cette fréquence afin que chaque jour soit de plus en plus réjouissant. C'est aussi de cette façon que je constate que je suis toujours guidée, soutenue, aimée. Je me suis dit aussi que le tricot m’enseignait combien le corps physique peut s’assumer lui-même. Comment il nourrit ses propres besoins et quand le mental se place en associé et plus en directeur, quand la tête suit le cœur, ça devient un jeu, une offrande à l'amour, à la vie, un don d'amour et de soi. 




Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr